KEEMTAAN Gi – DELIVRANCE
Il ne faut pas s’en formaliser. C’est la tradition dans les pays à la démocratie bancale. Il fallait faire expier chèrement à ces terroristes, rebelles, salafistes etc., leur crime qui est de s’opposer à un Pouvoir. Le débat sur leur libération ne s’est pas posé au cœur des juridictions compétentes, mais dans le cercle restreint de leur machin de Secrétariat Exécutif où des gens ont fait parler leurs états d’âme plutôt que le Droit qui devrait prévaloir sur tout. On apprend ainsi que certains d’entre eux ont menacé de quitter le navire si le terroriste en chef recouvrait la liberté. Grand bien leur fasse ! C’est certainement ceux parmi eux qui ont la bouche pleine et qui ne peuvent l’ouvrir qu’à ces circonstances et qui craignent d’être égorgés plus tard. Tremblez messieurs et dames ! Quant à vous autres aux convictions démocratiques arrimées au corps, circulez, nous sommes dans la République des Aperistes où des gens décident du droit de vie ou de mort de leurs adversaires. On doit bien craindre de voir tous ces terroristes, rebelles et je ne sais quoi à l’air libre. Gardez-vous de mettre le nez dehors pour ne pas être victimes d’un attentat terroriste ou de recevoir les flèches d’un rebelle. A ce stade de putréfaction de la morale politique, nous devons maudire tous ces conspirateurs peu inspirés qui sont à l’origine de tout le bordel qui s’est installé dans le pays depuis mars 2021. Des dizaines de morts, des entreprises ruinées, des biens publics vandalisés, la plus grande université fermée sans raison. La faute à de piètres scénaristes dont le seul objectif était de vouloir « tuer » celui qui perturbe les nuits du Chef et qui est dans les cœurs. Même en prison, avec des accusations les plus loufoques, personne n’a pu le déloger des cœurs. Triste fin d’un feuilleton qui a bousillé la vie de milliers de jeunes libérés sans aucun procès et par la seule volonté du Chef et de l’armée mexicaine. Ca se passe dans un pays où l’on nous sérine de la séparation des pouvoirs et d’une justice libre. Des détenus qui visiblement n'avaient rien fait sinon victimes du délit de s’opposer à un pouvoir. Heureux qu’ils soient libres. Heureux également de voir le Conseil constitutionnel libérer tout un peuple. La subite liesse populaire qui s’est installée hier dans tout le pays constitue la preuve que les gens n’ont qu’un seul objectif. En finir avec des gens qui considèrent ce charmant pays comme leur propriété jusqu’à déclarer qu’ils ne le laisseront pas à des aventuriers. KACCOOR BI - LE TEMOIN
UN JUGEMENT A LA SALOMON
Le roi Salomon devait juger un différend entre deux femmes : toutes les deux étaient mères d’un nouveau-né, mais l’un des deux enfants était décédé et les deux femmes revendiquaient la maternité de l’enfant survivant. Face à une telle situation, Salomon réclame une épée pour partager l’enfant en deux et donner une moitié à la première et l’autre moitié à la seconde ». L’une des femmes déclara qu’elle préférait renoncer à l’enfant plutôt que de le voir mourir. De ce fait, Salomon reconnut la véritable mère de l’enfant. Il lui donna le nourrisson et sauva ainsi la vie de l’enfant. Si nous convoquons ce jugement historique, c’est pour dire que le Conseil Constitutionnel a fait du jugement à la Salamon. Les 7 Sages ont constaté l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle le 25 février. Mais ils ne sont pas allés plus loin en fixant d’autorité une nouvelle date du scrutin. Ils ont préféré laisser cette compétence à l’Etat qui doit préparer son administration à la nouvelle situation. Une manière pour le Conseil Constitutionnel de couper la poire en deux.
