Baadoolo - Campagne bi comme conférence religieuse !
Tiey koor gui ! Les candidats sont obligés de s’ajuster parce que ventre creux n’a point d’oreilles. Ni d’yeux. Et puis, certains candidats font le malin. Dagni daw gérer ndogou. Ils préfèrent suspendre leur campagne avant ndogou pour reprendre dans la nuit. Fekk nieupp reess. La journée moom, Dakar est si calme que les rassemblements ressemblent à des conférences religieuses. Bâche bi rek mooy différence bi.
Supposée audience de Macky à Clédor Sène et Dame Mbodj Farba Ngom traqué par une sommation interpellative
Dame Mbodji et Clédor Sène ont servi une sommation interpellative à Farba Ngom. Toutefois, le député est resté introuvable et injoignable sur son portable d’après des sources proches du milieu judiciaire. C’est suite aux propos qu’il avait tenus lors de l’émission «L’invité de MNF» selon lesquels les deux alliés de Sonko auraient été reçus au Palais par le président Macky Sall. Le député maire des Agnam affirmait que MM. Mbodj et Sène, malgré leur proximité politique avec Ousmane Sonko, avaient même cautionné en coulisses l’idée du 3e mandat de leur hôte. Et qu’au terme de cette audience secrète, le tandem avait emprunté une porte dérobée du palais.
Ministère de l’Economie et des finances Doudou Ka salue la réunification des deux ministères
L’ex-ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Doudou Ka, a salué, ce mardi, lors de la cérémonie de passation de service avec le ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, la réunification des deux départements ministériels. Désormais, il n’y aura qu’un seul département ministériel regroupant l’Economie, le plan et les finances. «Il s’agit, en réalité, de retrouvailles d’une famille autrefois dispersée, et qui se réunit à nouveau. Et, c’est un choix politique pertinent car dans le grand livre de la prospérité, on pourrait dire que l’économie est la plume qui esquisse les scénarios de croissance, tandis que les finances en sont l’encre qui traduit ces perspectives en actions tangibles», a magnifié Doudou Ka face à Mamadou Moustapha Ba.
Diamaguène Sicap-Mbao - La bande à «Niouk» enfin arrêtée
Le commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao a démantelé un gang d’agresseurs qui agissait à bord d’une charrette. M. P alias «Niouk» et ses trois compères ont été déférés au parquet. C’est suite à une série d’agressions que les hommes du commissaire Ousmane Diop ont envahi leur secteur pour traquer les auteurs. Les investigations menées par les policiers du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao ont permis de saisir une charrette contenant deux réfrigérateurs volés. Au terme de l’enquête, les quatre délinquants ont été déférés la semaine dernière pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec violence et usage d’arme blanche commis la nuit, complicité de vol en réunion.
Approvisionnement en denrées alimentaires à Diourbel Plusieurs produits disponibles, le riz indien reste introuvable
Contrairement au riz indien qui est presque introuvable, les marchés de Diourbel sont bien approvisionnés en denrées alimentaires et produits de grande consommation pour le Carême et le Ramadan. L’annonce a été faite, hier, par le chef de service régional du commerce, Abdoulaye Dieng. Selon lui, c’est le riz «indien» qui est quasi inexistant sur le marché mais les autres catégories de riz sont disponibles en quantité avec des prix abordables. M. Dieng a précisé que cette période coïncidant avec le Carême et le Ramadan est caractérisée par une forte demande des produits de grande consommation sur le marché. Le commissaire aux enquêtes économiques a également assuré que le rythme d’approvisionnement en biens et services des lieux de commerce est très acceptable et tous les produits sont presque disponibles. Cependant, certains consommateurs ont estimé que les prix de certains produits de grande consommation sont élevés et invitent les pouvoirs publics à mettre l’accent sur le contrôle des prix des denrées sur le marché.
Gouvernance des industries extractives Les personnes en situation de handicap demandent leur implication
L’implication des personnes en situation de handicap dans la gouvernance des industries extractives est au menu d’un atelier de formation inter-régional qui s’est tenu à Tambacounda, lundi et mardi, à l’initiative de l’association Handicap formEduc (Hfe). Selon le coordonnateur du centre de ressources pour la promotion des droits des personnes handicapées, Abdoulaye Thiam, il s’agit de réfléchir sur comment «faire un plaidoyer pour leur prise en compte dans la gouvernance des industries minières extractives». Il a rappelé que le Sénégal dispose d’un nouveau Code minier depuis 2016, avant de signaler qu’une étude commanditée dans la région de Thiès par l’association Hfe a révélé «qu’il n’y a pas de personnes handicapées parmi le personnel de ces entreprises minières extractives, même s’il y a des activités timides en faveur de cette couche vulnérable».
