SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
8 février 2025
LIBERTÉ PROVISOIRE POUR DE NOMBREUX ACTIVISTES ET ACTEURS POLITIQUES
Un nombre important d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié, jeudi, d’une liberté provisoire, a confirmé à l’APS un de leurs avocats.
Dakar, 15 fév (APS) – Un nombre important d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié, jeudi, d’une liberté provisoire, a confirmé à l’APS un de leurs avocats.
Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.
Me Sarr représente vingt-cinq des détenus ayant bénéficié de cette mesure, dont des membres du parti dissous Pastef et des activistes bien connus dans l’espace public.
Le chef de l’État, Macky Sall, s’était engagé récemment à mettre en œuvre “un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation”.
Il a fait cette annonce au lendemain de troubles engendrés par le report annoncé de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.
Macky Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.
En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié”.
L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.
Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.
VIDEO
AUCUN BONUS N’EST TOLÉRABLE APRÈS LE 02 AVRIL
Macky Sall est invité à renoncer à son projet de s’octroyer un bonus inconstitutionnel sur son mandat présidentiel. En tout cas le 2 avril, il doit s’inscrire dans le passé. La société civile n'entend pas le laisser dérouler son plan
Figure de la société civile sénégalaise, le Pr Babacar Gueye fait partie des acteurs qui essaient de mobiliser le peuple pour résister contre la violation de la Constitution sénégalaise par le président Macky Sall. Lequel a décidé de reporter presque unilatéralement la Présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024 avec ses députés à l’Assemblée nationale.
La société civile n’a nullement l’intention de le laisser faire étant entendu que cette décision est anticonstitutionnelle et anti démocratique. Même si la mobilisation de mardi a été interdite, le collectif de la société civile compte organiser sa marche pacifique samedi, promet le Pr Babacar Gueye interrogée par AfricaGlobe Tv.
Dans cette interview exclusive, Babacar Gueye expose sa déception de l’interdiction de la manifestation que lui et ses camarades ont voulu organiser ce mardi. Il précise toutefois que ce samedi, cette manifestation pacifique sera tenue à Dakar.
Constitutionnaliste connu et reconnu et agrégé en droit public, cet enseignant de droit pointe l’inconstitutionnalité de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février par le président Sall.
Selon lui une fois que le président a signé le décret convoquant le corps électoral, il n’a plus aucun pouvoir juridiquement de l'abroger. À cette étape, seul le Conseil constitutionnel peut agir. En conséquence, le président de la République viole en toute flagrance la constitution qu’il est censé protéger lui-même s'il s'obstinait a reporter le scrutin jusqu'en decembre.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DIT NON AU REPORT
Selon les sages, "la durée du mandat du président de la République ne peut être réduite ou allongée au gré des circonstances politiques" et "le mandat du président de la République ne peut être prorogé"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 15/02/2024
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a rendu, ce 15 février 2024, une importante décision concernant le report de l'élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Saisi par plusieurs députés de l'opposition et candidats à la présidentielle, le juge constitutionnel a invalidé la loi et le décret ayant entériné ce report.
Dans sa décision n°1/C/2024, le Conseil constitutionnel rappelle d'abord le contexte des saisines. Plusieurs requêtes avaient été déposées, contestant d'une part la loi n°4/2024 adoptée par l'Assemblée nationale le 5 février et portant dérogation à l'article 31 de la Constitution sur la durée du mandat présidentiel, et d'autre part le décret n°2024-106 du 3 février abrogeant le décret de convocation des électeurs.
S'agissant de la loi, le Conseil constitutionnel cite différents attendus de sa jurisprudence. Il rappelle notamment que "la durée du mandat du Président de la République ne peut être réduite ou allongée au gré des circonstances politiques" et que "le mandat du Président de la République ne peut être prorogé". Or, selon l'article premier de la loi attaquée, "le scrutin pour l'élection présidentielle (...) est décalé au 15 décembre 2024".
