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5 février 2025
UMOA, UNE BANQUE ÉTABLIE AU SÉNÉGAL SANCTIONNÉE
Le Collège de supervision de la Commission bancaire de l’Umoa a, de nouveau, abattu une sanction sur une banque installée au Sénégal. Une sanction disciplinaire et pécuniaire.
iGFM - (Dakar) Le Collège de supervision de la Commission bancaire de l’Umoa a, de nouveau, abattu une sanction sur une banque installée au Sénégal.
Une sanction disciplinaire et pécuniaire. C’est ce dont a écopé un établissement de crédit installée au Sénégal. En effet, lors de sa session tenue le 18 décembre 2023, la Commission Bancaire de l’Umoa, après avoir entendu les dirigeants de l’établissement concerné, a prononcé un blâme à l'encontre de la banque installée au Sénégal. Son nom n'a pas été dévilé.
Cette sanction disciplinaire est motivée par le non-respect des termes de l’injonction donnée par Décision du 9 décembre 2020 ainsi que des insuffisances dans la gestion et des infractions aux textes légaux et réglementaires applicables aux établissements de crédit. La Bceao a décelé «des faiblesses dans le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme de cette banque».
En sus de la sanction disciplinaire, l’établissement de crédit a écopé d’une sanction pécuniaire d’un montant de 300 millions de francs Cfa. Ce, conformément aux dispositions de l’Instruction n° 006-05-2018 du 16 mai 2018 fixant les modalités d’application des sanctions pécuniaires prononcées par la Commission Bancaire de l'Umoa à l’encontre des établissements de crédit de l’union monétaire.
SÉNÉGAL-CÔTE D’IVOIRE, LES SUPPORTERS DES ÉLÉPHANTS METTENT L’HOSPITALITÉ EN STANDBY
Leur discours commencent à changer, le mot hospitalité, «Akwaba» est pour le moment rangé dans les tiroirs, du moins jusqu’après cette rencontre décisive à élimination directe.
Le pays organisateur revient de loin. Grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie, les Eléphants sont remis dans le jeu. Et dès le coup de sifflet de l’arbitre de la fin de la rencontre, c’était une liesse populaire dans les rues, des jeunes sont sortis massivement pour manifester leur joie. «Nous sommes qualifiés», répétaient-ils. Cette euphorie était accompagnée de klaxons de voiture. Ils ont mis l’ambiance jusque tard dans la nuit. Les Ivoiriens vont affronter leurs «frères» sénégalais, mais leur discours commencent à changer, le mot hospitalité, «Akwaba» est pour le moment rangé dans les tiroirs, du moins jusqu’après cette rencontre décisive à élimination directe.
Il n’y a plus de calcul. Un monsieur de teint noir, très costaud, par l’accent, reconnait la table des Sénégalais qui étaient en train de déguster tranquillement dans un maquis sis à la place de la gare leurs poulets braisés avec comme accompagnement de l’alloco ou encore l’attiéké. Avec une boisson bien fraiche pour étancher la soif de la chaleur du soir, il lance to de go : «Hé, Sénégalais, préparez-vous hein. C’est fini l’hospitalité, c’est ballon que nous allons jouer et on va taper fort. Parce que nous revenons de loin.»
Mais c’est sans compter sur la confiance des supporters sénégalais qui croient aux poulains de Aliou Cissé. «On vous attends, nous ne sommes pas champion d’Afrique pour rien. On ne parle pas beaucoup, lundi, Inchallah, vous allez tout comprendre», préviennent les Sénégalais. Dans la foulée, un groupe de supporters tenant le drapeau du Sénégal et de la Côte d’Ivoire déclare, dans une ambiance festive : «C’est vrai, vous êtes nos frères, et on vous a toujours supportés car on vous adore. Mais, tout ça s’est fini, ça va chauffer dé. Ça va être corsé, un lion blessé revient toujours fort. Vous allez trouver des lions aguerris. Et nos joueurs vont laver l’affront, ce n’est pas pour rien que Dieu a fait que la Côte d’Ivoire puisse se qualifier.»
Un Sénégalais d’ajouter : «Le Sénégal n’a peur de personne dans cette compétition, nous avons l’étoffe pour battre n’importe quelle équipe. Pour devenir champions, il faut battre aussi les meilleurs. Les joueurs, le coach ont conscience de cela. L’équipe ivoirienne ne verra que du feu.»
