RETROUVAILLES APRES LA CAN 2015 : Amical Sénégal / Ghana au Havre
Après l’annulation par la FIFA de son match amical contre le Nigeria, le Ghana était à la recherche d’un sparring-partner. Il l’a trouvé avec le Sénégal qui cherchait également un adversaire.
«Des pourparlers sont en cours avec le Ghana et le Congo pour un match amical», déclarait récemment Me Augustin Senghor, président de la FSF, au sujet des dates FIFA de la fin du mois de mars. les négociations avec le Congo étaient confirmées par Claude le roy, le sélectionneur des Diables rouges. pour l’heure, d’après des informations de Jeune Afrique, confortées par un responsable de la FSF joint hier, c’est le match contre le Black Star du Ghana qui a été scellé. Il devrait avoir lieu, selon la même source, le samedi 28 mars à 18 heures au stade Océane du havre, ville du Nord de la France, où évolue notamment zargo Touré.
Ce Sénégal / Ghana, première sortie officielle d’Aliou Cissé sur le banc des lions, sera un remake du match de la 1ère journée du groupe C de la CAN 2015, le 19 janvier dernier à Mongomo en Guinée équatoriale. Idrissa Gana Guèye et ses coéquipiers s’étaient imposés sur le fil (2-1) grâce à Mame Biram Diouf et Moussa Sow après l’ouverture du score sur penalty d’André Ayew pour le Ghana. Mais si les hommes d’Alain Giresse quittaient la compétition après le 1er tour, ceux d’Avram Grant ont joué la finale perdue aux tirs au but face à la Côte d’Ivoire.
Initialement, le Ghana devait croiser le Nigeria le 29 mars, à londres en Angleterre. Mais, les Super Eagles vont également livrer une rencontre amicale à domicile face à la Bolivie le 26 mars prochain. Ce que refuse la FIFA qui a informé les deux équipes que cette rencontre n’aura pas lieu. En effet, d’après les dispositions réglementaires, aucun pays ne peut livrer deux matchs sur deux continents en trois jours. Le Black Star était depuis lors à la recherche d’un nouvel adversaire. Ce sera le Sénégal le 28 mars au havre.
LECTURE - SORTIE DE L’AMBASSADEUR DE FRANCE SUR WADE ET KARIM : Paganon est bien dans son rôle
Jean Félix Paganon a bien pris la mesure de sa sortie sur Rfm. Il n’a fait que retourner à Wade le parallélisme des formes. En effet, l’ancien Président l’avait saisi, en même temps que d’autres représentations diplomatiques, au sujet de son fils, par voie de presse. Mais aussi, c’est Wade lui-même qui avait sollicité que Karim soit jugé en France et aux Etats-Unis.
CRISE DANS L’ENSEIGNEMENT ET A LA SUNEOR : Benno siggil senegaal offre sa médiation
Les crises scolaire et universitaire et à la Suneor mobilisent Benno siggil senegaal. Cette sous coalition de Benno bokk yaakaar dit entamer une médiation pour arriver à une stabilité sociale dans le pays.
CASAMANCE - OPERATION DE DESTRUCTION DES CHAMPS DE CHANVRE INDIEN A DJIBIDIONE : Un soldat saute sur une mine
Ces derniers temps, il a été constaté un renforcement des troupes de l’Armée dans la localité de Djibi - dione. Cela est dû à une opération de ratissage et de destruction des champs de chanvre indien, entamée samedi dernier, dans la zone. Ainsi, selon des sources militaires, un soldat est tombé sur une mine, avant d’être évacué sur Dakar avant-hier dimanche.
ASSEMBLEE - THIERNO BOCOUM DENONCE LA LIMITATION DU NOMBRE DE QUESTIONS A POSER AU PM : «La conférence des présidents a outrepassé ses prérogatives»
Le passage du Premier ministre à l’Assemblée nationale promet une rude bataille entre la majorité et la minorité parlementaires. Thierno Bocoum trouve «illégale» la limitation des questions à poser à Mahammad Dionne le 12 mars prochain à 14.
LANDING ET MOMAR SAMB NE PARLENT PAS LE MÊME LANGAGE
PARTICIPATION DE AJ AUTHENTIQUE À LA CONFÉDÉRATION DE LA GAUCHE
And jëf/Pads Authentique est membre de la Confédération pour la démocratie et le socialisme/Langu pencoo lancée le 22 février dernier par Momar Samb, Pape Demba Sy et Cie. C’est la précision de Landing Savané et ses camarades, réunis en Bureau politique samedi.
«Nous sommes partie prenante de cette confédération de la Gauche. Nous y sommes représentés par deux camarades qui assistent régulièrement aux réunions. And jëf Authentique réaffirme son ancrage inamovible dans les idéaux de la Gauche. Il salue et encourage cette nouvelle initiative et rappelle qu’il a toujours souhaité une unité de la Gauche sénégalaise», a affirmé Amadou Moustapha Dieng, porte- parole du jour.
Selon M. Dieng, cette équivoque est née de l’absence de son secrétaire général lors du lancement officiel de cette structure à l’Endss. En fait, selon lui, «historiquement, And jëf est le produit de l’unification de trois forces de Gauche».
Pourtant, dans un article consacré à la non participation de And jëf, et And jëf Authentique à ce rassemble- ment de la Gauche, Momar Samb déclarait dans Le Quotidien : «A l’ename du processus, les deux que vous avez cités ne faisaient pas partie du processus. C’était Yoonu askan wi, le Rtas, l’Udf Mboloo-mi, le Pit, la Ld. Ces forces sont depuis 4 ou 5 ans ensemble. Elles ont initié le projet».
Le leader Rtas ajoutait : «Depuis 4 ans, on est ensemble dans les Assises (nationales), dans le Front Siggil Senegaal, dans la lutte contre le Président Wade, dans Benno siggil Senegaal.
