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13 février 2025
ANTA BABACAR NGOM, LA SURPRISE DU CHEF
PDG d'un important groupe privé, elle a réussi, grâce à sa ténacité sur le terrain, là où d'autres ont échoué : l'obtention des parrainages nécessaires. Portrait d'une femme qui force le destin
Personne ne l’a vue venir. Tel un ovni (objet volant non identifié), Anta Babacar Ngor, 36 ans, est apparue dans le champ politique quand personne ou presque ne l’attendait.
Peu d’observateurs auraient d’ailleurs parié, ne serait-ce qu’un kopek, sur cette ‘’fille de’’, bombardée PDG de Sedima, une entreprise familiale prospère évoluant dans l’aviculture, la production d’aliment de volaille, etc.
Des signes avant-coureurs devaient pourtant les alerter. Car, Anta Babacar Ngom a franchi avec brio l’immense obstacle de l’obtention de parrains. Un exploit, au moment où des cadors de la vie politique sénégalaise ont été, soit tout bonnement recalés, soit appelés à compléter leur liste trop courte de parrains.
Et comme le dit l’adage, qui veut aller loin ménage sa monture. La présidente du mouvement Alternative pour une relève citoyenne (ARC) l’a visiblement bien assimilé en investissant, dès les premières heures, le terrain, à la quête de parrains à sa candidature. A la surprise générale, elle réussit à les obtenir du premier coup.
Au vu des péripéties qui ont jalonné cette étape, rien que la validation par le Conseil constitutionnel de sa liste de parrains constitue une prouesse. Mais que ce fut dur ! Il a fallu pour Anta Babacar Ngom respirer l’odeur des grenades lacrymogènes tout le long de ses tournées dans des localités du pays.
Cet apprentissage de la politique à la sénégalaise aux allures de bizutage montre que, pour elle, le jeu en vaut la chandelle. Et il semble qu’elle n’a encore rien vu. C’était juste le teaser, pourrait-on dire pour emprunter un jargon cinématographique.
Connaissant le paysage politique sénégalais et la période électorale, très souvent émaillés de tensions, le film proprement dit, la campagne électorale, se caractérise par son agitation.
Provocations tous azimuts, attaques de convois, bagarres généralisées, tout ce qui caractérise la violence politique y passe, mais, pour Anta Babacar Ngom, l’engagement en politique obéit à des principes.
‘’Mon engagement portera sur l’éducation et la formation professionnelle pour relever une nouvelle génération de leaders qui sera apte à relever les défis futurs’’, disait-elle, en août dernier, lors du lancement de son mouvement.
Elle avait ajouté vouloir ‘’faire renaître l’espoir chez les jeunes et les populations sénégalaises en général’’.
Après avoir franchi l’obstacle des parrainages, une première pour une femme dans l’histoire politique du Sénégal, voici donc Anta Babacar Ngom, définitivement qualifiée pour la présidentielle du 24 mars. Sans parti politique, sans carrière dans l’administration, elle devra lutter pied à pied pour se faire une place dans un univers dominé par les hommes. Dans un pays où, de surcroît, les relents patriarcaux ont la peau dure.
Femme leader
Cela ne semble pas ébranler outre mesure cette femme leader, PDG du holding familial, Sedima, employant près de 800 salariés et riche d’un chiffre d’affaires de 42 milliards de francs CFA.
Son père Babacar, lui a mis le pied à l’étrier en 2016, alors qu’elle n’avait que 30 ans, à son retour du Canada et de la France, où elle a été formée.
Créée en 1976, l’entreprise Sedima est active dans l’aviculture, l’aliment de volaille, mais également dans l’immobilier et la boulangerie.
Présent au Mali et au Congo-Brazzaville, le groupe gère depuis 2018 la franchise KFC au Sénégal.
Si cette expérience managériale dans le privé ne suffit pas, Anta Babacar Ngom, qui a fait partie de l’équipe de campagne de Macky Sall en 2012, pourra miser sur le jeunisme et la photogénie. Des atouts certes pas décisifs, mais non-négligeables à l’ère des élections 2.0. Feu Djibo Ka, Abdoulaye Bathily ont, en leur temps, joué sur l’un, l’autre ou les deux registres.
Le premier était d’ailleurs appelé par le doux sobriquet de ‘’Peul bu rafèt’’ (Le Peul élégant, en wolof). Quant au second, les militants de son parti, la LD/MPT, n’hésitaient pas à chauffer ses meetings, chantant en chœur : ‘’Il est beau, il est jeune’’.
Aujourd’hui, avec l’apport des médias sociaux, Anta Babacar Ngom peut rajouter à ces atouts, sa présence remarquée sur les réseaux sociaux.
