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12 février 2025
LE DÉMARRAGE DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS
Les quotidiens parus ce lundi font largement écho du démarrage, sur fond de violence, de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024.
Dakar, 11 mars (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font largement écho du démarrage, sur fond de violence, de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024.
”Le Sénégal a vécu ce week-end le démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain. Plusieurs candidats sur les 19 retenus par le Conseil constitutionnel avaient anticipé en démarrant leur campagne dans l’après- midi de la journée du samedi dernier. Dans leur course vers la magistrature suprême, ces divers candidats ont 14 jours pour convaincre les suffragants des Sénégalais’’, écrit Sud Quotidien qui affiche à la Une : ‘’14 jours pour convaincre’’.
Selon Libération, ”les candidats (sont partis) à l’assaut des électeurs’’.
Le quotidien EnQuête note qu’à peine ouverte, ”les coups commencent à pleuvoir entre les candidats”.
”Amadou Ba candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar, brocarde une opposition insouciante et incompétente. Le candidat de Taxawou, Khalifa Sall charge la coalition Diomaye et ses soutiens. Idy sort de sa réserve et signe +Pacte+. Les candidats entre promesses et séduction’’, rapporte le journal, s’exclamant à la Une : ‘’Pas de quartier !’’.
Vox Populi met en exergue ”les premiers heurts de la campagne’’, notamment aux Parcelles assainies où il y a eu des affrontements entre ‘’Diomayistes et partisans d’Amadou Bâ’’.
‘’Le deuxième jour de la campagne a été marqué par des scènes de violences d’une rare intensité à l’unité 7 des Parcelles Assainies de Dakar. Les endroits étaient le théâtre de violents affrontements entre des partisans du candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, et ceux de l’opposant, le plus craint, Bassirou Diomaye Faye’’, écrit le journal.
”Démarrage de la campagne sur fond de violences’’, déplore Bës Bi, qui écrit : ‘’Le top de départ de la campagne a été marqué, samedi et dimanche, par des scènes de violence. A la permanence du parti présidentielle, la réunion convoquée par Amadou Ba était le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et +marrons du feu+, agents de sécurité affiliés à l’Apr. Alors qu’en caravane dans les rues de Dakar, Khalifa Sall et ses compagnons se sont heurtés à des jets de pierres. Ou encore hier, des affrontements entre militants de Benno et de Diomaye Président’’.
Selon Source A, ”des affrontements qui ont eu lieu au quartier Rebeuss de Dakar entre Khalifistes et patriotes ont fait des blessés de part et d’autre sans compter les dégâts matériels. Hier aussi des affrontements ont eu lieu entre les éléments de la sécurité du candidat Amadou Ba et des jeunes de la coalition Bassirou Diomaye Faye’’.
‘’Démarrage de la campagne sur fond de violences’’, dit Bës Bi, qui écrit : ‘’Le top de départ de la campagne a été marqué, samedi et dimanche, par des scènes de violence. A la permanence du parti présidentielle, la réunion convoquée par Amadou Ba était le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et +marrons du feu+, agents de sécurité affiliés à l’Apr. Alors qu’en caravane dans les rues de Dakar, Khalifa Sall et ses compagnons se sont heurtés à des jets de pierres. Ou encore hier, des affrontements entre militants de Benno et de Diomaye Président’’.
