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8 février 2025
WASHINGTON DIT ESPÉRER QUE LES ELECTEURS SÉNÉGALAIS VONT SE RENDRE AUX URNES TRÈS BIENTOT
‘’Nous nous réjouissons de la décision du Conseil constitutionnel de remettre le Sénégal sur la voie d’une élection présidentielle dans les délais’’, indique le Bureau des affaires africaine du Département d’Etat américain.
Dakar, 16 fév (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique ont salué, vendredi, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal d’annuler le report de l’élection présidentielle, en faisant en même temps part de leur souhait de voir les électeurs sénégalais ‘’se rendre très bientôt aux urnes’’.
‘’Nous nous réjouissons de la décision du Conseil constitutionnel de remettre le Sénégal sur la voie d’une élection présidentielle dans les délais’’, indique le Bureau des affaires africaine du Département d’Etat américain.
Dans un message publié sur le réseau social X, la diplomatie américaine dit espérer que les citoyens sénégalais auront l’occasion de se rendre aux urnes très bientôt.
Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.
Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.
La Haute juridiction a également a invité les autorités compétentes à organiser, dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.
Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.
En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
S’adressant à la Nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.
L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.
Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.
Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.
Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.
PAR Abdoulaye Ndiaye
À LA CROISÉE DES CHEMINS POLITIQUES : UNE PERSPECTIVE ÉCONOMIQUE
L'incertitude politique mine l'environnement des affaires, conduisant à des investissements retardés, à des marchés perturbés et à une approche prudente de la part des partenaires internationaux
Face aux récents événements politiques au Sénégal, l'essence même de la démocratie et du droit est mise à l'épreuve. L'abrogation du décret présidentiel annulant les élections, suivie de la décision du parlement de reporter les élections au 15 décembre, a plongé la nation dans un état d'incertitude politique. Si cette incertitude est laissée sans réponse immédiate, elle menace non seulement le tissu démocratique du Sénégal mais aussi sa stabilité économique et sa croissance future.
À ce moment critique, il est impératif que le président Macky Sall se conforme à la décision du Conseil constitutionnel, qui a agi pour annuler les tentatives du président et de son parlement majoritaire de retarder les élections. Cette adhésion n'est pas simplement une question de conformité légale mais un pas vers la restauration de la foi dans les institutions démocratiques du Sénégal et son engagement envers l'État de droit. La décision du Conseil constitutionnel, soutenue par nos partenaires de développement — incluant la CEDEAO, les États-Unis et l'Union Européenne — reflète un consensus sur l'importance de maintenir les normes et processus démocratiques.
D'un point de vue économique, le coût de l'incertitude politique ne peut être sous-estimé. Les tendances récentes des prix des Eurobonds sénégalais témoignent de l'anxiété qui saisit les investisseurs. Ces obligations, autrefois symbole de la confiance des investisseurs dans l'économie du Sénégal, sont en chute, signalant une perte de foi dans la stabilité politique et la gestion économique du pays. Si cette tendance n'est pas inversée, elle pourrait conduire à un déclin de l'investissement étranger, une pierre angulaire sur laquelle reposent les perspectives de croissance économique du Sénégal.
En outre, l'incertitude politique mine l'environnement des affaires, conduisant à des investissements retardés, à des marchés perturbés et à une approche prudente de la part des partenaires internationaux. Le coût économique de cette crise — allant d'une augmentation potentielle des coûts d'emprunt à un ralentissement des activités économiques — peut annuler des années de progrès et de développement.
Il est donc crucial que le président Macky Sall se conforme à la décision du conseil constitutionnel. Ce geste n'est pas seulement question de corriger une erreur politique mais est une étape pivot vers la réaffirmation de l'engagement du Sénégal envers les principes démocratiques et la stabilité économique.
Abdoulaye Ndiaye est Enseignant-Chercheur à l'Université de New York et Chercheur au Centre for Economic Policy Research.
RUSSIE, MORT DE L’OPPOSANT ALEXEÏ NAVALNY
L’opposant de Vladimir Poutine purgeait une peine de dix-neuf ans de prison pour extrémisme. Il avait été transféré en décembre vers une colonie pénitentiaire du Grand Nord russe.