De même, l'article 2 dispose que "le Président de la République en exercice poursuit ses fonctions jusqu'à l'installation de son successeur", ce qui a pour effet de "proroger la durée du mandat du Président de la République au-delà des 5 ans" fixés aux articles 27 et 103 de la Constitution. La loi est donc contraire à la norme suprême.
S'agissant du décret, le Conseil relève qu'il est fondé sur la proposition de loi déclarée inconstitutionnelle. Il en découle que le décret "manque de base légale" et doit être annulé.
Par cette décision très motivée, citant abondamment les textes en cause et sa propre jurisprudence, le Conseil constitutionnel invalide fermement le report de l'élection présidentielle et confirme son statut de garant du respect de la Constitution.
VIDEO
UCAD, QUAND LE TEMPLE CHAVIRE
« Ucad, quand le temple chavire » est le nom d’une Série de trois épisodes que Emedia.sn vous propose. Dans cette première épisode, il est question d’un étudiant sénégalais, habitant de Karang qui, face au désespoir, a choisi l’émigration irrégulière.
« Ucad, quand le temple chavire » est le nom d’une Série de trois épisodes que Emedia.sn vous propose. Dans cette première épisode, il est question d’un jeune étudiant sénégalais, habitant la localité de Karang qui, face au désespoir, a choisi l’émigration par la pirogue.
APAISEMENT, PLUSIEURS DÉTENUS DONT CHEIKH OUMAR DIAGNE RECOUVRENT LA LIBERTÉ
Des militants de l’ex-Pastef et des activistes viennent de bénéficier d’une liberté provisoire. Il s’agit, entre autres, de Toussaint Manga, Pape Abdoulaye Touré, Abdou Karim Guèye Khrum Khakh, Cheikh Oumar Diagne...
Des militants de l’ex-Pastef et des activistes viennent de bénéficier d’une liberté provisoire. Il s’agit, entre autres, d'Abdou Karim Guèye Khrum Khakh, Cheikh Oumar Diagne, Ouztas Assane Seck et le Dr Seydou Diallo, Alioune Sané, Nit Dof, Djamil Sané.
Toussaint Manga qui a été inculpé le 3 août dernier par le juge Mamadou Seck pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et Pape Abdoulaye Touré, inculpé le 9 juin dernier pour participation à un mouvement insurrectionnel et actions diverses sont également libres.
PSG, MBAPPÉ ANNONCE SON DÉPART AUX DIRIGEANTS
Le feuilleton est (enfin) terminé. Après de longs mois d'incertitudes, Kylian Mbappé a annoncé aux dirigeants du PSG qu'il avait décidé de quitter le club cet été. L'attaquant a communiqué sa décision mardi au centre d'entraînement de Poissy.
iGFM - Kylian Mbappé a annoncé à ses dirigeants qu'il avait choisi de quitter le PSG cet été.
Le feuilleton est (enfin) terminé. Après de longs mois d'incertitudes, Kylian Mbappé a annoncé aux dirigeants du PSG qu'il avait décidé de quitter le club cet été. L'attaquant a communiqué sa décision mardi au centre d'entraînement de Poissy. Le joueur aurait souhaité annoncer la nouvelle plus tôt à son président, mais celui-ci n'était pas disponible avant.
Le champion du monde 2018 a fait part de l'assurance de son choix en demandant à Nasser al-Khelaïfi de ne pas faire de surenchère. La star n'a pas annoncé de destination future à Paris. Plusieurs clubs sont sur les rangs, même si le Real Madrid fait figure de grand favori.
Les détails du départ de Kylian Mbappé restent à affiner. Certaines sources évoquent encore une chance infime de voir le Français accepter une solution pour que le Paris Saint-Germain puisse s'y retrouver financièrement.
CES RISQUES SANITAIRES LIÉS AUX GAZ LACRYMOGÈNES
Manque d’oxygène, étourdissement, yeux larmoyants… Au-delà de l’aspect économique, les manifestations de rue ont également des répercussions sanitaires. Confidences de manifestants.