Decroix, lui, était avec Wade. Landing aussi à un moment donné. Pendant tout ce temps-là, on travaillait pour ce projet d’unificaion de la Gauche.» Même si M. Samb a précisé, ensuite, que la Confédération tend la main à «toues les forces de Gauche y compris Decroix et Savané». Decroix, lui, avait indiqué qu’il n’était pas au courant de ce regroupement de la Gauche.
DIFFAMATION : Massaly devant la Cour d’appel le 24 mars
Comme annoncé dans notre édition de mercredi dernier, Mouhamadou Lamine Massaly ne sera pas jugé aujourd’hui devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Son dossier a été transmis à la Cour d’appel de Dakar. C’est suite au recours introduit par le Procureur pour faire annuler la liberté provisoire que le tribunal avait accordé au jeune Wadiste mardi dernier, après le renvoi du procès. A en croire nos sources, le dossier est enrôlé pour l’audience du 24 mars prochain. Le responsable politique de Thiès est poursuivi pour diffamation sur la gendarmerie et violences et voies de faits. Il a été arrêté suite à des propos tenus après sa libération par le parquet. Massaly a été déféré dans un premier temps après son arrestation sur une plainte d’Aminata Tall qu’il avait qualifiée de ‘’prostituée politique’’. Libéré après son déferrement au parquet, il s’est déchaîné sur les éléments de la Section de recherches de la gendarmerie qu’il a qualifiés de ‘’gendarmes politiques'’. Devant la presse et ses frères libéraux, il a accusé les pandores de l’avoir ‘’brutalisé, humilié et kidnappé’’. Mais lors de sa seconde arrestation, il a nié avoir tenu de tels propos, allant même jusqu’à dire que la personne que les gendarmes lui ont montrée sur la vidéo n’était pas lui, même si les propos étaient les siens.
SIMONE GBAGBO CONDAMNEE
Le procès très médiatique de l'expremière dame de la Côte d’Ivoire et de ses 82 coïnculpés a connu hier son épilogue avec la condamnation, à 20 ans de prison ferme, de Simone Gbagbo. Pourtant, le parquet général d’Abidjan avait requis, mardi dernier, dix ans de prison contre Mme Gbagbo, pour "troubles à l'ordre public", "constitution de bandes armées" et "participation à un mouvement insurrectionnel", abandonnant les charges de "crimes contre l'humanité et "atteinte à la sûreté de l'Etat". Un réquisitoire que certains journalistes africains avaient trouvé clément, au vu de la gravité des charges. Mais les charges les plus graves ont été abandonnées pour celle qui était accusée "de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI). Pour rappel, ce procès aux assises, qui s'est ouvert le 26 décembre 2014, est le premier concernant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3 000 morts, selon l'ONU.
PAGANON
Que pense l’Etat de la dernière sortie de l’ambassadeur de France, Jean-Félix Paganon ? Les hommes de Macky Sall ne sont naturellement pas sur la même longueur d’onde que les libéraux dans cette affaire. Selon les services officiels interrogés, l’ambassadeur est dans son rôle. ‘’La question qu’il faut se poser est de savoir qui a invité la France dans le dossier en rédigeant une lettre pour demander que la France intervienne…’’. En adressant une missive à la France, précisément au chef de l’exécutif François Hollande, ‘’c’est Wade luimême qui suscite paradoxalement une ingérence de la France’’. Une situation que l’Etat voit comme un ‘’bon curieux paradoxe’’. Raisonnant à l’absurde, si Paganon avait déroulé un argumentaire dans le sens d’un classement sans suite du dossier Wade-fils, les responsables libéraux auraient applaudir des dix doigts. ‘’Si l’ambassade Paganon avait déclaré que Karim Wade était innocent, que tout ce qu’on lui reproche est faux, que le procès est une mascarade, aurait-on parlé d’ingérence ?’’, s’interroge-ton. Toujours selon la même source, l’ambassadeur de France qui est au courant de bien des choses, qui a suivi le procès, connaît les saisies qui ont été opérées dans les banques, les blocages de comptes, parle en connaissance de cause. Et sans doute qu’il aurait pu dire des choses si le devoir de réserve ne l’avait pas retenu.
ABOU DIA ECROUE
Après trois retours de parquet, l’électrotechnicien du Palais de justice Lat Dior déployé à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a été placé sous mandat de dépôt. Abou Adolphe Dia, c’est son nom, a été écroué hier, par le juge du 2ème cabinet d’instruction pour les faits d’association de malfaiteurs, d’atteinte à l’administration de la justice, collecte frauduleux de données. Le nouveau
pensionnaire de Rebeuss a été déféré au parquet depuis mercredi dernier suite à son arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC). Il est reproché au désormais ex-chargé de la gestion de la sonorisation de la CREI d’avoir enregistré des débats d’audience et de violer les secrets de la délibération de la Cour au profit des avocats de Karim Wade, notamment Me Seydou Diagne. Ce qu’Abou Dia et l’avocat même contestent. Cependant, le prévenu est confondu par des liaisons téléphoniques avec l’avocat mais aussi par des enregistrements retrouvés sur son ordinateur portable.
