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13 février 2025
VOUS AVEZ CHOISI LA REPUBLIQUE DES VALEURS CONTRE LA REPUBLIQUE DES VOLEURS !
Thierno Alassane Sall appelle les Sénégalais, et en particulier les Thiessois, à choisir le projet Reewum Ngor pour bâtir une République des Valeurs et bannir la République des voleurs.
La forte mobilisation qui accueilli le Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor, dans la capitale du rail, ce lundi, prouve, aux yeux du candidat à l’élection présidentielle du 24 mars 2024 que « Thiès a définitivement basculé dans la République des Valeurs/Reewum Ngor ». Mieux, estime Thierno Alassane Sall, « à l’image de la dynamique à l’échelle nationale, les Thiessois ont fait le choix d’une ‘’République des Valeurs’’ au détriment d’une ‘’République des voleurs.
Thierno Alassane Sall appelle les Sénégalais, et en particulier les Thiessois, à choisir le projet Reewum Ngor pour bâtir une République des Valeurs et bannir la République des voleurs. Cette dernière étant, selon lui, « la source de l’essentiel des problèmes que vivent les Sénégalaises et les Sénégalais : le chômage des jeunes; les scandales fonciers; l’insécurité ; les crises dans les milieux scolaire et universitaire ; les lacunes criardes de notre système de santé ; la crise du secteur de la pêche, etc. »
Il considère que « La République des Valeurs est l’antidote de la République des voleurs. Le projet Reewum Ngor prône la promotion des valeurs de notre société qui sont aujourd’hui mises en berne par un système de prédation et de clientélisme politique. L’esprit de la République des Valeurs, c’est avant tout le sacrifie pour son pays ; le privilège de l’intérêt général au détriment des intérêts privés » a expliqué l’ancien ministre de l’Energie.
Ce meeting tenu dans la ville-aux-deux-gares a été l’occasion pour les Thiessois de revenir sur des « actes appréciables » qui ont, selon eux, marqué la vie du candidat de la « République des valeurs ». « Il s’est opposé au morcellement de la bande verte de l’aéroport LSS par le régime de Wade, en tant que cadre à l’ASECNA (il n’a donc pas attendu d’entrer en politique pour commencer à dénoncer) ». Sans compter que, selon les orateurs, « en tant que directeur général de l’ARTP, il avait réduit son salaire de 20 millions à 5 millions, afin que les ressources du pays soient orientées vers le peuple » ; « En tant que ministre du Transport et des Infrastructures, il avait refusé de signer le contrat d’EIFFAGE pour le second tronçon de l’autoroute à péage Dakar-AIBD » ; « En tant que ministre de l’Énergie, il avait demandé de résilier le contrat entre l’État du Sénégal et Timis ; il avait également refusé de signer le contrat avec Total qui n’était pas favorable à notre pays, etc. ».
Poursuivant, les partisans Thiessois de Thierno Alassane Sall soutiennent qu’il avait regardé le président Macky Sall les yeux dans les yeux pour lui dire que le contrat avec Total était contraire aux intérêts du Sénégal et qu’il ne pouvait pas le signer ». Le candidat de la « République des valeurs » confirme avoir « démissionné de mon poste de ministre de l’Énergie pour défendre la République », au moment où, se désole-t-il, « beaucoup de gens ont vendu leur âme au diable pour devenir ministres, beaucoup d’autres ont perdu leur liberté et leur dignité afin de rester ministres ». Il est différent de ces gens-là car lui, en tant qu’homme politique, ses actes « sont guidés par l’intérêt national ». Mieux, dit-il, j’ai à cœur d’œuvrer pour l’avenir, pour la postérité », assure celui qui est aussi député à l’Assemblée nationale.
Il s’engage fermement, s’il est élu à la tête du pays, à « mettre un arrêt définitif à la dilapidation du foncier », à « résoudre le chômage des jeunes avec mon programme économique qui prévoit notamment une forte industrialisation », à « dénoncer toutes les licences de pêche qui ne respectent pas notre souveraineté afin de permettre à nos pêcheurs de vivre dignement de leur activité ». Thierno Alassane Sall promet aussi de « résoudre définitivement le problème de l’insécurité dans notre pays, en particulier à Thiès où il est impossible de sortir à certaines heures sans craindre pour sa sécurité » et de « faire de Thiès la ville que les Sénégalaises et les Sénégalais souhaitent qu’elle devienne : une agglomération qui désengorge Dakar, une grande ville économique en mettant l’accent notamment sur le cadre de vie ». Surtout, surtout, le leader de la République des valeurs jure de « ne jamais trahir mon peuple pour des intérêts partisans et privés ».
Thiès, la ville-aux-deux gares devenue une cité zéro rail
« Thiès, la cité cheminote, qui était surnommée la ville aux deux gares est aujourd’hui assurément une ville zéro rail » a ironisé Thierno Alassane Sall qui promet, s’il est élu président de la République, d’« amener le chemin de fer jusqu’en Casamance mais aussi à Podor ». Parlant de cette ville dont il est originaire, il s’est offusqué du fait que «Thiès est une ville qui se meurt et la cité est sans emploi. L’emploi le plus fréquent est celui de marchand ambulant ou de conducteur de moto Jakarta ».
Et de poursuivre : « c’est un destin sans fin et sans issue pour les jeunes. C’est pourquoi la plupart d’entre eux, après quelques années et avoir constaté qu’ils sont dans un destin sans issue, préfèrent aller tenter l’aventure par les pirogues et malheureusement beaucoup de Sénégalais ont péri sur ce chemin ». Sur l’autonomisation économique et financière des femmes, Thierno Alassane Sall a annoncé qu’une fois élu, il va créer une banque populaire dédiée aux femmes et aux artisans.
IDY VEUT LIMITER LE NOMBRE DE DÉPUTÉS À 100
Le leader de Rewmi s’engage à faire élire les députés au scrutin majoritaire à deux tours.
Idrissa Seck fait une proposition pour le moins surprenant. Il s’engage à faire élire les députés au scrutin majoritaire à deux tours et à limiter le nombre de députés à 100. Alors que le nombre de députés est corrélé à la population sénégalaise. En effet, les gouvernements précédents ont expliqué l’augmentation du nombre des députés par celle de la population.