KEEMTAAN Gi - LA REPUBLIQUE, LEUR JOUET
Apparemment, ils n’ont pas encore fini avec leurs manœuvres. A quoi jouent-ils ? Personne ne sait. Ce n’est pas la République qui s’amuse mais une bande de conspirateurs qui n’en ont pas encore assez des délices du pouvoir. La ville bruit de mille et une rumeurs qui sont chaque jour démenties sans que ça ne semble décourager ceux que l’on appelle les colporteurs de fausses ou mauvaises nouvelles. Des « fakes news » inondent les réseaux sociaux. Après trois jours de campagne électorale, il se trouve toujours des gens qui ne croient pas à la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars prochain. Et ceux qui évoquent cette probabilité sont au cœur du pouvoir, distillant leurs certitudes dans les médias. Pour ces faucons qui n’avancent pas masqués, aucune élection ne doit se tenir le 24 mars. C’est comme ça, c’est ce qu’ils veulent et ils se fichent des lois de la République. Ce scrutin, ils n’en veulent pas. Un point, un trait ! Ils ne soutiennent pas le candidat choisi par le Chef. Ils le manifestaient bruyamment partout et venaient chaque mercredi en Conseil des ministres faire face à leur ennemi juré sur qui ils ne misent pas pour remporter la présidentielle. L’une des détractrices du cheval du Chef a même apostrophé une de ses sœurs de parti, prête à la griffer, pour lui dire dans le blanc des yeux que si elle espère mettre les pieds au Palais, ce ne sera pas avec celui que ses potes appellent GAB, surnom du candidat mal aimé. Flagrant aveu ! Des faits et gestes qui semblent être cautionnés par le Chef qui ne dit rien. Il se susurre même qu’il voudrait se défaire de son champion, boycotté et critiqué parses propres frères de parti. Il s’agit de la vieille garde qui regroupe l’armée mexicaine et qui pense que le pays est une entreprise où elle est actionnaire. En tout cas, le candidat a écourté sa campagne pour aller répondre à l’appel de celui qu’il considère toujours comme son mentor et qui tarde à siffler la fin de la récréation. Un candidat « corrupteur » qui subit sans broncher et avale des couleuvres tout en gardant le sourire alors que ses frères le mènent directement à l’abattoir. Sans être mages ni politologues, on peut prédire que l’armée mexicaine file tout droit vers l’implosion. De plus, ce charmant pays pourrait se trouver dans une pente dangereuse. Et ce sera encore la faute à des crapules qui ne voudraient pas laisser ce qu’elles considèrent comme leur bien, c’est-à-dire le pouvoir, à des aventuriers. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DOUDOU KA ENCENSE MOUSTAPHA BA…
Il fallait y être hier lorsque Doudou Ka faisait son discours d’adieu des lieux. Il n’a pas avare en compliments à l’endroit de celui qu’il a appelé « grand-frère ». « Le rendez-vous républicain qui nous réunit aujourd’hui consacre la passation de service entre le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération sortant (que je suis) et le nouveau ministre de l’Economie, des Finances et du Plan entrant, mon ami et grand frère Mamadou Moustapha BA. (…). Par-delà ces considérations techniques, ces retrouvailles symbolisent les liens étroits qui m’unissent à mon ami et grand frère Mamadou Moustapha BA que je félicite pour la très haute confiance ainsi placée en sa personne pour diriger ce ministère stratégique. Monsieur le Ministre et cher grand-frère, Le choix porté sur votre personne est amplement mérité pour qui connaît votre parcours exceptionnel, votre humilité, votre disponibilité et surtout votre compétence et votre grande maîtrise des dossiers » dira Doudou Ka à l’endroit de Moustapha Ba. « J’ai eu le privilège de siéger au Conseil des Ministres de la République du Sénégal en même temps que vous. Ce cadre prestigieux, qui a vu passer de nombreuses personnalités de valeur depuis l’époque de Léopold Sédar Senghor, est un véritable creuset d’échanges et de réflexions où sont prises des décisions importantes qui engagent le destin de millions de Sénégalais. Au-delà du plaisir d’y avoir côtoyé des hommes de valeur comme vous, cela a été un immense honneur pour moi de faire partie de cette poignée d’hommes et de femmes au service de ce Sénégal souverain, devenant ainsi le 6ème fils de la Casamance à occuper un département ministériel de souveraineté » a-t-il ajouté.