WalfQuotidien note que ‘’Pastef fait carton plein’’. ‘’La coalition DiomayePrésident a démarré sa campagne électorale par un méga meeting au terrain Acapes des Parcelles assainies. Un rassemblement qui s’est mué en une démonstration de force politique du parti dissous et ses alliés. Un véritable raz-de-marée humain au cours duquel militants et alliés ont réaffirmé leur détermination à élire le candidat Diomaye Faye’’, écrit la publication
par Tabouré Agne
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL, GARANT DE L’ÉMANCIPATION ET DE LA STABILITÉ POLITIQUE
En assumant pleinement leur rôle judiciaire, les sept sages renforcent la confiance du peuple sénégalais en leur justice, honorant ainsi la mémoire de Kéba Mbaye et de tous les magistrats du pays
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a traversé des épreuves dès ses débuts en 1992, avec la démission de son président Kéba Mbaye et l’assassinat de son viceprésident Maître Babacar Sèye en 1993. Aujourd’hui, les sept sages honorent la mémoire de ces pionniers. Longtemps perçu comme une institution alignée sur le pouvoir exécutif, le Conseil constitutionnel s’est aujourd’hui pleinement émancipé des pouvoirs exécutif et législatif. Son rôle régulateur a contribué à limiter les excès des autres pouvoirs, favorisant ainsi la stabilité politique nationale. Depuis l’accession du Président Macky Sall à la présidence, plusieurs décisions marquent une rupture avec le passé. Notamment, l’impossibilité de prolonger ou de réduire le mandat présidentiel de manière directe ou indirecte, et la limitation à deux mandats présidentiels avec une durée de 5 ans chacun.
Le Conseil constitutionnel exerce désormais un contrôle sur les révisions constitutionnelles, particulièrement celles touchant à la limitation des mandats présidentiels. Il a également étendu sa compétence à la régulation électorale, notamment en prononçant la nullité d’un acte administratif considéré comme relevant du gouvernement. Pour la première fois, le Conseil constitutionnel a éliminé un candidat à la présidence pour défaut de nationalité, et a même fixé une date pour les élections présidentielles, avant de reconnaître ultérieurement la date fixée par le président.
En assumant pleinement leur rôle judiciaire, les sept sages renforcent la confiance du peuple sénégalais en leur justice, honorant ainsi la mémoire de Kéba Mbaye et de tous les magistrats du pays. Le Conseil constitutionnel ouvre ainsi une nouvelle voie pour la démocratie sénégalaise, rendant au peuple sa fierté. Rien ne sera plus comme avant.
LA PLATEFORME ÀND SIGGIL GNIBY S’ATTAQUE A AMY NDIAYE GNIBY
La plateforme And Siggil Gniby est montée au créneau pour fustiger la gestion qu’elle qualifie de «nébuleuse» du maire Amy Ndiaye Gniby, par ailleurs députée devenue célèbre à la suite de son agression à l’Assemblée nationale
La plateforme And Siggil Gniby est montée au créneau pour fustiger la gestion qu’elle qualifie de «nébuleuse» du maire Amy Ndiaye Gniby, par ailleurs députée devenue célèbre à la suite de son agression à l’Assemblée nationale. «Madame le maire Amy Ndiaye s’est séparée de beaucoup de ses militants qui l’ont soutenue jusqu’à son accession à la municipalité à cause de son arrogance», a dit M. Demba lor d’un point de presse.
La plateforme accuse également le maire de «surfacturation». «Une addiction d’eau a été facturée à 5 millions de FCFA alors qu’il s’agit d’un don de l’Office des forages ruraux (Ofor) en plus de la réfection d’un poste de santé qui a coûté 16 millions de francs alors que le coût des travaux a été évalué à près de 5 millions», détaille M. Demba. Avant d’ajouter : «Le plus grave reste le problème des travailleurs du programme Xëyu Ndaw gni. Chaque fin du mois, leur salaire est divisé par trois dont seule une partie leur revient.»
Bés bi a joint au téléphone la député-maire Amy Ndiaye Gniby qui préfère ne pas répondre «pour l’instant».
ENCORE DEUX APPARITIONS POUR LE MEME CROISSANT AU SENEGAL
Encore un démarrage à double vitesse (ce lundi et demain mardi) du jeûne du Ramadan 2024 (1445H)
Le mois béni de Ramadan 2024 ou 1445H (du calendrier Islamique - Hégirien) débute ce lundi 11 mars 2024, dans plusieurs pays musulmans dont le Sénégal, du moins pour une partie de la communauté musulmane, l’Arabie Saoudite… Par contre, ce mois sacré commencera le lendemain, mardi 12 mars, pour la majorité des musulmans sénégalais et dans beaucoup d’autres contrées comme la Malaisie, l’Indonésie… Le croissant lunaire n’ayant pas été aperçu hier, dimanche, la nuit du doute, correspondant au 29 châabane 1445H dans ces derniers, contrairement aux premiers.