Le candidat du parti Rewmi propose également de nommer les directeurs généraux de certaines agences et sociétés nationales par appel à candidature.
En outre, l’ancien maire de Thiès qui joue sa dernière carte, promet d’établir «l’équilibre des pouvoirs» en comblant les insuffisances et limites des lois et institutions qui ne sont destinées qu’à maintenir la prédominance du pouvoir exécutif. Il s’engage aussi à empêcher les dérives comme la non-transparence, la corruption, le manque d’éthique professionnelle dans les prestations de services publics.
KHALIFA SALL CONTRE LA SUPPRESSION DU CFA PRONEE PAR BASSIROU DIOMAYE FAYE
Répondant aux questions de la presse hier, alors qu’il était sur le terrain à la rencontre des citoyens pour solliciter leur soutien, le candidat Khalifa Ababacar Sall s’est exprimé sans équivoque sur la question du changement de monnaie
La campagne électorale bat son plein. Et alors que les discours se concentrent davantage sur des questions politiques, Khalifa Ababacar Sall, de «Taxawou Sénégal», lui, a choisi de parler d’économie en réponse au projet de la coalition «Diomaye Président», qui préconise le remplacement du franc CFA par une monnaie nationale.
Répondant aux questions de la presse hier, alors qu’il était sur le terrain à la rencontre des citoyens pour solliciter leur soutien, le candidat Khalifa Ababacar Sall s’est exprimé sans équivoque sur la question du changement de monnaie figurant au programme du candidat Bassirou Diomaye Faye.
A ce propos, l’ancien maire de Dakar a déclaré ce qui suit : «Je plaide en faveur d’une UEMOA plus robuste, dotée d’une monnaie commune, soutenue par plusieurs États. Une monnaie commune constitue un atout majeur pour le développement de nos pays, dont l’économie repose largement sur l’agriculture, la pêche, l’élevage et le tourisme. Une devise stable renforce la confiance des touristes et encourage les investissements dans l’infrastructure touristique. Ici, à Mbour, le développement de la chaîne de valeur du secteur touristique peut non seulement attirer davantage de visiteurs, mais aussi générer des opportunités d’emplois et stimuler la croissance économique. Je saisis cette occasion, en cette terre de grands leaders et combattants de la démocratie, pour appeler toute la famille politique de gauche à soutenir la coalition Khalifa Président en vue de sa victoire au soir du 24 mars.»
Nul doute qu’à la suite de cette déclaration, Khalifa Sall va susciter un débat animé au sein de la classe politique nationale. Un débat au cours duquel seront mis en lumière les enjeux économiques et politiques entourant la question de la monnaie commune au sein de l’UEMOA. Les partisans du remplacement du franc CFA par une monnaie nationale sont en tout cas invités par Khalifa Sall à réfléchir aux implications économiques de cette rupture ainsi qu’à la stabilité financière de la région. Les défenseurs de la monnaie commune, eux, soulignent les avantages de disposer d’une devise stable pour favoriser les investissements et le développement économique. Cette intervention de Khalifa Sall va ainsi contribuer à enrichir le débat public et à éclairer les électeurs sur les choix stratégiques à l’approche de l’élection présidentielle.
ANTA BABACAR COMPTE METTRE EN PLACE DES ASSISES NATIONALES DES DROITS DE LA FEMME SÉNÉGALAISE
Vers une société plus juste et inclusive de Anta Babacar Ngom. Le programme de transformation sociale et économique présenté par la présidente du mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), place le leadership féminin au cœur de ses priorités.
Vers une société plus juste et inclusive de Anta Babacar Ngom. Le programme de transformation sociale et économique présenté par la présidente du mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), place le leadership féminin au cœur de ses priorités. À travers une série d’initiatives audacieuses et novatrices, ce programme ouvre de nouvelles perspectives pour les femmes sénégalaises, les plaçant au premier plan de la progression nationale.
Au cœur de cette vision se trouve la tenue des “Assises Nationales des Droits de la Femme Sénégalaise”, une plateforme essentielle pour façonner des réformes légales et sociales visant à renforcer l’autonomie des femmes. Anta Babacar Ngom s’engage à renforcer la législation pour protéger les femmes contre toutes les formes de violence, et à veiller à une application rigoureuse des lois existantes.
Parallèlement, le programme vise à renforcer les capacités et les moyens de l’Observatoire National des Droits de la Femme (ONDF), intensifiant ainsi la lutte contre les abus envers les femmes. Des centres d’accueil et de soutien seront établis dans chaque département pour offrir un soutien juridique, psychologique et social aux survivantes de violence, marquant ainsi une avancée significative dans la protection des droits des femmes.
Dans le domaine de l’éducation, le programme propose des mesures ambitieuses visant à accroître l’accès des filles à l’éducation, en particulier dans les zones rurales, à travers des programmes de bourses et de mentorat. Une réforme du système éducatif sera également entreprise pour garantir une égalité d’accès à l’éducation, ouvrant ainsi la voie à un avenir où les filles sénégalaises peuvent accéder aux mêmes opportunités d’apprentissage que leurs homologues masculins.
En ce qui concerne l’autonomisation économique, le programme prévoit la consolidation de toutes les entités gouvernementales œuvrant pour l’autonomisation des femmes au sein d’une “Agence Nationale de Promotion du Leadership Féminin”, dotée de ressources conséquentes. Cette agence aura pour mission de renforcer les compétences des femmes à travers le pays et de favoriser leur participation active dans tous les secteurs de l’économie.
Enfin, le programme vise à promouvoir une culture de respect de la dignité de la gente féminine en sensibilisant la population aux droits des femmes et en encourageant la participation des hommes, ce programme crée un environnement propice à la construction d’une société plus juste et inclusive pour tous les Sénégalais.
Avec des mesures concrètes et des politiques visionnaires, ce programme ouvre la voie à un avenir où les femmes sénégalaises peuvent réaliser pleinement leur potentiel et contribuer au développement durable de leur
LES CANDIDATS SEMENT LES PROMESSES A TOUT VENT !
La troisième journée de la campagne est surtout marquée par des cris du cœur, des promesses concernant le sport, la culture, l’agriculture, entre autres.
Les candidats à l’élection présidentielle, excepté Bassirou Diomaye Faye se trouvant encore dans les liens de la détention, sillonnent le pays. La troisième journée de la campagne est surtout marquée par des cris du cœur, des promesses concernant le sport, la culture, l’agriculture, entre autres.