PAR Thierno Alassane Sall
LA RÉPUBLIQUE DES DEALERS
Les dealers sont démasqués. Au lieu de dénoncer l’attitude méprisante de Karim Wade envers les Sénégalais, qui leur a menti éhontément, des politiciens de tous bords sortent du bois pour chercher à récupérer son électorat
Les dealers sont démasqués. Au lieu de dénoncer l’attitude méprisante de Karim Wade envers les Sénégalais, qui leur a menti éhontément, des politiciens de tous bords sortent du bois pour chercher à récupérer son électorat. Admettre la corruption de la Constitution est une honte ! Dans le même temps, d’autres se murent dans un silence complice devant ces manigances à ciel ouvert.
Pire, le président Macky Sall, son candidat Amadou Ba et le PDS veulent décrédibiliser les institutions, en mettant en place une commission d’enquête parlementaire, pour des calculs bassement politiques : s’emparer de l’électorat du PDS avec qui ils ont dealé dans leur dialogue faussement national.
Une commission parlementaire pour confondre deux magistrats, cela s’appelle du ciblage et du détournement de procédure. Il existe des mécanismes plus appropriés.
Pourquoi ils ont refusé de saisir le Parlement pour faire la lumière sur les 1000 milliards du fonds Covid ? Pourquoi il n’y a jamais eu d’enquête pour tous les faits extrêmement graves de prévarications documentés par les rapports de l’IGE et de la Cour des comptes ? Qu’ont-ils fait du rapport sur le contrat PetroTim ? Des vagues d’émeutes sanglantes, avec des dizaines de morts, ont secoué ces dernières années le pays, cela n’a nullement intéressé les groupes qui contrôlent l’Assemblée nationale. Le naufrage d’embarcations surchargées qui emportent tant de vies humaines au fond des océans n’a suscité aucun émoi.
Personne ne peut changer ce pays avec cette façon de faire de la politique. Un enseignement que les citoyens peuvent tirer de cet épisode : « politicien du mbokk ! »
Duñ leen bàyyi ngeen yàq Senegaal ! La République des Valeurs se dressera contre la République des dealers.
Thierno Alassane Sall
Candidat à l’élection présidentielle
Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor
BOUGANE RÉAGIT À L'OUVERTURE D'UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE À l'INITIATIVE DU PDS
Pour le leader de Gueum sa bop, si les accusations de corruption par des juges du Conseil constitutionnel sont confirmées, le processus devra être réévalué
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a demandé une commission d’enquête parlementaire pour des soupçons de corruption par des juges du Conseil Constitutionnel pour écarter Karim Wade de la présidentielle. Pour le leader de Gueum Sa bop, ces allégations beaucoup trop sérieuses, si après l’enquête, sont avérées, le processus électoral ne peut être continué.
«Nous avions déjà souligné que cette rencontre, postérieure à la décision du Conseil Constitutionnel, serait dénuée de sens. Aujourd’hui, le PDS rejoint les candidats écartés, et leur lutte deviendra notre. Les accusations portées contre le Conseil Constitutionnel par le PDS sont graves, impliquant des allégations de corruption. Si ces accusations sont confirmées, le processus devra être réévalué, et nous ne pouvons pas continuer dans un processus biaisé. Donc le combat continue, et tous les Sénégalais doivent dénoncer cette situation », déclare-t-il.
A noter que le chef de l’Etat Macky Sall avait reçu le collectif des recalés pour recueillir leur plainte. Cependant, après son communiqué, il a affirmé qu’aucun recours n’est possible à ce stade pour revenir sur le processus.
OUSMANE SONKO A MONTRÉ UNE AUTRE FACETTE DE SA PERSONNALITÉ, SELON ALIOUNE TINE
La sortie du leader du parti dissous Pastef, dans une vidéo préenregistrée, continue de susciter de nombreux commentaires quant à sa capacité à anticiper les événements
La sortie du leader du Pastef, dans une vidéo préenregistrée, continue de susciter de nombreux commentaires quant à sa capacité à anticiper les événements. Pour le fondateur d’Afrika Jom Center, avec cette déclaration, Ousmane Sonko montre une autre facette de sa personnalité.
« Ce que Ousmane Sonko a fait est la démonstration d’un vrai leadership politique. Il faut reconnaitre honnêtement qu’en dépit de ses erreurs Ousmane Sonko est un homme de valeur d’une qualité exceptionnelle. Un panafricain qui mérite respect. Sa libération serait salutaire », écrit Alioune Tine sur le réseau social X.