Encore un démarrage à double vitesse (ce lundi et demain mardi) du jeûne du Ramadan 2024 (1445H). En effet, comme il est de coutume et conformément à la tradition prophétique, chaque pays musulman observe le ciel, le 29e jour du mois lunaire de châabane, pour tenter d’apercevoir le croissant de lune et ainsi déterminer la date du début du Ramadan. C’est ainsi qu’hier, dimanche 10 mars 2024, correspondant au 29 châabane 1445H, plusieurs pays et territoires où vivent des musulmans ont scruté le ciel pour s’assurer de l’apparition ou non du nouveau croissant lunaire. Il ressort de ces séances d’observation habituelles de la nouvelle lune deux dates de démarrage du mois béni du Ramadan 1445H (2024) : ce lundi 11 et demain mardi 12 mars 2024.
Cependant, alors que ces pays jeûnent à l’unisson, quelle que soit la date retenue, au Sénégal, c’est parti pour deux apparitions pour le même croissant lunaire, dans le même espace géographique. En atteste, la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) appelle les fidèles à jeûner dès ce lundi. «La Commission d’observation du croissant lunaire (COCL) de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) s’est réunie ce dimanche 10 mars 2024, correspondant au 29 «cha’ban» (baraxlu) 1445 à son siège pour scruter la lune. Après avoir recueilli les informations en provenance de ses correspondants nationaux et internationaux, la commission vous informe que la lune a été aperçu au Sénégal : à Keur Massar (Dakar) et dans le monde musulman : en Côte d’Ivoire, au Cameroun, en Arabie Saoudite… Par conséquent, demain lundi 11 mars sera le 1er du mois lunaire Ramadân (Koor) 1445H», renseigne un communiqué de cette structure basée à Pikine.
Pendant ce temps, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC), qui était à son 28e jour de châabane, hier dimanche, a annoncé qu’elle va se réunir, ce lundi 11 mars 2024, pour scruter le ciel afin de définir la date du début du mois béni. Ce qui laisse croire que le début du Ramadan sera probablement demain, mardi 12 mars 2024. Ladite commission explique que le lundi correspondra au 29e jour du mois de châabane marquant la fin du mois de «baraxlu» et déterminant le 1er jour du mois de Ramadan.
LE MOIS DE RAMADAN 2024 DEBUTE LUNDI DANS PLUSIEURS PAYS ARABES DONT L’ARABIE SAOUDITE ET EN FRANCE…
En Arabie Saoudite, la Cour suprême a annoncé, dès la fin d’après-midi d’hier, dimanche 10 mars 2024, que le premier jour du Ramadan était fixé au lundi 11 mars 2024. Cette décision a été prise après que le croissant de lune, annonçant la fin du mois de chaâbane, a été aperçu au niveau du site de Hotat Sudair, dans le gouvernorat de Majmaah (région de Riyad). Le mois sacré de Ramadan de l’année 1445 de l’Hégire débute ce lundi aussi dans plusieurs autres pays arabes. C’est le cas en Egypte où l’instance de la Fatwa Dar Al-Iftaa a confirmé l’observation, dimanche soir, du croissant lunaire révélant le début du mois béni. De même, le Comité d’observation de la lune aux Émirats Arabes Unis a annoncé que le croissant lunaire a bien été aperçu et que le Ramadan débute ce lundi.
A son tour, le Mufti d’Al Qods et de Palestine, président du Conseil suprême de la Fatwa, Mohamed Hussein, a affirmé de son côté que le premier jour du mois sacré correspondra à ce lundi en Palestine. C’est le même son de cloche chez les instances d’observation au Koweït et au Bahreïn qui ont également confirmé que le mois de Ramadan débutera ce lundi. Il en est de même pour l’Emirat du Qatar, le Liban, le Yémen et la Syrie.