ALIOU SALL ADOUBE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Aliou Sall, le frère du Président est resté constant dans sa position contre un report de la Présidentielle de 2024. Certainement, l’ancien directeur général de la Caisse de Dépôts et de Consignations a sauté de joie à la publication de la décision du Conseil Constitutionnel. « Al hamdoulilahi. Le Conseil Constitutionnel a pris la meilleure décision pour le Sénégal. Toute la famille républicaine, de Gauche, comme de Droite doit investir le terrain électoral dès demain et battre campagne pour notre candidat Amadou Ba. C’est la seule voie qui peut mener à sauvegarder l’héritage héroïque du Président Macky Sall » a posté l’ancien maire de Guédiawaye.
LES AVOCATS SE PRONONCENT SUR LA CRISE POLITIQUE
Les avocats à travers leur Ordre ont tenu à afficher hier leurs préoccupations face à la situation d la crise politique en cours. Dans un communiqué rendu public, l’Ordre des avocats a indiqué ses inquiétudes en ces termes. « Le Barreau suit avec une attention particulière l’évolution préoccupante de la situation politique et institutionnelle qui prévaut dans notre pays suite aux décisions prises par les plus hautes institutions de la République » note le barreau. Qui ajoute qu’« en l’absence d’éléments factuels d’appréciation et d’analyse, le Barreau relève que les faits imputés, au même titre que les décisions prises, sont graves et porteurs d’incertitudes pour le Sénégal ». Ces professionnels du droit, soucieux de la préservation des valeurs de l’Etat de droit, proscrivent toute atteinte à l’ordre constitutionnel qui viole les principes démocratiques et pourrait installer le pays dans un cycle de violence et d’insécurité majeures. Après avoir apprécié la situation, le Barreau du Sénégal manifeste sa position, et condamne vigoureusement toute violence dans l’espace social, déplore les dégâts matériels ainsi que les pertes en vies humaines et présente ses condoléances aux familles endeuillées. S’agissant de l’appel au dialogue lancé par le président de République pour décrisper la situation, le barreau fait sa proposition. « Il s’agira surtout, pour préserver les fondements de l’Etat de droit, de remettre le citoyen et la République au centre des préoccupations afin de trouver autour de l’intérêt supérieur de la nation les raisons de taire les divergences partisanes et de rendre compatibles les ambitions proclamées pour le peuple sénégalais » propose-t-il.
LA CARAVANE DIOMAYE PRESIDENT DISPERSEE A RUFISQUE
La Police a dispersé hier à coups de lacrymogènes à Rufisque, la caravane Diomaye Président. La coalition Diomaye Président dirigée par le député Guy Marius Sagna s’est déployée dans la vieille ville en distribuant des flyers. Seulement elle ne s’attendait pas à un comité d’accueil de la police dès l’entrée de la ville de Rufisque. Dans une déclaration Guy Marius Sagna a déploré les « agissements » des policiers qui selon lui « outrepassent » leurs prérogatives. « Ils ont arrêté notre caravane alors que nous faisons juste ce que la loi nous le permet. Mais encore une fois les forces de l’ordre doivent savoir raison garder. Macky Sall qui donne ces ordres va quitter bientôt le pouvoir. On restera ici entre Sénégalais. Nous allons poursuivre notre activité malgré ce qu’ils sont en train de faire ». Plusieurs personnes ont été arrêtées dont le chauffeur du député Guy Marius Sagna, avant d’être libérées !
