KEEMTAAN Gi - LÀMBI GOLO ?
Ça peut paraitre débile, abscons, ahurissant !!!! Pensez tout ce que vous voulez. Même quand le pays brûlait en 2012 et qu’une frange de l’opposition luttait contre une troisième candidature de Père Wade, pendant que des plénipotentiaires de la paix débarquaient à Dakar pour lui tordre le bras et l’obliger à se frayer une porte de sortie honorable, le pays ne se trouvait pas dans une situation aussi alambiquée et confuse que celle que nous traversons actuellement. Pensez-vous, pendant de nombreuses demandes de mise sur pied de commissions d’enquêtes sont royalement ignorées par l’institution parlementaire et mises sous le boisseau, voilà que la conférence des présidents de notre auguste Assemblée nationale entérine la création d’une commission d’enquête parlementaire sur des soupçons de corruption de juges au niveau de Conseil constitutionnel suite à l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade. En mode fast tract ! Avec, bien entendu, la bénédiction de qui vous savez. Car, on le sait bien, le président de cette Assemblée et les députés de sa coalition ne peuvent pas prendre une décision majeure sans la permission de leur Chef. Et d’ailleurs l’armée mexicaine s’est fendue d’un communiqué, tard dans la soirée d’hier aux heures de crime, pour soutenir cette initiative. Tout cela nous parait bien suspect. L’autre aspect désopilant, c’est de voir le Pds porter des soupçons de corruption sur des magistrats. Le supposé corrupteur serait du camp du pouvoir et serait même très influent au sommet de l’Etat où il fait et défait des carrières en plus de sa force financière. Et encore, il agirait pour le compte du candidat du pouvoir. Tout cela fait mauvais genre pour un pouvoir dont la gouvernance se voulait sobre et vertueuse et qui est resté aphone et sourd à toutes les demandes de commissions d’enquête pour ne se réveiller qu’en fin de mandat et enquêter sur deux juges nommés par le Chef et dont l’un a été tiré de sa retraite pour être propulsé au Conseil constitutionnel comme s’il était le seul en mesure de faire le (sale) boulot. Et toujours dans la soirée d’hier, le plus célèbre opposant que l’on pensait avoir réduit au silence a créé la « folie » dans la communauté des réseaux sociaux à travers un message qui renseigne qu’il reste le seul maitre du jeu pendant que le Chef tente de voler la vedette à son candidat qui se trouve très esseulé. KACCOOR BI - LE TEMOIN
VICTOIRE DE PASTEF AU 1ER SONKO PREND LA PAROLE ET PROMET DE DESIGNER «LE PORTEUR DU PROJET »
A l’annonce d’une prise de parole de Sonko ce jeudi 25 juillet, les rédactions étaient dans l’expectative. Sa précédente tentative de parler depuis la prison avait avorté en son temps. Donc une nouvelle tentative ne pouvait qu’être accueillie avec circonspection. Mais la trouvaille de Pastef a dérouté tout le monde. La stratégie mise en place a été faire des documents audios préenregistrés en juillet 2023 quelques jours avant l’arrestation du leader de Pastef. Dans l’élément audio balancé hier, Ousmane Sonko parlait de « stratégie afin de faire passer le projet dès 2024 ». Pour cela, il sera nécessaire selon lui d’avoir un « passeur » surtout dans le cas où il « serait empêché ». « Pour la présidentielle à venir, si l’on me remet une fiche de parrainage, j’irai à la rencontre des Sénégalais. Au cas contraire, nous choisirons quelques-uns de nos militants mais aussi de nos alliés et travaillerons à leur faire passer le cap du parrainage » déclarait le plus célèbre prisonnier actuel de notre pays. Le leader de Pastef avait détaillé la stratégie autour du parrainage en mettant en avant deux options. « Le premier c’est qu’un seul soit choisi et que les autres se désistent » indiquait-il. Selon lui, tous les candidats choisis devraient accepter de se retirer dans le cas où sa candidature serait passée. Dans le cas contraire, « ils m’ont demandé de choisir celui qui devra porter le projet ». La deuxième option est que « tous les candidats participent à l’élection tout en travaillant à faire gagner celui qui sera désigné ».
