LES OFF DU POP DE CE MARDI

Mandat de dépôt
Abou Adolphe Dia, l’informaticien de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui avait été arrêté, après qu’il a été suspecté de transmettre des informations à la défense de Rimka, a finalement été placé sous mandat de dépôt, hier. C’est dire qu’il a passé sa première nuit en prison en attendant que les limiers de Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic) élucident davantage cette affaire qui pourrait révéler d’autres surprises. Abou Adolphe Dia avait été cueilli par les limiers dudit démembrement de la Dic, à la suite d’une plainte du ministère de la Justice qui le soupçonnait de livrer des infos à Me Seydou Diagne, membre du pool d’avocats de Rimka.
Augustin Tine…
Les jeunes et les femmes des mouvements «Boolo Taxawu Macky» et «Siré-Macky» en veulent à mort au Coordonnateur départemental de l’Alliance pour la République de Thiès, Augustin Tine. C’est à travers un point de presse que ces «apéristes» ont lancé des hostilités. Selon ces jeunes et femmes, le Dr Tine, loin de travailler dans le sens de l’unité, ne cesse de semer la zizanie dans les rangs du parti à Thiès. Pour Ndèye Daba Mboup, Lamine Guèye et leurs camarades, si les différentes sensibilités de l’Apr n’arrivent pas à accorder leurs violons, c’est à cause de ce responsable départemental qui continue de s’immiscer dans les affaires de la ville y semant la discorde. Une situation qui, selon eux, met non seulement en péril leur parti, mais continue à s’éterniser et qu’il urge d’arrêter.
…Déclaré persona…
«Nous n’allons plus nous laisser faire, nous l’attendons à Thiès de pied ferme. Nous n’accepterons plus les incursions du Dr Augustin Tine et de ses acolytes dans la ville. Qu’il reste dans le département et nous laisse travailler dans l’unité avec nos responsables», préviennent-ils. Pour les femmes du mouvement «Siré Maky», Augustin Tine qui est en parfaite connivence avec certaines responsables femmes, ont réussi à semer la zizanie dans le parti en écartant, lors de la Journée internationale de la femme du 8 mars, toutes les femmes qui n’étaient avec eux. Pis, regrettent-elles, en lieu et place de ces femmes, c’est lui-même qui a pris la parole.
…Non grata…
Courroucées, ces républicaines ont exigé du responsable départemental qu’il reste dans son département et dans sa commune de Fandène où il règne grâce à la forclusion de la liste proportionnelle de la coalition à laquelle il devait faire face, lors des dernières élections locales. Ndèye Daba Mboup qui parlait au nom de ses sœurs d’en appeler au boss de leur parti, SMS himself pour qu’il mette fin aux agissements du Dr Tine. Pour elle, le choix des femmes «apéristes» est porté sur le responsable Sira Dia qui a fini de démontrer son intégrité et son équidistance de tout calcul politico politicien. Un responsable qui, dit-elle, n’a comme objectif que l’unité du parti pour la réélection de SMS en 2017.
…A Thiès
La responsable Seynabou Ndiéguène et compagnie proches du ministre des Forces armées de répliquer à chaud. Elles assurent que l’intention de ses sœurs de parti n’est rien d’autre que de faire mauvais procès au Dr Augustine Tine. Car, pour Seynabou Ndiéguène, il est inconcevable de vouloir accuser M. Tine d’être le responsable des troubles et dispersions notés dans les rangs du parti à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme à Thiès. Pour elle, si la journée a été célébrée dans la division, ce n’est pas de la faute d’Augustin Tine, mais plutôt de ceux-là qui ont choisi de partir seuls. Après ces précisions, Seynabou Ndiéguène a lancé un vibrant appel à l’endroit de tous ses frères et sœurs de parti à taire leurs querelles de positionnement pour se réunir autour de l’essentiel.
Champs de chanvre
L’armée a détruit des champs de chanvre indien et saisi entre 2,5 et 3 tonnes de yamba à l'issue d'une opération de sécurisation dans le nord-Sindian, dans le département de Bignona. «C'est une opération qui s'est déroulée (dimanche) dans des zones où le chanvre indien est cultivé à grande échelle. Elle a duré de 8 h à 18h pour détruire des champs qui s'étendaient à perte de vue et saisir des quantités de graines de chanvre indien», a déclaré le commandant de la zone militaire 5 de Ziguinchor, le colonel Cheikh Wade lors d'un point de presse, rapporte l’Aps. La drogue saisie a été acheminée jusqu'à l'état-major du commandement de la zone militaire 5. Aucune personne n'a été interpellée lors de cette opération. «C'est une vallée humide qui est très propice à la culture de chanvre indien. Le trafic de drogue commence à déstructurer le tissu socio-économique de la région», a déploré le colonel Cheikh Wade qui a regretté l'action de certaines bandes armées qui «manipulent et exploitent les populations afin qu'elles s'adonnent à la culture de chanvre indien».
Sidiki Kaba recueille…
Le président de l’Assemblée des Etats Parties du statut de Rome, est depuis hier à La Haye où il doit recevoir, aujourd’hui10 mars, la prestation des six juges de la Cour pénale internationale, élus au mois de décembre 2014 à New York. Hier, renseigne son service de Com’, Me Sidiki Kaba a eu une rencontre avec le Secrétariat de la Cpi puis le Bureau de l’institution. Durant sa journée au pas de course, le Garde des Sceaux sunugaalien a rencontré les plénipotentiaires africains qui représentent leurs Etats au Pays-Bas à l’invitation de son Excellence Karim Ben Becher, ambassadeur de la Tunisie aux Pays-Bas.