Les candidats à la présidentielle du 24 mars prochain sont en plein dans la campagne électorale. Hier, troisième jour de campagne, Boubacar Camara était en visite de terrain dans la zone des Niayes et plus précisément à Ndiakhirate. Cheikh Tidiane Dièye, Pape Djibril Fall, Mahammad Boun Abdallah Dionne et Aliou Mamadou Dia étaient sur l’axe Pikine, Parcelles Assainies et Guédiawaye. Khalifa Ababacar Sall, toujours dans la région de Dakar, a fait cap sur Rufisque après un passage à Yoff. Aly Ngouille Ndiaye et Déthié Fall étaient entre Thiès, Kaolack et Saint Louis.
«Régler le problème de l’embouchure»
Dans le nord du pays, Aly Ngouille Ndiaye a fait d’abord une visite de proximité à Mékhé avant de rallier Saint Louis, plus précisément dans le quartier traditionnel de pêcheurs de Guet Ndar. Après avoir écouté les pêcheurs et les mareyeurs exposer leurs doléances, le candidat à la présidentielle leur a répondu que leurs difficultés tournent autour de la raréfaction du poisson qui pousse les jeunes à l’immigration clandestine. «C’est l’absence de la ressource halieutique qui fait que Saint Louis se meurt», a-t-il soutenu non sans souligner le problème de l’embouchure qui, aujourd’hui, selon l’ancien ministre de l’Intérieur, a fait beaucoup de morts notamment des enfants. Un problème qu’il entend régler une fois élu. Aly Ngouille Ndiaye promet aussi de rencontrer les autorités mauritaniennes pour négocier l’attribution de licences de pêche.
Khalifa Sall veut verdir le «Cap... Vert»
Khalifa Ababacar Sall lui, en vrai socialiste, pense... vert. Il veut «rendre verte» la région du Cap Vert à travers la redynamisation de la culture maraichère en banlieue dakaroise. «La culture maraichère a disparu à Tivaouane Peulh. Auparavant, le Sénégal exportait vers l’Europe. Mais aujourd’hui, les champs sont devenus des lieux d’habitation. Un problème qu’il faut régler. Nous voulons aller vers l’autosuffisance alimentaire par le biais de l’agriculture, mais la situation ne colle pas avec notre ambition. Il y a une urbanisation au détriment de l’agriculture, il y a aussi des problèmes d’accès à l’eau. L’élevage et l’agriculture ne sont plus comme avant. On exportait mais aujourd’hui la terre a été détruite» s’est-il désolé. C’est cette contradiction que Khalifa veut repenser pour permettre aux Sénégalais de consommer local, transformer les produits locaux et exporter. En un mot, il veut réconcilier l’urbanisation et l’économie avec la répartition spatiale des activités pour le développement du pays. Avec Khalifa, ce sera un «Cap... vert» l’élevage, la pêche et l’agriculture. Le candidat de « Takhawou Sénégal » est attendu d’ailleurs aujourd’hui sur la Petite Côte notamment à Mbour Diass, Sindia..
«Textile local pour l’école, l’armée, l’administration»
En visite de proximité à Pikine, le candidat Cheikh Tidiane Dièye est allé à la rencontre des acteurs de la filière coton. La culture du coton de qualité à transformer sur place et exporter lui tient à coeur. «Nous devons cultiver, transformer et exporter le coton made in Sénégal. Nous devons le vendre au niveau national et à l’extérieur» a-t-il soutenu. Dans une usine de transformation de cette matière première à Pikine, il déclare que c’est un exemple de lutte contre la désindustrialisation au Sénégal. Il entend ainsi promouvoir et formaliser la transformation du coton. «Ici, on fait du coton bio. On a des tissus de qualité. Nous devons imposer notre textile à l’administration, à l’école avec les uniformes des élèves, au niveau de l’armée...». Pour ce candidat qui sera aujourd’hui dans la ville sainte de Tivaouane, c’est un exemple, dit-il, d’autosuffisance et de souveraineté.
Toujours en banlieue dakaroise, Mahammad Boun Abdallah Dionne a axé ses engagements sur la jeunesse, l’emploi et la sécurité. Il promet de créer, s’il est déclaré élu au soir du 24 mars prochain, des centres de formation professionnelle au niveau national particulièrement à Dakar dans chaque commune de la capitale et aussi dans chaque département du pays. Il en a profité pour inviter les forces politiques à la création d’une inter-coalition autour de Dionne 2024 qui sera un bloc des républicains et des démocrates pour la protection de la nation contre les menaces salafistes et tout ce qui est contre la démocratie.
Aliou Mamadou Dia, lui, a abordé les problèmes du sport et de la culture avec les acteurs de ces deux secteurs à Pikine. «Les Pikinois sont de grands sportifs. Je vais faire de Pikine un hub du sport et de la culture. Il faut dire qu’au-delà du sport, les meilleurs artistes rappeurs sont de Pikine. Nous allons créer des centres culturels et sportifs. Mais surtout soutenir les femmes de Pikine qui doivent occuper des fonctions au niveau central et au niveau de la communauté», a promis le candidat du Pur (Parti de l’Unité et du Rassemblement) qui sera aujourd’hui à la mairie de Yeumbeul et Keur Massar. La modernisation des marchés du Sénégal particulièrement le marché Sandika de Pikine est au cœur de ses préoccupations. De même que la lutte contre l’insécurité. A cet effet il va construire des brigades de gendarmerie, des commissariats et postes de police tout en augmentant les effectifs de ces deux corps.
«Pour une SOGAS bien sécurisée»
L’insécurité, c’est aussi la grande préoccupation de Pape Djibril Fall qui était hier sur l’axe Pikine, Parcelles Assainies et Guédiawaye. Le journaliste-candidat privilégie en effet les rencontres de proximité avec les personnes âgées, les jeunes, et au niveau de certains zones d’activités comme à la Sogas (abattoirs) où il dit déceler beaucoup de problème liés surtout à l’hygiène, à la sécurité. «A Sogas, il y a un seul agent de sécurité», s’est-il désolé avant de dénoncer le pillage de nos ressources. Il envisage de changer ce pays 64 après son accession à l’indépendance.
