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5 février 2025
LE PDS DEMANDE L'OUVERTURE D'UNE COMMISSION PARLEMENTAIRE SUR L'INVALIDATION DE KARIM WADE
Le parti estime qu'il est essentiel "de questionner les raisons pour lesquelles les juges, notamment Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye n'ont pas pris la décision de se récuser, malgré l'existence de connexions et de conflits d'intérêts apparents"
Le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement a déposé ce mercredi une demande formelle pour la création d'une commission d'enquête parlementaire. Cette démarche fait suite à "l'élimination dans des conditions foncièrement troubles, de candidats à l'élection présidentielle du 25 février 2024, en particulier celle de Karim Wade, candidat de la Coalition K24", selon un communiqué du groupe.
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) explique que "cette commission d'enquête parlementaire a pour but de faire la lumière sur les circonstances et le processus ayant mené à l'exclusion de Karim Wade et de nombreux autres candidats". Le parti indique vouloir cibler "les problématiques de conflits d'intérêts, de corruption présumée, de violations flagrantes et manifestes du secret des délibérations du Conseil constitutionnel et de collusion entre certains membres dudit Conseil et des candidats". Le parti dénonce également "le processus opaque et chaotique d'élimination de candidats lors du contrôle des parrainages".
Le PDS estime qu'il est essentiel "de questionner les raisons pour lesquelles les juges, notamment Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye n'ont pas pris la décision de se récuser, malgré l'existence de connexions et de conflits d'intérêts apparents." De son côté, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement invite "tous les membres de l'Assemblée Nationale à soutenir cette démarche cruciale pour la sauvegarde de la démocratie, des institutions et pouvoirs publics au Sénégal", estimant qu'il est "impératif que notre système électoral reste intègre et soit libre de toutes manipulations et irrégularités".
47 JOURNALISTES INCARCERÉS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Le comité pour la protection des journalistes (CPJ) vient de publier son rapport sur la situation des journalistes en Afrique subsaharienne. Ce document peint une situation accablante.
Le comité pour la protection des journalistes (CPJ) vient de publier son rapport sur la situation des journalistes en Afrique subsaharienne. Ce document peint une situation accablante. En effet, le nombre de journalistes incarcérés est passé de 31 en 2022 à 47 au 1er décembre 2023 selon le CPJ.
L’Erythrée est classée en tête des mauvais élèves de la liberté de la presse en Afrique avec 16 journalistes derrière les barreaux. Son voisin l’Éthiopie arrive en deuxième position avec 8 journalistes incarcérés puis le Cameroun qui en compte 6.
Les données montrent également une répression des médias au Sénégal. Le pays compte cinq journalistes emprisonnés. Le Sénégal n’a figuré que deux fois auparavant (2008 et 2022) dans le recensement, avec, chaque année, un journaliste emprisonné recensé.
TOUTE PERSONNE QUI TRAVAILLE POUR LE REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE EST UN ENNEMI, SELON BIRAHIM SECK
Le report de la prochaine présidentielle est de plus en plus agité par certains candidats à la candidature dont les dossiers ont été rejetés par le Conseil constitutionnel.
L'idée d'u report de la Présidentielle est loin, très loin de faire l’unanimité. En effet, de nombreuses voix s’élèvent pour la rejeter en bloc. C’est le cas le coordonnateur du Forum civil qui s’insurge contre tout report. « L’élection présidentielle doit se tenir le 25 février 2024. Toute personne du pouvoir, de l’opposition ou de la société civile qui travaille pour son report est un ennemi de la démocratie et ne mérite aucune considération de la part du peuple », écrit Birahim Seck.
Macky Sall qui reçoit ce mercredi le collectif des candidats spoliés est accusé de manœuvrer pour un report de la présidentielle.
LA RENCONTRE ENTRE LE COLLECTIF ET MACKY NE ME CONCERNE PAS
Après la sortie de l’ancienne Première ministre qui refuse de rencontrer le président Macky Sall, c’est autour d’Amsatou Sow Sidibé leader du mouvement « Car Leneen» de rejeter toute négociation avec le chef de l’Etat.
Le collectif des candidats spoliés vole en éclats. Après la sortie de l’ancienne Première ministre qui refuse de rencontrer le président Macky Sall, c’est autour d’Amsatou Sow Sidibé leader du mouvement « Car Leneen» de rejeter toute négociation avec le chef de l’Etat.