Même son de cloche pour Lansana Gagny Sakho qui estime que le maire de Ziguinchor a fait preuve d’un « don de soi pour la patrie » et d’une « grande ouverture d’esprit »
Dans la vidéo publiée ce jeudi 26 janvier, Ousmane Sonko anticipe sur l’invalidation de sa candidature et propose à ses partisans une alternative.
JÜRGEN KLOPP ANNONCE SON DÉPART DE LIVERPOOL
"Je vais quitter le club à la fin de la saison. Je peux comprendre que ce sera un choc pour les gens quand ils vont l’entendre, mais je peux au moins essayer de l'expliquer"
8 octobre 2015. Un visage nouveau venait bousculer la hiérarchie des entraîneurs de Premier League : Jürgen Norbert Klopp. Ce dernier succédait à un certain Brendan Rodgers, limogé seulement quelques semaines après le début de la saison 2015-2016 en raison de résultats sportifs décevants pour un club de la trempe de Liverpool, qui ne traversait pas la période la plus faste de son histoire. Il s’agissait là de la première expérience à l’étranger du natif de Stuttgart, après avoir fait ses gammes en Allemagne, après Mayence et le Borussia Dortmund, club avec lequel il se révèle au grand public.
Très vite à la tête des Reds, il devient la véritable coqueluche des pensionnaires d’Anfield, qu’il emmène d’abord en finale de la Ligue Europa dès sa première saison avant de lui faire passer un cap au fil des années. Le natif de Stuttgart remet le nom du Liverpool FC non seulement parmi les grands d’Angleterre mais aussi d’Europe. Il aura tout gagné avec les Scousers, avec un effectif qu’il aura construit de ses propres mains au fil des années : une Premier League en 2020 (30 ans après le dernier sacré), deux finales de Ligues des champions dont une remportée en 2019, une Supercoupe d’Europe ainsi que tous les trophées nationaux possibles (FA Cup, League et Community Shield). Mais au milieu de sa neuvième saison (2023-2024), le coach de 56 ans a fait une annonce retentissante quant à son avenir.
«Je suis à court d’énergie…»
«Je vais quitter le club à la fin de la saison, a-t-il déclaré dans un entretien accordé du média officiel du club et posté sur les réseaux sociaux. Je peux comprendre que ce sera un choc pour les gens quand ils vont l’entendre, mais je peux au moins essayer de l’expliquer. J’aime absolument tout dans ce club, dans cette ville, dans ses supporters. J’aime l’équipe, le staff, tout. Mais je prends quand même cette décision, dont je suis convaincu.» Une véritable bombe pour les supporters liverpuldiens, alors qu’il avait signé un nouveau bail jusqu’en 2026 il y a moins de deux ans, preuve de la belle histoire d’amour entre Klopp et Liverpool. Le technicien outre-Rhin explique néanmoins ses raisons sur la fin d’aventure à venir avec les Reds.
«Je suis à court d’énergie. Je n’ai aucun problème actuellement, je vais bien en ce moment. Mais je sais que je ne pourrais pas continuer à faire le job encore, encore et encore. Après toutes ces années ensemble, tout le temps passé, toutes les épreuves, avec tout le respect et l’amour qui ont grandi au fil des années, je vous devais la vérité, et c’est la vérité.» Six trophées, une prestance retrouvée à l’échelle du Vieux Continent, une philosophie de jeu bien installé durant des années : Jürgen Klopp aura réussi sa mission de marquer à jamais l’histoire du Liverpool FC, en bonne route pour aller chercher une deuxième Premier League sous ses ordres cette saison.
YAMOUSSOUKRO, LE LAC AUX CROCODILES TOUJOURS IMPRESSIONNANT
A Yamoussoukro, le lac aux crocodiles continue d’impressionner les visiteurs. Créé par le premier président ivoirien Félix Houphouët Boigny, il abrite plusieurs crocodiles qui nagent dans les trois lacs artificiels de la ville reliés par des canaux.
A Yamoussoukro, le lac aux crocodiles continue d’impressionner les visiteurs. Créé par le premier président ivoirien Félix Houphouët Boigny, il abrite plusieurs crocodiles qui nagent dans les trois lacs artificiels de la ville reliés par des canaux.