«Je m’engage à faire le dragage à Kaolack»
Au même moment, Déthié Fall étalait son lot d’engagements et de promesses à Nioro, dans la région de Kaolack, une grande ville qui, dit-il, aurait dû dépasser ce stade concernant l’assainissement, la transformation, l’hygiène, le chômage des jeunes... «Le président Macky Sall avait fait la promesse de créer un port à Kaolack. Je m’engage à fait le dragage à Kaolack», s’est-il engagé. Déthié Fall pense aussi que «nous devons aller vers la décentralisation des secteurs d’activités pour une émergence, un changement qualitatif, sérieux... Un changement par la compétence, la rigueur, la vérité et la justice. Ce qui nous permettra d’avoir un développement durable à travers l’agriculture, l’industrie, l’autonomisation des femmes et aussi de résorber définitivement la question du chômage des jeunes».
«Les 5 plaies du Sénégal»
Selon Boubacar Camara, le candidat de PCS Jengu Tabax », notre pays souffre de cinq plaies à savoir : la pauvreté, l’analphabétisme, le chômage, l’insécurité et la santé. Tels sont, dit-il, les problèmes du Sénégal auxquels il compte apporter une solution une fois élu cinquième président. L’ancien patron des douanes entend axer son travail sur la promotion de l’agriculture avec ses 5 piliers tournant autour du consommer local, de la transformation, de l’exportation, du traitement des terres pour les rendre fertiles. Sur ce point, il invite à «changer la loi sur le domaine national pour sécuriser les terres.
LA TIMIDITE DES DISCOURS FACE AUX ENJEUX NATIONAUX
La campagne électorale bat son plein, les candidats en lice pour la présidentielle de ce 24 mars étant sur le terrain pour essayer de convaincre les électeurs. L’économie des déclarations hier, troisième jour de campagne…
La campagne électorale bat son plein, les candidats en lice pour la présidentielle de ce 24 mars étant sur le terrain pour essayer de convaincre les électeurs. L’économie des déclarations hier, troisième jour de campagne…
Habib Sy, le candidat du Parti de l’Espoir et de la Modernité (PEM) Yaakaaru Rew mi, a arpenté les rues animées de Dakar hier. Portant fièrement les affiches du candidat Bassirou Diomaye Faye et aussi d’Ousmane Sonko, l’ancien ministre d’Etat directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade a livré un discours porteur d’espérance. Il a souligné les défis auxquels fait face la République, déplorant un système où le président agit comme un monarque, exerçant un pouvoir absolu. Il a martelé la nécessité de changement, affirmant que les candidats Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko (ce dernier ayant été disqualifié par le Conseil constitutionnel) sont la réponse à cette quête de renouveau.
Évoquant le projet politique de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, le candidat Habib Sy a insisté sur l’importance de restaurer l’espoir et l’énergie de la jeunesse sénégalaise. Selon lui, l’absence de justice compromet le bon fonctionnement d’un pays. Pour finir, Habib Sy a appelé à un changement radical.
L’emploi au cœur des priorités
Le candidat Malick Gackou, lui, place la question de l’emploi au cœur de ses priorités. Pour résoudre cette problématique lancinante, il propose une stratégie d’industrialisation et encourage le patriotisme économique parla création de leaders industriels nationaux. Pour atteindre cet objectif, il compte sur le développement du secteur primaire, incluant l’agriculture, la pêche et l’élevage, lesquels représentent actuellement 20% du PIB et emploient plus de 80% de la population. sénégalaise.
Gackou a annoncé son intention de faire passer la part du secteur primaire dans le PIB de 20% à 60%. En parallèle, il promet de mener une lutte farouche contre la corruption, avec un plan dédié baptisé «Sukhali Sénégal». Ce dernier vise à traquer et à punir toute personne ayant illégitimement profité des ressources du pays depuis son indépendance en 1960 jusqu’à nos jours.
Quant à Daouda Ndiaye,se disant engagé en faveur du secteur informel, il entend soutenir la jeunesse qui s’active dans ce secteur. Il affirme aussi son ambition de garantir la souveraineté économique du pays en favorisant les marchés publics locaux.
Le candidat de la coalition «Daouda 2024» promet également de réserver 50% de l’or national aux artisans du pays dans une démarche de valorisation des savoir-faire locaux. En outre, il évoque la mise en place d’une nouvelle monnaie pour remplacer le franc CFA, indiquant ainsi sa volonté de rompre avec les anciennes structures économiques et monétaires.
Daouda Ndiaye incarne ainsi une nouvelle vision pour le Sénégal, axée sur le développement local, la valorisation des talents nationaux et la transformation profonde du système économique et monétaire. Sa campagne s’inscrit dans une dynamique de changement et de modernisation, avec pour objectif de construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.
Mamadou Lamine Diallo, pour l’industrialisation toute !
Mamadou Lamine Diallo a également mis en lumière la présence de Théodore Monteil, directeur de campagne de « Tekki », soulignant son expertise en tant qu’industriel et ancien député. Cette collaboration, fondée sur une passion commune pour l’industrie, témoigne de l’engagement de «Tekki» en faveur du développement économique.
En plus de l’industrialisation, Mamadou Lamine Diallo a évoqué l’importance de l’éducation des enfants, un élément clé de son programme présidentiel. Il a également rendu hommage aux guides religieux de notre pays, soulignant l’importance des valeurs traditionnelles dans la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal.
Thiès, pivot du transport de marchandises au Sénégal
Le candidat Mamadou dit Mame Boye Diao a choisi Kayar comme point de départ, où il a abordé les problématiques de la pêche. Puis, cap sur Thiès où il a mis en lumière les défis de l’emploi des jeunes. Dans ses discours, il a souligné l’importance d’un soutien massif pour les femmes et les jeunes afin de lutter contre la pauvreté et de dynamiser l’économie locale. Pour Mame Boye Diao, Thiès devrait devenir le pivot du transport de marchandises dans notre pays. Il a plaidé en faveur de projets structurants permettant de relier Thiès à des régions clés telles que Saint-Louis, la Casamance, Tambacounda et Kédougou, mettant en avant la nécessité d’investir dans le transport ferroviaire pour favoriser le développement économique. En outre, il a souligné l’importance de soutenir les jeunes sans diplômes qui exercent des métiers.