D’ailleurs, sur une de ses vidéos publiées sur TikTok, on la voit vêtue d’un jeans et d’un polo, marchant, puis pressant, cheveux au vent, avant de sauter dans sa rutilante voiture, le tout en images au ralenti. Une communication à l’ère du numérique qui renvoie à la campagne à l’américaine.
A ceux qui lui collent l’étiquette du ‘’Macky-compatible’’, elle dit : ‘’C’est en unissant nos forces que nous pourrons défendre efficacement les principes de notre démocratie et garantir le respect des règles électorales’’.
De chef d’entreprise à président de la République, la marche est on ne peu plus haute.
Certains en Afrique et ailleurs, Marc Ravalomanana à Madagascar, Patrice Talon au Bénin, feu Silvio Berlusconi en Italie, ont réussi à la franchir. Pourquoi pas Anta Babacar Ngom, au Sénégal ?
LE MAROC AU SECOUR DES PALESTINIENS
Le Royaume du Maroc a déployé une aide humanitaire composée de 40 tonne de denrées alimentaires destinée à la population de Gaza et de la ville Sainte d’Al Qods (Palestine)
Dakar, 13 mars (APS) – Le Royaume du Maroc a déployé une aide humanitaire composée de 40 tonne de denrées alimentaires destinée à la population de Gaza et de la ville Sainte d’Al Qods (Palestine), a appris mercredi l’APS de source officielle.
Cette opération humanitaire par voie terrestre en faveur des populations palestiniennes est lancée par le Roi du Maroc, Mohammed VI, président du Comité Al Qods, a indiqué le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Selon un communiqué relayé mardi par l’Agence marocaine de presse (MAP), cette action humanitaire ‘’intervient pour apaiser les souffrances des populations palestiniennes, et notamment leurs catégories les plus vulnérables’’, en cette période de ramadan.
Cette assistance du royaume chérifien par le biais de la Fondation Mohammed V est composée de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires, y compris des denrées de première nécessité, souligne la même source.
Le texte renseigne que le Roi Mohammed VI, en plus de l’aide institutionnelle, a bien voulu prendre en charge, sur ses deniers personnels, une grande partie de l’aide acheminée, dont celle destinée en particulier aux nourrissons et aux enfants en bas âge.
Le ministère précise que depuis le depuis de la guerre, ‘’le Maroc est le premier pays à acheminer, par cet itinéraire terrestre inédit, son aide humanitaire et qui sera livrée directement aux populations bénéficiaires’’.
Le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, a ordonné l’Agence Bayt Mal Al Qods de pour fournir une aide alimentaire aux populations de cette ville Sainte.
‘’Ainsi, 2000 paniers alimentaires bénéficiant à 2000 familles maqdessies seront distribués et 1000 repas seront servis quotidiennement en faveur des Palestiniens de la Ville’’, rapporte le communiqué du ministère.
Cet appui prévoit de mettre à la disposition de l’hôpital de Jérusalem d’une salle de coordination des urgences.
‘’Cette opération humanitaire de grande envergure au profit des populations palestiniennes vient confirmer l’engagement efficient et la sollicitude continue du Roi Mohammed VI, (…) en faveur de la Cause Palestinienne’’, a expliqué le ministère.
Des milliers de palestiniens vivant dans la bande de Gaza en Palestine ont perdu la vie dans l’opération militaire terrestre lancé par Israël après une attaque meurtrière perpétrée par Hamas, mouvement nationaliste palestinien au pouvoir dans l’enclave palestinien.
Cour Suprême
Il ne faut pas s’attendre à un miracle devant la Cour suprême, saisie récemment par le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI). Et pour cause, le Président de la chambre administrative, chargé de statuer sur le dossier, est le juge Abdoulaye Ndiaye, poulain de Badio Camara dont il fut le SG, tout en cumulant le poste de président de la chambre administrative. Mais aussi qui plus est, il est le frère utérin du juge du Conseil constitutionnel Cheikh Ndiaye récemment cité dans le scandale de corruption invoqué par le président Macky Sall pour reporter la présidentielle. C’est d’ailleurs la plainte de Cheikh Ndiaye qui a mis fin aux travaux de la commission d’enquête mise en place pour faire la lumière sur cette affaire rocambolesque tient en haleine le pays depuis quelques mois. C’est vrai qu’il y a un engouement autour du recours du PDS et Cie, mais les attentes de l’annulation du décret convoquant le corps électoral pourraient exploser comme un ballon de baudruche. D’ailleurs ce même Abdoulaye Ndiaye est pressenti pour remplacer soit le procureur général de la Cour suprême, Mansour Mbaye, soit le premier président Ciré Aly Ba qui va aller à la retraite dans quelques jours. Donc, à moins que le président de la Cour suprême lui-même n’intervienne comme la loi le lui permet, comme ce fut le cas de la radiation de Sonko, le PDS et Cie ne vont pas avoir gain de cause.