POUR UNE VICTOIRE DE PASTEF AU 1ER TOUR SONKO PREND LA PAROLE ET PROMET DE DESIGNER «LE PORTEUR DU PROJET »(BIS)
Une stratégie non sans risque mais faisable d’après Ousmane Sonko qui prend pour exemple l’inter-coalition Yewwi-Wallu. « Dans cette stratégie, les citoyens peuvent certes se tromper et voter pour un candidat autre que celui qui a été choisi. Toutefois, cela présente aussi des avantages. Par exemple, nous aurons plus de temps d’antenne pour parler de mon programme que vont bien évidemment porter tous nos candidats et du candidat porteur du projet » expliquait-il. Le projet Pastef sera porté lors de la prochaine présidentielle par trois candidats que sont Bassirou Diomaye Faye, Habib Sy et Cheikh Tidiane Dièye. Qui parmi eux sera désigné pour « porter le projet » ? Ousmane Sonko le dira au « moment opportun ». Mais en attendant, il a tenu à lancer un message à ses militants et alliés. « Quand la décision sera prise, je demande à tous les militants et alliés de travailler en ce sens. Cela demandera un sacrifice de tout un chacun. Si nous arrivons à travailler de manière collégiale, nous gagnerons cette élection au premier tour avec 75 %. Ousmane Sonko a aussi tendu la main à toutes les franges de l’opposition afin de faire partir le régime actuel ».
EN 8E DE FINALE LA COTE D’IVOIRE « ECONOMISAIT » SES BUTS POUR LE SENEGAL
A 24 heures du début des huitièmes de finale de la Can 2023, « Le Témoin » quotidien a pisté des supporters ivoiriens pour qui le football est une véritable religion qu’ils pratiquent en fanatiques. Et surtout quand il s’agit d’un derby sous-régional entre les Lions du Sénégal et les Eléphants de la Côte d’Ivoire. Il est vrai que les « Eléphants » ont été tués et enterrés par des braconniers Equato-guinéens mais finalement ressuscités par les Marocains. Sur les plateaux des télévisions ivoiriennes comme dans les réseaux sociaux, des supporters ivoiriens excités, compulsifs et euphoriques font des pronostics démesurés en faveur de leur équipe nationale. Parmi eux, un certain Tiakoré Kouassi. Morceaux choisis : « Vous savez, aussi bien durant les phases qualificatives de la Can 2023 que pendant les matchs de poule, Les Lions du Sénégal marquaient beaucoup de buts. Pendant ce temps, la Côte d’Ivoire ne gagnait qu’avec de petits scores très étriqués. Savez-vous le pourquoi ? Parce que les attaquants ivoiriens économisaient leurs buts pour le Sénégal. Car lundi prochain, le gardien sénégalais Edouard Mendy va ramasser un carton de buts ivoiriens » a-t-il juré avec un petit brin d’humour. Sacrés Ivoiriens !
FAMILLE SEYDI EN DEUIL : DEMBEL INHUME CE VENDREDI À YOFF
Quelques mois après le décès de Salif Diao Seydi, directeur général adjoint de la Société Industrielle de Générateurs électriques (Sigelec) fabriquant les piles « Hellesens », la mort vient encore de frapper cruellement à la porte de la famille de feu le grand industriel et banquier Idrissa Seydi. Cette fois-ci, la grande faucheuse a arraché à l’affection des siens Mohamed Dembel Woury Seydi rappelé à Dieu à Paris le 12 janvier 2024. D’ailleurs, la dépouille mortelle est arrivée, hier, à Dakar. Et l’enterrement aura lieu ce vendredi au cimetière de Yoff après la levée du corps à la mosquée Cité-Biagui à 14 heures 30. Les condoléances seront reçues au domicile familial du défunt situé à Yoff Ranrhar (Villa Carabane). L’ensemble de la rédaction du Groupe « Le Témoin » présente ses condoléances à la famille Seydi, et particulièrement à Marie Ngoné Sakho, mère du défunt, ainsi qu’à Abdoulaye Seydi, Marème Seydi et Me Tamaro Seydi, frère et sœurs du défunt. Paix à son âme et que le bon Dieu accueille le défunt Mohamed Dembel Woury Seydi dans Son paradis de Firdawsi.