BENNOO SIGGIL SENEGAAL
La situation économique et sociale du pays ne laisse pas indifférente la coalition Bennoo Siggil Senegaal. En conférence de presse hier, les leaders de la coalition présidentielle ont passé en revue l’ensemble des problèmes qui assaillent le quotidien des Sénégalais. Ainsi, les responsables de BSS ont exhorté la classe politique et surtout le Président Sall à se tourner résolument vers la prise en charge des préoccupations des Sénégalais. À cet effet, ils saluent la visite du Chef de l'État en Casamance et lui demandent de poursuivre ses efforts afin de réaliser une plus grande "équité territoriale". Un objectif qui pourra être atteint grâce au Plan Sénégal Émergent, à en croire Massène Niang. S'agissant de la situation à la SUNEOR, le leader du Msu a invité les huiliers à ‘’se rapprocher des paysans afin de trouver ensemble une solution à une crise dont le seul responsable n'est autre que le régime d'Abdoulaye Wade’’. " Le Président Wade a tué la filière arachidière au profit d'une politique d'importation d'huile végétale plus propice à un détournement de deniers publics'', a révélé l’un des porte-parole du jour.
BENNOO SIGGIL SENEGAAL (SUITE)
Concernant la situation universitaire, BSS dans une démarche dictée par les assises nationales, est favorable à une approche ''inclusive'' et ''préventive''. Autrement dit, la coalition présidentielle entend prendre des initiatives dans ce sens pour contribuer au dépassement de la crise. Bss n’exclut pas de prendre contact avec le SAES en vue d’arrondir les angles avec le gouvernement. Par ailleurs les leaders de Bennoo Siggil Senegaal ont invité le Président Sall à poursuivre ses efforts pour la consolidation de l'État de droit, l'approfondissement de la démocratie et le renforcement de la justice. ''Ceux qui ont eu à gérer des comptes publics doivent répondre de leur gestion", a dit Momar Samb l'autre porte-parole du jour. ‘’Pour ce faire, poursuit le leader politique, la justice doit être fort’’. Elle doit continuer de travailler en faisant fi des pressions d'où qu'elles puissent venir.
AMETH FALL BRAYA
Les primaires du Parti démocratique sénégalais (PDS) en perspective de l’élection présidentielle de 2017 sont partis pour être complexes. Déjà, des signaux émanant de différents responsables libéraux sont envoyés vers Abdoulaye Wade pour le mettre en garde quant à une quelconque tentative de faire passer Karim Wade devant d’autres responsables plus charismatiques. Le dernier en date est envoyé par le responsable libéral de Saint-Louis, Ameth Fall Braya. Qui a profité d’une rencontre avec les militants de sa localité pour rejeter la candidature de Karim Wade. ‘’Abdoulaye Wade ne peut pas nous imposer son fils’’, déclare-t-il. Selon le responsable libéral de Guet Ndar, il appartient aux militants et responsables du parti de se choisir un candidat à l’élection présidentielle de 2017. ‘’Ce sera à nous de choisir celui qui va diriger les destinées de notre parti. C'est clair et net. On ne marchande pas là-dessus’’, rouspète-t-il.
AMETH FALL BRAYA (SUITE)
De l’avis d’Ameth Fall Braya, ‘’dans ces primaires, tous les prétendants doivent être d’égale dignité et doivent avoir les mêmes chances’’.Cela, dit-il, ‘’permettra de jauger et de quantifier les forces de tous les candidats qui se présenteront’’. ‘’On saura qui est qui et qui pèse quoi au sein de notre parti à l’issue de ce processus. Il y en a qui s’estiment majoritaires alors que d'autres contestent leur suprématie, ce sera une occasion de départager tous les postulants’’, soutient-il. Non sans demander aux différents candidats d’accepter le choix qui sortira de ce processus. En ce qui concerne le candidat de Saint- Louis, les différents démembrements du parti, notamment ceux des jeunes et des femmes, envisagent de se réunir pour faire leur choix qui sera validé à l'issue d'une Assemblée générale, en présence des délégués du parti. ‘’On attend la déclaration des candidatures pour se prononcer’’, a laissé entendre le responsable libéral de Guet Ndar pour qui les jeux sont ouverts et chaque candidat aura sa chance.
SUDES/LOI CADRE
La loi relative aux universités publiques du Sénégal, adoptée le 26 décembre 2014 par l’Assemblée nationale, ne convient pas au syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES). En conférence de presse hier, le syndicat a demandé à l’Etat du Sénégal de se ressaisir. Les enseignants demandent sa révision pour une meilleure prise en compte des intérêts du secteur public. Pour eux, ‘’cette loi est inopportune et porteuse de germes de conflit’’. Cheikhou Issa Sylla, le secrétaire général, de dire que cette loi comporte des dispositions qui sont contraires à la marche de l’université. A son avis, la création d’un Conseil d’administration, composé de vingt membres, dont dix issus du secteur privé, est anormale. Parce qu’étant en face d’une législation des universités publiques.
SUDES/LOI CADRE (SUITE)
‘’Dans le conseil d’administration, les personnes issues du secteur socio-économique sont choisies exclusivement par le ministre de l’Enseignement supérieur, sans aucune limite. Autrement dit, nous n’avons aucune garantie sur le choix de ces personnes, sur leur appartenance ou leurs préoccupations et leurs capacités à prendre en compte les problèmes de l’université, de l’enseignement supérieur et de la recherche’’, a soutenu M Sylla. Le président, vice-président et les huit autres membres, a-t-il énuméré, sont nommés par décret sur proposition du ministre de tutelle. Cheikhou Issa Sylla voit donc un déséquilibre entre le secteur privé et public. Dans ce cas de figure, aucune possibilité de développer l’université, selon lui, ne se présente. Il ajoute que le ministère des Finances n’est pas représenté dans le conseil d’administration et qu’il n’y a aucun conseil d’administration qui bénéficie de ressources publiques, sans que l’Etat ne soit représenté. Ainsi, le syndicat a décidé d’être en concertation avec le Saes, contre cette loi. ‘’Nous sommes en concertation sur la nécessité de mettre sur pied le comité de suivi des décisions présidentielles relatives à la Concertation Nationale sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur (CNAES). Nous avons des propositions à faire’’, a-t-il annoncé.