Les audio de la confusion
Restons toujours dans cette affaire où hier, des audio ont fuité dans lesquels on parle de discussion entre les deux juges en cause et l’ancien Premier ministre. Les audio qui semblent avoir fuité, d’après les accusateurs, font entendre la voix du candidat de la mouvance présidentielle et celles de deux juges où on évoque justement le dossier. On ne sait si le Pds va exhiber des éléments compromettants aujourd’hui devant la presse puisque le parti du Président Wade a convoqué la presse. Le cas échéant, le chef de l’Etat devrait prendre son courage à deux mains pour dissoudre le Conseil.
Le retour en catastrophe d’Amadou Ba
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la présidentielle a interrompu hier sa campagne électorale pour rallier Dakar et se rendre au Palais de la République pour un tête-à-tête avec le chef de l’État. Est-ce pour se rabibocher et relancer la campagne électorale timorée d’Amadou Ba ou sonner le glas de la relation. En tout cas, au moment où nous mettions sous presse, nous n’avons pas encore d’éléments probants sur la rencontre entre les deux hommes. Mais L’As a appris que c’est Amadou Bâ qui avait demandé à être reçu par Macky Sall dans un premier temps. Cela intervient dans un contexte où les relations entre les deux ne semblent pas être bonne quand on sait que jusque-là les fonds de campagne ne sont toujours dégagés. Conséquence, la machine Bby est en panne. Plus audacieux, notre confrère Babacar Dione a annoncé la rupture entre les deux hommes.
Le procès des neuf maraîchers de Lendeng
Après un renvoi, le procès des neuf maraîchers de Lendeng s'est tenu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. En détention depuis le 1er mars, les prévenus ont été jugés pour diverses actions en présence de leurs amis et parents qui ont rempli la salle d'audience dès les premières heures de la matinée. Pendant leur interrogatoire, Amadou Ka et ses coprévenus ont contesté avoir saboté le chantier de Mk excellence. Mais le représentant de la société d'hydrocarbure a soutenu l'accusation. À en croire Pierre Corréa Mboup, c'est Mk Excellence qui a acquis un terrain à Lendeng pour l'implantation d'une station-service. Un projet qui est une pilule pour les populations qui ont brandi l'arrêté ayant classé Lendeng comme une zone non aedificandi. Cet arrêté a été abrogé par celui détenu par la partie civile. Une information que les mis en cause ont reçue quand ils se sont rendus à la Dscos (Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol) après un premier incident. N'empêche, ils ont débarqué à nouveau dans le chantier pour reprendre la contestation. Ils auraient proféré des injures et déchiré une soixantaine de sacs de ciment. Informé par le vigile, Pierre Corréa a déposé une plainte au niveau du parquet de Rufisque. Face à la représentante du ministère public, les prévenus ont continué à clamer leur innocence. Cependant, ils ont avoué avoir mis les pieds sur le chantier pour manifester leur désarroi.
Rewmi Pikine cogne Macky Sall
Les perturbations du processus électoral mettent en colère les militants du parti Rewmi de Pikine. Ces derniers tiennent Macky Sall pour responsable de cette situation. Les partisans d’Idrissa Seck qui installaient hier le comité électoral dirigé par Abdou Salam Mbaye, ont dénoncé l’attitude du chef de l’Etat. Ils sont d’avis qu’il y a la main de Macky derrière les recours déposés par le Parti démocratique sénégalais. Pour ce qui est de la campagne électorale, les poulains d’Idrissa Seck misent sur la proximité et appellent les Sénégalais à adhérer à leur projet de société pour apporter des changements. Lors de cette rencontre tenue à Thiaroye, le porte-parole du Fsd/Bj, Ndongo Diaw, a annoncé sa démission des rangs de son ancien parti et son adhésion au parti Rewmi.
Aly Ngouille Ndiaye à Tivaouane, Thienaba et Ndiassane
Le candidat Aly Ngouille Ndiaye poursuit son périple qui l’a mené hier à Thiénaba. Le maire de Linguère est en train de faire son bonhomme de chemin. En effet, après une nuitée à Tivaouane, puis un tour à Ndiassane, le candidat Aly Ngouille Ndiaye et sa délégation ont été l'hôte du Khalife général de Thiénaba. Les échanges ont porté sur la paix, la concorde et l'État de droit. A ce propos, le candidat de la coalition Aly Ngouille 2024 a décliné les axes de son programme, notamment sur l'enseignement religieux, l'importance des chefs religieux et les secteurs comme l'agriculture, la pêche et l'élevage.
