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7 février 2025
DÉCLARATION COLLECTIVE
POUR LE RESPECT DE NOTRE CONSTITUTION
Aucun individu n'a le droit de se substituer à la volonté souveraine de la population qui s’exprime par les urnes. Appel au strict respect de la Constitution qui fixe la fin du mandat du président et son départ de la tête du pays au 2 avril 2024
Nous, membres de l'initiative citoyenne Demain Sénégal, tenons à exprimer notre profonde consternation face aux récents développements politiques qui ébranlent les fondements démocratiques de notre nation.
L’annulation de l'élection présidentielle du 25 février 2024, annoncée par le président de la République du Sénégal au cours de son discours du 3 février 2024, constitue indiscutablement une violation de notre Constitution.
Cette décision, qui est une première regrettable dans l’histoire politique de notre pays, bafoue la volonté du peuple sénégalais et son droit souverain à des élections libres et équitables, ainsi que la stabilité démocratique que notre pays a chèrement acquise au fil des années.
Elle va à l'encontre des principes démocratiques, de l'État de droit, et viole les engagements internationaux ainsi que les normes constitutionnelles de notre nation.
La démocratie sénégalaise se fonde sur le pluralisme politique, la séparation des pouvoirs, et le respect des échéances électorales. Aucun individu, aucun parti politique, aucune institution n'a le droit de se substituer à la volonté souveraine de la population qui s’exprime par les urnes.
En tant que citoyennes et citoyens engagés pour l'avenir du Sénégal, nous renouvelons notre appel à la vigilance et à l'action contre cette subversion de nos institutions démocratiques.
Nous exhortons le gouvernement et appelons les partis politiques, l’Assemblée nationale, la société civile et tout le peuple sénégalais à s’accorder sur les éléments ci-dessous :
le maintien du processus électoral et le rétablissement dans les meilleurs délais d’un calendrier électoral conforme à notre loi fondamentale
la garantie d’un scrutin transparent, équitable et libre
le strict respect de la Constitution qui fixe la fin du mandat du président Macky Sall et son départ de la tête du pays au 2 avril 2024
Le Sénégal a toujours été une démocratie reconnue en Afrique et dans le monde, il est donc impératif de protéger ce précieux acquis. Il est également de notre responsabilité collective de préserver notre héritage démocratique pour les générations présentes et futures.
Nous demeurons irréductiblement attachés à la démocratie et à l'État de droit.
GUEYE Thierno Seydou Juriste – Consultant en droit international
GUEYE Mansour Consultant
GUIRO Tidiane Professeur titulaire des universités
GUISSE Youssoupha Mbargane Chercheur
JOUGA Annie Architecte
KANDJI Biram Ingénieur Génie Mécanique, Dakar
LAURENT Chantal Architecte retraitée, Rome
LY Mouhamed Abdallah Sociolinguiste
LY SOW Saphie Journaliste
MBENGUE SEYE Anne-Marie Spécialiste en financement de la santé
MBODJ Aziz Directeur informatique, Dakar
MBODJ Mamadou Professeur en médecine
MBODJI Mamadou Psychologue
NDAO Nafissatou Administrateur de sociétés
NDIAYE Ndeye Astou Maîtresse de conférences titulaire FSJP/UCAD
NDIAYE Demba Journaliste
NDIAYE Seydina M. Enseignant chercheur, UNCHK
NDIAYE SY Maty Coach en développement, Dakar
NDOYE Mamadou Ancien ministre de l'Éducation Nationale
NDOYE Ousmane Consultant en développement de projets, Dakar
NIANE Baïdy Consultant
SANE Pierre Ancien SG Amnesty International
SEEN Paap Journaliste, Dakar
SENE Amadou Lamine Interprète de Conférences
SENGHOR Eugénie Chargée de mission, audit
SOW Tidiane Associate Director Lead Consulting, coach
SEYE Chérif Ingénieur, Dakar
SY Mouhamadou Moustapha Étudiant, Crans Montana, Suisse
SY Seydi Aboubacar Informaticien, Chef d'entreprise, Dakar
TALL Jean Charles Architecte
TALL Birane Étudiant
TALL Ndèye Dieumb Étudiante
TALL Papa Saliou Ingénieur civil
TALL Yacine Chef d’entreprise
THIAM Mamadou Lamine Ingénieur télécom, Guinée
TOURE Madjiguéne Comptable
WANE Mamadou Mao Sociologue
L’EX-CAPITAINE TOURÉ APPELLE LES FORCES DE L’ORDRE À LA RETENUE
«Nous dénonçons et condamnons fermement la violence policière exercée ce jour sur les populations, notamment des tirs tendus à l’arme automatique sur des personnes désarmées», s’insurge-t-il.