SEYNABOU NIAOULESS DIATTA
La famille d’Aline Sitoé Diatta, les notables, les cadres, les chefs coutumiers et religieux, ont remercié le président de la République, Macky Sall, pour le soutien qu’il a apporté à la famille, lors de la disparition de la fille unique d’Aline Sitoé Diatta, madame Seynabou Niaouless Diatta, le dimanche 01 mars dernier, selon un communiqué reçu à la rédaction d’EnQuête. Le chef de l’Etat avait en cette circonstance mis à la disposition de la famille un avion militaire pour le transport de la dépouille et son transfert dans le village de Nialou, où elle a été inhumée. C’était en présence du représentant du président, le ministre, Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop, que le sage, Sirfaque Diatta, porte-parole de la famille Diatta, a remercié le président Macky Sall pour, dit-il, ‘’ cette marque de générosité et de considération qui a surpris toute la famille’’, renseigne la note.
BENNO SIGGIL SENEGAAL OFFRE SA MÉDIATION
CRISE DANS L’ENSEIGNEMENT ET À LA SUNEOR
Marthe Diouf et Birame Faye |
Publication 10/03/2015
Les crises scolaire et universitaire et à la Suneor mobilisent Benno siggil senegaal. Cette sous coalition de Benno bokk yaakaar dit entamer une médiation pour arriver à une stabilité sociale dans le pays.
Le secteur de l’éducation et la filière arachidière sont en crise. Malgré le constat, la coalition Benno siggil senegaal (Bss) s’épargne de situer la part de responsabilité du gouvernement dont elle est membre.
Ces alliés de Moustapha Niasse préfèrent s’ériger en médiateurs entre les enseignants, les travailleurs de la Suneor et les autorités.
Lors d’une conférence de presse hier, dans une étroite salle de la permanence de l’Alliance des forces du progrès, l’un des porte-parole du jour, Pape Ndiaye Diouf, a dévoilé les motifs et les actes de la médiation entamée.
«La situation sociale en ébullition est de nature à saper la pertinence et la pratique des politiques publiques en cours. Bss invite les acteurs en question à l’apaisement et à aller dans le sens du respect du pacte de stabilité sociale, voie royale pour l’émergence économique et sociale de notre pays. Dans cette perspective, Bss a entamé des consultations dans le cadre de missions politiques, d’écoute et de médiation...», déclare-t-il sous le regard de Maguette Thiam du Pit.
A propos des acteurs déjà rencontrés, Massène Niang cite le syndicat des travailleurs de la Suneor. Il n’a pas manqué d’accuser Abdoulaye Wade d’être à l’origine des difficultés que vit cette société.
Application des conclusions des Assises nationales
Selon El Hadji Momar Samb, Bss a été bâti «autour des Assises nationales». Le Président Macky Sall a signé la Charte qui en a résultée. A l’épreuve de la mise en œuvre, les sentiments sont très mitigés.
«Les Assises ont pour ambition de réformer les institutions pour qu’il y ait plus de justice et de transparence dans la gouvernance... Le Président Sall a pris des actes pour la promotion de la bonne gouvernance et l’équité territoriale. Il a fait des choses positives sur le plan du patriotisme économique mais il faut qu’il aille plus loin. Il y a d’autres choses qui restent à faire. Nous l’invitons à faire preuve de plus de cohérence dans l’application des conclusions des Assises nationales», ajoute le leader du Rtas.
Ce dernier relève la «pertinence» des propositions de la Cnri (Com mission nationale de reforme des institutions). «Nous espérons que le référendum de 2016 va aller au-delà de la réduction du mandat du président de la République», a-t-il dit.
‘’LA CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS A OUTREPASSÉ SES PRÉROGATIVES’’
THIERNO BOCOUMDÉNONCE LA LIMITATION DU NOMBRE DE QUESTIONS À POSER AU PM
Le passage du Premier ministre à l’Assemblée nationale promet une rude bataille entre la majorité et la minorité parlementaires. Thierno Bocoum trouve «illégale» la limitation des questions à poser à Mahammad Dionne le 12 mars prochain à 14.
Déjà, le député Thierno Bocoum lance les hostilités. Dans un communiqué, il dénonce la limitation du nombre de questions à poser à Mahammad Dionne à 14 : groupe Benno bokk yaakaar 10, groupe libéral et démocratique 3 et non-inscrits 1. Une décision de la conférence des présidents qui, selon le responsable de Rewmi, «ne repose sur aucune base légale» et, par conséquent, «nulle et non avenue».
Selon lui, l’article 68 alinéa 4 du règlement intérieur dispose que la conférence des présidents doit «indiquer la durée de la discussion en séance plénières et la répartition du temps de parole entre les groupes et les non inscrits».
Alors, souligne M. Bocoum, «il reviendra aux groupes et aux non inscrits de dresser les listes des orateurs en tenant compte du temps à eux dévolu et de les déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale un quart d’heure avant la séance plénière», comme le stipule l’alinéa 5 du même article.
Bref, conclut le député, la conférence des présidents a «outrepassé ses prérogatives», «violé la loi» et «posé, en même temps, un acte liberticide qui confine l’écrasante majorité des députés (136/150) dans un rôle de spectateurs et de ‘’décor parlementaire’’ au service d’une propagande gouvernementale».
RETOUR À L'ENVOYEUR
L'ambassadeur de France n'a fait que respecter le parallélisme des formes en se prononçant sur l'affaire Karim Wade au sujet de laquelle Abdoulaye Wade l'avait interpelé
Jean Félix Paganon a bien pris la mesure de sa sortie sur Rfm. Il n’a fait que retourner à Wade le parallélisme des formes. En effet, l’ancien Président l’avait saisi, en même temps que d’autres représentations diplomatiques, au sujet de son fils, par voie de presse. Mais aussi, c’est Wade lui-même qui avait sollicité que Karim soit jugé en France et aux Etats-Unis.
