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8 février 2025
LE FLNG DANS LES EAUX SENEGALO-MAURITANIENNES
Le projet Gand Tortue Ahmeyim (Gta), en phase d’exploitation, avance à grand pas. L’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG) a accosté hier, jeudi 16 février 2024, dans les eaux Sénégalo-mauritaniennes, annonce la Compagnie BP.
Le projet Gand Tortue Ahmeyim (Gta), en phase d’exploitation, avance à grand pas. L’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG) a accosté hier, jeudi 16 février 2024, dans les eaux Sénégalo-mauritaniennes, annonce la Compagnie BP.
L ’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG), composante essentielle du projet de Gaz naturel liquéfié (GNL) Grand Tortue Ahmeyim (GTA), est arrivée à «destination à la frontière maritime Sénégalomauritanienne», renseigne un communiqué de la société BP. Ce qui augure de belles perspectives pour ces deux pays riverains qui comptent beaucoup sur les revenus gaziers pour booster le développement durable. Le FLNG GIMI est au cœur du développement de la phase 1 du projet GTA, exploité par BP et ses partenaires, Kosmos Energy, Petrosen et SMH.
Son développement devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an. Ce projet innovant devrait produire du GNL pendant plus de 20 ans, permettant ainsi à la Mauritanie et au Sénégal de devenir une importante plateforme du Gaz naturel liquéfié au niveau mondial.
Emil Ismayilov, senior vice-président de BP pour la Mauritanie et le Sénégal, a déclaré : «L’arrivée à bon port du FLNG marque une nouvelle étape pour la phase 1 du projet GTA, et témoigne de l’engagement de notre équipe et de nos partenaires à mener à bien ce projet en toute sécurité. Les personnes impliquées dans le projet ont relevé de nombreux défis y compris la pandémie de Covid-19 pour orchestrer cette véritable prouesse technique. Nous nous concentrons pleinement sur l'achèvement du projet en toute sécurité, et sur l’ouverture d’un nouveau chapitre de l’énergie en Mauritanie et au Sénégal.»
La phase 1 du projet GTA produira du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde (à environ 120 km des côtes), via un système sous-marin et jusqu’à l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), qui traitera initialement le gaz en éliminant les composants d’hydrocarbure plus lourds. «Le gaz sera ensuite transporté par gazoduc vers le FLNG, situé au niveau de la plateforme de GTA, où il sera refroidi par cryogénie dans les quatre trains de liquéfaction de l’unité flottante, puis stocké avant d’être transféré vers des méthaniers», expliquent les responsables de la compagnie et partenaires. «GIMI peut stocker jusqu’à 125 000 m3 de GNL», précise la source.
Détenu et exploité par Golar LNG, le FLNG GIMI a pris la mer en «novembre 2023, depuis Singapour, et a parcouru 9 000 milles nautiques jusqu’au site», souligne la note. Plus de 36 millions d’heures ont été consacrées à sa construction. Avec des puits situés à des profondeurs d'eau allant jusqu’à 2 850 m, le développement de la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu attribuer le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal.
BABACAR GUEYE ET AUTRES TABLENT SUR LE 3 OU 10 MARS
La Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) salue la décision du Conseil constitutionnel de maintenir l’élection présidentielle en annulant tous les actes de report pris par le président de la République ...
La Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) salue la décision du Conseil constitutionnel de maintenir l’élection présidentielle en annulant tous les actes de report pris par le président de la République et l’Assemblée nationale.
Lors d’une conférence de presse tenue hier, vendredi 16 février, le professeur Babacar Guèye et ses camarades de SOS PAIX qui regroupe 19 organisations de la société civile, demandant la tenue de cette présidentielle dans la limite temporelle de l’expiration du mandat du président de la République, ont proposé la date du 3 ou 10 mars prochain.
Les 19 organisations de la société civile engagées dans la lutte contre la tentative du président de la République et de l’Assemblée nationale de reporter la prochaine présidentielle et regroupées au sein de la Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) applaudissent des deux mains le Conseil constitutionnel après sa décision sur le maintien de cette élection.
Face à la presse hier, vendredi 16 février, le professeur Babacar Guèye et ses camarades se félicitant de cette « décision historique de nature à renforcer non seulement le prestige et la crédibilité de l’institution mais également à contribuer grandement à restaurer l’image du Sénégal », ont appelé à l’accélération de la cadence du processus électoral en vue de la tenue de l’élection avant le 2 avril prochain.
Dans leur déclaration lu par le doyen Djibril Gningue, la plateforme SOS PAIX est même allée plus loin en proposant que la date de cette élection soit fixée soit le 3 mars, soit le 10 mars prochain afin, dit-elle, de rester dans le cadre de la limite temporelle de l’expiration du mandat du président de la République. « Nous ne rejetons pas l’idée de concertation ou dialogue entre les acteurs mais nous disons que la priorité aujourd’hui, c’est la date de l’élection présidentielle. Il faut d’abord régler cette question avant de parler de quoi que ce soit puisque nous sommes tenus par les délais », a fait remarquer pour sa part Ababacar Fall, Sg du GRADEC avant d’insister. « Si on veut rester dans le cadre de la Constitution, le premier tour de l’élection présidentielle doit se tenir le 03 mars ou au plus tard le 10 mars pour une passation de pouvoir le 2 avril ».