S’il y a un lieu qui attire le public à Yamoussoukro, c’est bien le lac aux crocodiles. Il jouxte le palais présidentiel construit par le Père fondateur de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët Boigny, entouré de maisons de ses proches et d’un mur de 22 km. Les après-midi, sur les grilles de protection, se tiennent plusieurs personnes qui viennent satisfaire leur curiosité. De temps à temps, quelques crocodiles, une dizaine on peut dire, surgissent de l’eau. Ils font des sauts et saisissent les poulets que les visiteurs leur jettent, un véritable spectacle. Ils sont de toutes les tailles et de toutes les formes.
Créé dans les années 50 par le premier président ivoirien, le lac abritait des crocodiles offerts à Félix Houphouët Boigny par Modibo Keïta, ancien président du Mali. D’autres provenaient des rivières ivoiriennes. Ces bêtes sont surtout associées à la puissance mystique de Félix Houphouët-Boigny. Aujourd’hui, le lac continue d’attirer des visiteurs qui affluent de tous bords. «Le lac aux crocodiles est une véritable attraction. Chaque jour, beaucoup de personnes viennent visiter. Ça fait des années que je vends du café aux abords de la route, ça a toujours été comme ça », raconte Ibrahima, Malien d’origine. «J’ai quitté Bouaké, là où est installée l’équipe algérienne pour la Can, pour venir visiter le lac. On fait une heure de route entre Bouaké et Yamoussoukro. J’entendais toujours parler du lac aux crocodiles et je suis venu voir ce que c’est. Ce que j’ai vu est impressionnant. Je n’ai jamais vu autant de crocodiles comme ça », laisse entendre Noureddine, Algérien.
Les crocodiles nagent dans les trois lacs artificiels de Yamoussoukro reliés par des canaux. Cependant, il faut noter que des panneaux précisent qu’il est interdit de les approcher. Et pour cause, plusieurs personnes ont été dévorées par ces sauriens. D’ailleurs, on raconte qu’en 2012, un gardien du lac du nom de Dicko Toké âgé de près de 70 ans a été dévoré par les crocodiles alors qu’il faisait une démonstration habituelle pour les touristes. Il effectuait ce métier depuis plus de 30 ans. Cet incident a ainsi entraîné une polémique relative à la sécurité des gardiens responsables des crocodiles. Des autorisations de visite qui sont délivrées à la Fondation Félix Houphouët Boigny, permettaient de visiter l’intérieur de la résidence dans lequel se trouvent sa tombe et des béliers, son totem et d’avoir un guide mais à cause des travaux effectués à l’intérieur, les autorités ont tout suspendu au grand malheur des visiteurs de Yamoussoukro.
LA RENCONTRE D’UN PROJET AVEC SON PEUPLE !
Coucou, revoilà Sonko. Le prisonnier s’est «évadé» virtuellement pour s’adresser à ses hommes. Un peu du «génie» de Njomborton avec ses Cd n°1, 2… Lui aussi sort des vidéos préenregistrées 1, 2… Le ou les plans définitifs ne sont pas encore décidés.
Coucou, revoilà Sonko. Le prisonnier s’est «évadé» virtuellement pour s’adresser à ses hommes. Un peu du «génie» de Njomborton avec ses Cd n°1, 2… Lui aussi sort des vidéos préenregistrées 1, 2… Le ou les plans définitifs ne sont pas encore décidés. Diomaye est tout de même un candidat qui peut bien prendre un double p (président-prisonnier). Ce sera pour l’ex-Pastef le démenti que l’élection présidentielle est la rencontre d’un homme avec son peuple. Mais plutôt la rencontre d’un «projet» avec son peuple.
Par Cheikh NIASS
SERIGNE MBOUP, UN NDONGO DAARA SUR LE CHEMIN DU PALAIS
Rien ne présageait son entrisme en politique. Ni son cursus, ni son parcours d’homme d’affaires. Né à Kaolack dans une famille religieuse, Serigne Mboup a passé l’essentiel de sa jeunesse dans l’apprentissage du Coran.
Rien ne présageait son entrisme en politique. Ni son cursus, ni son parcours d’homme d’affaires. Né à Kaolack dans une famille religieuse, Serigne Mboup a passé l’essentiel de sa jeunesse dans l’apprentissage du Coran. Sa destinée était de devenir maître coranique, profession qu’il n’exerça pas aussi longtemps, car étant très tôt rappelé aux côtés de son père, commerçant établi au marché Sandaga. De marchand ambulant à grossiste en passant par tablier, avec les épreuves, des coups bas, Serigne Mboup finit par faire rayonner l’héritage du doyen Bara Mboup, avec le Groupe Ccbm. Ce holding, qui enregistre au moins mille emplois directs et quatre mille indirects, a été construit à la sueur du front d’un self made man.