Qui peut croire qu’une sortie médiatique d’un ambassadeur de France puisse être fortuite ?
Qui plus est, une sortie d’un diplomate chevronné de la trempe de Jean Félix Paganon.
En acceptant bien volontiers d’être l’invité de Mamoudou Ibra Kane à l’émission Grand Jury de la Rfm, diffusée dimanche dernier, son Excellence Paganon y est allé en toute connaissance de cause.
On peut même dire qu’il s’est prêté à ce rôle pour faire entendre, de la manière la plus audible, la voix de son pays. Les déclarations faites au cours de cette émission ne sont donc nullement à mettre sur le compte d’un quelconque dérapage encore moins d’une faute diplomatique.
L’entretien a été enregistré à la résidence même de l’ambassadeur, plusieurs jours avant sa diffusion. S’il y avait quelque chose qui pouvait gêner la France ou qui n’aurait pas la caution officielle, un tel enregistrement ne serait pas diffusé dans sa forme.
Les autorités diplomatiques françaises s’étaient montrés les plus discrètes possibles sur les affaires judiciaires en cours au Sénégal. Mais si aujourd’hui l’ambassadeur de France décide de rompre ce silence, c’est justement parce que la France y a été invitée et par qui ?
Par Abdoulaye Wade lui-même qui a écrit une lettre aux chefs d’Etat de France et des Etats-Unis pour leur demander de s’immiscer dans le traitement judiciaire de l’affaire de son fils Karim Wade.
Jean Félix Paganon a bien pesé et soupesé ses mots. Il a tenu à faire savoir que les autorités françaises avaient pris connaissance de la missive de Abdoulaye Wade par le biais des médias, une semaine avant de la recevoir officiellement et que c’est l’ancien Président qui avait pris soin de la faire publier dans la presse.
En langage décodé, Jean Félix Paganon montre que s’il s’autorise à en parler à travers les médias, c’est justement parce que Wade a luimême emprunté cette voie. Félix Paganon d’ajouter avec ironie : «c’est une façon bien curieuse d’interpeller des diplomates».
Parallélisme des formes dirait-on. Aussi, l’ambassadeur de France a-t-il beaucoup insisté, et manifestement à dessein, sur l’appel insurrectionnel lancé par Abdoulaye Wade. La France trouve un tel appel inacceptable.
Dans la foulée, une mise en garde sans équivoque est adressée aux Forces armées et de police de ne pas suivre un tel appel. Il apparaît encore plus clair, que la France ne restera pas les bras croisés devant toute tentative de remise en cause de la stabilité et de l’ordre constitutionnel au Sénégal.
A bon entendeur salut. Mieux, Jean Félix Paganon considère que les appels au soulèvement du 23 mars prochain, jour du verdict du procès de Karim Wade, ne sauraient être que de la gesticulation. «Il n’arrivera rien d’extraordinaire», assure-t-il.
Là aussi, Abdoulaye Wade peut savoir qu’il n’aura aucune compréhension d’une quelconque puissance diplomatique surtout pas de la France.
L’arroseur arrosé
Abdoulaye Wade a donc invité les pays étrangers dans une affaire intérieure sénégalaise et il en récolte le prix. Tous ses proches qui crient au scandale après la sortie médiatique de l’ambassadeur Paganon devraient se demander véritablement qui a donné l’occasion à l’ambassadeur de se prononcer sur ces questions.
Qui l’y a invité une fois de plus ? Et puis, Abdoulaye Wade aurait-il obtenu de la France une réponse allant dans un sens favorable à son fils, que les mêmes personnes qui, aujourd’hui, parlent de souveraineté et d’intrusion dans les affaires intérieures d’un Etat, allaient brandir ladite réponse comme un trophée de guerre.
Histoire de l’arroseur arrosé ? Il s’y ajoute que Jean Félix Paganon a ruiné un argumentaire des avocats de Karim Wade qui affirmaient que la justice française n’a pas collaboré ou donné une suite aux autorités sénégalaises dans cette affaire.
L’occasion lui a aussi été donnée de lever un autre amalgame. La France n’a pas estimé devoir apporter une assistance consulaire à son citoyen Karim Wade du fait que ce dernier est aussi Sénégalais et que donc ne saurait bénéficier d’une telle assistance dans son autre propre pays.
Et puis, Abdoulaye Wade n’avait-il pas luimême demandé que son fils soit jugé par la France en lieu et place des juridictions sénégalaises ?
En montrant du mépris à l’endroit de Abdoulaye Wade en raison des propos abjects tenus contre Macky Sall et sa famille, Jean Félix Paganon se met sur la même longueur d’onde que le Président Hollande qui se gaussait du même Wade quand il soulignait que «l’âge n’est pas toujours synonyme de sagesse».
Mandat de dépôt
Abou Adolphe Dia, l’informaticien de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui avait été arrêté, après qu’il a été suspecté de transmettre des informations à la défense de Rimka, a finalement été placé sous mandat de dépôt, hier. C’est dire qu’il a passé sa première nuit en prison en attendant que les limiers de Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic) élucident davantage cette affaire qui pourrait révéler d’autres surprises. Abou Adolphe Dia avait été cueilli par les limiers dudit démembrement de la Dic, à la suite d’une plainte du ministère de la Justice qui le soupçonnait de livrer des infos à Me Seydou Diagne, membre du pool d’avocats de Rimka.