…ET REMERCIE VIVEMENT MACKY SALL ET SES COLLABORATEURS
Doudou Ka n’a pas été amnésique à l’endroit du président Macky Sall. « Que la grâce divine éclaire votre chemin dans la poursuite de votre mission aux côtés du Président de la République, SEM Macky SALL, un homme d’État exceptionnel qui m’a honoré en m’associant au plus haut niveau tout au long de son magistère. Veuillez lui transmettre mes plus sincères remerciements. Qu’il sache que je lui voue une reconnaissance éternelle pour m’avoir offert de vivre cette expérience enrichissante » a-t-il dit à l’endroit de Moustapha Ba. Doudou Ka a ensuite tenu à remercier ses collaborateurs. « En cet instant solennel où je quitte mes fonctions, je tiens à rendre un hommage mérité à ces collaborateurs dévoués qui m’ont permis de remplir ma part de mission avec des résultats fort appréciables. Je vous confie le flambeau, convaincu que le ministère continuera à jouer un rôle déterminant dans la construction de la prospérité future de notre cher pays. Durant cette délicate période de transition, soyez assuré que vous pourrez toujours compter sur mon soutien sans réserve. Par ailleurs, je vous encourage vivement à vous appuyer sur les équipes déjà constituées, dont je tiens à saluer l’engagement, la loyauté et la compétence, comme en témoignent et surtout les résultats appréciables qu’elles ont su atteindre en si peu de temps » selon l’ancien ministre. Ce dernier s’est réjoui au cours des 12 dernières années et d’avoir eu l’honneur de contribuer à des avancées significatives, telles que la conception des grands projets du chef de l’Etat, la conception du financement de l’aéroport de Diass, du pont de Sénégambie, du pont de Foundiougne, , la construction et la réhabilitation des aéroports régionaux, la conception et le financement de la mise en œuvre Stratégie Hub aérien, la mobilisation de plus de mille cinq cent milliards de financement extérieurs, en cinq mois et plus récemment, finalisation du PAP 3 du PSE et du recensement au ministère de l’Économie.
DOUDOU KA AURAIT VERSE 1348 MILLIARDS DE FRS EN 5 MOIS DANS LES CAISSES DE L’ETAT
Hier lors de sa passation de services avec Moustapha Ba, Doudou Ka en faisant son bilan a révélé avoir versé en cinq mois de présence au ministère de l’Economie, la somme de 1348milliards. C’est le montant de 30 accords signées par des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Ces accords représentent des leviers essentiels sur lesquels notre économie s’appuie afin de financer des projets sans recourir au budget national. « En matière de partenariat, nous nous sommes efforcés à élargir la gamme de nos sources et mécanismes de financement afin de toucher des secteurs variés et vitaux de notre économie » dira Doudou Ka. Il a aussi ajouté que les partenaires ont contribué à hauteur de 59% du montant global, soit 791 milliards de F CFA, tandis que les banques commerciales ont apporté 41%, totalisant ainsi un montant de 557milliards de F CFA. « Cette diversification témoigne de notre engagement à soulager au maximum le budget national en maximisant les opportunités de partenariats fructueux dans tous les domaines vitaux de notre économie. Pour ce qui est de la répartition sectorielle de ces fonds, nous avons accordé une attention particulière à des domaines essentiels pour le développement de notre nation. Les transports et les infrastructures ont bénéficié de 34,4% du total des engagements, incluant des projets majeurs tels que la construction de l’Autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis et l’assainissement de la corniche Ouest. Le financement du secteur de l’Agriculture représente 11,4%dumontanttotal des engagements, tandis que les secteurs de l’Industrie et de l’Eau/Assainissement ont respectivement reçu 10,4% et 9,6% du total des fonds engagés. De plus, un appui substantiel a été accordé au secteur de la Santé et Protection sociale, avec une attribution de 10,3% du montant global, principalement dédiée au projet de construction de l’hôpital de Saint-Louis a souligné le désormais ancien ministre de l’Economie.
SCRUTIN DU 24 MARS 2024: PLUS DE 80 PARTIS ET MOUVEMENTS REJOIGNENT LE PUR
La Coalition Aliou Mamadou Dia (AMD) du Parti pour l’Unité et la Rassemblement (PUR)se renforce. Elle a accueilli hier plus de 80 partis et mouvements politiques qui ont décidé de rejoindre le candidat du PUR. Ces nouveaux alliés ont accepté d’épouser le programme « Niit ak Naatangue », qui est le référentiel sur lequel le candidat s’appuie pour porter le développement du Sénégal. Dans une grande salle de la place, une cérémonie bruyante a été organisée en l’honneur des nouveaux adhérents. Elle a été présidée Aliou Mamadou Dia. Bruno Derneville, directeur de campagne du candidat Aliou Mamadou Dia, ouvrant les travaux, a prononcé le message d’accueil des alliés en leur rappelant les valeurs du parti. «Vous avez trouvé de l’empathie, de la résilience, de l’humilité et de la détermination chez le candidat du PUR. C’est une force structurée que vous avez avec vous. Ensemble, nous pouvons faire de grandes réalisations en s’appuyant sur ce programme ambitieux qui Niit ak Naatangue » informe le directeur de campagne du Parti de l’Unité et du Rassemblement.