«Je ne me sens aucunement impliquée dans les bisbilles en cours. La rencontre entre le collectif auquel j’appartiens et le Président Macky Sall ne me concerne pas. Peu importe ce qui y sera dit, un report n’est pas envisageable », indique-t-elle.
Ainsi pour ces candidats dont les dossiers ont été invalidés par le conseil constitutionnel, le discours n’est plus le même.
AUDIENCE AVEC MACKY, BOUGANE PORTE LA RÉPLIQUE À MIMI TOURÉ
«Il ne faut pas vouloir jeter les gens en pâture parce que tout simplement vous voulez monter dans l’estime des sénégalais. Les sénégalais ne sont pas fous»
L’audience qui pourrait avoir lieu entre Macky Sall et des candidats recalés à la présidentielle de 2024, charrie déjà de la tension. Après la sortie de Mimi Touré hier, Bougane Gueye Dany, qui fait partie des signataires de la correspondance adressée à Macky Sall, lui a répondu.
«Dans ce qu’elle a posté, elle ne parle pas de l’intérêt général. Elle dit que c’est Macky Sall l’a illégalement renvoyée de l’Assemblée. Ça c’est son problème personnel. Et pourtant quand elle initiait la lettre et quand elle signait la lettre, elle savait cela», a riposté Bougane Gueye Dany sur Sentv.
Pour lui, l’ex-première ministre veut les jeter en pâture : «Il ne faut pas vouloir jeter les gens en pâture parce que tout simplement vous voulez monter dans l’estime des sénégalais. Les sénégalais ne sont pas fous», peste le chef de file de "Gueum sa bop".
Bougane s’est dit foncièrement contre tout report de la présidentielle. Il estime que les personnalités qui constituent le collectif des candidats recalés, ne peuvent être embarqués, par Macky Sall, dans une logique de report de l’élection présidentielle sans leur volonté.
«Maintenant, je fais partie des signataires de la lettre. Même si je ne l’ai pas initiée. Il y a des personnalités qui se sont toujours battus. Le plus important aujourd’hui c’est comment faire pour avoir une élection transparente et inclusive», dit-il.
CAN 2023, LA CÔTE D'IVOIRE LIMOGE SON SÉLECTIONNEUR
Le président de la Fédération ivoirienne de football, Yacine Idriss Diallo, a décidé de mettre fin au contrat de Jean-Louis Gasset alors que les Éléphants peuvent encore se qualifier pour les huitièmes de la Coupe d'Afrique des Nations 2023.
iGFM (Yamoussoukro) Le président de la Fédération ivoirienne de football, Yacine Idriss Diallo, a décidé de mettre fin au contrat de Jean-Louis Gasset alors que les Éléphants peuvent encore se qualifier pour les huitièmes de la Coupe d'Afrique des Nations 2023.
"Le Président de la Fédération Ivoirienne de Football et son Comité Exécutif informent les Associations Membres, le public sportif, la Presse nationale, internationale et l'ensemble des supporters de l'Equipe de Football de Côte d'Ivoire (LES ELEPHANTS) qu'il est mis fin aux contrats du Sélectionneur-Entraîneur Jean-Louis André Lucien GASSET et de son Adjoint Ghislain Marie Joseph PRINTANT pour résultats insuffisants, conformément au contrat d'objectif qui les liait à la FIF", informe l'instance dans un communiqué.
Emerse Fae assure l'intérim
"Monsieur Emerse Fae, Sélectionneur-Entraîneur Adjoint assurera l'intérim, en attendant l'ouverture d'une procédure de recrutement du nouveau Sélectionneur- Entraîneur", précise la Fédération, exprimant ses regrets pour le parcours des ELEPHANTS durant la phase de poule de la CAN 2023.
REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE, LA POSITION D’ANTA BABACAR NGOM
La présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc) et ses camarades «rejettent catégoriquement toute tentative visant à violer le calendrier électoral au Sénégal».
Ces derniers jours, un potentiel report de l’élection présidentielle est agité. Ce mercredi, le leader du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc) a donné sa position sur le sujet.
«Depuis quelques jours, des voix s'élèvent cherchant à manipuler les Sénégalais en évoquant l'idée d'un report de l'élection présidentielle», a signalé le Mouvement Arc. Anta Babacar et ses camarades «rejettent catégoriquement toute tentative visant à violer le calendrier électoral au Sénégal».