Augustin Tine…
Les jeunes et les femmes des mouvements «Boolo Taxawu Macky» et «Siré-Macky» en veulent à mort au Coordonnateur départemental de l’Alliance pour la République de Thiès, Augustin Tine. C’est à travers un point de presse que ces «apéristes» ont lancé des hostilités. Selon ces jeunes et femmes, le Dr Tine, loin de travailler dans le sens de l’unité, ne cesse de semer la zizanie dans les rangs du parti à Thiès. Pour Ndèye Daba Mboup, Lamine Guèye et leurs camarades, si les différentes sensibilités de l’Apr n’arrivent pas à accorder leurs violons, c’est à cause de ce responsable départemental qui continue de s’immiscer dans les affaires de la ville y semant la discorde. Une situation qui, selon eux, met non seulement en péril leur parti, mais continue à s’éterniser et qu’il urge d’arrêter.
…Déclaré persona…
«Nous n’allons plus nous laisser faire, nous l’attendons à Thiès de pied ferme. Nous n’accepterons plus les incursions du Dr Augustin Tine et de ses acolytes dans la ville. Qu’il reste dans le département et nous laisse travailler dans l’unité avec nos responsables», préviennent-ils. Pour les femmes du mouvement «Siré Maky», Augustin Tine qui est en parfaite connivence avec certaines responsables femmes, ont réussi à semer la zizanie dans le parti en écartant, lors de la Journée internationale de la femme du 8 mars, toutes les femmes qui n’étaient avec eux. Pis, regrettent-elles, en lieu et place de ces femmes, c’est lui-même qui a pris la parole.
…Non grata…
Courroucées, ces républicaines ont exigé du responsable départemental qu’il reste dans son département et dans sa commune de Fandène où il règne grâce à la forclusion de la liste proportionnelle de la coalition à laquelle il devait faire face, lors des dernières élections locales. Ndèye Daba Mboup qui parlait au nom de ses sœurs d’en appeler au boss de leur parti, SMS himself pour qu’il mette fin aux agissements du Dr Tine. Pour elle, le choix des femmes «apéristes» est porté sur le responsable Sira Dia qui a fini de démontrer son intégrité et son équidistance de tout calcul politico politicien. Un responsable qui, dit-elle, n’a comme objectif que l’unité du parti pour la réélection de SMS en 2017.
…A Thiès
La responsable Seynabou Ndiéguène et compagnie proches du ministre des Forces armées de répliquer à chaud. Elles assurent que l’intention de ses sœurs de parti n’est rien d’autre que de faire mauvais procès au Dr Augustine Tine. Car, pour Seynabou Ndiéguène, il est inconcevable de vouloir accuser M. Tine d’être le responsable des troubles et dispersions notés dans les rangs du parti à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme à Thiès. Pour elle, si la journée a été célébrée dans la division, ce n’est pas de la faute d’Augustin Tine, mais plutôt de ceux-là qui ont choisi de partir seuls. Après ces précisions, Seynabou Ndiéguène a lancé un vibrant appel à l’endroit de tous ses frères et sœurs de parti à taire leurs querelles de positionnement pour se réunir autour de l’essentiel.
Champs de chanvre
L’armée a détruit des champs de chanvre indien et saisi entre 2,5 et 3 tonnes de yamba à l'issue d'une opération de sécurisation dans le nord-Sindian, dans le département de Bignona. «C'est une opération qui s'est déroulée (dimanche) dans des zones où le chanvre indien est cultivé à grande échelle. Elle a duré de 8 h à 18h pour détruire des champs qui s'étendaient à perte de vue et saisir des quantités de graines de chanvre indien», a déclaré le commandant de la zone militaire 5 de Ziguinchor, le colonel Cheikh Wade lors d'un point de presse, rapporte l’Aps. La drogue saisie a été acheminée jusqu'à l'état-major du commandement de la zone militaire 5. Aucune personne n'a été interpellée lors de cette opération. «C'est une vallée humide qui est très propice à la culture de chanvre indien. Le trafic de drogue commence à déstructurer le tissu socio-économique de la région», a déploré le colonel Cheikh Wade qui a regretté l'action de certaines bandes armées qui «manipulent et exploitent les populations afin qu'elles s'adonnent à la culture de chanvre indien».
Sidiki Kaba recueille…
Le président de l’Assemblée des Etats Parties du statut de Rome, est depuis hier à La Haye où il doit recevoir, aujourd’hui10 mars, la prestation des six juges de la Cour pénale internationale, élus au mois de décembre 2014 à New York. Hier, renseigne son service de Com’, Me Sidiki Kaba a eu une rencontre avec le Secrétariat de la Cpi puis le Bureau de l’institution. Durant sa journée au pas de course, le Garde des Sceaux sunugaalien a rencontré les plénipotentiaires africains qui représentent leurs Etats au Pays-Bas à l’invitation de son Excellence Karim Ben Becher, ambassadeur de la Tunisie aux Pays-Bas.
…Le serment des juges Cpi
Le ministre sunugaalien s’est réjoui du soutien et des félicitations exprimées à l’endroit du Sunugaal, de SMS et de sa propre personne. Aujourd’hui, donc, les six nouveaux juges prêteront serment devant Me Sidiki Kaba, président de l’Assemblée des Etats Parties du Statut de Rome de la Cpi. Selon ses collaborateurs, Sidiki Kaba, interrogé hier, a déclaré que c’est honneur pour le Sunugaal, SMS et une récompense de son militantisme pour le triomphe des droits de l’homme. C’est aussi, dit-il, la reconnaissance d’une légitimité du Sunugaal, premier pays au monde à signer le statut de Rome
Sommet symbolique
La capitale guinéenne accueille demain 11 mars la XVIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sunugaal (Omvs). Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mohamed Ould Abdel Aziz (Naaritanie),SMS (Sunugaal) Alpha Condé (Guinée) se retrouveront au Palais Roi Mohamed VI de Conakry pour cette session «symbolique». C’est la première fois que depuis la création de l’Omvs en 1972, et l’intégration de la République de Guinée en 2006, que la Conférence des Chefs d’Etat se déroule en Guinée. Deuxièmement, elle coïncide avec l’anniversaire de l’Organisation, célébrée le 11 mars. Enfin, à cette occasion, le prési guinéen prendra le relais de la présidence en exercice de l’Omvs. Au menu de cette rencontre, le bilan de l’Organisation depuis la dernière conférence tenue en mars 2013 à Nouackchott, et les grandes orientations stratégiques pour les années à venir.