Dimanche 4 février 2024, dans un quartier paisible de la commune de Yoff, bercé par la brise marine, le décor est sinistre, les rues sont balafrées. Au niveau du rond-point, des affrontements éclatent entre des manifestants et des Forces de défense et de sécurité (Fds).
Une fumée épaisse teint en noir le ciel. Moussa, jeune manifestant, suffoque à un rythme accéléré. Il tient sa poitrine avec les deux mains et bat en retraite dans une ruelle, lieu de refuge des manifestants toujours révoltés contre le report de l’élection présidentielle. Yeux larmoyants, le garçon de 19 ans réajuste sa cagoule pour repartir face aux assauts des grenades lacrymogènes. Il éternue avec frénésie et se bouche le nez avec un mouchoir à jeter.
« J’avais le nez qui chauffait, ma poitrine aussi. C’était irrespirable et je manquais d’oxygène. Je ne voyais plus, à un moment donné, tellement les gaz lacrymogènes étaient puissants », raconte Moussa que nous avons retrouvé aux Parcelles Assainies. S’il n’est pas allé à l’hôpital, il dit ignorer encore les effets de ces gaz sur son organisme.
Au Sénégal, il est mis souvent en exergue l’impact économique des manifestations. Et pourtant, les manifestants subissent les effets des munitions utilisées par les forces de l’ordre et les pneus brûlés sur la route. Pape Guèye, habitant de Grand Yoff, était de la révolte de juin 2023. Théâtre des opérations : la gare du Brt de Liberté 6. « J’étais là lors des manifestations de mars 2021, mais je dois avouer que les policiers ont augmenté la dose des gaz », témoigne-t-il avec un sentiment de héros. Dans ces moments d’affrontement, qui avaient poussé les policiers jusque dans leurs derniers retranchements, Pape y a laissé des plumes. « À un moment donné, c’est comme si mes neurones étaient atteints. J’étais étourdi malgré mon masque de protection », se remémore-t-il, voix tremblotante.
« À quelques minutes près, j’aurais pu rendre l’âme »
C’était aussi le cas le 2 juin 2023, où plusieurs quartiers de Dakar étaient transformés en un immense champ de ruines. En effet, la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à 2 ans de prison ferme avait suscité une colère noire chez beaucoup de jeunes. « Je mettais du beurre de karité sur mon visage. Et je me lavais la figure avec du vinaigre sans savoir qu’est-ce que cela pouvait faire comme effet sur ma santé. C’était nos moyens pour ne pas tomber face aux émanations des gaz lacrymogènes. Je mettais aussi des lunettes », confie-t-il.
Baye Fodé a subi, malgré lui, un lourd préjudice lors des manifestations du 4 février 2024. Le soulèvement des jeunes a éclaté devant le Centre de Santé Nabil Choukair. « J’ai été évacué. Je n’arrivais plus à respirer. On a dû me mettre un respirateur pour me permettre d’avoir de l’air. J’aurais pu rendre l’âme. Les lacrymogènes, c’est du sérieux », ironise-t-il.
Contacté, le Centre de gestion de la qualité de l’air de Dakar fait savoir qu’il n’a pas encore réalisé d’études sur l’impact des grenades lacrymogènes sur la qualité de l’air. Cependant, le Laboratoire de physique de l’atmosphère de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar dit avoir mené des études sur la question. Mais, les résultats ne sont pas encore disponibles.
« Ces gaz, régulièrement respirés, peuvent aboutir à des pathologies handicapantes », selon le pneumologue Moustapha Ndir
Pneumologue à la retraite, qui a fait toute sa carrière au Centre hospitalier national universitaire de Fann, Dr Moustapha Ndir analyse les effets des gaz lacrymogènes et des pneus brûlés sur la santé des manifestations.
Est-ce que l’utilisation de gaz lacrymogènes et de pneus brûlés lors des manifestations a des effets sur la santé ?