LE DANGEREUX DERAPAGE VERBAL D’ABDOURAHMANE DIOUF
Il y a de ces hommes politiques qui sont dangereux pour l’équilibre de ce pays. Des hommes qui doivent tourner la langue plusieurs fois avant de parler surtout si, comme le Dr Abdourahmane Diouf, ils pensent détenir le monopole du discours et de l’intelligence. Figurez-vous que voulant certainement plaire et se faire une place au soleil au moment du partage du gâteau au niveau de la coalition Diomaye Faye, il n’a rien trouvé à dire que diviser le Sénégal en deux parties lors du meeting d’ouverture de la coalition Diomaye aux Parcelles Assainies. L’une dirigée par un Ba, certainement Amadou Ba et l’autre par un Faye certainement Bassirou Diomaye Faye. «C’est le Sénégal des Faye contre le Sénégal des Ba ». Du n’importe quoi. En mettant les deux patronymes en avant, Dr Abdourahmane Diouf fait dans l’incitation de la haine et une propagande politique dangereuse qui n’honore pas son rang. Une insulte réelle pour les autres forces politiques qui sont sur le terrain, mais surtout pour l’équilibre de notre pays que veulent brûler des hommes politiques comme Dr Abdourahmane Diouf.
RETROUVAILLES DE LA FAMILLE LIBÉRALE EN GESTATION
Dans la perspective de la présidentielle du 24 mars courant, le landerneau politique est en ébullition et la recomposition de l’espace partisan est en train de redéfinir les contours du nouveau paysage politique du Sénégal.
Dans le cadre du remodelage des alliances et stratégies politico-électorales, des partis, mouvements et personnalités d’obédience libérale du Sénégal regroupés autour du Comité d’initiative du pôle libéral de concertation annoncent la tenue d’un Ndogou-presse ce mercredi 13 mars au « Radisson Blu » de Dakar. Au non dudit Comité, le ministre Modou Diagne Fada informe qu’à l’issue une importante déclaration sera lue pour décliner leurs vision et objectifs.
Dans la perspective de la présidentielle du 24 mars courant, le landerneau politique est en ébullition et la recomposition de l’espace partisan est en train de redéfinir les contours du nouveau paysage politique du Sénégal. Dans ce contexte, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et certains de ses alliées qui s’activent pour faire reprendre tout le processus électoral pendant que la mouvance présidentielle semble trainer les pieds pour accompagner leur candidat Amadou Ba très mal en point et perdu par ses frères de parti en ce début de campagne. Aussi, les états-majors des anciens frères d’obédience libérale qui se réclament héritiers du Pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade, ne veulent pas être laissés en rade.
Ils comptent jouer leur partition en portant sous peu sur les fonts baptismaux une nouvelle alliance politico-électorale centrée autour d’un Pôle Libéral de concertation. A l’issue d’un ndogou-presse que les initiateurs compte organiser le mercredi 14 mars 2024, une importante déclaration sera lue pour décliner leurs vision et objectifs. En prélude à sa mise en place, une réunion inaugurale s’est tenue dimanche dernier. La rencontre a vu la participation des ministres Oumar Sarr de « Suxali Sopi », Modou Diagne Fada de Ldr/Yeessal, Lamine Bâ, Mamadou Lamine Keïta, Serigne Mbacké Ndiaye, Abdoulaye Balde de l’Ucs, le président Pape Diop de l’alliance « Bokk Gis-Gis », Oumar Sarr de Diourbel, Samuel Sarr et le Pca du Pad et ex maire des Parcelles assainies Moussa Sy, l’ex maire de Ouakam Samba Bathily, Ibrahima Badiane, les représentants du leader de Rewmi, Idrissa Seck, et du président de l’Apr, Macky Sall.
THIERNO ALASSANE SALL, UN DÉFENSEUR DE LA RÉPUBLIQUE DES VALEURS
Technocrate émérite devenu homme politique, Thierno Alassane Sall se présente désormais comme l'incarnation des valeurs républicaines. Portrait d'un candidat à la présidentielle déterminé à défendre l'intérêt général
Sur la liste des dix-neuf candidats retenus pour l’élection présidentielle du 24 mars, Thierno Alassane Sall (TAS), en acronyme, forme avec Idrissa Seck, le duo de ceux qu’il convient d’appeler les “candidats de Thiès”. La particularité de son orientation politique peut résider dans son engagement sans faille pour la défense de la République et de ses valeurs.
Le fils d’imam, moulé dans les valeurs islamiques dès son jeune âge, en garde encore les empreintes, indélébiles.
Son défunt père Amadou Tidiane Sall a eu à diriger les prières à la grande mosquée de Grand-Thiès.
Le nom de son parti, République des valeurs, est une inspiration qui n’est certainement pas étrangère à cette ambiance de piété dans laquelle il a baigné, enfant.
Thierno (qui signifie aussi marabout, en langue Pulaar), comme l’appellent les intimes, a fait ses études primaires à l’école des HLM Route de Dakar, à Thiès. Il a fréquenté le lycée Malick Sy de la cité du rail, où il obtient son baccalauréat. Il est ensuite allé poursuivre ses études à l’étranger, plus précisément en Tunisie, où il s’inscrit à l’École nationale d’ingénieurs de Sfax.