Charismatique militant anticorruption et ennemi numéro un de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, 47 ans, est mort, a annoncé l’administration pénitentiaire russe, vendredi 16 février. Il purgeait une peine de dix-neuf ans de prison pour extrémisme. Il avait été arrêté en janvier 2021 à son retour en Russie après une convalescence en Allemagne pour un empoisonnement qu’il imputait au Kremlin.
« Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire numéro 3, le prisonnier A. A. Navalny s’est senti mal après une promenade et a presque immédiatement perdu connaissance. Le personnel médical de l’établissement est arrivé immédiatement et une équipe de secours d’urgence a été appelée. Toutes les mesures de réanimation nécessaires ont été prises, sans résultats. Les urgentistes ont constaté le décès du condamné, les causes de la mort sont en train d’être établies », a déclaré, dans un communiqué, le service fédéral de l’exécution des peines (FSIN) du district autonome Iamalo-Nenets, dans le Grand Nord russe. Vladimir Poutine, le président de la Fédération de Russie, en a été informé, selon son porte-parole, Dmitri Peskov.
Le militant âgé de 47 ans avait disparu, au début de décembre, de la colonie pénitentiaire de l’oblast de Vladimir, à 250 kilomètres à l’est de Moscou, où il était jusqu’alors détenu. Ses proches étaient restés sans nouvelles de lui pendant plusieurs jours, avant que l’administration révèle son transfert vers une colonie pénitentiaire reculée de l’extrême-nord de la Russie. Il purgerait sa peine dans des conditions très difficiles.
Les dernières nouvelles de lui avaient été données par les membres de son équipe en exil, au cours de la semaine écoulée. Alexeï Navalny était sorti du mitard le 11 février, où il avait été envoyé pour la vingt-sixième fois de sa détention, et renvoyé à l’isolement trois jours plus tard, le 14 février, sans que les raisons de cette nouvelle punition soient données. Avec Le Monde
PLUS DE 130 OPPOSANTS SÉNÉGALAIS LIBÉRÉS DEPUIS JEUDI
Cent trente-quatre membres de l'opposition et de la société civile qui étaient détenus au Sénégal ont été libérés depuis jeudi, et environ 90 devaient l'être dans la journée de vendredi, selon les chiffres du ministère de la Justice.
Cent trente-quatre membres de l'opposition et de la société civile qui étaient détenus au Sénégal ont été libérés depuis jeudi, et environ 90 devaient l'être dans la journée de vendredi, selon les chiffres du ministère de la Justice transmis à l'AFP.
Ces libérations interviennent alors que des gestes d'apaisement du président Macky Sall étaient attendus pour sortir de la crise liée à son annonce du report de l'élection présidentielle, une décision invalidée jeudi soir par le Conseil constitutionnel.
Souleymane Djim, membre du Collectif des familles de détenus politiques, a lui affirmé que "156 détenus ont été libérés" jeudi "et 500 au total doivent l'être" prochainement. "La pression internationale fait que le président Macky Sall ordonne des libérations", a-t-il dit à l'AFP.
Me Cheikh Koureissy Bâ a confirmé jeudi que nombre de ses clients "dans les dossiers montés pour des considérations politiques sont libérés" ou en train de l'être, parlant de dizaines d'entre eux.
L'une des principales figures de l'opposition, Ousmane Sonko, mais aussi son second à la tête du parti Pastef dissous, Bassirou Diomaye Faye, l'un des favoris à la présidentielle, sont détenus depuis 2023. Aucune information ne fait état pour l'heure de leur éventuelle libération.
Plusieurs centaines de membres de l'opposition, plus d'un millier selon certaines organisations de défense des droits humains, ont été arrêtés depuis 2021 dans le cadre de la lutte de pouvoir qui oppose M. Sonko, mis en cause dans plusieurs procédures judiciaires, et le président Sall.
MOUHAMED BOUN ABDALLAH DIONNE S’OPPOSE À LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Rares sont les acteurs politiques qui ont mal accueilli la décision du Conseil constitutionnel sur le report de la présidentielle du 25 février. Dans ce lot, figure l’ancien Premier ministre.