Il y a des effets certains sur la santé parce que nous respirons de l’oxygène. L’air que nous respirons a une certaine quantité d’oxygène, soit 21%, juste ce qu’il faut pour notre organisme. Le reste, c’est de l’azote et 1% de gaz rare. C’est l’air que nous utilisons pour notre corps. Toute autre forme de gaz ou de fumée que nous respirons est toxique. À fortiori, ces fumées de synthèse émanant des gaz lacrymogènes ou de pneus brûlés qui sont des gaz issus d’hydrocarbures transformés. Ces gaz inhalés posent des problèmes chez le sujet sain ou celui qui a une pathologie pulmonaire. Chez le sujet sain, ce sont des désagréments qui peuvent passer très vite. Les gaz lacrymogènes agressent la muqueuse conjonctivale de l’œil et les glandes qui secrètent beaucoup de larmes. Donc, c’est la conjonctive qui devient rouge. Cela peut créer une gêne. Certains asthmatiques ont des crises après une allergie de gaz. Ce sont des gaz irritants. Pour les pneus brûlés, c’est hautement toxique parce qu’il y a du caoutchouc et des éléments de synthèse issus des hydrocarbures.
Donc, les personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques sont plus exposées ?
Elles sont plus exposées et doivent faire attention. Il faut qu’elles s’éloignent de ces zones quand il y a des manifestations. Il faut qu’ils se calfeutrent dans leurs chambres en attendant que ces gaz se dissipent. C’est bien de mettre le masque mais, le mieux, c’est de s’éloigner de ces zones pour échapper à ces émanations gazeuses. Chez le sujet qui a déjà une pathologie, si c’est l’asthme, ça peut l’exacerber. Cela peut aboutir à la réanimation. S’il n’a pas de chance, il peut passer de vie à trépas. Ces gaz, régulièrement respirés, peuvent aboutir à des pathologies handicapantes. Il peut aussi y avoir un problème économique, parce que la prise en charge est très chère. La fumée noire avec le monoxyde de carbone, le gaz carbonique, l’oxyde nitrique attaque aussi la couche d’ozone.
Est-ce qu’il y a une dégradation importante de la qualité de l’air ?
Bien évidemment ! Il y a une dégradation de la qualité de l’air qui est surveillée par le Centre de suivi écologique qui a des capteurs un peu partout dans la ville de Dakar. Ce serait bien de voir ce que cela donne après ces manifestations. Il s’agit de voir si dans certaines zones, il y a un problème de qualité de l’air.
CLASSEMENT FIFA, LE SÉNÉGAL GAGNE 3 PLACES ET DEVIENT 17E MONDIAL
Désormais, le Sénégal est juste derrière l’Allemagne et devant le Japon. Sur le continent, le Sénégal reste 2e derrière le Maroc, qui garde également sa place de leader.
Le Sénégal est désormais la 17e sélection mondiale. Malgré l’élimination prématurée des joueurs d’Aliou Cissé en Côte d’Ivoire, le Sénégal a gagné 3 places dans le classement général pour se retrouver de la 20e à 17e place. Désormais, le Sénégal est juste derrière l’Allemagne et devant le Japon. Sur le continent, le Sénégal reste 2e derrière le Maroc, qui garde également sa place de leader.
En Afrique, le chamboulement a été opéré par le Nigeria. Les Super Eagles sont désormais 3e, passant devant l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie. La Côte d’Ivoire, 8e en Afrique avant la CAN, est désormais 5e après son sacre. Sur le classement général, des pays africains ont fait des bonds considérables comme le Nigeria, qui a gagné 24 places, la Côte d’Ivoire 10, la Guinée Equatoriale 9, le Cap-Vert 8 et l’Angola, qui a gagné 24 places !
LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES VA MOBILISER 488 MILLIARDS FCFA EN FAVEUR DU SÉNÉGAL
Le système des Nations unies va mobiliser “près de 488 milliards de francs CFA” pour le financement du plan de développement du Sénégal sur la période 2024-2028, a annoncé sa coordinatrice résidente, jeudi, à Dakar.