Seule femme parmi les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, Anta Babacar Ngom a mis en avant la nécessité de confier le pays à un créateur d’emplois, appelant ses 18 autres rivaux à montrer leurs réalisations en matière de création d’emplois pour la jeunesse. Elle a fermement condamné les pratiques politiques malhonnêtes qui permettent de tromper les populations au moment des élections, promettant d’éradiquer ces pratiques une fois élue. « C’est l’élection de la jeunesse sénégalaise. C’est l’élection des femmes sénégalaises. Et c’est l’élection du peuple, des travailleurs, et de ceux qui savent créer des emplois » a déclaré la seule femme candidate de cette présidentielle. Mettant en avant son engagement en faveur du développement économique, elle a affirmé placer l’économie au cœur de ses préoccupations pour résoudre le problème crucial du chômage au Sénégal.
Soutien aux entrepreneurs locaux
Dans ses propos, Serigne Mboup a invité les populations à soutenir les entrepreneurs locaux, soulignant leur importance dans la transformation économique du pays. Selon lui, nos si nos compatriotes choisissaient un entrepreneur sénégalais pour diriger le pays, ils ne le regretteraient pas.
Au cœur du marché Sandaga, Mboup a mis en avant son engagement envers le développement économique et social du Sénégal, tout en lançant un appel vibrant à un changement de paradigme dansla gouvernance du pays.
Idrissa Seck a souligné l’importance du métier de marchand ambulant, rappelant ses propres origines modestes lorsque, enfant, il aidait tous les jours ses parents dans cette même activité avant d’aller à l’école. Il a insisté sur le fait que la réussite est possible lorsque les Sénégalais s’investissent pleinement et avec détermination dans leur travail.
La visite au candidat a été marquée par des moments de joie et de reconnaissance, avec des distinctions remises à l’ancien Premier ministre et ex-maire de Thiès par l’association des marchands ambulants. Cette rencontre témoigne de l’engagement d’Idrissa Seck à écouter et à soutenir les différentes composantes de la société sénégalaise dans leur lutte pour un avenir meilleur.
MACKY SALL-AMADOU BA : RENCONTRE DE VERITE AUJOURD’HUI AU PALAIS
Conscient que sans le soutien du chef de l'Etat, sa défaite se profile, le candidat de BBY espère obtenir les moyens nécessaires pour relancer sa dynamique. Le président acceptera-t-il de sauver in extremis la candidature de son dauphin ?
Hier, la rumeur a couru que le candidat de la mouvance présidentielle (Bby) Amadou Ba a suspendu sa campagne électorale alors qu’il était à Tivaouane pour venir répondre au président Macky Sall à Dakar. Si la suspension de cette campagne est bien réelle puisque annoncée par le candidat lui-même, le reste de ce qui a été dit ou écrit est à prendre avec des pincettes. Car « Le Témoin » a appris que, en lieu et place de « convocation », c’est plutôt Amadou Ba qui a demandé une audience pour arrondir les angles avec le président de la République. Pour surtout solliciter son soutien pour sa campagne électorale très mal partie du fait du refus de l’écrasante majorité des cadres de l’APR de s’engager à ses côtés. Faute d’y avoir été encouragés par le président de la République.
Il a été dit et écrit ici et là que le candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, a été reçu en audience hier nuit par le président de la République. Une longue audience nocturne au cours de laquelle les deux hommes auraient eu une franche explication. Et à l’issue de laquelle Macky Sall aurait décidé de s’impliquer activement dans la campagne de son candidat désigné. Ce sont les rumeurs qui couraient hier tard dans la nuit à Dakar.
Vérification faite par « Le Témoin », Amadou Ba n’a pas été reçu hier soir par le Président et ce dernier ne l’aurait pas convoqué. La vérité est plus compliquée. Se rendant compte que sa campagne a du mal à démarrer et que les responsables de l’Apr ne le soutiennent pas, Amadou Ba a demandé à être reçu par le président de la République. Lequel aurait accepté le principe de le recevoir aujourd’hui. Dans la matinée, avant le Conseil des ministres, ou l’après-midi après la réunion hebdomadaire du gouvernement. Car Macky Sall traîne les pas. Amadou Ba sait que s’il continue sur cette lancée, Bassirou Diomaye Faye ne fera qu’une bouchée de lui faute d’implication des poids lourds de l’Apr. Et, surtout, en l’absence de soutien du président de la République qui, pour l’heure, retient ses troupes qui ont la bride au cou. Plus grave, Macky Sall n’a pas encore voulu débloquer le nerf de la guerre, c’est-à-dire l’argent. Et Amadou Ba, contrairement à ce qui se dit, n’a pas les moyens de mener une grande campagne électorale. Commentaire d’un poids lourd de l’Apr : A part ses relais médiatiques, il n’a rien en réalité ». N’ayant ni l’argent ni les troupes, il se voit donc contraint de se tourner vers le président Macky Sall dont il avait cru pouvoir s’affranchir et que ses affidés avaient enterré prématurément. Tenant solidement et son parti et serrant les cordons de la bourse, Macky Sall sait que sans lui son candidat n’ira pas loin. C’est donc pourquoi Amadou Ba a demandé à le voir pour aller en quelque sorte à Canossa. Ça tombe bien puisque beaucoup de proches du président de la République plaident pour qu’il accepte de sauver le soldat Amadou Ba en expliquant que son naufrage serait aussi celui du régime Apr. Et que, tout compte fait, il vaut mieux que gagne un Amadou Ba « pas très fiable » plutôt que triomphe un Bassirou Diomaye Faye qui jetterait tout le monde en prison !
Amadou Ba à Canossa !