Parti de rien pour se hisser au sommet, après avoir arraché la mairie de Kaolack des mains de politiciens de métier, l’actuel président de l’Union nationale des chambres de commerce et d’industrie du Sénégal (Uncclas) rêve d’accéder à la magistrature suprême.
Une volonté projetée depuis longtemps par ce pur produit du système éducatif arabe. Si la réalisation de sa vision, c’est-à-dire diriger la destinée des Sénégalais à partir de 2024, est perçue comme un rêve utopique, elle n’en est pas pour autant impossible pour ce «Ndongo Daara». A force de se frotter aux luttes syndicales, et pour avoir présidé la Chambre de commerce de Kaolack et l’Union nationale des chambres de commerce et d’industrie du Sénégal (Uncclas), Serigne Mboup finit par choper le virus de la politique. Aujourd’hui, reconnu comme l’un des hommes d’affaires les plus influents du pays, le sieur Mboup évolue dans plusieurs secteurs d’activité, notamment dans l’automobile, l’immobilier, la grande distribution, l’agriculture …
A l’instar de feu Sidy Lamine Niass avec qui il a partagé nombre de visions, Serigne Mboup est également patron de presse. Ils partagent plusieurs casquettes, avec leurs profils de sortants de l’école coranique. Mais aussi le fait de côtoyer des intellectuels formés à l’école française, en l’occurrence des chefs d’Etat comme Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et d’autres présidents du monde notamment ceux des Usa, de la France, de la Chine… Ces rencontres ont été un grand apport dans leurs trajectoires, car ils ne nourrissent plus aucun complexe devant les grands du monde.
Cette transversalité dans le monde des affaires ayant connu un succès et son expérience acquise dans les rencontres semblent conforter Serigne Mboup dans son projet de devenir cinquième président de la République du Sénégal. «Ce que nous faisons dans nos entreprises est plus compliqué que le fait de gérer un Etat. Le travail de chef d’entreprise est plus difficile que celui du président de la République», a-t-il l’habitude de répondre à ses détracteurs.
CAN 2023 : L’EQUIPE DU SENEGAL MEILLEURE QU’EN 2022 ?
Logé dans le groupe C en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, le Sénégal a réussi un sans-faute inédit. Avec des statistiques impressionnantes (3 victoires, 8 buts), les champions en titre ont lancé un signal fort à leurs concurrent...
Logé dans le groupe C en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, le Sénégal a réussi un sans-faute inédit. Avec des statistiques impressionnantes (3 victoires, 8 buts inscrits), les champions en titre ont lancé un signal fort à leurs concurrents qui ambitionnent de les déchoir de leur couronne.
Avec trois victoires en trois sorties, le Sénégal a fait le plein de points lors des phases de groupe. Les «Lions» terminent à la première place du groupe C qui leur garantit de rester à Yamoussoukro ; ville qui les a vus dominer tous leurs adversaires. Les champions d’Afrique ont bien démarré la compétition en battant nettement la Gambie (3-0), lançant ainsi idéalement la défense de leur titre. Face au Cameroun pour le duel des «Lions», les joueurs d’Aliou Cissé n’ont pas tremblé et se sont imposés sur le score sans appel de 3 à 1. Mardi, face à la Guinée, ils n’avaient besoin que d’un point pour terminer à la tête du groupe. Mais le «Syli» National n’a pas réussi à stopper la machine sénégalaise qui fait mieux qu’en 2022.
Les «Lions», en plus de réaliser un premier sans-faute historique en 17 participations en phase finale de Can, se sont montrés très efficaces offensivement. Ils ont inscrit 8 buts en 3 matches seulement, soit un ratio de 2,6 buts par rencontre. Des buts qui portent la signature de sept joueurs différents. Aucune équipe n’a fait mieux. Même la Guinée Équatoriale qui a inscrit un but de plus (9). En 2022, l’année du sacre au Cameroun, l’équipe avait mis 9 buts en 7 matches et deux ans plus tôt, la moisson était de 8 buts en également 7 rencontres. Cette belle performance laisse augurer de belles promesses pour la suite. Mais Aliou Cissé, tout comme ses joueurs, jouent la carte de la prudence. Car son équipe reste celle à battre ; donc tous les matches seront comme des finales. «Nous étions dans un groupe de la mort avec de fortes oppositions et nous avons gagné les trois matches ; ce qui est satisfaisant. Lorsque nous avons perdu la finale en 2019 contre l’Algérie, nous avons beaucoup appris de cette défaite. C’est ce qui nous a permis de remporter le titre deux ans plus tard, au Cameroun. Jusqu’à présent, nous avons marqué 8 buts en 3 matches. Nous allons nous reposer un peu, et nous avons 5 jours avant de jouer les huitièmes de finale», a expliqué Cissé.