Le leader de USJ Senegaal Gü Deggü Seydina Oumar Touré a appelé les forces de défense et de sécurité à faire preuve de retenue dans le maintien de l’ordre. «Nous dénonçons et condamnons fermement la violence policière exercée ce jour sur les populations, notamment des tirs tendus à l’arme automatique sur des personnes désarmées», s’insurge-t-il.
Selon Seydina Oumar Touré, manifester est un droit constitutionnel et les populations doivent être encadrées selon les règles établies au maintien de l’ordre et non réprimées, pour éviter les affrontements dommageables. «Nous appelons les forces de l’ordre à la retenue et à éviter à tout prix de tomber sous le piège de la dictature de Macky Sall, qui l’unique responsable de cette dérive», alerte–t-il.
L’ANCIEN LUTTEUR MAME GORGUI NDIAYE DE FASS N’EST PLUS
El Hadji Mame Gorgui Ndiaye, le champion de lutte qui a régné de fort belle manière au niveau de l’arène sénégalaise est rappelé à Dieu ce vendredi 9 février 2024
El Hadji Mame Gorgui Ndiaye, le champion de lutte qui a régné de fort belle manière au niveau de l’arène sénégalaise est rappelé à Dieu ce vendredi 9 février 2024, chez lui, à Dakar. Le Groupe Emedia présente ses condoléances à la famille éplorée et au milieu de la lutte sénégalaise.
SITUATION AU SÉNÉGAL, DES INTERNATIONAUX SÉNÉGALAIS RÉAGISSENT
Ils sont actuellement très loin de leur base mais ils ont l’esprit rivé sur ce qui s’y passe actuellement, surtout dans ces moments d’incertitude.
Ils sont actuellement très loin de leur base mais ils ont l’esprit rivé sur ce qui s’y passe actuellement, surtout dans ces moments d’incertitude. « Paix, sérénité, et liberté à mon peuple », c’est le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly qui s’est prononcé sur son compte instagram.
D’ailleurs, c’est le pensionnaire de l’Olympique de Marseille, Pape Guèye qui est sorti, en premier, pour appeler à la liberté et à la non-violence à travers les hashtags #Freesenegal, #Noviolence.
LES POUVOIRS PUBLICS INVITÉS À TOUT METTRE EN ŒUVRE POUR UN RETOUR AU CALME
Des acteurs sociaux ont appelé, vendredi, les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour un retour au calme dans le pays en proie à une crise née de l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février.
Dakar, 9 fév (APS) – Des acteurs sociaux ont appelé, vendredi, les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour un retour au calme dans le pays en proie à une crise née de l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février.
‘’Les organisations syndicales sont en train de donner l’exemple aux politiques. Nous avons passé les élections de représentativité sans heurt. On souhaiterait que les élections puissent se passer de la même manière. Nous vous demandons de tout mettre en œuvre pour que les choses reviennent à la normale’’, a dit Cheikh Diop, secrétaire général de la CNTS-FC.
Il prenait part à des concertations entre le Premier ministre et les centrales syndicales les plus représentatives issues des élections de représentativité syndicale.
Selon lui, ‘’des efforts doivent être faits pour que la situation que le pays est en train de traverser puisse trouver des solutions’’.
La présidente du Haut Conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a également abordé ‘’cette période de troubles que travers le pays’’. Elle a appelé à formuler des prières pour que ‘’le Sénégal retrouve son calme d’antan’’.
”Au plan national, nous ne pouvons manquer d’évoquer la situation politique de notre pays, au plan international, nous n’allons pas nous étendre outre mesure mais nous ne pouvons pas ne pas noter les nouvelles menaces à nos portes ainsi que d’autres menaces’’, a-t-elle relevé.