DROIT DE RECTIFICATION
Le quotidien Le Témoin a titré à la Une de sa parution du 15 février 2024 « Les coups d’État sont devenus des moments de respiration démocratique » en sortant ma réflexion de son contexte. D’abord l’interview a été donnée le 28 janvier 2024 bien avant le contexte politique actuel. Ensuite, par cette expression à laquelle j’avais ajouté l’adverbe « paradoxalement » je voulais simplement rendre compte de l’ironie selon laquelle la jeunesse qui, jadis, se battait pour la démocratie au prix de sa vie dans les années 1990, se met aujourd’hui à saluer les premiers des coups d’État dans différents pays en ovationnant les putschistes. C’est dans ce sens que j’ai voulu relever le paradoxe de ces ex- « combattants de la liberté » qui vivent ces moments de crise comme une respiration démocratique. Loin de moi, donc, toute idée d’apologie des putschs que je suis parmi les premiers à condamner fermement partout sur le continent et ailleurs dans le monde. Dr. Bakary Sambe, Directeur du Timbuktu Institute
LA CAF SUSPEND KREPIN DIATTA POUR 4 MATCHS
Krépin Diatta a payé lourdement ses accusations de corruption de dirigeants africains du football juste quelques minutes après l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Le Lion a écopé d’une suspension de 4 matchs officiels avec l’équipe nationale A du Sénégal dont 2 avec sursis pour une durée d’un an en application des articles 82, 131, et 95 du code de discipline de la CAF. Il lui a été aussi infligé une amende de 10 mille dollars US payable dans les 60 jours à compter de la notification selon un communiqué de la Fédération sénégalaise de football. La FSF et le joueur prennent acte de ladite sanction et étudieront toutes les possibilités de recours en appel en vue de faire réformer la décision ou de réduire les sanctions prononcées. La FSF ne peut toutefois manquer de déplorer que la teneur de la décision rendue le lundi 05 février 2024 ait porté à la connaissance de la presse avant l’instance dirigeante du foot sénégalais et du joueur lui-même.
iGFM - (Dakar) Après la décision du Conseil constitutionnel de ce 15 février 2024, nombreux sont les acteurs politiques qui se sont exprimés. Ci-dessous certaines réactions.
AMADOU BA DÉCRYPTE LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
"Certes il n’a pas accédé à notre demande de fixer lui-même la nouvelle date du scrutin, il a préféré laisser cette compétence à l’Etat qui doit préparer son administration à la nouvelle donne."
iGFM - (Dakar) Le Conseil constitutionnel a annulé le décret de Macky Sall abrogeant le décret de convocation du corps électoral. Aussi, il a déclaré que la loi portant dérogation aux dispositions de l'article 31 de la constitution, adoptée par l'Assemblée nationale, est contraire à la Constitution. Amadou Bâ de Pastef a expliqué selon lui, le sens de la décision du Conseil constitutionnel.
«Le Conseil constitutionnel a annulé et rend illégal tout prolongement du mandat de Macky d’un jour.Il a constaté l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle le 25 février.
Certes il n’a pas accédé à notre demande de fixer lui-même la nouvelle date du scrutin, il a préféré laisser cette compétence à l’Etat qui doit préparer son administration à la nouvelle donne.
Ce qui veut dire que Macky doit organiser l’élection présidentielle AVANT la fin de son mandat le 02 avril 2024 qui reste la date de passation entre son successeur et lui.»
ALIOU SALL SALUE LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Il y a quelques jours, le jeune frère du président de la République s’insurgeait contre tout report de la présidentielle du 25 février 2024. IL vient de confirmer sa position suite à la décision du Conseil constitutionnel.
Il y a quelques jours, le jeune frère du président de la République s’insurgeait contre tout report de la présidentielle du 25 février 2024. IL vient de confirmer sa position suite à la décision du Conseil constitutionnel annulant le décret de son grand frère, le président Macky Sall.
“Al Hamdoulilahi.Le Conseil constitutionnel a pris la meilleure décision pour le Sénégal. Toute la famille républicaine , de gauche comme de droite, doit investir le terrain électoral dès demain et battre campagne pour notre candidat Amadou Ba , C’est la seule voie qui peut mener à sauvegarder l’héritage héroïque du Président Macky Sall”, dit-il dans une déclaration sur les réseaux sociaux.
71E ÉDITION MISS MONDE, FATOU LO REPRÉSENTERA LE SÉNÉGAL EN INDE
L’élection Miss Monde, dont la 71e édition est prévue le 9 mars prochain, à Mumbai, en Inde, verra, cette année, la participation du Sénégal, grâce au travail du Comité d’organisation national Miss Sénégal.
L’élection Miss Monde, dont la 71e édition est prévue le 9 mars prochain, à Mumbai, en Inde, verra, cette année, la participation du Sénégal, grâce au travail du Comité d’organisation national Miss Sénégal. Notre pays sera représenté par Fatou Lo, 22 ans (1m89), couronnée Miss Sénégal en 2021.