Rares sont les acteurs politiques qui ont mal accueilli la décision du Conseil constitutionnel sur le report de la présidentielle du 25 février. Dans ce lot, figure l’ancien Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne. Celui-ci, très remonté, estime qu’un juge accusé de corruption ne peut donner son avis sur une question aussi importante car, indique-t-il, «on ne peut aller en élection si le juge électoral est accusé de corruption».
«Dans quel pays sommes-nous ? Si ces accusations sont vraies, il faut en tirer toutes les conséquences. Si ce n’est pas vrai également, il faut en tirer les conséquences. Ce dossier n’est même pas réglé, on dit tout le monde -tête baissée- on va reprendre le processus», lance-t-il.
Ainsi, pour montrer sa désapprobation, le candidat à la présidentielle demande «aux 20 candidats de créer une crise dans la crise et de ne pas aller à l’élection sous ces conditions».
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL NE PEUT PAS DÉCIDER DES DATES ET DES MODALITÉS
u lendemain de la décision du conseil constitutionnel annulant la loi et le décret du président Macky Sall reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain, Khalifa Ababacar Sall, candidat à cette élection a fait face à la presse ce vendredi.
Au lendemain de la décision du conseil constitutionnel annulant la loi et le décret du président Macky Sall reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain, Khalifa Ababacar Sall, candidat à cette élection a fait face à la presse ce vendredi. C’est justement pour revenir sur la décision dudit conseil. « Le Sénégal a pris conscience de sa place, de sa position de vitrine de la démocratie. Elle a été balafrée le 3 février. Nous en convenons, nous l’acceptons. Mais nous avons toujours les moyens et la capacité à nous relever et à faire face. Par le Conseil constitutionnel, nous venons de vivre cette situation-là. Bravo à ces magistrats qui ont répondu à notre attente. Bien sûr, nous sommes d’accord », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a expliqué les raisons pour lesquelles le conseil constitutionnel n’a pas donné une nouvelle date pour la tenue de la présidentielle. « Il y a des questions qui n’ont pas trouvé de réponse dans la décision du Conseil. Mais le Conseil a été très, très clair. Il a invalidé et le décret et la loi qui étaient incriminés. C’est cela qui importe. Il a mis les acteurs politiques de ce pays devant leur responsabilité en réaffirmant qu’en tout état de cause, les intangibilités et les dispositions d’éternité qui existent dans la Constitution doivent être respectées. Pour ce faire, il est à noter, accepter et reconnaître par tous et de tous que le 2 avril, le président Macky Sall ne sera plus président de la République de ce pays et qu’il est demandé à tous les acteurs, toujours par le Conseil, et beaucoup d’acteurs, à le faire. Beaucoup d’entre nous avaient espéré, s’attendaient, voulaient que le Conseil décida des dates et des modalités. Ce n’est pas son rôle. L’organisation des élections relève d’acteurs connus, identifiés, l’exécutif et les acteurs politiques », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « ce qu’il faut retenir, c’est qu’en rejetant le décret, en rejetant la loi,
le Conseil nous dit qu’on poursuit le processus. Ce sont les 20 candidats retenus qui continuent le combat. Ça, il faut que ce soit compris. Et que ces candidats-là, avec tous les autres, devront se battre pour que les délais normaux, constitutionnels, soient respectés. Et c’est sur cela que nous sommes… Nous sommes tous interpellés dans notre capacité à faire preuve de dépassement, d’ingéniosité, de responsabilité, pour que cette vitrine de la démocratie africaine qu’est le Sénégal puisse rester ce qu’elle doit être ».
Pour finir, il a soutenu : « donc, je voudrais que l’opinion nationale et internationale se le tienne pour dit. Aujourd’hui, il s’agit pour notre pays de continuer sa marche.
Dans la consolidation de sa démocratie. Nous sommes interpellés dans notre capacité de dépassement ».