Innocence Ntap Ndiaye est convaincue qu’avec ”les efforts” qui seront fournis par toutes les parties prenantes, le pays va sortir de cette situation.
Des heurts ont éclaté, vendredi, à l’issue de la grande prière à Dakar et dans d’autres localités du pays après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux jeunes qui tentaient de manifester contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.
Ces appels à manifester ont été lancés depuis deux jours à travers les réseaux sociaux.
Les manifestants ont brûlé des pneus et bloqué plusieurs artères de la capitale. Les forces de police ont riposté par des jets de grenades lacrymogènes.
LE GHANA OBTIENT LA RESTITUTION D’OBJETS ROYAUX PILLÉS DURANT LA COLONISATION
Le musée Fowler de l’université de Californie a définitivement restitué ce 8 février sept objets royaux au roi Ashanti du Ghana, Otumfuo Osei Tutu II, à l’occasion des célébrations de son jubilé d’argent.
Le musée Fowler de l’université de Californie a définitivement restitué ce 8 février sept objets royaux au roi Ashanti du Ghana, Otumfuo Osei Tutu II, à l’occasion des célébrations de son jubilé d’argent.
La restitution d’objets d’arts pillés à l’Afrique se poursuit : ce jeudi au Ghana, ce sont plusieurs objets de haute valeur historique et symbolique qui ont été rendus par un musée américain aux Ghanéens et plus particulièrement au roi Ashanti de Kumasi, selon une dépêche de l’AFP.
Un proverbe Ashanti affirme que « le respect est une chose qui doit être mutuelle ». Nul doute que, depuis ce 8 février 2024, le musée Fowler en Californie a gagné un peu plus de respect au Ghana en restituant un grand nombre d’objets royaux : un fouet en queue d’éléphant, une chaise ornementale et de nombreux bijoux en or.
À Kumasi, qui est la capitale historique de la région Ashanti, la cérémonie de restitution de ces objets a eu lieu au palais royal de Manhyia, devenu musée depuis 1995.
C’est là que le roi Otumfuo Osei Tutu II a reçu les pièces historiques qui faisaient partie de la collection du musée Fowler en Californie depuis 1965.
Un événement qui s’inscrit dans le cadre du 150ᵉ anniversaire de la troisième guerre entre les colons britanniques et le peuple ashanti, en 1874.
Cette restitution est un geste apprécié par les Ghanéens et l’entourage de la cour royale. L’un de ses représentants a affirmé, lors de la cérémonie, que le retour de ces objets symboliques constitue un moment crucial de réconciliation et de fierté pour leur royaume.
Contrairement à d’autres institutions, le musée Fowler n’a imposé aucune condition sur les objets restitués, laissant à la discrétion de leurs récipiendaires le soin de décider de leur utilisation future, qu’il s’agisse d’expositions dans des musées, de trésors de palais ou de célébrations publiques.
L’historien ghanéen Osei-Bonsu Safo-Kantanka a déclaré à l’Agence France Presse que « c’est un moment spécial pour le peuple Ashanti car cela renforce le lien entre nous et nos ancêtres ».
Ce geste fait suite à l’annonce le 25 janvier du British Museum et du Victoria and Albert Museum de Londres de prêter pour six ans des objets en or et en argent pillés au royaume Ashanti du Ghana.
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14 CANDIDATS ATTAQUENT LE DÉCRET DE MACKY À LA COUR SUPRÊME
Quatorze candidats, représentés par un pool d’avocats dirigé par Me Mame Adama Gueye, ont déposé un recours à la Cour suprême. Ils y attaquent le texte de Macky Sall qui avait ouvert la voie à un report de la présidentielle.
Ce vendredi, quatorze candidats, représentés par un pool d’avocats dirigé par Me Mame Adama Gueye, ont déposé un recours au niveau de la Cour suprême. Ils y attaquent le texte de Macky Sall qui avait ouvert la voie à un report de la présidentielle en abrogeant le décret de convocation du corps électoral.
«Nous venons de faire enregistrer au niveau du greffe de la Cour suprême la requête aux fins d’annulation du décret qui a abrogé le décret qui convoquait le corps électoral. Car c’est ce décret qui est à l’origine de tout ce qui se passe aujourd’hui au Sénégal», a déclaré Me Mame Adama Gueye.