« Le départ de cette nouvelle édition de Miss Monde est prévu pour ce 17 février, rassemblement à Delhi, en Inde. Le Sénégal sera parmi 120 pays, et les Miss vont rester trois semaines vu le programme très chargé, beaucoup d’événements, des visites dans plusieurs régions programmées, des villes comme Srinagar, Jammu en Cachemire, Varanasi, Agra, Rajasthan, Jaipur, entre autres », informe Amina Badiane, présidente du Comité nationale d’organisation de Miss Sénégal. Aussi, ajoute-t-elle, dans le cadre de la coopération internationale, l’Orchestre nationale sénégalaise est déjà sur place en Inde, participant au 37th Surajkund international Crafts près de New Dehli.
Mme Badiane annonce aussi une exposition-vente du doyen Touba Séne parmi une délégation d’une vingtaine d’artistes envoyée officiellement par le Ministère sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique sur invitation du gouvernement indien. Selon elle, il s’agit d’une « manière pour le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, de positionner la culture sénégalaise dans les sphères internationales, qui a également institutionnalisé l’événement Miss Sénégal pour une première dans l’histoire du Sénégal ».
ÉCONOMIE MONDIALE, L’ALLEMAGNE PREND LA PLACE DU JAPON
Le Japon a perdu en 2023 son titre symbolique de troisième puissance économique mondiale au profit de l’Allemagne, sous l’effet notamment de la chute du yen, selon des données préliminaires du produit intérieur brut (PIB) nippon publiées jeudi.
Le Japon a perdu en 2023 son titre symbolique de troisième puissance économique mondiale au profit de l’Allemagne, sous l’effet notamment de la chute du yen, selon des données préliminaires du produit intérieur brut (PIB) nippon publiées jeudi.
Le PIB nominal (c’est-à-dire sans correction en fonction de l’inflation) du Japon en 2023 s’est élevé à quelque 4200 milliards de dollars, contre environ 4500 milliards de dollars pour l’Allemagne, dont le PIB nominal a été dopé par l’inflation, restée forte l’an dernier dans le pays. Mais en termes réels, c’est-à-dire sans le biais de l’inflation, le PIB nippon a accéléré l’an dernier (+1,9%, contre 1% en 2022), alors que l’économie allemande s’est elle contractée de 0,3% selon des données officielles publiées en janvier.
Puissance exportatrice, l’Allemagne souffre de la faible demande extérieure, des coûts de l’énergie pour son important secteur manufacturier et des taux d’intérêts relevés par la Banque centrale européenne (BCE) dans le but de vaincre l’inflation. La dégradation de la conjoncture en Allemagne fait que son nouveau titre de troisième puissance économique mondiale, qui lui était promis depuis octobre dernier par les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), est perçu comme un trompe-l’oeil outre-Rhin.
D’autant que l’Inde pourrait dépasser à la fois le Japon et l’Allemagne d’ici quelques années, toujours en PIB nominal libellé en dollar. L’économie bouillonnante du nouveau pays le plus peuplé de la planète pourrait arriver à leur hauteur dès 2025, selon Brian Coulton, économiste chez Fitch Ratings interrogé par l’AFP. Mais « évidemment, le PIB indien par habitant restera bien inférieur à ceux de l’Allemagne et du Japon », a-t-il précisé.
Au Japon, les médias locaux ont abondamment commenté la perte de son troisième rang économique mondial, rappelant qu’au-delà de l’impact exceptionnel de la chute du yen, de puissants facteurs fondamentaux négatifs sont à l’oeuvre, comme le déclin démographique accéléré de l’archipel et la faiblesse chronique de sa productivité. « Après avoir cédé à la Chine la deuxième place derrière les États-Unis en 2010, à présent le Japon abandonne aussi le troisième rang » s’est lamenté le grand quotidien économique japonais Nikkei dans un éditorial publié samedi dernier. « Le Japon n’a pas fait de progrès pour augmenter son propre potentiel de croissance. Cette situation doit être un signal d’alarme pour accélérer des réformes économiques qui ont été négligées », a ajouté le Nikkei.