VERS UN CESSEZ-LE-FEU ENTRE FORCE DE L'ORDRE ET PROFESSIONELS DES MEDIAS
La Coordination des associations de presse (Cap) a été reçue ce jeudi par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, pour échanger sur les préoccupations majeures concernant la sécurité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier.
La Coordination des associations de presse (Cap) a été reçue ce jeudi par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, pour échanger sur les préoccupations majeures concernant la sécurité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier. Durant cette rencontre, la Cap a dénoncé les agissements des forces de défense et de sécurité, en particulier de la police nationale, dont certains éléments continuent de brimer des journalistes, notamment des femmes, déployés sur le terrain juste pour informer le public.
La Cap déplore le fait qu’à l’heure actuelle, ni la carte nationale de presse, ni les gilets ne sont des signes protecteurs face à la furie des forces de l’ordre. Mis face à ses responsabilités, Sidiki Kaba a fait montre de bonne volonté. « Le ministre de l’Intérieur a salué la volonté de conciliation de la Cap, rappelé les missions des forces de l’ordre et reconnu la légitimité de la colère des membres de la presse. Il a réaffirmé l’engagement de son département à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter que de telles situations ne se reproduisent », renseigne un communiqué de la Cap.
La même source précise que le Directeur de la police a abondé dans le même sens. « Au cours de la rencontre, le directeur général de la Police nationale (Dgpn), l’inspecteur Général Seydou Bocar Yague, a assuré que des mesures seront prises pour éviter que de telles situations ne se reproduisent plus. Il a attribué certains abus et bavures à la jeunesse des éléments de la police opérant sur le terrain, tout en dénonçant, cependant certains manquements des journalistes et techniciens des médias », poursuit le document.
D’autres rencontres sont prévues avec les responsables de la Police nationale, afin de discuter de la mise en place d’un cadre de concertation dans le but de définir un protocole d’accord pour une cohabitation pacifique entre la presse et les forces de l’ordre sur le terrain.
LE GOUVERNEMENT PREND PLUSIEURS MESURES POUR LE SECTEUR PRIVÉ
Le gouvernement a pris plusieurs mesures économiques, jeudi, à Dakar, dont l’une consistera à s’entretenir avec le secteur privé de ses préoccupations, une fois par semestre.
Dakar, 16 fév (APS) – Le gouvernement a pris plusieurs mesures économiques, jeudi, à Dakar, dont l’une consistera à s’entretenir avec le secteur privé de ses préoccupations, une fois par semestre.
Les mesures ont été prises lors d’une réunion de certains membres du gouvernement avec les organisations patronales.
Le Premier ministre s’est engagé à s’entretenir avec le patronat de ses ‘’préoccupations et contraintes’’, une fois par semestre, pour ‘’consolider’’ son partenariat avec les employeurs du secteur privé.
Le ministre de l’Économie, Doudou Ka, s’est chargé de prendre les ‘’dispositions appropriées […] pour accélérer le processus d’adoption du code des investissements’’.
Il le fera avec la collaboration du secrétariat général du gouvernement, Seydou Guèye, et du directeur général de l’Agence de la promotion des investissements et des grands travaux de l’État.
M. Ka est également chargé de prendre les ‘’dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de la stratégie d’import- substitution’’.
Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, va étudier, avec les autres ministres concernés et le secteur privé, ‘’les voies et moyens d’élargir le contenu local’’ à plusieurs secteurs d’activité, dont l’énergie, les infrastructures et le numérique.
Il s’agira d’impliquer la main-d’œuvre et les entreprises privées locales dans les projets mis en œuvre par l’État et ses partenaires étrangers, dans ces secteurs d’activité.
Le ministre des Finances et du Budget va aussi prendre ‘’les mesures diligentes’’ pour rendre opérationnel le système unique de télépaiement et la procédure administrative de télédéclaration.
Il lui revient également de s’atteler au paiement, ‘’dans les meilleurs délais’’, de la dette intérieure des entreprises.
Le ministre de l’Économie et ses collègues chargés du Commerce et de l’Industrie se chargeront de renforcer la concertation entre l’Administration publique et le secteur privé, pour ‘’finaliser la réforme du code du travail, développer l’entrepreneuriat et densifier le financement des PME et des PMI’’.