Avec son diplôme d’ingénieur en télécommunications et en aviation civile, obtenu dans cet établissement tunisien, il est recruté une fois de retour au pays, à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), basée à Dakar. Une carrière de 22 ans qui l’a conduit jusqu’aux Comores pour, aime-t-il rappeler, lui faire payer ses prises de positions qui n’agréaient pas toujours la hiérarchie.
Il a occupé les fonctions d’auditeur de l’aviation civile pour le compte de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en Afrique, en Europe et en Asie.
TAS a aussi été chef du Département sécurité et qualité à la direction générale de l’ASECNA et directeur de la navigation aérienne de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (ANACS).
À l’ASECNA, où il a passé le plus gros de sa carrière professionnelle, il a aussi occupé le poste de chef de l’Inspection technique. Ce, avant d’être nommé membre de l’équipe des 19 experts mondiaux choisis pour la mise en place de l’annexe 19 de l’OACI sur la sécurité aérienne, Safety Management Panel (SMP).
Engagement politique
Son engagement politique est présenté comme le fait du hasard. Avec l’avènement de Macky Sall en 2012, il se voit confier la direction de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), où il fait un passage éclair, d’avril 2012 à octobre 2012.
Thierno Alassane Sall est ensuite nommé, successivement, ministre des Infrastructures et des Transports aériens, avant d’avoir en charge le portefeuille de l’Énergie de 2015 à 20217.
Réputé travailleur, rigoureux et doté d’un franc-parler certain, son passage dans ce ministère a coïncidé avec d’importantes découvertes d’hydrocarbures offshore, mais également avec le redressement de la Senelec, la société publique d’électricité. Cette période a été aussi marquée par des investissements substantiels dans la production d’énergie électrique et solaire et l’électrification rurale.
En tant que responsable des cadres de l’Alliance pour la République (APR), une de ses missions étaient, en même temps, de faire rayonner Thiès, mais également d’asseoir le parti présidentiel dans sa ville natale où l’opposant Idrissa Seck régnait en maître absolu.
Il ne s’est pas fait prier pour multiplier les réalisations. Selon un de ses proches, “à Thiès, toutes les nouvelles routes sont l’œuvre de Thierno Alassane Sall : cité Malick Sy, Sofraco, Parcelles Assainies, Grand-Thiès, l’Esplanade de la grande mosquée de Grand-Thiès, route de Diakhao, Fandène et Moussanté.”
Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre, a dit à son propos dans son ouvrage “Servir” : “Monsieur Thierno Alassane Sall est un technocrate membre influent du parti présidentiel. J’ai eu le net sentiment qu’il faisait de la politique par conviction. Je me souviens un jour lui avoir dit : quand je te vois, je regrette de ne m’être engagé en politique, car j’ai conscience qu’on peut faire de la politique dans notre pays sans vendre son âme”.
Parallèlement à ses activités politiques, l’ancien ministre milite pour le bien-être des couches défavorisées.
Mais en mai 2017, il sort du gouvernement, à cause de “divergences irréconciliables” avec le président Sall autour de de l’affaire Petro-Tim et des contrats entre l’Etat du Sénégal et Total qu’il dénonçait. Cette séquence est retracée dans son livre “Le protocole de l’Élysée. Confidences d’un ancien ministre sénégalais du pétrole”, publié en septembre 2020, aux éditions Fauves. Un ouvrage très critique de la gestion des ressources naturelles du pays depuis 2000.
C’est sur ces désaccords avec le chef de l’État, portant sur les négociations des contrats d’exploration du pétrole et du gaz au Sénégal, qu’il quittera le gouvernement et le parti présidentiel. Il mettra sur pied sa propre formation politique : la République des Valeurs, avec laquelle il compte conquérir le cœur des élections sénégalais au soir du scrutin présidentiel du 24 mars prochain.
SEYDOU GUEYE S'EXPRIME SUR LE PRÉSUMÉ BLOCAGE DES MOYENS DE CAMPAGNE D'AMADOU BA
«Je ne pense pas que le président de la République ait cette culture de bloquer des moyens. C'est vrai qu'il y a un peu de retard dans la mise à disposition des moyens», a concédé M. Gueye dans les colonnes de L’Observateur.
Le président Macky Sall a-t-il bloqué les ressources financières devant servir au financement de la campagne de Amadou Bâ. La question revient ces derniers jours. Le porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr) s'est expliqué à ce sujet.
Seydou Guèye parle de retard, quant aux problèmes de mise à disposition des moyens financiers pour la campagne du candidat Amadou Bâ. Le porte-parole de l’Apr réfute tout blocage de la part du Président Macky Sall.
«Je ne pense pas que le président de la République ait cette culture de bloquer des moyens. C'est vrai qu'il y a un peu de retard dans la mise à disposition des moyens», a concédé M. Gueye dans les colonnes de L’Observateur.