Seules cinq coalitions bougent à Saint-Louis
La campagne électorale se poursuit timidement dans la région de Saint-Louis. Dans la capitale du Nord, les coalitions à savoir Benno Bokk Yaakaar, « Déthié Fall 2024 », « Diomaye Président », « Khalifa » et Aliou Mamadou Dia du Pur bougent. Cependant, les autres brillent par leur absence. Mandataire de la coalition «Khalifa », le député Abba Mbaye prédit un deuxième tour et invite les différents protagonistes à une campagne responsable.
La coalition «Diomaye Président» à Dagana
Restons dans la région de Saint-Louis pour dire que dans le département de Dagana, la coalition « Diomaye Président » mène intensément ses activités, notamment à Richard-Toll où les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar sont introuvables. A Dagana, les animateurs de la mouvance présidentielle sont quasiment absents sur le terrain dominé par « Diomaye Président ». Les partisans de Sonko tiennent des caravanes sous la houlette des jeunes.
C’est toujours le calme plat à Podor
Ne quittons pas la région de Saint-Louis sans signaler que c’est le calme plat à Podor. Dans cette partie du Fouta, la campagne est au point mort. La capitale départementale est plongée dans un calme total. Pour l’heure, les populations continuent de vaquer librement à leurs occupations comme de si rien n’était. Abdoulaye Daouda Diallo, Racine Sy , Aissata Tall Sall etc- sont encore à Dakar…Rares sont les caravanes, les grands rassemblements et les meeting
Un logiciel de remontée des résultats de vote
La coalition «Diomaye Président » s’est bien préparée pour la conquête du pouvoir. Les partisans de Ousmane Sonko n’ont négligé aucun aspect. En effet, les équipes du secrétariat national ITS (Informatique, Techniques et aux Statistiques) ont développé un logiciel pour permettre la remontée des résultats de vote de façon sécurisée. Il est destiné aux mandataires et représentants des bureaux de vote. Pour les partisans de Sonko, on s’achemine vers l'un des moments les plus importants de notre nation et l'élection présidentielle qui se déroulera le 24 mars sera un tournant majeur pour notre pays et pour toute l'Afrique. Ainsi, ce logiciel vient « garantir notre victoire en sécurisant le vote des Sénégalais ».
Pape Samba Mboup rejoint Diomaye
Décidément c’est la ruée des politiciens vers la coalition Diomaye forment pressentie pour remporter la présidentielle. Alors que Mimi Touré, Moussa Diop, Mary Teuw Niane, se positionnent comme les nouveaux chaperons, les libéraux aussi font leur entrée. Samba Ndiaye et surtout Pape Samba Mboup (ancien chef de cabinet de Wade) ont annoncé leur adhésion à la coalition. Le bateau Diomaye risque de prendre eau avec autant de leaders si jamais il arrive au pouvoir. Mais en fin , ce sera toujours le même système..
Mise en demeure du Cnra
Restons avec la coalition «Diomaye Président» pour dire que son mandataire, Amadou Ba a mis en demeure le Cnra pour l'exécution effective du temps d'antenne du Bassirou Diomaye Diakhar Faye. M. Ba rappelle que la décision du CNRA de priver au candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye de son temps d'antenne et de propagande à la RTS compte non tenu de son statut de candidat à l'élection présidentielle validé par le Conseil constitutionnel. Selon le mandataire, cette décision, dépourvue de base légale, souffre d'une interprétation erronée de l'article LO 134 du Code électoral. Il dira à Babacar Diagne que son interprétation de la loi organique est de nature à ériger une simple coutume, l'exercice intuitu personae du temps d'antenne, en loi de la République. Cette interprétation est illégale, à ses yeux, et engage sa responsabilité. Pour Amadou Bâ il n'y a aucune interdiction légale formelle que le candidat puisse désigner son mandataire ou directeur de campagne pour l'exercice effectif de son temps d'antenne. Ainsi il l’invite à rapporter sa décision et de permettre au candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye de désigner toute personne de son choix pour adresser son message aux électeurs.