Le ministre du Travail va ‘’animer de façon régulière un cadre de concertation avec le secteur privé’’, avec la collaboration du Haut Conseil du dialogue social (HCDS).
Un Conseil interministériel va se tenir en prélude du prochain conseil présidentiel de l’investissement.
La réunion du gouvernement avec les organisations patronales fait partie d’une série de concertations du Premier ministres avec plusieurs partenaires de l’État.
La présidente du HCDS, Innocence Ntap, le président du Conseil national du patronat, Baïdy Agne, et celui de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Adama Lam, y ont pris part.
Le Club des investisseurs sénégalais, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar et d’autres organisations du secteur privé étaient représentés.
LA CESL DE L'UGB DECRETE TROIS JOURNEES NOIRES
La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) a décrété jeudi “trois journées noires” pour rendre hommage à l’un de ses membres, Alpha Yéro Tounkara, décédé vendredi après avoir été blessé lors d’une manifestation contre le report de l’élection
Saint-Louis, 16 fév (APS) – La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) a décrété jeudi “trois journées noires” pour rendre hommage à l’un de ses membres, Alpha Yéro Tounkara, décédé vendredi après avoir été blessé lors d’une manifestation contre le report de l’élection présidentielle, annonce un communiqué reçu à l’APS.
L’étudiant en licence de géographie de l’université Gaston Berger (UGB) sera inhumé ce vendredi à Kédougou (sud-est).
La CESL invite la communauté universitaire à la “retenue” durant ces trois journées, pour honorer la mémoire du défunt.
LES ACTEURS DU FILM ”DEMBA” ATTENDUS À LA BERLINALE A MATAM
Le film ‘’Demba’’ du réalisateur sénégalais Mamadou Dia sera projeté ce samedi à la 74 ème édition de Berlin international festival film, ouvert jeudi dans la capitale allemande, a appris l’APS de la maison de production ‘’Joyedidi’’.
Matam, 16 fév (APS) – Le film ‘’Demba’’ du réalisateur sénégalais Mamadou Dia sera projeté ce samedi à la 74 ème édition de Berlin international festival film, ouvert jeudi dans la capitale allemande, a appris l’APS de la maison de production ‘’Joyedidi’’.
Les acteurs Ben Mahmoud Mbow, Awa Djiga Kane, Aïcha Talla et Mamadou Sylla vont prendre part à l’avant-première de cette production sélectionnée dans la section ‘’Rencontre’’ de la Berlinale.
Le producteur Mada Ba, le chef opérateur Shelldon Chau et la productrice exécutive Oumou Diègane Niang seront aussi présents, précise Mamadou Dia.
Originaire du quartier Soubalo de Matam, Ben Mbow, plus connu sous le nom de ‘’Gnilel’’, est l’acteur principal du film ”Demba” de Mamadou Dia.
Le film, tourné entièrement dans la commune de Matam avec des acteurs de la région, a été produit par Maba Bâ et coproduit par Niko Film.
Ben Mbow a eu à jouer comme figurant dans ‘’Baamun Nafi’’ (Le père de Nafi en pulaar), le premier long métrage du réalisateur Mamadou Dia.
L’acteur, qui est par ailleurs chanteur, tient une bijouterie au quartier Gourel Serigne, dans la commune de Matam. Il s’active aussi dans le secteur culturel à travers des prestations théâtrales lors de festivals et événements culturels organisés dans la région.
Le film ‘’Demba’’ retrace la vie d’un homme qui a perdu sa femme et qui a du mal à faire son deuil, le plongeant dans des difficultés qui l’empêchent de suivre le cours normal de la vie à un âge avancé, avait expliqué son réalisateur Mamadou Dia lors du clap de fin du tournage.
L’édition 2024 de Berlin international festival film se tient du 15 au 25 février, dans la capitale allemande.
Le jury sera présidé par l’actrice mexico-kényane, Lupita Nyongo, actrice dans le film à succès de Marvel, ‘’Black Panther’’.