Remerciements
Après les funérailles de Seynabou Niaouless Diatta, fille unique d’Aline Sitoé Diatta à Cabrousse-Nialou samedi dernier, la famille de l’héroïne, par la voix du Sage Sirfaque Diatta, étreint par l’émotion, a remercié SMS pour la marque de «générosité et de considération qu’il a eu lors de ce douloureux évènement et qui, dit-il a surpris toute la famille. Il a été rejoint dans ces remerciements par les populations de Cabrousse, les cadres, les notables, les chefs coutumiers et religieux du Cassa avant que des prières et des bénédictions ne fussent faites par des prêtres traditionnels, conduits par leur chef, le Sage Silossigay Diatta pour SMS qui, pour rappel, avait affrété un avion pour transporter la dépouille mortelle en Casamance et apporté un soutien pour les funérailles.
Emouvantes retrouvailles...
Des retrouvailles émouvantes ont eu lieu, avant-hier, à la prison des femmes de Liberté VI, où une délégation conduite par Me Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, et Me Djibril War, président des Commissions des lois à l'Assemblée nationale, s'était rendue dans le cadre de la Journée internationale de la femme. Etaient également présentes les divas Coumba Gawlo Seck et Fatou Guéwel Diouf. Selon nos capteurs, lorsque la délégation est arrivée chez la détenue Aïda Ndiongue, il s'est passé une scène inattendue. Dès que l'ancienne sénatrice libérale, au beau milieu des salutations, a aperçu Me War, elle a été envahie par une forte émotion qu'elle n'a pu s'empêcher d'éclater en sanglots. Visez la suite...
...Entre Me War et Aïda Ndiongue
Les larmes aux yeux, la responsable libérale aux Hlm, dont le procès a été renvoyé dernièrement, ne cessait de répéter : «Djiby mon fils, celui de ma soeur aînée, Fatou Yague Massamba». Emotif, le président de la Commission des Lois et président de l'Ecole du parti présidentiel n'a pu se contenir. D'après nos machins, d'une voix étreinte par l'émotion, Me Djibril War de lancer à Aïda Ndiongue : «Voilà pourquoi chaque fois que je viens, ici, j'évite de venir te voir». Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et tous les autres membres de la délégation étaient également très émus. Cey aduna !
Mine
Les mines ont encore fait parler d’elles, samedi. En effet, c’est au moment où la région sud du pays traverse une longue période d’accalmie, que les engins de la mort se signalent en Casamance. Et c’est le département de Bignona plus précisément dans le nord Sindian qui a enregistré son énième cas d’accident avec un soldat de l’armée sunugaalienne en faction dans la zone de Batinding qui a eu la malchance de sauter sur une mine. Selon nos capteurs, le soldat de l’armée qui a été secouru aussitôt et évacué d’urgence aux services des urgences du centre hospitalier régional de Ziguinchor, aurait été grièvement atteint par l’engin. Aux dernières nouvelles, des sources militaires renseignent que la victime serait hors de danger. C’est dire qu’à la date de mars 2015, les mines ont fait payer à des centaines de citoyens vivant en Casamance les pots qu’ils n’ont pas cassées. Car on dénombre 835 victimes de mines depuis le début du conflit dit-on vers les années 1980.
Marche de la Cojer
Les membres de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) de Pikine sont très remontés contre leur leader, SMS. Les camarades de Youssoufa Oumar Niang qui digèrent mal la façon dont les responsables «apéristes» de leur localité sont laissés en rade comptent battre le macadam, aujourd’hui, dans les rues de Pikine. Dans une déclaration rendue publique, M. Niang informe que l’objet de cette marche qui se veut pacifique est d’attirer l’attention de SMS par rapport à «(sa) candidature à la tête de la Cojer nationale et sur le très faible niveau de représentativité des leaders politiques de Pikine dans les hautes sphères du parti et de l’Etat». Selon eux, au plan démographique et électoral, le département de Pikine mérite plus de «responsabilité» et de «considération». Une marche à suivre de près.
Abidjan, 10 mars 2015 (AFP) - L'ex-Première dame Simone Gbagbo a été condamnée mardi matin à 20 ans de prison, une peine deux fois supérieure aux réquisitions, pour son rôle durant la crise post-électorale de 2010-2011, dont elle est désignée comme une protagoniste majeure.
La Cour "condamne à l'unanimité" Simone Gbagbo à "vingt ans" de prison pour "attentat contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l'ordre public", a énoncé le juge Tahirou Dembelé, après plus de 9 heures de délibération du jury.
Le parquet général avait requis une peine moitié moindre, soit dix ans d'emprisonnement, contre l'ex-Première dame. Le procès en assises avait débuté fin décembre.
Surnommée "la Dame de fer" ivoirienne au temps où son mari Laurent était au pouvoir, Simone Gbagbo, vêtue d'une robe bleu clair, a accusé le coup à l'énoncé du verdict, son visage se durcissant.
Elle est "un peu affectée", a commenté à l'AFP Me Rodrigue Dadjé, l'un de ses avocats, qui a dénoncé "une décision purement politique". "J'ai honte pour la justice ivoirienne", a-t-il tonné, annonçant un pourvoi en cassation.
Dans le droit ivoirien, la procédure d'appel n'existe pas pour des condamnations en assises.