En France, la date exacte a été officiellement annoncée hier, dimanche soir, un peu avant 19 heures, par la Grande mosquée de Paris, à l’issue d’une réunion appelée «Nuit du doute», durant laquelle le croissant lunaire a été observé. Une confirmation de la date qui avait été dévoilée, dès le 17 février dernier, par le Conseil français du culte musulman (CFCM, ex-instance de dialogue avec l’Etat), qui se basait sur les calculs astronomiques. Mais c’est la Grande mosquée de Paris qui est chargée de l’annonce officielle en France.
PLUSIEURS PAYS D’ASIE NOTAMMENT LA MALAISIE, ET L’INDONESIE ET L’AUSTRALIE JEUNENT MARDI
Cependant, dans plusieurs pays d’Asie, le croissant de lune n’a pas été observé. Le Ramadan débutera donc dans ces contrées le mardi 12 mars. C’est le cas en Malaisie, en Indonésie, au Japon ou encore à Singapour. En Océanie aussi, le jeûne débutera en Australie demain mardi.
Le jeûne du Ramadan est le quatrième des cinq piliers de l’Islam. Tous les ans, au neuvième mois de l’année, selon le calendrier Islamique (Hégirien), les musulmans observent le Ramadan dans le monde entier, c’est une période de reconnexion spirituelle à travers l’endurance dans la prière, la charité, le partage et l’accomplissement de bonnes œuvres dont les récompenses auprès d’Allah sont multipliées, en plus de l’obligation du jeûne, de l’aube au coucher du soleil.
SERIGNE GUEYE DIOP SOUHAITE VOIR LA PAGE TOURNEE POUR UN SENEGAL SANS DETOURNEMENT DE FONDS
Le maire de Sandiara, plus que jamais déterminé, justifie sa position pour de multiples raisons
La coalition Diomaye Président 2024 a enregistré l’adhésion et l’engagement du docteur Serigne Gueye Diop, le maire de Sandiara, un candidat déclaré à la présidentielle 2024 mais recalé aux parrainages. Il a invité à voter pour cette coalition, dans la voie pour la conquête du pouvoir, et pour gouverner ensemble après la victoire. Face à la presse, le maire de Sandiara pris fait et cause pour le candidat des patriotes, pour l’avènement d’un Sénégal sans détournement de deniers publics et tourné vers un développement économique et social.
Serigne Gueye Diop, plus que jamais déterminé, justifie sa position pour de multiples raisons. Il a mis en avant son expérience et expertise traduites dans la transformation de sa commune et de son terroir. Il a porté le budget de sa commune, Sandiara, de 20 millions de francs FCFA à 1 milliard de francs CFA. En plus, une zone industrielle employant 5000 personnes a été créée. Serigne Gueye Diop a mis en avant la possibilité d’une révolution agricole basée sur une production locale, base d’une sécurité et d’une souveraineté alimentaires. Par conséquent, pour l’industrialisation, il invite à voir Silicon Valley du Sénégal, Sandiara, devenir un foyer industriel tourné vers une transformation des produits locaux et arrêter les exportations de produits agricoles. Ses regrets sont de voir les phosphates du pays détenus à 86 pour cent par des étrangers.
Le maire de Sandiara explique aussi son soutien par des liens communautaires et historiques, car Basirou Diomaye Faye, est de Ndiaganiao, donc de la contrée naturelle du Jegem, englobant leurs deux localités.
LE LEADER TEUNGUETH SE DETACHE, LE JARAAF MARQUE LE PAS
Solide aux commandes, le Teungueth Fc a fait un pas ferme dans la course vers le titre après son succès remporté ce dimanche sur la pelouse de la Linguère de Saint Louis (0-1) pour le compte de la 16e journée.