La Coalition «Diomaye Président» saisit la Cena
Ne quittons pas la coalition «Diomaye Président » sans signaler le recours contre la décision du CNRA portant opposition à la diffusion du temps d'antenne du 10 mars 2024 du candidat de la coalition « Diomaye Président ». Le mandataire de Diomaye a saisi la Commission électorale nationale autonome (Cena) pour que son candidat soit rétabli dans ses droits. M. Ba rappelle que son candidat est actuellement en détention provisoire à la prison du Cap manuel et par conséquent il ne peut participer directement à la campagne électorale. Selon lui, il ne peut non plus assurer sa présence dans les médias ni s'adresser aux électeurs et faire des déclarations sonores, à l'instar de tous les autres candidats validés par le Conseil constitutionnel. Il informe la Cena que Bassirou Diomaye Faye a désigné son Directeur de campagne, Moustapha Guirassy pour lire ses communiqués et messages aux électeurs durant son temps d'antenne légal. Après enregistrement de la vidéo du directeur de campagne de Bassirou Diomaye Faye dans les locaux de la RTS, le CNRA a notifié au mandataire du candidat une décision portant opposition de la diffusion de la séquence enregistrée, arguant que le temps d'antenne est exclusivement réservé qu'aux candidats en lice. Il pense que cette situation crée une rupture d'égalité manifeste entre les candidats et constitue une violation flagrante du Code électoral.
Le chavirement d’une pirogue fait deux morts Diembéring
Un accident en mer fait deux morts à Diembéring. En effet, une pirogue a chaviré hier, au large des côtes de la station balnéaire de Diembéring. Le bilan est de deux morts et un porté disparu, rapporte dakaractu. Le chavirement a eu lieu hier dans la matinée.
AMADOU SE BAT SEUL
Le bateau Benno bokk yaakaar (BBY) est-il en train de prendre l’eau ? En tout cas, son capitaine ne fait rien pour éviter la catastrophe
Le bateau Benno bokk yaakaar (BBY) est-il en train de prendre l’eau ? En tout cas, son capitaine ne fait rien pour éviter la catastrophe. Au contraire, tout porte à croire qu’une défaite de sa coalition est son objectif. Et cette situation ne peut pas perdurer. «Je dois me rendre à Dakar, mais tout le dispositif reste ici à Tivaouane. Le cortège et toutes les gens, qui m’accompagnent pour cette campagne, m’attendront ici à Tivaouane, parce que je compte revenir, ce soir-même (hier), pour poursuivre ma campagne électorale», avait annoncé Amadou Ba hier, pour expliquer le report des étapes de Tivaouane, Kébémer et Louga. Amadou Ba a ensuite pris le chemin pour Dakar où il a été rappelé «d’urgence» par le président Macky Sall, d’après nos sources.
Le candidat de Benno bokk yaakaar a rencontré le président Macky Sall pour savoir «s’il va le soutenir ou pas». En effet, l’état-major de la coalition au pouvoir s’est fait remarquer en ce début de campagne. Les responsables de l’APR, en majorité des ministres, qui font partie des grosses pointures de BBY, ne s’impliquent pas aux côtés de leur candidat, Amadou Ba.
Mais ce n’est pas le seul problème. Le budget de campagne n’est toujours pas débloqué. En plus, le président Macky Sall, qui avait promis à son candidat son aide pour les supports de communication, n’a rien fait pour mettre à disposition du candidat Amadou Ba ceux-ci qui sont stockés dans 33 conteneurs à Diamniadio. Malgré ces impairs, Amadou Ba a lancé sa campagne par un rassemblement dans la banlieue dakaroise.
Le journal Le Quotidien a appris que Amadou Ba devait commencer sa campagne à Mbacké, mais cette situation l’a poussé à choisir de démarrer celle-ci à Guédiawaye.
LA COALITION AMD 2024 ENREGISTRE 80 ALLIANCE AU PUR
A quelques encablures de l’élection présidentielle, le Pur (Parti de l’unité et du rassemblement) grossit les rangs de ses alliés. Des mouvements politiques ont décidé de s’allier à ce parti.
A quelques encablures de l’élection présidentielle, le Pur (Parti de l’unité et du rassemblement) grossit les rangs de ses alliés. Des mouvements politiques ont décidé de s’allier à ce parti. «Nous sommes très honores et très contents de recevoir aujourd’hui plus de 80 alliés au sein de la Coalition «AMD 2024»», s’est réjoui Aliou Mamadou Dia hier, lors de la cérémonie d’accueil de ces alliés.
D’après lui, «la plupart de ces mouvements politiques ont eu l’occasion d’échanger et de discuter pour voir quelles sont les synergies qu’on peut avoir pour construire et développer notre pays». Car, l’objectif de cette coalition, c’est de faire du Sénégal un pays développé, bien gouverné, où des Sénégalais qui sont fatigués et qui vivent dans l’extrême pauvreté puissent sortir de leurs difficultés.
Selon les membres du Pur, ces alliés ne se sont pas trompés dans le choix qu’ils ont fait, indique-t-on. «Vous avez fait un bon choix. Votre choix est le meilleur», a dit Cheikh Sarr, Secrétaire général du Pur. Un avis partagé par les alliés. «Vous êtes l’homme de la situation», a dit Cheikh Alassane Sène, le président de la Conférence des leaders.