Certains accusés ont entonné "l'Abidjanaise", l'hymne ivoirien, au terme d'une journée judiciaire marathon dont le public a raté l'épilogue, exclu en fin de soirée du tribunal "pour des raisons de sécurité", selon le procureur général.
"On a montré que l'impunité en Côte d'Ivoire ne doit plus continuer", s'est de son côté réjoui Soungalo Coulibaly, l'un des avocats de l'Etat ivoirien, l'unique partie civile du procès.
79 personnes, dont Simone Gbagbo, étaient jugées pour leur rôle dans la crise post-électorale de 2010-2011, causée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de novembre 2010. Les violences entre les deux camps ont fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
L'ancienne Première dame, 65 ans, est un personnage politique très clivant en Côte d'Ivoire.
Elle a été autant respectée pour son parcours dans l'opposition que redoutée dans son rôle de "présidente" à poigne, souvent accusée d'être liée aux "escadrons de la mort" contre les partisans d'Alassane Ouattara, qu'elle a toujours honni.
"Je pardonne les injures"
Le 23 février dernier, lors de son audience, Simone Gbagbo, tantôt souriante, ironique ou cinglante, s'était livrée à une diatribe enflammée contre le régime ivoirien actuel et contre la France, qui selon elle a soutenu l'actuel chef de l'Etat ivoirien.
Confrontée à cinq témoins, dont deux ont affirmé l'avoir vu livrer des armes à des jeunes d'Abidjan, elle avait calmement nié. "Je ne me reconnais pas dans les faits. Je ne connais pas ces personnes".
Invitée lundi après-midi à livrer ses derniers mots à la barre, la très dévote ancienne Première dame, faisant plusieurs références à la Bible, a déclaré "pardonner" à la partie adverse ses "injures".
"J'ai trouvé les avocats de la partie civile outranciers. J'ai subi humiliation sur humiliation durant ce procès. Mais je suis prête à pardonner. Je pardonne les injures, je pardonne les outrances. Car si on ne pardonne pas, ce pays connaîtra une crise pire que ce que nous avons vécu", a-t-elle affirmé.
Simone Gbagbo est, tout comme son époux, accusée de "crimes contre l'humanité" par la Cour pénale internationale. Mais alors que Laurent Gbagbo comparaîtra à La Haye en juillet, Abidjan refuse son transfèrement à la CPI au motif que la justice ivoirienne est en mesure de la juger équitablement.
Le procès, présenté comme le plus important pour la Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise, a été entaché de nombreux manquements, aucune preuve matérielle n'ayant été fournie pour confondre les accusés, dénoncent des organisations de la société civile et les sympathisants pro-Gbagbo.
Si les deux camps se sont montrés coupables d'exactions, aucun responsable pro-Ouattara n'est en outre inquiété, ce qui nourrit des accusations de "justice des vainqueurs".
Pascal Affi N'Guessan, le patron contesté du Front populaire ivoirien (FPI), qui souhaite représenter ce parti pro-Gbagbo à l'élection présidentielle d'octobre, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis.
Cette peine est couverte par les deux ans de détention provisoire qu'il a effectués.
Abou Drahamane Sangaré, qui défie M. N'Guessan à la tête du FPI, a, lui, été condamné à 5 ans d'emprisonnement, tout comme Michel Gbagbo, le fils de l'ex-président, issu d'un premier mariage avec une Française.
BSS APPELLE À L'APAISEMENT ET AU RESPECT DU PACTE DE STABILITÉ
Dakar, 9 mars (APS) - La coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) a appelé lundi à l'apaisement et au respect du Pacte de stabilité sociale, les différentes forces sociales concernées par la crise de l'éducation et de la filière arachidière.
"La coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) invite les acteurs en question à l'apaisement et à aller dans le sens du respect du Pacte de stabilité sociale, (…)", a déclaré Pape Ndiaye Diouf, membre de la conférence des leaders de BBY.
M. Diouf s'exprimait au cours d'une conférence de presse tenue dans les locaux du siège de l'Alliance des forces de progrès (AFP), à Dakar.
Selon M. Diouf, BSS "a entamé des consultations dans le cadre de ses missions politiques, d'écoute et de médiation afin de rencontrer les différentes forces sociales, syndicales et les pouvoirs publics (…) de la filière arachidière pour surmonter les problèmes du moment".
Les agents de l'usine Suneor de Diourbel (centre), société spécialisée dans la trituration et le raffinage de l'arachide, avaient organisé en février dernier un arrêt de travail de trois jours pour protester contre la "balkanisation" de leur entreprise. Ils avaient aussi dénoncé une initiative dont la finalité est, selon eux, de vendre des sites de l’usine, y compris ceux de Kaolack et Ziguinchor.
Les enseignants du moyen-secondaire et des universités mènent des grèves depuis plusieurs jours. Les premiers disent vouloir amener le gouvernement à entamer la concrétisation des accords qu'il a déjà signés avec eux.
Les universitaires s'opposent de leur côté à une réforme universitaire votée en décembre dernier par l'Assemblée nationale. L'un des principaux points de discorde concernant cette réforme porte sur l'instauration de conseils d'administration au sein des institutions universitaires.
La coalition BSS, se prévalant de "son expérience d'approche inclusive et préventive acquise à travers les assises nationales", s'est fixée trois objectifs dont "la prévention des conflits, la médiation et la formulation de propositions de solution de sortie de crise au président de la République", a indiqué Pape Ndiaye Diouf.
Selon M. Diouf, BSS a conseillé aux employés de la Suneor de "nouer une alliance avec les paysans qui produisent". Il faut "une alliance entre les employés de la Suneor et les paysans", a-t-il insisté, soutenant que cela leur permettra de "peser plus lourd sur la balance et de pouvoir se faire entendre" par le gouvernement.