Solide aux commandes, le Teungueth Fc a fait un pas ferme dans la course vers le titre après son succès remporté ce dimanche sur la pelouse de la Linguère de Saint Louis (0-1) pour le compte de la 16e journée. Les Rufisquois confortent leur position de leader et accentuent leur avance sur son dauphin, le Jaraaf, qui a lourdement chuté devant les Académiciens de Diambars. Par la même occasion, l’As Pikine se faisait déloger du podium par Guédiawaye FC, court vainqueur du derby de la banlieue.
Teungueth FC n’a pas tremblé lors de son déplacement ce samedi à Saint- Louis pour le compte de la 16e journée de la Ligue 1. Les Rufisquois ont répondu présent en remportant au stade Mawade Wade, le duel (0-1) qui les opposait à la Linguère (8e ; 19 points). Ce précieux succès leur permet de conforter un peu plus leur position de leader (1er, 31 points) et en même temps creuser l’écart qui les sépare de leurs suivants immédiats. Il s’agit notamment de leur dauphin, le Jaraaf. Champions de la phase aller, les « Vert Blanc » marquent le pas depuis quelques journées. Après deux matchs nuls de suite, les poulains de Malick Daff sont en effets revenus du déplacement au stade Lat Dior de Thiès, avec une cinglante défaite (3-0) face à Diambars. Cette rebuffade permet aux Académiciens de Saly de quitter la place de première équipe non relégable pour la 11e place (16 points). Le Jaraaf est désormais talonné par Guédiawaye Fc qui totalise le même nombre de points. Les Crabes ont réussi l’une des meilleures opérations de la journée en remportant (2-0) le très attendu derby de la banlieue face à l’As Pikine (4e, 25 points). Un bon résultat pour l’équipe de Guédiawaye FC puisqu’il lui permet de s’installer à la 3e place (25 points) et de doubler du coup le voisin pikinois. Après deux succès consécutives, l’Us Gorée pour sa part rate une bonne occasion de se hisser au podium lors de la réception de la Sonacos de Diourbel (6e ; 22 points). Tenus en échec par les Huiliers (0-0), les Insulaires quittent la 4e pour la 5e place (24 points). Dans le ventre mou, I'US Ouakam (9, 16 pts), qui a limogé son entraineur Moustapha Seck, ne bouge pas après avoir été contrainte au partage des points (1-1) sur sa pelouse du stade de Ngor par le Stade de Mbour (13e, 13 pts).
Dans l’obligation de réagir, le Casa Sports a mis fin à ses trois défaites consécutives en remportant une courte victoire (0-1) en déplacement sur la pelouse du Dakar Sacré-Cœur (7e, 21 pts). Par la même occasion, les Ziguinchorois remontent à la 10e place du championnat (17 points). S’il se maintient en position de lanterne rouge, le Jamono Fatick, s’est un peu secoué ce samedi en s’imposant sur la plus petite des marques, face à Génération Foot, première équipe non relégable (12e, 15 points).
RÉSULTATS 16E JOURNÉE LIGUE 1
Diambars-Jaraaf (3-0) ;
Jamono Fatick-Génération Foot (1-0) ;
Dakar Sacré-Cœur-Casa Sport (0-1) ;
US Ouakam-Stade de Mbour (1-1) ;
Linguère-Teungueth FC (0-1) ;
US Gorée-Sonacos (0-0) ;
Guédiawaye FC-AS Pikine (2-0)
LA VIOLENCE DEJA AU RENDEZ-VOUS
A peine démarrée, la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars enregistre déjà des actes de violence.
Les deux premières journées de cette campagne ont été marquées par des bagarres au niveau de la permanence du parti au pouvoir à Mermoz, des attaques à coups de pierres contre le cortège du candidat Khalifa Sall dans la commune du Plateau et des échanges de jeu de pierres lors du passage du cortège de la coalition « Diomaye président » avec des éléments de sécurité du candidat Amadou Ba devant son Qg.