On l’a vu la plupart des ministres, directeurs généraux de sociétés nationales, députés et autres cadres de l’Alliance pour la République (Apr) ainsi que leurs alliés de l’Alliance des forces de progrès (Afp), du Parti socialiste (Ps) et autres ont boycotté l’ouverture de la campagne électorale d’Amadou Ba. Un état de fait à la fois inédit et paradoxal comme si alliés, souteneurs et ralliés s’étaient passé le mot d’ordre sous la dictée du président Macky Sall. Un sabotage d’Etat qui aurait poussé l’ex-Premier ministre Amadou Ba à composer avec l’hostilité que lui vouent plusieurs cadres et responsables de la majorité. D’où le démarrage de la campagne électorale sans soutien manifeste du président Macky Sall et sans moyen financier de la part du directoire de campagne de Bby. Comme quoi, une crise de légitimité et de confiance continue toujours de miner la mouvance présidentielle à quelques jours d’une élection décisive. Sentant qu’il n’y a plus aucune marge de manœuvre politique ou judiciaire pour reporter encore le scrutin du 25 mars prochain, certains hauts responsables « Apr » ont offert leurs bons offices entre le président Macky Sall et son dauphin Amadou Ba. Encore une fois, le président de la République est contraint, la mort dans l’âme, d’assister et de faire assister, de renforcer et de faire renforcer le candidat Amadou Ba qui a déjà perdu des plumes dans les intentions de vote au niveau des localités à forte démographie électorale (Dakar, Pikine, Parcelles Assainies, Thiès, Kaolack, Diourbel, Ziguinchor, Mbacké, Touba etc). Surtout face à un véritable rouleau compresseur de l’opposition conduit par le duo Diomaye-Sonko soutenu par un bataillon de candidats recalés et spoliés.
RAMADAN, SENS D’UNE ADORATION
Quatrième des cinq piliers de l’Islam, le Ramadan est le neuvième mois de l’année lunaire musulmane et le seul mentionné nommément dans le Coran.
Depuis lundi 11 mars pour certaines et mardi 12 mars pour d’autres, les musulmans du monde entier observent le jeûne du mois bénis de Ramadan. Quatrième des cinq piliers de l’Islam, le Ramadan est le neuvième mois de l’année lunaire musulmane et le seul mentionné nommément dans le Coran. C’est le mois lunaire durant lequel le Coran a été révélé et se caractérise par le fait que les croyants majeurs remplissant les critères doivent s'abstenir de manger, de boire… du lever au coucher du soleil : le jeûne obligatoire d’un mois lunaire.
Chaque année, les musulmans du monde entier anticipent l’observation du nouveau croissant de lune, le 29e jour de Cha’bân, qui annonce le premier jour officiel du Ramadan. Le début du Ramadan change chaque année, en ce sens que le calendrier musulman est lunaire et suit les phases de la lune. Le début et la fin du Ramadan sont déterminés par un comité, une commission ou toute autre structure d’observation de la nouvelle lune, suivant les pays ou contrées. La pratique du jeûne obligatoire (sawm ou siyyâm) en Islam revoie au Ramadan. Quatrième des cinq piliers de l’Islam, le Ramadan correspond au neuvième (9e) mois du calendrier islamique, le mois le plus sacré. Faisant déjà partie des anciens calendriers arabes, le nom de Ramadan provient de la racine arabe «arramad ou ramida», qui signifie «chaleur accablante ou pénurie des rations» (parce qu’initialement associée à la saison chaude d’été). Mois de l'année lunaire pendant lequel les croyants doivent s’abstenir obligatoirement de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles entre le lever et le coucher du soleil, etc. le Ramadan est considéré comme le «mois de la charité, de la solidarité et du partage», surtout que les fidèles doivent s'acquitter de l’aumône de fin de jeun, appelée la «Zakât al-fitr», à la fin du mois. L’observation de ce pilier est basée sur la Lune (l’apparition du croissant) pour déterminer aussi bien le début et la fin (du Ramadan). Bref, il est observé par les musulmans partout dans le monde, à travers un mois de jeûne obligatoire par toute personne majeure, adulte et saine, mais aussi de prière et d’endurance dans l’accomplissement de bonnes œuvres.
LE RAMADAN, UN MOIS DE «PROMOTION» AUX NOMBREUX BIENFAITS ET AVANTAGES
Cette privation n’est pas sans bienfaits tant physiques que moraux et psychologiques, pour le jeûneur. Selon des religieux, le jeûne est «un moyen de purifier l’âme et le corps et il est censé rapprocher le croyant pratiquant de Dieu». En plus de la solidarité avec les pauvres et les nécessiteux, le Ramadan est un mois de bénédictions car, pour les musulmans, les prières ont plus de chances d'être exaucées pendant cette période et les récompenses auprès d’Allah (Swt) sont multipliées (par 10) ; d’où l’appellation de «mois de promotion». Sur le plan sanitaire, le jeûne présente également de nombreux avantages pour la santé : la perte de poids, l'amélioration de la clarté mentale et de la concentration, ainsi que la réduction de la pression artérielle et du taux de cholestérol… Il a également été démontré que le jeûne renforce le système immunitaire et réduit le risque de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de cancer. Le Ramadan marque le moment où le Coran a été révélé au Prophète Mohammed (Psl), notamment la «Nuit du Destin». C’est en l’an 610 que l’archange Djibril (Gabriel) est apparu au Prophète Mohommed (Psl) et lui a révélé le Coran, le livre sacré de l’Islam. Cette révélation a été faite le jour de Laylat al-Qadar ou la «Nuit du Destin», précisément, pendant le mois de Ramadan. Les musulmans jeûnent ainsi au cours de ce mois pour aussi commémorer la révélation du Coran.
LE RAMADAN DEVINT OBLIGATOIRE EN L’AN 2 DE L’HEGIRE, (623 DE L’ERE CHRETIENNE)
Seulement, avant que le Prophète Mohammed (que la Paix et la Salut soient sur Lui) et ses compagnons ne soient contraints de partir de La Mecque pour s’installer à Médine (Hégire), les musulmans ne pratiquaient que des jeûnes non obligatoires. Ce n’est qu’en l’an 2 de l’Hégire (623 de l’ère chrétienne) qu’une série de versets de la sourate 2 - Al-Baqara (chapitre 2 - La vache), notamment les versets 183 à 187, oblige les musulmans à jeûner pendant tout le mois lunaire de Ramadan et fixe les règles de base de ce rite. Donc le Ramadan est un mois important pour les musulmans, avec comme spécificités plusieurs événements et célébrations d’envergure. D’abord, il y a la nuit du destin (Laylat al-Qadr), une nuit sacrée honorée pendant les dix derniers jours du Ramadan notamment les jours impairs, considérée comme étant plus bénéfique que mille mois d’adoration. Ce qui justifie que les musulmans passent la journée et une nuit blanche en jeûne et en prières, espérant obtenir le pardon de leurs péchés et des bénédictions escomptées pour l'avenir. Ensuite, le Ramadan résulte sur l’Aïd el-Fitr, une fête marquant la fin du Ramadan. Pour sa célébration, les musulmans se rassemblent pour des prières communautaires de deux rakats en milieu de matinée (entre 9 et 10h, c’est selon) dans un espace large ou dans des mosquées et lieux de culte, vêtus de leurs plus beaux habits, suivies de retrouvailles en famille et amis pour des repas spéciaux pour célébrer l’occasion. Auparavant, les jeûneurs, les pères de familles et autres responsables s’acquittent de la Zakat al-fitr. C’est l’aumône obligatoire (par personne, du nouveau-né au vieillard dont on a la charge) qui est donnée à des nécessiteux à la fin du Ramadan, pour aider à couvrir les coûts des festivités de l'Aïd elFitr et pour assurer que tout le monde puisse célébrer la fête dans la dignité.