«Nous sommes doués de raison et nous savons que le Sénégal a besoin d’un homme pondéré, d’un homme qui ne soit pas rancunier», a-t-il fait savoir. Avant d’opérer ce choix, ces 80 mouvements ont mûrement réfléchi et observé avec minutie le programme proposé par le candidat Aliou Mamadou Dia. Ils sont aussi séduits par la personne-même de Aliou Mamadou Dia, qu’ils considèrent, disent-ils, comme un homme complet, un homme de valeur, un homme sage, un candidat qui a un programme clair et qui a mis en place une plateforme où toutes les aspirations peuvent se rencontrer. «C’est après avoir étudié toutes ces qualités que nous avons décidé de nous allier», s’est justifié Ousseynou Ndiaye, qui appelle les Sénégalais et la diaspora à constituer un bloc autour du candidat Aliou Mamadou Dia.
Très satisfait de cette démarche, le candidat de la Coalition AMD promet à ces alliés de diriger ensemble le pays une fois élu. Et aussi d’aller ensemble pour les échéances électorales à venir (Législatives et Locales). Son souhait, c’est de voir cette collaboration vivre pendant dix ans. «Après les 5 premières années, ce sont les Sénégalais qui vont battre campagne pour nous offrir un second mandat», a dit Aliou Mamadou Dia.
D’après le directeur de campagne, Bruno D’Erneville, ce qui est recherché dans cette coalition, c’est l’unité, la paix et le développement économique. «Nous voulons aussi préserver nos ressources naturelles et nos ressources humaines», a-t-il promis.
AMDY TIRE SUR CISSE ET LA DTN
Habitué des sorties avec fracas, Amdy Moustapha Faye est resté dans la même mouvance dans un entretien accordé à AfrikFoot.
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 13/03/2024
Habitué des sorties avec fracas, Amdy Moustapha Faye est resté dans la même mouvance dans un entretien accordé à AfrikFoot. L’ancien milieu de terrain sénégalais n’a pas mis de gants pour diagnostiquer la dernière participation de l’équipe nationale du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations. Pour celui portait le numéro 12 de la génération 2002, Aliou Cissé est le grand coupable de la désillusion de Yamoussoukro. «Je ne vais pas mâcher mes mots, Aliou Cissé est l’unique responsable de cette déconvenue des Lions à la CAN. Avant le début du tournoi, nous avons entendu les cadres de l’équipe dire qu’ils se sont retrouvés avec ce système en 4-3-3. L’entraîneur ne peut pas tout chambouler face aux Eléphants avec une défense à 5, c’est-à-dire en mettant 3 défenseurs centraux. Je n’ai pas compris cette tactique de mon ami Aliou Cissé. J’avais l’impression qu’il avait peur d’une équipe qui avait la tête sous l’eau. Cette défaite, cette élimination, c’est pour lui. Je ne vais pas pointer du doigt les joueurs ou les dirigeants après cette déception. C’est la faute d’Aliou Cissé, n’ayons pas peur des mots», a déclaré Amdy Faye sur Afrik-Foot.
«Comment ont-ils pu laisser Aliou Cissé foncer dans le mur ?»
Mayacine Mar en a également pris pour grade dans cet entretien avec un Amdy Faye jamais avare en paroles. «Le football est une question de cycles. Je crois sincèrement que le cycle est sénégalais. C’est notre période. Le Sénégal compte énormément de jeunes joueurs avec lesquels nous pouvons bâtir plusieurs équipes. Il faudra juste que la Fédération nomme un adjoint aux côtés d’Aliou Cissé. Un vrai adjoint je veux dire, qui connaît bien le football sénégalais et africain. Il faudra aussi changer le directeur technique national (Mayacine Mar) qui est à la retraite depuis très longtemps. Je crois sincèrement que la fédération devait le changer depuis 6 voire 7 ans. La preuve, la direction technique n’est toujours pas sortie jusqu’à présent pour expliquer l’échec du Sénégal à la population. Aujourd’hui, personne ne peut critiquer le jeu produit par les Lions à la CAN dans la phase de poules. Le schéma était cohérent, ça ressortait proprement le ballon de derrière. La seule fausse note, c’est contre la Côte d’Ivoire. Je suis persuadé que si on avait un bon adjoint pour épauler Aliou Cissé sur le banc, on aurait pu passer les 8es sans problème. Malheureusement, l’adjoint de Cissé s’appelle Régis Bogaert. Je n’ai rien contre sa personne, je ne suis pas non plus raciste, mais cette personne est incompétente. La preuve, comment ont-ils pu laisser Aliou Cissé foncer dans le mur avec son système avec 3 défenseurs centraux ? Pas un pour rattraper l’autre», lâche-t-il avant d’indiquer être sceptique à la nomination de Pape Thiaw comme adjoint.