A peine démarrée, la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars enregistre déjà des actes de violence. La première scène de violence a été observée du côté de la permanence du parti au pouvoir impliquant les marrons du feu (gros bras de l’Apr).
Convoqués en réunion de directoire de campagne de Benno Bokk Yakaar élargie, à tous les membres départementaux de la coalition, pour échanger sur le planning de campagne de leur candidat, Amadou Ba, les responsables de la mouvance n’ont pas pu taire leurs divisions. Face à la tension qui régnait sur les lieux impliquant des gros bras membres des marrons du feu, des éléments de la Police positionnés non loin ont été obligés d’intervenir pour disperser tout le monde à coup de grenades lacrymogènes.
Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 mars de cette première journée de campagne électorale anticipée, la caravane du leader de la plateforme Taxawu Sénégal a été également attaquée en pleine cœur de la capitale dans la commune du ministre de l’Environnement Alioune Ndoye, allié de la mouvance présidentielle. Khalifa Ababacar Sall qui avait démarré sa campagne électorale par une caravane qui a pris départ au rond-point de la Gendarmerie de Colobane près du marché « Santa Yallah » parcourant les communes de Fass Colobane, Gueule- Tapée, Médina, a été attaqué à coup de pierres par des éléments non identifiés dans la commune de Dakar plateau poussant ainsi ses militants à répliquer. Les échanges de pierre entre les deux camps se sont soldés par plusieurs blessés du côté des Khalifistes, nous dit-on des sources proches du directoire de campagne de l’ancien maire de Dakar.
Hier, dimanche 10 mars, une bataille rangée impliquant des éléments de la sécurité du candidat Amadou Ba et des jeunes du cortège de la coalition « Diomaye Président » a été également constatée devant le quartier général du candidat de Benno Bokk Yaakaar aux Parcelles assainies.
DES CANDIDATS ENTRE PRESENTATION DE PROGRAMMES ET CARAVANES
Le top de départ de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain, initialement prévu le 25 février dernier, a été officiellement donné hier dimanche 10 mars.
Le Sénégal a vécu ce week-end le démarrage officiel de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain. Plusieurs candidats sur les 19 retenus par le Conseil constitutionnel avaient anticipé en démarrant leur campagne dans l’après-midi de la journée du samedi 9 mars dernier. Dans leur course vers la magistrature suprême, ces divers candidats ont pour convaincre les suffragants sénégalais.
Le top de départ de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain, initialement prévu le 25 février dernier, a été officiellement donné hier dimanche 10 mars. Cependant, plusieurs candidats avaient anticipé en démarrant leur campagne dans l’après-midi de la journée du samedi 9 mars dernier. Parmi eux, on peut citer entre autres l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, leader de la plateforme Taxawu Sénégal et candidat de la coalition « Khalifa président 2024 ». Accompagné des principaux responsables de son mouvement dont l’actuel maire de Dakar, Barthélémy Toye Dias, Khalifa Ababacar Sall a sillonné plusieurs communes de la capitale dont celle de Fass, Colobane, Gueule- Tapée, Médina, Dakar-Plateau à la tête d’une caravane qui a pris départ au rond-point de la Gendarmerie de Colobane près du marché « Santa Yallah ».
Outre l’ancien maire de Dakar, il y’a le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Dialo par ailleurs candidat de la « MLD Tekki 2024 » qui avait également anticipé sa campagne dans les rues de certaines communes dans le département de Dakar. A la tête d’un cortège, le candidat Mamadou Lamine Dialo a sillonné les communes de Biscuiterie, Niary Tally, Dieupeul, Grand Yoff, Patte d’Oie et Parcelles assainies. Autre candidat qui s’est lancé prématurément dans cette campagne électorale le samedi 9 mars dernier avant minuit, Aliou Mamadou Dia. Candidat du Parti de l’unité et du rassemblement, l’ancien fonctionnaire du système des Nations unies a choisi le département de Rufisque pour lancer sa campagne. A la tête d’un cortège de plusieurs véhicules qui roulaient au rythme de la foule qui l’accompagnait, Aliou Mamadou Dia a sillonné certaines grandes artères des communes de Rufisque, Bargny, Sendou, Diamniadio et Sébikotane. Le lendemain, dimanche 10 mars, il a poursuivi sa campagne dans le département de Dakar avec une caravane dans les artères de la commune des Parcelles assainies.