…Le serment des juges Cpi
Le ministre sunugaalien s’est réjoui du soutien et des félicitations exprimées à l’endroit du Sunugaal, de SMS et de sa propre personne. Aujourd’hui, donc, les six nouveaux juges prêteront serment devant Me Sidiki Kaba, président de l’Assemblée des Etats Parties du Statut de Rome de la Cpi. Selon ses collaborateurs, Sidiki Kaba, interrogé hier, a déclaré que c’est honneur pour le Sunugaal, SMS et une récompense de son militantisme pour le triomphe des droits de l’homme. C’est aussi, dit-il, la reconnaissance d’une légitimité du Sunugaal, premier pays au monde à signer le statut de Rome
Sommet symbolique
La capitale guinéenne accueille demain 11 mars la XVIème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sunugaal (Omvs). Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mohamed Ould Abdel Aziz (Naaritanie),SMS (Sunugaal) Alpha Condé (Guinée) se retrouveront au Palais Roi Mohamed VI de Conakry pour cette session «symbolique». C’est la première fois que depuis la création de l’Omvs en 1972, et l’intégration de la République de Guinée en 2006, que la Conférence des Chefs d’Etat se déroule en Guinée. Deuxièmement, elle coïncide avec l’anniversaire de l’Organisation, célébrée le 11 mars. Enfin, à cette occasion, le prési guinéen prendra le relais de la présidence en exercice de l’Omvs. Au menu de cette rencontre, le bilan de l’Organisation depuis la dernière conférence tenue en mars 2013 à Nouackchott, et les grandes orientations stratégiques pour les années à venir.
Remerciements
Après les funérailles de Seynabou Niaouless Diatta, fille unique d’Aline Sitoé Diatta à Cabrousse-Nialou samedi dernier, la famille de l’héroïne, par la voix du Sage Sirfaque Diatta, étreint par l’émotion, a remercié SMS pour la marque de «générosité et de considération qu’il a eu lors de ce douloureux évènement et qui, dit-il a surpris toute la famille. Il a été rejoint dans ces remerciements par les populations de Cabrousse, les cadres, les notables, les chefs coutumiers et religieux du Cassa avant que des prières et des bénédictions ne fussent faites par des prêtres traditionnels, conduits par leur chef, le Sage Silossigay Diatta pour SMS qui, pour rappel, avait affrété un avion pour transporter la dépouille mortelle en Casamance et apporté un soutien pour les funérailles.
Emouvantes retrouvailles...
Des retrouvailles émouvantes ont eu lieu, avant-hier, à la prison des femmes de Liberté VI, où une délégation conduite par Me Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, et Me Djibril War, président des Commissions des lois à l'Assemblée nationale, s'était rendue dans le cadre de la Journée internationale de la femme. Etaient également présentes les divas Coumba Gawlo Seck et Fatou Guéwel Diouf. Selon nos capteurs, lorsque la délégation est arrivée chez la détenue Aïda Ndiongue, il s'est passé une scène inattendue. Dès que l'ancienne sénatrice libérale, au beau milieu des salutations, a aperçu Me War, elle a été envahie par une forte émotion qu'elle n'a pu s'empêcher d'éclater en sanglots. Visez la suite...
...Entre Me War et Aïda Ndiongue
Les larmes aux yeux, la responsable libérale aux Hlm, dont le procès a été renvoyé dernièrement, ne cessait de répéter : «Djiby mon fils, celui de ma soeur aînée, Fatou Yague Massamba». Emotif, le président de la Commission des Lois et président de l'Ecole du parti présidentiel n'a pu se contenir. D'après nos machins, d'une voix étreinte par l'émotion, Me Djibril War de lancer à Aïda Ndiongue : «Voilà pourquoi chaque fois que je viens, ici, j'évite de venir te voir». Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et tous les autres membres de la délégation étaient également très émus. Cey aduna !
Mine
Les mines ont encore fait parler d’elles, samedi. En effet, c’est au moment où la région sud du pays traverse une longue période d’accalmie, que les engins de la mort se signalent en Casamance. Et c’est le département de Bignona plus précisément dans le nord Sindian qui a enregistré son énième cas d’accident avec un soldat de l’armée sunugaalienne en faction dans la zone de Batinding qui a eu la malchance de sauter sur une mine. Selon nos capteurs, le soldat de l’armée qui a été secouru aussitôt et évacué d’urgence aux services des urgences du centre hospitalier régional de Ziguinchor, aurait été grièvement atteint par l’engin. Aux dernières nouvelles, des sources militaires renseignent que la victime serait hors de danger. C’est dire qu’à la date de mars 2015, les mines ont fait payer à des centaines de citoyens vivant en Casamance les pots qu’ils n’ont pas cassées. Car on dénombre 835 victimes de mines depuis le début du conflit dit-on vers les années 1980.
Marche de la Cojer
Les membres de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) de Pikine sont très remontés contre leur leader, SMS. Les camarades de Youssoufa Oumar Niang qui digèrent mal la façon dont les responsables «apéristes» de leur localité sont laissés en rade comptent battre le macadam, aujourd’hui, dans les rues de Pikine. Dans une déclaration rendue publique, M. Niang informe que l’objet de cette marche qui se veut pacifique est d’attirer l’attention de SMS par rapport à «(sa) candidature à la tête de la Cojer nationale et sur le très faible niveau de représentativité des leaders politiques de Pikine dans les hautes sphères du parti et de l’Etat». Selon eux, au plan démographique et électoral, le département de Pikine mérite plus de «responsabilité» et de «considération». Une marche à suivre de près.