DECES DE L’ECRIVAIN ABASS NDIONE
Né le 16 décembre 1946 à Bargny, près de Dakar, l’écrivain Abass Ndione a été rappelé à Dieu hier, jeudi 25 janvier 2024. Auteur de trois romans, il était considéré comme le maître du polar sénégalais. En 1984, il publie son premier roman, La vie en spirale, qui se révèle être un véritable succès. Les critiques considèrent ce livre même comme l’oeuvre la plus aboutie d’Abass Ndione. Dans ce livre, il consacre des passages particulièrement élogieux à votre journal préféré « Le Témoin ». Ramata, paru en 2000, a été adapté au cinéma. En 2008, il publie - Mbëkë mi. Depuis quelques années, il vivait reclus dans sa ville de Bargny. La prière et l’enterrement auront lieu demain à la Grande Mosquée de Bargny Ngoude après la prière de Jumma. Que le bon Dieu l’accueille lui aussi dans Soin paradis. C’est assurément une perte cruelle qui vient de frapper la littérature sénégalaise à travers le décès d’Abass Ndione.
ABDOUL AZIZ FAYE PLENIPOTENTIAIRE DE DIONNE 2024 À RUFISQUE
La coalition Dionne 2024 a fait une bonne pêche à Rufisque en enrôlant Abdoul Aziz Faye comme son plénipotentiaire dans le département. Abdoul Aziz Faye est un visage politique connu dans la vieille ville. L’homme est apprécié pour avoir été un compagnon de route du président Mbaye Jacques Diop pendant un très long moment. Puisque c’est très jeune qu’Abdoul Aziz Faye a rejoint le président feu Mbaye Jacques Diop à la mairie de Rufisque en 1987. Depuis lors et jusqu’au décès de celui qu’on appelait le Shérif de Rufisque, Abdoul Aziz Faye a été aux côtés de ce grand monsieur de la politique sénégalaise. Libre de tout engagement, après s’être éloigné du Parti pour le Progrès et la Citoyenneté dirigé par le député Seydou Diouf, Abdoul Aziz Faye s’est rapproché du camp du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. En tout cas, Dionne 2024 a fait une bonne pêche à Rufisque à travers le « recrutement » d’Abdoul Aziz Faye.
DOUBLE MEURTRE A THIAROYE UN PECHEUR POIGNARDE À MORT, SON MEURTRIER TUE PAR LA FOULE
Un fait inédit s’est déroulé hier à Thiaroye-sur-Mer. Selon Seneweb, un double meurtre a secoué ce quartier. Un pêcheur poignardé à mort a été vengé puisque son meurtrier a été à son tour lynché par la foule. Tout est parti selon Seneweb d’une chaude dispute entre les pêcheurs C. Diop et B. C Samb. Ce dernier voulant régler leur différend s’est retiré pour aller chercher un couteau avec lequel il a asséné un coup mortel à C. Diop. Après avoir commis l’irréparable, le présumé meurtrier s’est réfugié dans une maison où une foule en colère l’a trouvé pour lui faire sa fête. C. Samb succombera à ses blessures au cours de son évacuation à l’hôpital. Les gendarmes de Thiaroye appuyés par leurs collègues de Keur Massar se sont déplacés sur les lieux pour calmer les ardeurs de la foule
Baadoolo - La rencontre d’un «projet» avec son peuple !
Coucou, revoilà Sonko. Le prisonnier s’est «évadé» virtuellement pour s’adresser à ses hommes. Un peu du «génie» de Njomborton avec ses Cd n°1, 2… Lui aussi sort des vidéos préenregistrées 1, 2… Le ou les plans définitifs ne sont pas encore décidés. Diomaye est tout de même un candidat qui peut bien prendre un double p (président-prisonnier). Ce sera pour l’ex-Pastef le démenti que l’élection présidentielle est la rencontre d’un homme avec son peuple. Mais plutôt la rencontre d’un «projet» avec son peuple.