15e victoire de Cissé en Can…
Invaincu en phase finale de Can depuis la finale perdue le 19 juillet 2019, au Stade international du Caire, contre l’Algérie (0-1), le Sénégal n’a plus goûté à la défaite. L’année du sacre, en 2022, au Cameroun, les «Lions», sans être très fringants durant le premier tour, avaient conclu leurs sept matches sans le moindre revers. Ils avaient concédé deux nuls et remporté cinq succès. Et depuis le coup d’envoi de la Can «Côte d’Ivoire 2023», le champion en titre est resté sur cette dynamique victorieuse lors de ses trois premières sorties contre la Gambie, le Cameroun et la Guinée. De son premier match à la tête de l’équipe en phase finale de Can, le 17 janvier 2017, contre la Tunisie (victoire 2-0) à celui joué mardi dernier, contre la Guinée (victoire 2-0), Aliou Cissé a remporté 15 victoires en 21 rencontres, contre 3 nuls et autant de défaites. Ces statistiques, fussent-elles élogieuses, ne l’empêchent pas de garder la tête sur les épaules et de faire preuve d’humilité. Il préfère faire le bilan à la fin de la compétition. «Quand vous êtes entraîneur, vous avez envie de donner le meilleur de vous-même quand vous rentrez sur le terrain. Après, ces statistiques sont très élogieuses pour nous, mais en réalité, on n’y pense pas beaucoup. On fera le bilan à la fin de cette compétition. On est encore en pleine compétition, il est un peu trop tôt de faire des conclusions», a laissé entendre Aliou Cissé qui a la tête tournée vers les huitièmes de finale. «En arrivant en Côte d’Ivoire, on s’était promis de jouer 7 matches. Actuellement, on en a joué trois, il nous en reste quatre. Donc, rien n’est encore joué. Chaque match à ses réalités et ses caractéristiques. Cette Can, comme vous le voyez, est une compétition assez difficile, très compliquée où il faut être focus, continuer à être humble et travailler. Parce que tout peut arriver», a prévenu le sélectionneur sénégalais.
… 20 joueurs utilisés en 3 matches
Dans sa mission de mettre en place une équipe solide, à même de défendre le titre acquis en 2022, Aliou Cissé a fait appel à 27 joueurs. L’effectif a été réduit à 26 avec le départ d’Abdallah Sima qui a finalement déclaré forfait suite à une blessure aux adducteurs. En 3 rencontres, El Tactico a réussi à transformer l’équipe en véritable machine à gagner. En trois matches, Cissé a bien fait tourner son effectif. Il a essayé 20 joueurs, 8 d’entre eux ont eu le privilège d’être titularisés sur l’ensemble de ces matches : Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, Ismaïl Jakobs, Krépin Diatta, Pape Guèye, Sadio Mané, Ismaïla Sarr et Habib Diallo. Lamine Camara et Moussa Niakhaté, sortis sur blessure, ont été ménagés, tandis qu’Abdou Diallo n’a pas été aligné contre la Guinée pour cumul de cartons jaunes. Blessé depuis le début de la compétition, Fodé Ballo Touré a fait sa première apparition contre la Guinée. Tout comme Cheikhou Kouyaté. En revanche, 6 joueurs n’ont pas encore été utilisés. Il s’agit, outre Mory Diaw et Alfred Gomis, de Youssouf Sabaly, toujours blessé, Formose Mendy, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye et Bamba Dieng. Ce dernier avait un problème à la cheville, mais est redevenu opérationnel, selon Aliou Cissé. «On s’est améliorés depuis deux ans dans tous les domaines. On a marqué huit buts, c’est un bon ratio. On a un groupe qui permet de mettre en avant tout le monde. Que ce soit des milieux, des attaquants ou des défenseurs. On met le collectif en avant et tout va bien», a précisé Aliou Cissé.