DIOMAYE FAYE PROMET UNE GRANDE REFORME
Tête de file de la coalition «Diomaye Président», Bassirou Diomaye Diakhar Faye met le sport au cœur de son programme avec trois pages qui lui sont accordés
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 13/03/2024
En cette période de campagne électorale, Bes Bi Le Jour se penche sur les propositions des différents candidats pour le volet sportif. Le sport occupe une part important dans le programme du candidat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye avec une batterie de promesses avec la volonté d’une réforme en profondeur.
Tête de file de la coalition «Diomaye Président», Bassirou Diomaye Diakhar Faye met le sport au cœur de son programme avec trois pages qui lui sont accordés. La première grande mesure qu’il compte prendre s’il est élu, c’est la refonte de la Charte du sport de 1984 avec l’abrogation, la modification et la création de textes règlementant les aspects liés à la formation, aux infrastructures sportives, au sport de haut niveau; au sport pour tous, à la prise en charge du dopage, du numérique et du financement du secteur.
La gestion des infrastructures en avant
Dans son programme, Diomaye Faye compte remédier au problème des infrastructures pour contribuer au développement du sport dans les années à venir. De ce fait, il promet la construction, la gestion et la maintenance des infrastructures sportives ainsi que la mise en place d’une Agence de développement et de promotion du sport qui devra contribuer au développement des infrastructures des clubs sportifs ainsi que la formation des entraineurs et des athlètes. La construction de gymnases, de piscines, l’aménagement d’espaces sablonneux pour le Beach Soccer, le Beach Volley, la lutte traditionnelle sont également mentionnés dans le programme.
Retour en force du sport à l’école
Il y transparaît également la volonté de faire de la pratique physique et sportive une logique de bien-être pour les plus jeunes avec le retour du premier plan du sport-étude ainsi que des réaménagements sur les crédits horaires dans le milieu scolaire. Plusieurs mesures sont prévues comme la reprise du championnat national universitaire chaque année pour contribuer à la redynamisation du sport scolaire et universitaire.
«Diomaye Président» prévoit de mettre en place des départements de Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) dans toutes les universités du pays. La construction des lycées d’Excellences du sport étude figure également dans le projet. Le programme de Diomaye Faye veut également faciliter la pratique du sport à la population en développant des installations sportives de proximité.
Une mutuelle pour les sportifs
Il est également prévu dans son programme la mise en place d’une mutuelle pour les sportifs licenciés «avec une obligation d’adhésion» qui permettra de financer des projets pour les sportifs de haut niveau à la retraite. Cette mutuelle effectuera un financement remboursable aux projets rentables que « les sportifs veulent promouvoir dans leur espace (centres de formation, fitness...). Diomaye Faye s’engage à créer cinq pôles d’espoir (Nord, Sud, Est, Ouest, Centre) pour «le développement durable du sport de performance dans toutes les disciplines sportives». Une concurrence saine sera donc attendue dans ces différents pôles. La reconversion des anciens sportifs, la recherche scientifique sur les sportifs, la recherche de financement pour les Fédérations font aussi partie des volontés d’un Diomaye Faye qui voit du sport de performance, une vitrine touristique.
LE PRIX DU RIZ EN HAUSSE A DAKAR
Les prix mondiaux du riz sont en hausse en raison de la restriction d’importation imposée par l’Inde. Le Sénégal a été contraint de changer de client et se tourne vers le Pakistan pour s’approvisionner en riz
La baisse du prix du riz n’est pas pour demain. Depuis la restriction d’importation imposée par l’Inde, le cours mondial de ce produit ne cesse de grimper. Cela s’est répercuté sur le marché sénégalais. A Dakar, le sac de 50 kg de riz brisé a atteint 25 000 FCFA et c’est le Pakistan qui est à la commande, malgré les assurances du ministre du Commerce.