Toujours parmi les candidats qui ont démarré leur campagne le samedi, nous avons également celui de la coalition « Diomaye président ». Alors que leur candidat, Bassirou Diomaye Faye en détention préventive avec son ami et leader dans le parti Pastef, Ousmane Sonko, attend sa libération après promulgation de la loi d’amnistie adoptée le mercredi 6 mars dernier, les responsables de la coalition « Diomaye président » n’ont pas voulu perdre du temps. Réunis dans un hôtel de la place, ils ont procédé au lancement officiel de leur programme de gouvernance. Cette activité a été suivie d’une caravane dans certaines communes de la capitale. Le lendemain, dimanche 10 mars, les responsables de la coalition « Diomaye président » ont organisé un « méga meeting » de lancement officiel de leur campagne au terrain de l’Acapes des Parcelles assainies en présence d’une foule de partisans. Président de la coalition « DéthiéFALL2024 », l’ancien numéro 2 du parti Rewmi a été également au rendez-vous de cette première journée de campagne électorale anticipée le samedi 9 mars dernier. A la tête d’un cortège, Déthié Fall a parcouru plusieurs quartiers des Parcelles Assainies avec sa caravane « Askan Wi rek ». Suivi par une foule de partisans, le leader de la coalition « DéthiéFALL2024 » a exprimé ses « profonds remerciements » à la population des Parcelles Assainies pour l’accueil mémorable et populaire qu’elle a gratifié à sa caravane. Le dimanche 10 mars, le candidat de la coalition « DéthiéFALL2024 » a poursuivi sa campagne dans le département de Mbour par une caravane dans la commune de Nguekhokh.
LE PROCASEF ENVISAGE DE LEUR ATTRIBUER 30% DE TITRES D’AFFECTATION DE TERRES DANS LES 138 COMMUNES CIBLES
Le taux d’accès aux titres d’affectation de ces dernières n’est que de 4% sur un objectif de 30% équivalant à 158 000 titres d’affectations sur les 530 000 que le PROCASEF s’est fixé d’atteindre dans 138 communes.
Les responsables du Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF) étaient à Saint-Louis où ils ont partagé avec les élus locaux et autorités administratives sur les stratégies d’accès des femmes à un foncier sécurisé. Le taux d’accès aux titres d’affectation de ces dernières n’est que de 4% sur un objectif de 30% équivalant à 158 000 titres d’affectations sur les 530 000 que le PROCASEF s’est fixé d’atteindre dans 138 communes.
Le Centre du Riz pour l’Afrique (AfricaRice) a abrité le weekend dernier un atelier de deux jours initié par le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF). Ses responsables veulent affecter 30% de l’objectif de 530 mille titres d’affectation des terres agricoles aux femmes. Malheureusement, ces dernières ne bénéficient actuellement que de 4% de ces titres. Annonce faite par Mme Fatoumata Doumbouya Daffé, responsable sauvegarde sociale et genre du PROCASEF. « L’objectif du PROCASEF est d’arriver à atteindre 530 000 titres d’affectation de terres au niveau national. 30% de cet objectif doivent revenir aux femmes, soit environ 150 000 titres d’affectation », a-t-elle indiqué.