Dakar, 15 fév (APS) – Le système des Nations unies va mobiliser “près de 488 milliards de francs CFA” pour le financement du plan de développement du Sénégal sur la période 2024-2028, a annoncé sa coordinatrice résidente, jeudi, à Dakar.
“Près de 488 milliards de FCFA seront mobilisés pour le financement du plan de développement du Sénégal sur la période 2024-2028”, a déclaré Aminata Maïga, lors de la signature du plan-cadre des Nations unies pour l’assistance au développement (PNUAD) au profit du Sénégal (2024-2028).
Mme Maïga a fait part de la détermination du système des Nations unies de travailler “à renforcer la coopération avec le gouvernement et le peuple du Sénégal, les partenaires au développement, la société civile dans un esprit de partenariat basé sur [l’engagement] commun de ne laisser personne de côté”.
Elle précise que les Nations unies “s’engagent à travailler avec le gouvernement autour des trois priorités majeures”, dont la transformation structurelle de l’économie sénégalaise en vue d’assurer la durabilité et l’inclusivité de la croissance économique.
Le coordonnatrice résidente du système des Nations unies a aussi cité “le développement du capital humain, le renforcement de la protection sociale”, en vue “d’assurer le développement durable”.
Elle a de même évoqué “la consolidation de la bonne gouvernance et le renforcement de l’efficacité des institutions et la cohésion sociale”.
La réforme des Nations unies, note Aminata Maïga, “a recommandé que la présence des Nations unies dans un pays soit alignée sur les défis et les priorités de développement”.
“Ces priorités intègrent les défis de développement émergent tels que la cohésion sociale, les chocs climatiques et économiques qui pourraient contrarier l’accélération des progrès vers l’atteinte des ODD […]”, a indiqué Aminata Maïga.
A l’en croire, la coopération avec les nations unies devrait “apporter des solutions innovantes à la mise en œuvre des réformes institutionnelles structurelles et sectorielles visant l’accélération de la transformation structurelle de l’économie”.
Cette coopération est également de nature à soutenir “les efforts du gouvernement dans la mise en place des systèmes résilients pour assurer l’accès équitable et inclusif aux services sociaux de base et à la protection sociale, et la consolidation de la démocratie ainsi que la cohésion sociale”.
Selon Mme Maïga, sur cette base, “près d’une vingtaine d’’agences [ont été choisies] pour travailler au Sénégal avec une forte présence de bureaux régionaux, faisant du Sénégal un hub régional des Nations unies en Afrique”.
Pour Doudou Ka, le ministre sénégalais en charge de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ce plan-cadre d’assistance au développement du système des Nations unies “représente pour le Sénégal un cadre de planification stratégique et de programmation des ressources allouées pour la période considérée”, à savoir 2024-2028.
Il “consacre la contribution attendue du système des Nations unies à la mise en œuvre de notre référentiel actualisé en matière de politique économique et sociale, à savoir le PAP 3 du Plan Sénégal émergent (PSE)”, a-t-il conclu.
TOUSSAINT MANGA ET PAPE ABDOULAYE TOURE LIBRES
Le processus d’apaisement et de réconciliation, annoncé par le président Macky Sall est-il à présent en cours ? En tout cas, deux des prisonniers dits «politiques», viennent d’être libérés.
iGFM - (Dakar) Toussaint Manga et Pape Abdoulaye Touré sont libres, après plusieurs mois de détention.
Le processus d’apaisement et de réconciliation, annoncé par le président Macky Sall est-il à présent en cours ? En tout cas, deux des prisonniers dits «politiques», viennent d’être libérés. Toussaint Manga et Pape Abdoulaye Touré sont libres. Ils ont obtenu une liberté provisoire. L’information vient d’être rendue publique par leur avocat.
Toussaint Manga, l’ex membre du parti démocratique sénégalais (Pds), était poursuivi pour appel à l'insurrection et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. Pape Abdoulaye Touré aussi est poursuivi pour des actes ou manœuvres susceptibles de compromettre la sécurité publique, la participation à un mouvement insurrectionnel et diverses actions.