Développement du football sénégalais
Avec 3 victoires en 3 matches, entame ne pouvait être plus idéale pour les «Lions». Et Aliou Cissé, satisfait du rendement sur les trois matches, ne pouvait rêver mieux. Pour le technicien, la persévérance et l’abnégation ont beaucoup payé. «Avec le temps, on apprend. La défaite contre l’Algérie en finale de la Can, en 2019, nous a beaucoup servi. On a beaucoup appris de cette défaite-là. Ce qui nous a propulsés, deux ans plus tard, en finale, au Cameroun et de remporter le titre. Aujourd’hui, on est dans cette continuité-là, parce que si on regarde le groupe actuel, il y a des joueurs de 2019 qui sont encore là», a indiqué Aliou Cissé. Le technicien demeure convaincu que le rôle d’une équipe, c’est de tracer son histoire dans la douleur, le bonheur, les moments difficiles et les moments de gloire. «Avec ce groupe, on est ensemble depuis pratiquement 8 ans ou 9 ans. Et durant cette période, ça n’a pas toujours été facile. Perdre, c’est quelque chose qui peut empêcher en un moment donné la progression. Mais on a appris et on s’est projeté sur l’avenir», a fait savoir Aliou Cissé qui a salué la politique mise en place par la Fédération pour le développement du football sénégalais. «Aujourd’hui, le football sénégalais est en train d’avancer. Quand on regarde les petites catégories (U17 et U20) et notre équipe locale qui sont aujourd’hui championnes d’Afrique, ça se reflète aussi sur l’équipe A. Mais ce qui est important aujourd’hui, c’est que les jeunes Sénégalais, partout où ils sont, soient sélectionnables, qu’ils puissent continuer à travailler et que l’on puisse les récupérer en équipe nationale», a-t-il estimé.
AU RYTHME DE LA TANIÈRE
Les comités de supporters, hôtes de l’écosystème du football sénégalais
Les comités de supporters sénégalais composés du «12e Gaïndé», de «Allez Casa» et de «Lébougui» ont convié, hier, tous les acteurs qui tournent autour du football. Ce, pour communier autour d’un repas sur leurs activités dans cette 34e édition de Coupe d’Afrique des Nations (Can) «Côte d’Ivoire 2023» sous la présidence du Ministre des Sports, Lat Diop.
Comme il est de coutume, à la fin du premier tour de chaque compétition internationale, les comités de supporters de l’équipe nationale du Sénégal (12e Gaïndé, Allez Casa et Lébougui) ont convié, hier, tout l’écosystème du football sénégalais (ministère, Fsf, Anps et les partenaires stratégiques et financiers), à un copieux repas dans leur camp de base, autour d’échanges et d’animations. Le but de cette rencontre qui sonne comme des retrouvailles de l’ensemble de la délégation officielle du Sénégal en Côte d’Ivoire, est de réaffirmer leur cohésion et leur entente afin de favoriser une bonne coordination de leurs activités respectives, mais aussi de dégager des pistes de travail dans le but de pousser les «Lions» à la victoire finale dans cette 34e édition de Coupe d’Afrique des Nations (Can). C’était sous la présence effective du Ministre des Sports, Lat Diop.
Dans sa communication, ce dernier a salué l’atmosphère joviale et fraternelle qui existe entre les différents comités de supporters mais surtout, leurs sacrifices consentis pour cette cause nationale. «J’aimerais, tout d’abord, saluer cette très belle initiative du « 12e Gaïndé » qui rentre dans le cadre de la promotion du sport de notre pays. J’aimerais aussi vous rendre un vibrant hommage pour votre esprit de dépassement et votre sens du discernement et du sacrifice parce que vous êtes de dignes ambassadeurs. Et ce que vous faites pour notre pays est reconnu de tous», a rappelé Lat Diop, non sans souligner le soutien de l’État du Sénégal qui, dit-il, n’a fait que son devoir pour les mettre dans de très bonnes conditions. En effet, le ministère des Sports n’a pas lésiné sur les moyens pour accompagner financièrement les comités de supporters sénégalais avec des subventions conséquentes de l’ordre de 20 millions de FCfa pour le «12e Gaïndé», 15 millions pour «Allez Casa» et 8 millions pour «Lébougui». Raison pour laquelle Lat Diop leur a demandé de continuer à faire ce qu’ils font le mieux dans les tribunes, parce qu’il a une confiance inébranlable en cette équipe nationale dans sa quête d’un nouveau sacre. Il a, par ailleurs, appelé à l’union sacrée autour de l’équipe entraînée par Aliou Cissé et sollicité des prières pour qu’au soir du 11 février, le peuple sénégalais puisse célébrer, à nouveau, partout dans le pays, la victoire finale. Prenant la parole au nom des comités de supporters, Seydina Issa Laye Diop, président du «12e Gaïndé», a magnifié ce geste du Ministre tout en promettant que ses camarades et lui feront tout pour traduire en actes les vœux exprimés par le patron des Sports.