Seydou Gueye explique que de coutume, le candidat, la coalition, les hauts responsables, et le Président lui-même, contribuent chacun. Et c'est ça la tradition au niveau du parti présidentiel pour mobiliser les ressources nécessaires pour animer la campagne et prendre en charge les dépenses liées à nos activités.
«Le financement tarde peut-être, mais ça va venir. On ne peut pas aller aux élections sans sortir des moyens», ajoute-t-il.
par Fary Ndao
NOTRE SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE PASSERA PAR LA MAÎTRISE DES ENGRAIS
EXCLUSIF SENEPLUS - Outre l'acquisition d’un statut de pays exportateur d’hydrocarbures, notre pays a l’opportunité de produire localement, grâce au gaz naturel, des engrais synthétiques azotés et, notamment, le plus riche d’entre eux, l’urée
La souveraineté alimentaire est apparue, ces derniers jours, comme une préoccupation majeure chez la plupart des candidats qui sont sur la ligne de départ de la présidentielle du 24 mars 2024. En effet, qu'il s’agisse des programmes d’Idrissa Seck, de Thierno Alassane Sall, Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, d’Aliou Mamadou Dia ou de Pape Djibril Fall, le terme revient, avec son lot d’orientations et de propositions fortes. Je tenterai dans cet article d’approfondir la question cruciale des engrais, intrants indispensables, aux côtés de l’eau et des semences, pour réussir à atteindre cette souveraineté qui est un impératif dans un monde incertain et qui se réchauffe.
Pourquoi les engrais ont-ils un rôle si important ?
Si notre pays a réalisé des progrès importants au cours de la dernière décennie dans la production locale de riz blanc (décortiqué), passant de 305 000 tonnes produites en 2012 à 910 000 tonnes en 2022, nous continuons encore à en importer, en moyenne, 900 000 tonnes par an depuis bientôt une décennie (source : ANSD). Cette dépendance aux importations pour la céréale la plus consommée du pays est encore plus marquée pour le blé, dont les quantités consommées sont en hausse constante alors que sa production locale demeure proche de zéro. Un effort de planification a récemment été mené à ce sujet par le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS-PSE) pour définir une stratégie de substitution aux importations de blé.
Cette stratégie et notre volonté d’autosuffisance en riz nécessiteront l’utilisation d’engrais pour devenir réalité. Mais de quels engrais parle-t-on ? Les plantes ont principalement besoin de trois nutriments pour assurer leur croissance : l’azote (N), le phosphate (P) et le potassium (K). Ces éléments chimiques permettent d’enrichir le sol où la plante viendra les prélever pour se développer. Ils sont issus de la nature et d’autres êtres vivants, on parle alors d’engrais organiques ou ils peuvent être synthétisés, c’est-à-dire fabriqués par des processus industriels, on parle alors d’engrais synthétiques ou chimiques.
Le Sénégal exploite depuis des décennies du phosphate (P) minéral mais importe encore de l’urée, un engrais azoté (N) à raison de 75 000 tonnes par an et de la potasse, un engrais potassique (K). Cette dépendance vis-à-vis de l’étranger nous expose fatalement aux variations de prix de l’urée et de la potasse sur les marchés internationaux mais aussi aux soubresauts géopolitiques comme la guerre engagée en février 2022 entre la Russie et l’Ukraine. Celle-ci a particulièrement souligné le déficit de souveraineté de notre pays sur deux points : son approvisionnement régulier en engrais à des prix supportables pour les agriculteurs sénégalais et sa dépendance céréalière. En effet, la Russie est le principal exportateur d’urée au Sénégal (75% en 2020) et fournit également, avec l’Ukraine, la majorité du blé consommé au Sénégal. Malgré les démarches d’urgence engagées par le président de la République, Macky Sall, pour éviter l’arrêt des corridors d’exportation d’engrais et de céréales, il convient aujourd’hui de durablement remédier à cette double dépendance en diversifiant la production locale, initiée par les ICS, d’engrais synthétiques, qu’il s’agisse des engrais phosphatés ou des NPK.
Produire nous-mêmes nos engrais synthétiques
Fondée à la fin des années 1970, la société nationale des ICS a été en plein essor durant les années 1980 et 1990, ce qui lui a valu d’être considérée comme l’un des fleurons industriels du Sénégal. Après une période difficile durant la décennie 2000, l’entreprise a été cédée, en majorité, par l’Etat à la multinationale indonésienne, INDORAMA. Cette privatisation lui a permis de renouer avec ses activités phares : l’extraction de phosphate minéral, la transformation de ce phosphate en acide phosphorique avec des volumes atteignant 600 000 tonnes/an et la fabrication d’engrais NPK renfermant chacun des trois nutriments essentiels à la croissance des plantes. La relance réussie de l’outil industriel des ICS grâce à l’expertise et aux investissements importants d’INDORAMA, malgré les réserves légitimes que l’on peut avoir sur le plan environnemental, doit inspirer l’Etat à retrouver une ambition dans la production d’engrais synthétiques avec de nouveaux outils industriels. Cette ambition devra viser, en particulier, la production d’urée (N), engrais capital dans la production céréalière, et celle du DAP, un engrais riche en nutriments N et P.