CULTIVER LA «TAQWA», EN ROUTE VERS LE PELERINAGE
L'objectif principal du jeûne du Ramadan est de cultiver la «taqwa», ou conscience de Dieu, fondamentale dans l’accomplissement du cinquième pilier de l’Islam, le Pèlerinage aux lieux saints (de l’Islam), le 12e mois lunaire. Les mois du calendrier musulman étant AlMuharram (1er mois de l'année), Safar, Rabî al-Awwal (1), Rabî As-Sâni (2), Djoumâd 1, Djoumâd 2, Rajab, Sha’bân, Ramadan (9e mois, mois du jeûne), Shawwal, Zul Qa’dah, Zul Hijjah (12e mois, mois du pèlerinage). Un mois lunaire a une durée théorique de 29 jours 12 heures 44 minutes et 3 secondes. Il est complété à 30 jours, en cas de non apparition constatée, après observation (souvent à l’œil nu) d’un nouveau croissant lunaire, au 29e jour (la nuit du doute) du mois en cours. Les cinq piliers de l'Islam sont la profession de foi, la «Chahada» : attester qu’il n’y a pas d’autre Dieu hormis Allah qui est le Seul et l’Unique et que Mohammed (Psl) est son dernier Prophète envoyé à l’humanité ; la Prière, la «Salât» : accomplir les cinq prières de la journée ; la «Zakât» qui est l'aumône légale que chaque musulman (nanti) est tenu de calculer chaque année lunaire sur ses revenus, ressources/récoltes, etc. et à donner aux nécessiteux en soutien ; le Jeûne du mois de Ramadan, de l'aube jusqu'au crépuscule ; et le Pèlerinage à La Mecque ou Hajj, si possible, pour chaque musulman qui en a les moyens au moins une fois dans sa vie.
MAME PENDA DIOUF, LA GARDIENNE DES PLANTES
On la prendrait pour une réincarnation de Wangari Maathai. Le militantisme politique en moins, Mama Africa (ou Mère de l’Afrique), Mame Penda Diouf à l’état-civil, a tout de la défunte écologiste et biologiste kényane, surnommée la ”femme des plantes”...
On la prendrait pour une réincarnation de Wangari Maathai. Le militantisme politique en moins, Mama Africa (ou Mère de l’Afrique), Mame Penda Diouf à l’état-civil, a tout de la défunte écologiste et biologiste kényane, surnommée la ”femme des plantes”, prix Nobel de la paix pour sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix.
Mame Penda Diouf partage avec Wangari Maathai le dynamisme, l’amour immodéré pour l’agriculture et du micro-jardinage bio, bref le militantisme écologique.
Comme Obélix, tombé dans la marmite de potion magique lorsqu’il était petit, Mame Penda Diouf déclare être née dans l’agriculture.
“Vous savez, chez nous les Sérères, on commence à aller aux champs enfant, porté sur le dos par nos mamans”, se remémore-t-elle.
Bien qu’elle ait chopé la passion pour l’agriculture dès sa plus jeune enfance, elle ne s’est intéressée au micro-jardinage que quand sa route a croisé celle de Ngouda Bâ. Ce dernier passe pour être le père de cette pratique agricole, qu’il a introduite au Sénégal à la fin des années 1990, à son retour d’Haïti.
“J’ai commencé cette activité en 1999 au côté de feu Ngouda Bâ, ancien directeur de l’horticulture, qui m’a formée”, confie-t-elle, reconnaissante. Depuis, elle n’a plus jamais quitté cet univers. Le pourrait-elle ? Il est permis d’en douter.
Comme un poisson dans les deux petits espaces de pisciculture qu’elle a aménagés sur son site de micro-jardinage, sis au rond-point Liberté VI, elle ne vit que de cette activité. Elle est même devenue une formatrice attitrée et reconnue à travers le monde.
“De 1999 à nos jours, j’ai formé plus de 1 000 bénéficiaires, la plupart membres de groupements de femmes, mais également des jeunes. J’ai également fait bénéficier de mon savoir-faire à des femmes en Côte d’Ivoire, au Mali, en Ouganda, etc.”
Forte de cette expérience, elle a été invitée, en 2008, en Italie, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, célébrée le 16 octobre de chaque année, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Auparavant, en 2006, son projet de micro-jardinage urbain a bénéficié d’un appui, dans le cadre d’un jumelage entre la ville italienne de Milan, et la capitale sénégalaise, Dakar. Dans le cadre de cette association interurbaine, dix-neuf communes de la région de Dakar développeront plus tard des activités de maraîchage urbain sur dix sites d’expérimentation.
Fascination du directeur de la FAO
Deux ans plus tard, “entre 2008 et 2009”, elle reçoit sur son site la visite de Jacques Diouf, son compatriote qui a dirigé la FAO de 1994 à 2011. “Il était émerveillé par mon travail”, se rappelle Mame Penda Diouf, non sans fierté. Elle ajoute : “Il a demandé à Khalifa Sall, à l’époque maire de Dakar, de nous aménager cet espace au niveau du rond-point Liberté VI, qui deviendra la première vitrine nationale de micro-jardinage en milieu urbain.”
L’espace était un dépotoir d’ordures qu’elle a complètement transformé. “J’en ai fait aujourd’hui un centre de formation, de démonstration et de reproduction de graines”, dit la formatrice en micro-jardinage, qui a fait bénéficier de son expertise à des groupements de femmes, “à l’image de celles installées en face de l’hôpital Nabil Choucair”, au quartier Patte d’oie de Dakar.