Série de vidéos préenregistrées Sonko refait surface pour une campagne virtuelle
En prison, Ousmane Sonko vient de refaire surface par le biais d’une série de vidéos qu’il avait enregistrées avant son arrestation. «Même s’ils m’empêchent de me présenter, on aura deux ou trois candidats en plus de nos alliés de Yewwi askan wi. Une fois que le Conseil constitutionnel procédera aux vérifications, n’importe lequel d’entre nous qui passera, nous gagnerons l’élection présidentielle au premier tour. Je me suis déjà concerté avec mes camarades. Ils m’ont tous donné carte blanche en disant qu’ils suivront le candidat que je choisirai», avait-il planifié. A propos de l’offre programmatique sur laquelle est attendu son candidat, le maire de Ziguinchor dit qu’il sera accès sur son programme de 2019 que lui et ses «équipes ont réactualisé» bien avant. «Cette combinaison, nous l’avons expérimentée lors des Législatives, même si elle peut comporter des avantages et inconvénients. D’ailleurs, ce schéma nous permettra d’avoir beaucoup de temps d’antenne. Mais parmi ces deux options, nous dirons laquelle suivre», a til annoncé, tout de blanc vêtu.
Prix Aips Afrique Awards Saïkou Seydi de Emedia lauréat du prix Radio
La première édition du «Prix Aips Afrique», initiative de l’Association internationale de la presse sportive – section Afrique qui récompense les meilleures œuvres publiées entre le 1er janvier 2023 et le 20 janvier 2024 et qui ont eu un impact social et économique significatif en particulier celles liées à la Can, a livré son verdict ce jeudi soir à Abidjan (Côte d’Ivoire). Le groupe EMedia s’est brillamment distingué avec Saïkou Seydi qui a remporté le prix de la catégorie Radio avec son reportage portant sur «Le recyclage dans le football sénégalais» qui a été plébiscité par le jury. Le journaliste sportif de iRadio et iTv a également été finaliste dans la catégorie Télévision remporté par un Burkinabé.
Préparatifs de la Campagne : Macky Sall convoque les leaders de Benno ce vendredi
Ce serait peut-être la dernière avant le scrutin du 25 février. La Conférence des leaders de Benno bokk yaakaar élargie se tient ce vendredi au palais, a appris EMedia. L’ordre du jour est pour le moment inconnu. Mais le Président Macky Sall voudrait secouer davantage la coalition et préparer les moyens et la stratégie de la campagne qui démarre le 3 février prochain. Une meilleure implication des alliés puisqu’en coulisses, l’on murmure un «manque d’implication» dans cette précampagne du candidat Amadou Ba. D’autres soutiennent que des responsables n’ont pas encore «assez mouillé le maillot».
Kédougou 2 morts après un accident de la circulation
Ce jeudi matin, vers les coups de 9 heures, un accident de la route s’est produit sur la RN7 aux environs du village de Kéniéto à Kédoudou. Il s’agit d’un choc entre un véhicule et une moto, qui avait à son bord les victimes âgées de 22 et de 18 ans. Selon Seneweb, les deux jeunes qui étaient sur la moto sont morts sur le coup. Alertés, les éléments du commissariat central de Kédougou se sont déployés sur les lieux. Les corps sans vie ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son « Centre de Production Propre », le Bureau de Mise à Niveau (BMN) des entreprises a organisé, jeudi, un panel de haut niveau sur le thème « les défis d'une industrie verte au Sénégal ».
Le BMN et ses partenaires notamment la direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), l’ONUDI la Banque agricole, Eiffage et le global green growth Institute (GGGI) ont échangé sur : « Comment la transition vers une industrie verte favorise-t-elle l'amélioration de la compétitivité des entreprises et la création d'emplois, jalons essentiels au développement et de la transformation structurelle de l'économie ? »
Mme Fatou Dyana Ba, directrice du BMN, a souligné l'engagement continu du BMN envers le développement durable et l'efficacité énergétique depuis 2010. Elle a évoqué des projets tels qu'une ligne verte pour les entreprises et le projet low carbon, visant à guider les entreprises vers une production plus respectueuse de l'environnement.