La rencontre qui les a réunis portait sur le thème : « Stratégie d’accès des femmes productrices à un foncier sécurisé ». Sur les 138 communes ciblées par le PROCASEF, 37 se trouvent dans la zone de la Vallée du Fleuve Sénégal (SaintLouis, Louga et Matam). Ce faible taux s’expliquerait par l’ignorance des femmes. D’où la volonté du PROCASEF de sensibiliser les femmes afin qu’elles puissent disposer d’un titre d’affectation sur les terres agricoles. Elle a également annoncé qu’un nouveau décret facilitera l’identification des parcelles des femmes avec l’enregistrement systématique des titres. Toutefois, Mme Fatoumata Doubouya Daffé a tenu à rappeler la vulnérabilité des femmes qui n’ont pas souvent les moyens de faire face aux coûts nécessaires pour accéder aux titres d’affectation de terres.
Pour sa part, le maire de la commune de Bandégne située dans la région de Louga, Assane Seck, qui a porté la parole de l’Union des Maires des 138 communes cibles du projet, a signalé que « beaucoup d’études ont été menées pour faciliter l’accès des femmes à un foncier sécurisé ». Il a soutenu que le PROCASEF est arrivé à point nommé et sera une solution aux problèmes auxquels les communes cibles sont depuis longtemps confrontées.
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ABOU ABEL THIAM SORT DU BOIS
Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 10 mars, Abou Abel Thiam qui a dénoncé également des attaques contre le chef de l’Etat après toutes ses réalisations
L’ancien ministre conseiller et porte-parole de la présidence de la République a salué la décision du président de la République de se séparer de son ancien Premier ministre et candidat de la mouvance présidentielle à la présidentielle du 24 mars. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 10 mars, Abou Abel Thiam qui a dénoncé également des attaques contre le chef de l’Etat après toutes ses réalisations, a indiqué que cette décision va permettre à Amadou Ba « qui est un candidat assez particulier » de se concentrer sur sa campagne.
Alors que la décision du président de la République de se séparer de son ancien Premier ministre et candidat de la mouvance présidentielle à la présidentielle du 24 mars prochain et des ministres supposés proches de lui continue d’alimenter le débat, Abou Abel Thiam est monté au créneau hier, dimanche 10 mars, pour se féliciter de cette décision du chef de l’Etat. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), l’ancien ministre conseiller et porte-parole de la présidence de la République a souligné qu’il a été le premier responsable du parti au pouvoir à donner un entretien, quand Amadou Ba été désigné candidat de la majorité, pour l’inviter à se défaire de sa fonction de Premier ministre afin de se consacrer à sa mission de candidat.
Poursuivant son analyse, Abou Abel Thiam par ailleurs président du Collège de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a évoqué la situation de « Amadou Ba qui est un candidat assez particulier ». « D’abord, c’est un candidat qui n’est pas chef de parti, donc qui n’a pas une connaissance du pays, un vécu politique avec les militants et les responsables de notre parti et de notre grande coalition et au-delà avec les citoyens sénégalais. Il n’a pas ce rapport et ce vécu politique qu’avait par exemple un Macky Sall en 2012 », a-t-il rappelé avant de faire remarquer. « Je Poursuivant son analyse, l’ancien journaliste a toutefois tenu à faire remarquer qu’il incombe aujourd’hui à leur candidat de combler toutes ces insuffisances, liées à son profil de candidat du parti et de la coalition qui n’a pas de vécu politique avec son empathie, sa démultiplication, les réseaux qu’il va installer et par l’aide de tous les militants et responsables de la mouvance présidentielle. Lesquels responsables, selon lui, doivent également se dire qu’« au-delà de la personne de Amadou Ba, il s’agit d’une question de continuité du régime pour le bénéfice des populations ».
Par ailleurs, l’ancien ministre conseiller et porte-parole de la présidence de la République lors de ce face à face avec notre confrère Baye Oumar Guèye a vigoureusement dénoncé les attaques contre le président Macky Sall à la fin de son mandat. Selon lui, l’actuel chef de l’Etat ne méritait pas cette campagne de dénigrement après toutes les réalisations qu’il a consenties mais aussi le grand bond en avant qu’il a fait faire au Sénégal sur le plan infrastructurel, sanitaire, énergétique, sécuritaire.