Avec les travaux de voirie sur le tracé du BRT – Bus Rapid Transit -, les lieux ont quelque peu perdu de leur superbe. Faute de clôture, les feuilles des plantes ont épousé la couleur de la poussière. Pis, des tenanciers d’étals de marchands jouxtant les lieux et des passants en ont fait leur pissoir de fortune.
Mais c’était sans compter avec l’intransigeance de la maîtresse des lieux. Par deux fois, en cette journée ensoleillée, elle en a surpris certains qui sans doute ne s’y prendraient plus. Car, lasse de les empêcher verbalement de souiller le jardin, Mame Penda Diouf, coiffée de son chapeau de paille, n’hésite pas à utiliser la manière forte. Elle avance par surprise, une demi-bouteille d’eau puisée dans le bassin servant à l’élevage d’alevins, à la main, et leur verse le contenu.
“Mame Penda Diouf n’est pas du genre à se laisser faire”, témoigne Emilie Barboza, son bras droit avec qui elle travaille depuis le début. “Elle est comme une grande sœur, une maman même, pour moi. Nous nous entendons très bien, malgré nos tempéraments différents”, dit cette septuagénaire flegmatique.
“La folle amoureuse des plantes”
En fait, Mame Penda Diouf est une amoureuse éperdue des plantes. “On m’appelait la folle des plantes”, sourit-elle. Un surnom que lui ont collé des partenaires italiens après qu’elle a réussi à faire pousser pour la première fois des pommiers au Sénégal.
A l’époque, le président Abdoulaye Wade n’en revenait pas, quand il a vu les pommes exposées lors d’une foire à Dakar.
L’ancien chef de l’Etat avait donné des instructions fermes pour qu’elle soit accompagnée. Mais, “je n’ai rien vu”, se lamente-t-elle. Elle rappelle qu’il y a quelques années, l’actuel président de la République, Macky Sall, qui était son parrain lors d’un concours portant sur le micro-jardinage qu’elle avait gagné, n’a toujours pas fait un geste pour elle.
Pas prophétesse chez elle, Mame Fatou Diouf n’en est pas moins reconnue par des associations étrangères, notamment chinoise, française, italienne. Sur un portfolio aux pages défraichies, elle montre fièrement les photos des prix qu’elles lui ont attribué.
Grâce à son savoir-faire – elle est également préparatrice en pharmacie -, elle a créé des sirops médicinaux à base de laurier, d’Aloe Vera, de curcuma, de mélisse ou citronnelle, de doliprane (l’arbre servant à fabriquer la molécule de paracétamol), etc. Des plantes qu’elle fait pousser sur son site.
“Nous cultivons ici plusieurs variétés de légumes et de fruits censés ne pas pousser dans des pays sahéliens”, explique-t-elle, montrant du doigt un pommier et un poirier.
Aujourd’hui, depuis toujours plutôt, le rêve que nourrit Mame Fatou Diouf est d’inciter les gens à produire ce qu’ils consomment ; s’il en reste, le mettre sur le marché. Elle a même façonné en ce sens un slogan qu’elle aime fièrement partager avec ses visiteurs : “Un toit – un micro-jardin. La faim vaincue, la pauvreté éradiquée”.
En d’autres termes, elle encourage tout le monde à s’adonner à l’activité de maraîchage domestique. Une excellente solution, sa solution, à la lutte contre la faim et la pauvreté. De là à changer son surnom de Mama Africa en Mère des plantes, il y a un pas qu’on est vite tenté de franchir.
« TABAX SENEGAALLU ËLËG» : KAMAH 2024 POUR UN RELOOKING
La coalition Kamâh 2024 du candidat Boubacar Camara propose aux Sénégalais pour cette présidentielle le programme «Tabax Senegaallu ËLËG».
La coalition Kamâh 2024 du candidat Boubacar Camara propose aux Sénégalais pour cette présidentielle le programme «Tabax Senegaallu ËLËG». Un programme qui touche tous les secteurs de la vie. Cependant, ce dernier compte mettre le focus sur la bonne gouvernance avec des réformes institutionnelles profondes et adaptées aux exigences démocratiques et de développement.
Le candidat Camara compte démarrer par une réforme approfondie du dispositif électoral (fichier et gouvernance) ; du rétablissement du fonctionnement correct du service public de la justice et l’adoption de mesures de promotion de l’indépendance de la justice. Toujours dans le cadre des réformes, la réorganisation des structures de prévention, de contrôle et de lutte contre la corruption, la restauration de la sécurité́ ainsi que la santé et l’éducation sont concernées dans son programme sans omettre le volet foncier avec la lutte contre les inondations et l’occupation anarchique de l’espace. Le candidat n’a pas omis dans sa politique de réforme le secteur de la Culture- Sauvegarde du Patrimoine- Promotion des Industries Culturelles et Créatives- Protection sociale des artistes. Pour la création d’emploi, il privilégie l’entreprenariat tout en donnant une place de choix à la jeunesse et aux femmes.
VOLET ÉCONOMIQUE
Six charpentes constituent l’ossature du programme économique et social du candidat Boubacar Camara. Pour ce dernier, elles sont axées autour de six grappes de défis dont la Gouvernance. Face au péril démocratique, le candidat compte doter le Sénégal de solides organes de gouvernance au service du peuple, par le biais d’une citoyenneté responsable, inclusive et participative, et du respect de leurs droits et libertés pour une paix et sécurité́ durables. Le Capital Humain fait aussi partie des six grappes. Face à ce qu’il appelle « mal-être » des populations, Boubacar Camara compte développer le Capital Humain avec comme fondements la Santéet l’Éducation, et comme priorités, la Jeunesse et les Femmes, avec une attention particulière aux couches vulnérables. Quid du Développement Économique !
Face au chômage, à la pauvreté́, et à l’endettement qu’il a jugé comme « excessif » producteur d'une croissance non inclusive, il compte développer l’économie à travers l’impératif de la Transformation Structurelle par le biais de l’Industrialisation. D’autres axes sont aussi concernés parmi les six défis dont Société́ et Culture, Diplomatie et Diaspora Protection de l’Environnement