Valoriser localement notre gaz naturel en urée…
Les récentes découvertes de gaz naturel au large du Sénégal, et notamment celle du gisement Yakaar-Teranga, placent le Sénégal à la croisée des chemins : outre l'acquisition d’un statut de pays exportateur d’hydrocarbures, notre pays a l’opportunité de produire localement, grâce au gaz naturel, des engrais synthétiques azotés et, notamment, le plus riche d’entre eux, l’urée. Petrosen, la société pétrolière et gazière nationale, développe depuis bientôt deux ans, un projet de construction d’une usine ayant une capacité de production de 1,2 millions de tonnes d’urée par an. Cette production rendra notre pays autosuffisant en plus de lui ouvrir des perspectives d’exportation vers nos voisins d’Afrique de l’Ouest, le Brésil et les Etats-Unis. Ce projet, dont l’investissement global atteindra 900 milliards de FCFA, devra poursuivre et accélérer son développement au cours du mandat présidentiel 2024-2029, pour être opérationnel en 2028 ou 2029. Il pourrait générer 175 milliards de FCFA d’excédents commerciaux par an, jusqu’à 4000 emplois en phase de construction, 400 en phase d’opérations et plusieurs milliers d’emplois indirects dans le transport, l’agriculture et la fabrication d’engrais NPK de mélange.
…Et en ammoniac pour transformer localement notre acide phosphorique
L’Etat du Sénégal pourrait également affirmer la volonté de transformer localement l’acide phosphorique produit par ICS-INDORAMA et qui est, à l’heure actuelle, quasi exclusivement exporté vers l’Inde pour y être transformé en d’autres types d’engrais. Cette ambition retrouvée pourrait se matérialiser par la mise en place d’un projet de production d’ammoniac (N) qui servira, en étant combiné à l’acide phosphorique (P), à produire du DAP. Celui-ci peut être utilisé directement sur les plantes pour leur apporter les deux nutriments N et P, ou alors être utilisé, en étant associé à l’urée (N) et la potasse (K), pour la production d’engrais NPK. Un tel projet de synthèse d’ammoniac pourrait nécessiter des investissements de l’ordre de 600 à 700 milliards de FCFA.
Réduire l’impact environnemental des engrais synthétiques
Ces projets industriels de production d’urée et d’ammoniac devront être accompagnés, idéalement, d’unités de captation et de séquestration du CO2. Cela permettrait au Sénégal de respecter ses engagements en termes de rejets de gaz à effet de serre, suite à son adhésion à l’accord de Paris lors de la COP 21 en 2015. Nous produirions ainsi une urée et de l’ammoniac « bleus », à faible contenu carbone, ce qui ferait de notre pays un pionnier sur le continent.
Chez les agriculteurs, l’utilisation des engrais obéit, jusqu’à un certain dosage limite, à une logique simple qui peut se résumer dans l’expression suivante : « plus je mets d’engrais dans mon champ, plus je pourrais avoir des rendements importants ». Cependant, pour l’urée notamment, l’utilisation excessive peut entraîner une sursaturation des nappes phréatiques en azote, causant la prolifération des algues et menaçant la faune aquatique des cours d’eau proches des exploitations agricoles. Afin de limiter ces effets néfastes sur l’environnement, deux solutions complémentaires pourraient être adoptées : l’utilisation d’inhibiteurs de libération de l’urée et la sensibilisation des agriculteurs à une utilisation raisonnée des engrais.
Le Sénégal dispose en effet, sur son territoire, d’importantes quantités de l’un des meilleurs inhibiteurs de libération d’urée : le neem. Cette graine jaune à la chair pulpeuse est issue d’un arbre largement disséminé dans les terres intérieures de notre pays. L’enrobage avec du neem des billes d’urée permet une libération plus lente de cette dernière et donc une meilleure absorption par la plante, ce qui réduit les quantités d’urée nécessaire. Dans la même veine, une cartographie des sols, pour connaître leur état naturel d’enrichissement en nutriment, couplé à des opérations de sensibilisation menées par des ingénieurs agronomes ayant établi un lien de confiance avec les Agriculteurs, aidera ces derniers à utiliser la quantité d’engrais optimale pour concilier bons rendements agricoles et préservation de leurs sols et de leur environnement.