Il s’exprimait à la sortie de la Cour suprême, où il a déposé un recours attaquant le décret de Macky Sall. La robe noire souligne que la Cour suprême a aujourd’hui l’opportunité de dire le droit. Lui et ses mandants espèrent que ladite Cour va jouer son rôle et permettre à société de sortir de ces difficultés consécutives «à ce décret scélérat du président Macky Sall».
DES NOUVELLES D’ABSA HANN, JOURNALISTE À SENEWEB, BRUTALISÉE PAR LES FORCE DE SÉCURITÉ
La journaliste à Seneweb, Absa Hann, a été arrêtée brutalement par des forces de l’ordre à Colobane, alors qu’elle assurait la couverture médiatique de la manifestation de l’opposition contre le report de la Présidentielle.
La journaliste à Seneweb, Absa Hann, a été arrêtée brutalement par des forces de l’ordre à Colobane, alors qu’elle assurait la couverture médiatique de la manifestation de l’opposition et d'organisations de la société civile contre le report de l’élection.
Absa Hann a été détenue pendant plus de trente minutes dans un véhicule de police, où elle dit avoir reçu des coups de pied avant de perdre connaissance. Elle est actuellement dans une structure de santé assistée par les dirigeants de son groupe de presse.
MANIFESTATIONS, CE QUE L’ON SAIT SUR LA MORT DE L’ÉTUDIANT DE L’UGB
Un mort a été déploré à l’Université Gaston Berger de Saint Louis (Ugb) suite aux manifestations notées ce vendredi au Sénégal.
De violentes manifestations sont notées un peu partout dans le pays, ce vendredi, suite à l’adoption de la loi sur le report des élections au 15 Décembre 2024. À Saint Louis, plus précisément à l’Ugb, un étudiant a perdu la vie informe notre correspondant sur place.
Selon les étudiants, le défunt a été touché lors des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre. Il a été évacué à l'hôpital de Saint Louis vers 18heures. Malheureusement, peu après 19h, il a succombé à ses blessures.
Le défunt s'appelle Alpha Yoro Tounkara. Il a 23 ans. Il est étudiant en 2e année de Géographie.
MBOUR, DES RESPONSABLES DE L’OPPOSITION ARRÊTÉS LORS D’UNE MANIFESTATION
Le commissaire central de Mbour (Thiès, Ouest), Bara Niang, a annoncé, vendredi soir, l’arrestation et le placement en garde à vue de huit personnes, la plupart des responsables de l’opposition, lors de manifestations contre le report de la présidentielle
Mbour, 9 fév (APS) – Le commissaire central de Mbour (Thiès, Ouest), Bara Niang, a annoncé, vendredi soir, l’arrestation et le placement en garde à vue de huit personnes, la plupart des responsables de l’opposition, lors de manifestations contre le report de l’élection présidentielle.
”Il y a eu des arrestations de huit personnes, pour la plupart des responsables de l’opposition, particulièrement de l’ex parti Pastef“, a dit le commissaire Niang.
Le coordinateur départemental de l’ex-parti Pastef, Mamadou Lamine Diaité figure parmi les personnes arrêtées.
”Ils ont été arrêtés pour participation à une manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public”, a relevé l’officier de police, avant d’ajouter ”qu’ils sont en train d’être entendus”. Après cette audition, a poursuivi encore M. Niang, ”le procureur de la République décidera de leur sort”.
A l’appel de partis de l’opposition, de syndicats et d’organisations de la société civile, une manifestation a eu lieu à Mbour comme dans plusieurs localités du pays, malgré l’absence d’autorisation de l’autorité préfectorale.
Peu après la prière du vendredi, des groupes de personnes ont emprunté la route nationale, en direction du rond-point Mamadou Diop.
Ils se sont heurtés aux forces de défense et de sécurité qui avaient occupé les lieux dès les premières heures de la journée.
Il s’est ensuivi des échanges de tirs de grenades lacrymogènes et des jets de pierre, puis des courses poursuites entre les policiers et manifestants, qui ont érigé des barricades dans les rues et ruelles, brûlant des pneus un peu partout dans la ville.