Le Japon entré en récession
Comme l’Allemagne, le Japon est une puissance industrielle et exportatrice, mais ce statut est en perte de vitesse depuis longtemps et sa consommation intérieure est actuellement minée par l’inflation et la chute du yen. La déliquescence de la monnaie japonaise a perduré l’an dernier (-7% par rapport au dollar). Elle provient principalement du décalage entre les resserrements monétaires drastiques opérés aux États-Unis et en Europe depuis 2022 et le maintien par la Banque du Japon (BoJ) de son cap ultra-accommodant.
Au quatrième trimestre, le PIB nippon s’est de nouveau contracté (-0,1% sur un trimestre en données réelles ajustées des variations saisonnières), soit un deuxième repli d’affilée après un déclin plus marqué sur la période juillet-septembre (-0,8% selon un chiffre révisé jeudi à la baisse). Le Japon connaît ainsi une récession technique, une petite surprise étant donné que le consensus d’économistes de l’agence Bloomberg avait prédit un léger rebond de 0,2% au quatrième trimestre. La consommation des ménages nippons a reculé de 0,2% sur le trimestre écoulé, et les investissements non résidentiels des entreprises privées de 0,1%. Seule éclaircie, la contribution nette au PIB des exportations de biens et services a été légèrement positive, avec une hausse de 2,6% des exportations pour une augmentation de 1,7% des importations.
La conjoncture nippone plus morose que prévu pourrait compliquer la tâche de la Banque du Japon d’enclencher cette année le début de la fin de sa politique monétaire ultra-accommodante.Mais ce processus s’annonce extrêmement graduel, la BoJ étant très soucieuse de ne pas déstabiliser l’économie de l’archipel et les marchés financiers. Le FMI prédit au Japon une croissance économique modérée cette année (+0,9%).
2 SOLDATS SUD-AFRICAINS DE LA SADC TUÉS PAR UN TIR AU MORTIER EN RDC
Deux soldats sud-africains ont été tués et trois autres blessés lorsqu’un mortier a atterri sur leur base dans l’est de la République démocratique du Congo, dans un contexte de troubles croissants dans la région, ont annoncé jeudi les forces armées sud-af
Deux soldats sud-africains ont été tués et trois autres blessés lorsqu’un mortier a atterri sur leur base dans l’est de la République démocratique du Congo, dans un contexte de troubles croissants dans la région, ont annoncé jeudi les forces armées sud-africaines.
La South African National Defense Force, qui supervise l’ensemble des forces armées du pays, a déclaré qu’elle pensait que l’explosion du mortier mercredi était le résultat d’un « tir indirect » et qu’une enquête était en cours pour déterminer les responsables.
L’Afrique du Sud a envoyé des soldats au Congo dans le cadre de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe visant à lutter contre les groupes rebelles armés dans l’est du pays.
L’Afrique du Sud a annoncé cette semaine l’envoi d’un nouveau contingent de 2 900 soldats dans l’est du Congo. Il n’a pas été possible de déterminer immédiatement si les personnes tuées ou blessées faisaient partie de ce nouveau déploiement.
La base touchée se trouvait dans la province du Nord-Kivu, a déclaré Siphiwe Dlamini, porte-parole de la Force de défense nationale sud-africaine. Les blessés ont été transportés dans un hôpital de la ville de Goma.
La violence dans la région touchée par le conflit s’est accrue ces dernières semaines, de nombreuses personnes attribuant les attaques au groupe rebelle M23 qui combat les soldats congolais dans la région depuis des années.
Le gouvernement congolais affirme que le M23 reçoit un soutien militaire du Rwanda voisin, ce que le Rwanda nie.
Mais le M23 a indiqué dans des déclarations récentes qu’il était en train de réaliser une nouvelle avancée dans l’est du Congo, ce qui fait craindre que le groupe ne vise à nouveau Goma, dont il s’est emparé il y a dix ans.
Selon les organisations humanitaires, plus d’un million de personnes ont été déplacées par le conflit depuis novembre. Ce chiffre s’ajoute aux 6,9 millions de personnes qui ont déjà fui leur foyer dans le cadre de l’une des plus graves crises humanitaires au monde.