Les intervenants du panel ont également examiné les défis de l'industrie verte au Sénégal, notamment la conformité aux normes environnementales et l'équilibre entre compétitivité et préservation de l'environnement. Mme Ba a démontré que le BMN peut « prouver » qu'une entreprise peut être compétitive tout en préservant l'environnement.
Le financement des entreprises a également été abordé, avec l'accent mis sur la nécessité d'accompagner les entreprises face aux défis de la compétitivité et du développement durable. Le représentant de la Banque Agricole, M. Seydi, a partagé les critères de financement, soulignant l'accréditation de la LBA au fonds vert climat, permettant à la banque de mobiliser des financements pour les entreprises investissant dans la production propre.
Enfin, la DEEC a salué l'événement, soulignant son rôle crucial dans la réduction des risques de pollution industrielle. M. Cheikh Fofana, Conseiller technique du directeur de l'Environnement et des établissements classés, a souligné l'importance du partage d'informations entre les acteurs du secteur, appelant à la pérennité de cette initiative du BMN. Une étape significative vers un avenir industriel plus vert et durable au Sénégal.
LA JUNTE MALIENNE ANNONCE LA FIN AVEC EFFET IMMÉDIAT DE L'ACCORD D'ALGER
La junte au pouvoir au Mali a annoncé jeudi soir la "fin, avec effet immédiat", de l'important accord d'Alger signé en 2015 avec les groupes indépendantistes du nord du pays, longtemps considéré comme essentiel pour stabiliser le pays.
La junte a invoqué "le changement de posture de certains groupes signataires", mais aussi "les actes d'hostilité et d'instrumentalisation de l'accord de la part des autorités algériennes dont le pays est le chef de file de la médiation", indique un communiqué lu à la télévision d'Etat par le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement installé par les militaires.
L'accord était déjà considéré comme moribond depuis la reprise en 2O23 des hostilités contre l'Etat central et l'armée malienne par les groupes indépendantistes à dominante touareg du Nord, dans le sillage du retrait de la mission des Nations unies (Minusma), poussée vers la sortie par la junte après dix années de présence.
L'accord avait reçu un rude coup supplémentaire en début d'année quand le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, avait annoncé lors de ses voeux de Nouvel An la mise en place d'un "dialogue direct inter-malien" pour "privilégier l’appropriation nationale du processus de paix". Le gouvernement "constate l'inapplicabilité absolue de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé en 2015, et, par conséquent, annonce sa fin, avec effet immédiat", dit le communiqué.
L'officialisation de la fin de l'accord d'Alger s'inscrit dans le prolongement d'une série de ruptures auxquelles ont procédé les militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2020. Ils ont rompu l'alliance ancienne avec la France et ses partenaires européens pour se tourner vers la Russie et ont fait partir la Minusma.
Elle intervient dans un climat de profonde dégradation des relations entre le Mali et le grand voisin algérien, avec lequel le Mali partage des centaines de kilomètres de frontière. Le colonel Maïga a lu jeudi soir un autre communiqué vigoureux, spécifiquement contre l'Algérie.
Le gouvernement "constate avec une vive préoccupation une multiplication d’actes inamicaux, de cas d’hostilité et d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali par les autorités" algériennes, dit-il. nIl dénonce "une perception erronée des autorités algériennes qui considèrent le Mali comme leur arrière-cour ou un Etat paillasson, sur fond de mépris et de condescendance".
Parmi différents griefs, la junte reproche à l'Algérie d'héberger des bureaux de représentation de certains groupes signataires de l'Accord de 2015 et devenus "des acteurs terroristes". Le régime malien "exige des autorités algériennes de cesser immédiatement leur hostilité". Le Mali est plongé dans la tourmente depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et salafiste parties du nord en 2012.