Réussir la cohabitation entre engrais organiques et synthétiques
Les engrais synthétiques, en particulier l’urée, seront indispensables à l'atteinte de l’autosuffisance céréalière (riz, blé, maïs). Leur production locale et leur utilisation raisonnée devront donc être encouragées par l’Etat du Sénégal qui devra, dans le même temps, poursuivre la promotion des engrais organiques. Cela nécessitera d’augmenter la part de la subvention qui leur est allouée au sein de l’enveloppe globale de 20 milliards de FCFA par an qui a été régulièrement dédiée aux engrais ces dernières années. Ces engrais organiques que sont le fumier, le compost ou les engrais verts sont issus de déchets ménagers, animaux ou végétaux, et permettent une assimilation lente des nutriments par les plantes. Ils favorisent également le développement des micro-organismes (bactéries, champignons, vers etc.) qui aèrent le sol et dégradent la matière organique qui s’y dépose. Faisant l’objet de travaux de recherche importants par l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), ces engrais pourront être utilisés dans l’agriculture en zone urbaine, mais aussi dans l’horticulture et les périmètres agroécologiques afin de préserver la durabilité des sols.
Ainsi, la poursuite des efforts de production, notamment du riz local, la mise en œuvre de stratégies sectorielles comme celle sur le blé, le déploiement d’une réelle ambition industrielle et le renforcement de la délicate mais nécessaire cohabitation entre engrais synthétiques et organiques, nous permettront, je l’espère, d’atteindre un objectif de souveraineté alimentaire qui fait l’unanimité au sein de la classe politique sénégalaise.
THIERNO ALASSANE SALL PROMET DE PROLONGER LE CHEMIN DE FER JUSQU’EN CASAMANCE ET À PODOR
A Thiès, sa ville natale, le leader de la “République des Valeurs” a étalé les difficultés auxquelles est confrontée la région notamment le chômage.
Le candidat Thierno Alassane Sall était à Thiès, sa ville natale, où sa caravane a sillonné plusieurs quartiers de Thiès-Est. Le Président de la “République des Valeurs” a étalé les difficultés auxquelles est confrontée la région notamment le chômage. «Thiès est une ville qui se meurt et la ville est sans emploi. L’emploi le plus fréquent est celui de marchand ambulant ou de conducteur de moto jakarta », a-t-il constaté.
Il déclare que cela est un destin sans fin et sans issue pour les jeunes. « C’est pourquoi la plupart d’entre eux, après quelques années et après avoir constaté qu’ils sont dans un destin sans issue, préfèrent aller tenter l’aventure par les pirogues et beaucoup de Sénégalais ont péri sur ce chemin. Si je suis élu Président de la République du Sénégal, nous allons changer les Institutions de ce pays, pour que les détournements soient traqués sans aucune pitié. Il en est de même pour la corruption, parce qu’il s’agit là des maux les plus absolus qui gangrènent notre pays et qui entravent son développement », a-t-il promis.
Il souligne, par ailleurs, que la ville de Thiès était surnommée la ville aux deux gares, maintenant elle est assurément une ville zéro rail. «Si je suis Président de la République, le chemin de fer ira jusqu’en Casamance, à Podor. Il n’est pas normal que Thiès, une ville horticole par excellence, importe des jus de fruit « Ranny», de Dubaï où il n’y a pas de fruits. Nous devons mettre fin à cette hérésie, à cette absurdité absolue, parce que les usines de jus de fruits devraient se trouver ici et non à Dubaï. Nous allons partout mettre des entreprises, qui vont transformer sur place nos produits, notamment les fruits, le cuir à Ngaay Mékhé, le bois de la Casamance, les produits agricoles », a-t-il dit.
Il a annoncé, qu’une fois élu, la création d’une banque populaire dédiée aux femmes et aux artisans, pour qu’ils puissent avoir, avec leur propre argent, les financements qui leur permettent d’aller acheter les produits agricoles.
CAMPAGNE ÉLECTORALE, AMADOU BA INTERROMPT SA TOURNÉE
"Je dois me rendre à Dakar mais tout le dispositif reste ici à Tivaouane. Le cortège et tous les gens qui m’accompagnent pour cette campagne m’attendront ici à Tivaouane parce que je compte revenir ce soir même", a-t-il déclaré.
Rien ne semble aller pour le Premier ministre déchu en ce début de la campagne électorale. En fait, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar va se rendre ce soir à Dakar pour “gérer une urgence”. C’est du moins ce qu’a annoncé Amadou Ba lors d’un meeting à Tivaoune. « Je dois me rendre à Dakar mais tout le dispositif reste ici à Tivaouane. Le cortège et tous les gens qui m’accompagnent pour cette campagne m’attendront ici à Tivaouane parce que je compte revenir ce soir même pour poursuivre ma campagne électorale », a dit le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar.
Il faut dire qu’après Tivaouane, il était prévu les étapes de Kébémer, Louga et Saint-Louis. Il se dit qu’Amadou Ba doit avoir un tête- à- tête avec le chef de l’État. Les rumeurs qui circulent comme une traînée de poudre, commencent à se matérialiser peu à peu au vu de tout ce qui est en train de se passer au sein de Benno Bokk Yakar avant le coup de sifflet des élections présidentielles.