Jeudi, le Conseil norvégien pour les réfugiés a déclaré que la récente avancée des groupes armés vers la ville clé de Sake, près de Goma, « constitue une menace imminente pour l’ensemble du système d’aide » dans l’est de la RDC.
« L’isolement de Goma, où vivent plus de 2 millions de personnes et qui accueille des centaines de milliers de personnes déplacées ayant fui les affrontements avec les groupes armés, aurait des conséquences désastreuses pour la région », a déclaré le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).
PLUS DE 5600 TONNES D’ARACHIDE COLLECTÉES A DOURBEL
La direction générale du développement rural, lors de son dernier rapport hebdomadaire du suivi de la campagne agricole 2023-2024, affirme avoir collecté 5667 tonnes de graines d’arachide depuis le début de la campagne de commercialisation à Diourbel
La direction générale du développement rural (DRDR), lors de son dernier rapport hebdomadaire du suivi de la campagne agricole 2023-2024, affirme avoir collecté 5667 tonnes de graines d’arachide depuis le début de la campagne de commercialisation dans la région de Diourbel.
Depuis le début de la campagne, “5105,1 tonnes d’arachide d’huilerie sont collectées dans les trois départements de la région de Diourbel qui compte six points de collecte officiels: un à Bambey, trois à Diourbel, deux à Mbacké et dix-huit opérateurs dans le cadre du dispositif arrêté par les différents acteurs pour la collecte de graines d’arachides pour un chiffre d’affaires d’un milliard 429 millions 425 mille 480 francs CFA”, selon un document cité par l’APS. Ainsi, le rapport hebdomadaire a révélé que Mbacké et Diourbel arrivent largement en tête devant le département de Bambey.
Concernant les semences à certifier, “562,1 tonnes sont déjà collectées pour un chiffre d’affaires de 175 millions 654 mille 815 francs CFA”, ce qui fait un total de 5667,2 tonnes de graines d’arachides collectées depuis le démarrage de la campagne.
Sur les 5667,2 tonnes collectés, “la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) de Diourbel a réceptionné à l’usine près de deux mille tonnes”, a précisé la source.
ECLAIRAGE CATHOLIQUE
Les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée Bissau ont publié une Lettre pastorale engageant les fidèles laïcs dans la vie de l’église et dans la vie sociale, économique, politique et environnementale.
Dakar 15 fév (APS) – Les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée Bissau ont publié une ‘’Lettre pastorale’’ engageant les fidèles laïcs dans la vie de l’église et dans la vie sociale, économique, politique et environnementale.
Intitulé ‘’Sur l’engagement des laïcs dans l’Eglise et dans la société’’, ce document a été rendu public, ce jeudi, au lendemain du ‘’mercredi des cendres’’ marquant le démarrage du carême, lors d’une conférence de presse organisée à la cathédrale de Dakar.
Entre autres étaient présents, le secrétaire de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau, Abbé Augustin Thiaw, le président du Conseil national du laïcat, Philippe Abraham Birane Tine.
Selon l’Abbé Thiaw, cette lettre pastorale est destinée aux fidèles laïcs des différentes églises locales.
En publiant ce document, les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau veulent l’engagement des fidèles laïcs dans l’église et dans la vie sociale, économique et politique, a-t-il dit.
Abbé Augustin Thiaw a expliqué que ce choix des évêques est motivé par la décision du pape François d’élever ‘’le service de la catéchise à la divinité du ministère (…)’’.
Le document de 32 pages s’ouvre d’abord sur des ‘’propos liminaires’’, définit ensuite ‘’le rôle et la mission du fidèle laïc dans l’église’’, ‘’le rôle et la place des fidèles laïcs dans la société’’ en abordant ‘’l’engagement social, l’engagement politique, l’engagement économique et l’engagement environnemental’’.
La Lettre propose enfin quelques champs d’actions pour ‘’faire face aux nombreux défis qui nous interpellent aujourd’hui. Ces actions passent par la formation, les engagements dans l’église et les engagements dans la société’’.