D’un de nos envoyés spéciaux Mouhamadou Lamine DIOP
AU RYTHME DE LA CAN
AFRIQUE DU SUD – TUNISIE 0-0
Les «Aigles» de Carthage passent à la trappe
Les huitièmes de finale devaient impérativement passer par une victoire, mais la Tunisie n’a pas réussi à prendre le dessus sur l’Afrique du Sud, hier, au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, lors de la 3e et dernière journée du groupe E de la Coupe d’Afrique des Nations. Les «Aigles» de Carthage, bons derniers du groupe E avec seulement deux points au compteur, n’ont pas réussi à bousculer les «Bafana-Bafana», très solides, qui ont repoussé tous les assauts des hommes de Jalel Kadri. L’Afrique du Sud, qui avait également besoin d’une victoire pour se hisser à la tête du groupe, a tenté de trouver le chemin des filets pour se mettre à l’abri d’une éventuelle surprise, mais Percy Tau et compagnie n’ont pas affiché la même réussite que contre la Namibie. Dans cette rencontre qui était assez fermée et pauvre en occasions de buts, les minces espoirs de qualification de la Tunisie s’envolaient au fil des minutes. Aucune des deux équipes ne réussira à se mettre en évidence. À l’arrivée, les deux équipes se séparent sur un match nul et vierge. Un résultat qui ne permet pas aux «Aigles» de Carthage de se qualifier pour les huitièmes de finale, tout le contraire des «Bafana Bafana», qui terminent deuxièmes du groupe E. Une énorme désillusion pour la Tunisie qui sort par la petite porte cette Can.
NAMIBIE – MALI 0-0
Les «Braves Warriors» en huitième de finale
Face au Mali, la Namibie n’avait besoin que d’un point pour se qualifier pour la première fois de son histoire, en huitième de finale de Can. Hier, au stade Laurent Pokou de San Pedro, les «Braves Warriors» se sont battus comme de vrais guerriers et n’ont pas fait de complexe face aux «Aigles» qui avaient, eux aussi, besoin d’une victoire pour terminer à la tête du groupe E. Vainqueurs de la Tunisie (1-0) lors de leur match inaugural avant de prendre l’eau (0-4) contre l’Afrique du Sud, les Namibiens qui, en trois participations (1998, 2008 et 2019) n’avaient jamais atteint le deuxième tour, ont joué crânement leurs chances. Les hommes de Benjamin Collin, qui savaient que l’exploit était possible, n’ont pas flanché. Ils ont anéanti toutes les velléités maliennes et sauvé les meubles à chaque incursion des attaquants adverses. Ils ont tenu bon jusqu’au coup de sifflet final et concèdent un bon nul (0-0) qui leur permet de se hisser pour la première fois de leur histoire en huitième de finale. Ce résultat fait aussi l’affaire du Mali qui termine premier du groupe E devant l’Afrique du Sud.
AU RYTHME DE LA CAN
La Côte d’Ivoire miraculée
Hakim Ziyech. Les Ivoiriens n’oublieront jamais ce nom. C’est l’attaquant marocain qui a ressuscité leur équipe qui n’était plus maîtresse de son destin après la correction que leur a administrée, lundi dernier, la Guinée Équatoriale (4-0). Une cinglante défaite lourde de conséquence puisque les «Éléphants», troisièmes du groupe A avec seulement trois points, ont dû attendre la fin des matches du premier tour, hier mercredi 24 janvier, pour savoir s’ils feraient partie des quatre meilleurs troisièmes et donc, s’ils verraient les huitièmes de finale ou non. L’élimination n’était donc pas une certitude pour les Ivoiriens qui étaient engagés dans des calculs très complexes. Leur survie dépendait des résultats des dernières rencontres du groupe F. Et grâce à son unique but contre la Zambie, Ziyech a délivré le peuple ivoirien, puisque le Maroc était déjà qualifié avant la rencontre. Les «Éléphants», qui avaient été presque touchés, sont passés par un trou de souris pour revenir dans la course. Ils devront désormais se battre sur le terrain pour espérer aller loin. Car il n’y aura pas un deuxième miracle, surtout dans les matches couperet.