MAGAL DE POROKHANE, SIDIKI KABA SOLLICITE DES PRIÈRES POUR UNE PRÉSIDENTIELLE APAISÉE
Le ministre de l’Intérieur souhaite que cette élection, prévue le dimanche 25 février prochain, se passe dans la paix et la stabilité, ‘’comme ça été toujours le cas au Sénégal’’, ‘’afin que le lendemain, tout le monde aille travailler dans la paix."
Porokhane (Kaolack), 25 jan (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, a sollicité des prières du Khalife général des mourides, pour une élection présidentielle apaisée, à l’occasion de la cérémonie officielle du Magal de Porokhane, célébré jeudi dans cette ville de la région de Kaolack (centre).
‘’C’est dans la paix qu’il est possible de faire de bonnes choses, c’est pourquoi, nous sollicitons du marabout des prières pour que la prochaine élection présidentielle se passe dans la paix au grand bonheur des Sénégalais’’, a-t-il notamment déclaré.
Le ministre de l’Intérieur souhaite que cette élection, prévue le dimanche 25 février prochain, se passe dans la paix et la stabilité, ‘’comme ça été toujours le cas au Sénégal’’, ‘’afin que le lendemain, tout le monde aille travailler dans la paix et le calme’’.
A la tête d’une forte délégation venue représenter l’Etat, M. Kaba a dit toute sa satisfaction de participer au Magal de Porokhane qui célèbre Sokhna Mame Diarra Bousso (1833-1866), la vénérée mère du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853-1927).
A son arrivé dans cette cité religieuse du département de Nioro du Rip, le ministre de l’Intérieur et sa délégation ont été accueillis par le président du comité d’organisation de ce Magal, Serigne Bassirou Mbacké Porokhane avec qui ils sont allés se recueillir au mausolée de Mame Diarra Bousso.
‘’Nous sommes venus à notre nom et au nom du président de la République Macky Sall qui a dépêché mardi dernier une forte délégation conduite par le Premier ministre Amadou Bâ, pour transmettre son message de reconnaissance et de gratitude au Khalife’’, a dit Sidiki Kaba.
Selon lui, le chef de l’Etat avait instruit à l’ensemble des membres du gouvernement de prendre toutes dispositions pour une bonne tenue de cet évènement religieux de dimension internationale.
‘’L’importance de ce Magal n’est plus à démontrer puisque celle qui est célébrée est une femme exceptionnelle, un modèle de vertu et de piété, une éducatrice, une femme qui, toute sa vie durant, a incarné les valeurs de l’Islam. C’est un exemple à suivre au Sénégal, en Afrique et dans le reste du monde’’, a fait valoir le ministre de l’Intérieur.
S’exprimant au nom de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, Serigne Fallou Mbacké a, d’emblée, salué l’engagement des fidèles et autres pèlerins qui se sont ‘’tous’’ mobilisés pour une ‘’parfaite organisation’’ du Magal de Porokhane, ‘’dans le respect des préceptes de l’Islam, des recommandations du prophète Mohamed (PSL) et des enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké’’.
Le guide religieux, qui a appelé les uns et les autres a davantage de foi en Dieu et de respect des préceptes de l’Islam, a salué les dispositions prises par l’Etat du Sénégal pour que cet évènement soit une ‘’parfaite réussite’’.
Serigne Fallou Mbacké qui, au nom de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a formulé des prières pour cette élection à venir se passe dans la paix et le calme, a invité les sénégalais à ‘’cultiver la paix, à se respecter réciproquement et à travailler inlassablement’’ pour le développement de leur pays.
‘’Le pouvoir est détenu par Dieu qui le transmet à qui il veut et quand il (Dieu) le veut. Donc, celui qui en a profité grâce à Dieu doit aussi penser aux autres qui sont au bas de l’échelle et de comprendre que ce sont ceux-là qui l’ont élu. Que ceux qui ne sont pas au pouvoir travaille davantage et de ne pas se presser’’, a indiqué Serigne Fallou Mbacké.