Les prix mondiaux du riz sont en hausse en raison de la restriction d’importation imposée par l’Inde. Le Sénégal a été contraint de changer de client et se tourne vers le Pakistan pour s’approvisionner en riz. «Maintenant, il va y avoir quelques fléchissements sur le prix parce que le prix indien n’est pas le même que le prix pakistanais, thaïlandais…», a récemment alerté le ministre du Commerce Abdou Karim Fofana. Cette hausse est réelle sur le marché depuis quelques semaines et piétine les mesures de baisse immédiate des prix sur le riz brisé ordinaire indien et pakistanais, entrée en vigueur le 12 novembre 2022. Actuellement le riz marque «Thaï» de 50 kg est cédé entre 23 000 et 25 000 FCFA dans les marchés de Dakar. Il en est de même pour la marque «Royal Umbrela» dont le sac de 25 kg varie de 12 500 et 13 000 FCFA. Alors que le prix homologué fixait le kg de riz à 325 FCFA, soit 16 250 FCFA. La loi du marché international s’impose avec un risque élevé d’augmentation du prix. «Pour mars, peut-être qu’on n’aura pas assez de riz parce qu’il y a un décalage entre la décision de l’Inde et les périodes d’importation. Entretemps, il y a du riz de substitution, qui vient d’autres pays et de même qualité. C’est le riz vietnamien, américain et pakistanais», a ajouté M. Fofana, qui a récemment échangé avec ses homologues de l’Inde, de la Thaïlande, du Pakistan et du Cambodge pour une bonne facilitation de l’approvisionnement en riz.
Le Pakistan monte en puissance
Le Pakistan tente de combler le gap laissé par l’Inde, détenteur de 40% de l’exportation mondiale du riz. Compte tenu de la bonne récolte de cette saison, les exportateurs de riz ont commencé à accroître leur présence sur de nouveaux marchés. «Nous avons accru notre pénétration dans certains pays africains et avons obtenu un bon nombre de commandes», a confié leur président sur S&P Global. Le Pakistan exporte actuellement du riz brisé (non basmati) principalement vers l’Indonésie, le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Kenya. Selon l’Association des exportateurs de riz du Pakistan, les exportations de riz ont grimpé au cours des sept mois précédant le 31 janvier en raison d’une bonne récolte et d’une hausse des prix. Traditionnellement, l’Inde proposait du riz brisé à un prix inférieur, c’est-à-dire moins de 300 dollars la tonne à celui du Pakistan ; Ce dernier propose du riz brisé à 5 pour cent à environ 640 dollars la tonne et du riz étuvé à environ 680 dollars la tonne, contre 465 dollars et 486 dollars respectivement, il y a un an. Selon les données douanières, recueillies par S&P Global, les exportations du riz pakistatais vers le Sénégal sont passées de 660 000 dollars à 82 millions de dollars. Cette demande s’est accrue suite à la restriction en vigueur, imposée par l’Inde. «L’objectif du Sénégal, quel que soit le prix est que le marché soit approvisionné. Et nous y travaillons chaque année pour avoir un approvisionnement conséquent du marché», assure le ministre du Commerce, de la consommation et des Pme, Abdou Karim Fofana.
MADIAMBAL DIAGNE ANNONCE LES LIBÉRATIONS DE SONKO ET DIOMAYE CE MERCREDI
“Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye vont sortir de prison ce mercredi 13 mars 2024. Le président Macky Sall va promulguer la loi d’amnistie qui n’a pas fait l'objet d’un recours en inconstitutionnalité”
“Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye vont sortir de prison ce mercredi 13 mars 2024. Le président Macky Sall va promulguer la loi d’amnistie qui n’a pas fait l'objet d’un recours en inconstitutionnalite”, a écrit le patron du Groupe Avenir Communication sur son compte X il y a quelques minutes.
Ousmane Sonko et son dauphin et non moins candidat à la présidentielle de 2024, Bassirou Diomaye Faye sont en prison depuis près d’un an. Les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont effacés par la loi d’amnistie votée récemment par l’Assemblée nationale sur proposition du President Macky Sall.
Dans la foulée, le même Madiambal annonce que le président Macky Sall va siffler la fin de la récréation au sein de l’APR appeler les troupes à s’unir autour du candidat Amadou Ba.
BOUBACAR KAMARA ET PAPE DJIBRIL FALL PROPOSENT UN DÉBAT TÉLÉVISÉ ENTRE LES CANDIDATS
Pour l’ancien inspecteur des douanes, ce débat permettra à l’opinion d’identifier les vrais candidats ou celui à qui, son projet se conforme aux difficultés de l’heure.
Le candidat du Parti pour la construction du Sénégal (PCS) et celui des « Serviteurs » ont voulu mettre en place un débat d’idées entre les différents candidats pour la présidentielle du 24 Mars 2024. Boubacar Kamara a appelé à un « Grand Débat pour le Sénégal » pendant sa tournée de ce mardi 12 Mars 2024.
Pour l’ancien inspecteur des douanes, ce débat permettra à l’opinion d’identifier les vrais candidats ou celui à qui, son projet se conforme aux difficultés de l’heure.
De son côté, le journaliste et candidat, Pape Djibril Fall, président du parti « Les Serviteurs » se déclare prêt pour tenir ce débat d’idées entre les différents candidats.