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de iGFM, le mouvement souligne que notre démocratie fait déjà face à des faiblesses et défis majeurs. Mais, la seule voie vers le rétablissement des règles démocratiques est, selon Arc, «de former un front uni et sincère de l'opposition autour du respect des principes républicains.»
ALY NGOUILLE NDIAYE, C’EST LE COACH DES RECALES POUR REPORTER LA PRESIDENTIELLE
Membre du collectif des Leaders et alliés du candidat Ousmane Sonko (LACOS), Dame Mbodji est très remonté contre les candidats recalés
Membre du collectif des Leaders et alliés du candidat Ousmane SONKO (LACOS), Dame MBODJI est très remonté contre les candidats recalés. Les accusant de vouloir fomenter le report de la présidentielle, Dame MBODJI estime qu’il faut leur barrer la route.
« Ils ne représentent rien et nous parlent de report de la présidentielle », martèle le SG du CUSEMS/authentique.
Dame MBODJI s’en prend plus particulièrement à l’ancien ministre de l’Intérieur Aly Ngouille NDIAYE. A l’en croire, ce dernier semble être dans une mission commandée. « Sa candidature est validée mais il est toujours dans le collectif des recalés. Je ne l’ai pas vu à aucun moment sur le terrain pour la précampagne mais il est toujours avec les recalés, comme s’il était leur encadreur », soutient-il.
Pour Dame MBODJI, « Aly Ngouille NDIAYE est du système. Il est dans le même camp que Macky SALL » et est en train d’œuvrer pour un report de la présidentielle. « Il sait qu’il ne peut rien gagner et depuis que la candidature de Diomaye FAYE a été validée, le camp du pouvoir fait tout pour ne pas aller à l’élection », explique l’allié de SONKO.
Le collectif des candidats se disant spoliés ont écrit au président SALL et entendent aller à sa rencontre ce mercredi.
FAUT-IL FAIRE APPEL À LA JURISPRUDENCE DE 2017 ?
20 candidats pour l’élection du 25 février. C’est le record dans l’histoire politique du Sénégal. La jurisprudence de 2017 avec 5 bulletins au choix peut-elle être appliquée ?
Une première au Sénégal, un nombre aussi élevé de candidats à l’élection présidentielle. Cette inflation pourrait se répercuter sur l’organisation du scrutin. La jurisprudence de 2017 avec 5 bulletins au choix peut-elle être appliquée ? L’idée est agitée. Bés bi pose le débat.
20 candidats pour l’élection du 25 février. C’est le record dans l’histoire politique du Sénégal. On a l’habitude de partir de la Présidentielle du 26 février 2012 qui avait enregistré 14 candidats pour justifier, au-delà des 47 listes aux Législatives de 2017 l’instauration du parrainage. Mais l’on oublie que l’élection du 25 février 2007 avaient vu 15 candidats en lice, à l’issue de laquelle Abdoulaye Wade a été réélu dès le premier tour. Mais dans tous les cas, la rationalisation s’imposait et c’est ce qui a été fait à la Présidentielle du 24 février 2019 qui a vu Macky Sall rempiler avec 58%. Alors, aujourd’hui, en plus de l’organisation matérielle du scrutin prochain, cette pléthore de candidature devrait-elle nécessiter la jurisprudence de juillet 2017 avec le choix par l’électeur d’un certain nombre de bulletins de vote sur les 20 ? Certains agitent l’idée, mais d’autres pensent que c’est jouable. La sensibilité de l’élection présidentielle fait que ce ne serait pas une bonne chose d’appliquer cette jurisprudence qui, du reste «pourrait léser des candidats». Ils estiment qu’il appartient au ministère de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions pour organiser cette élection présidentielle. Et puis, il n’y a aucune garantie qu’il y ait un consensus majoritaire sur le sujet, ce qui nécessiterait une procédure d’urgence.
Cette jurisprudence avait été actée lorsque, le 30 juin 2017, des concertations avec les plénipotentiaires des listes candidates ont eu lieu sur invitation de la Commission électorale nationale autonome (Cena). A l’issue de la rencontre, 45 des 47 listes candidates avaient approuvé la proposition de la Cena de faire modifier l’article L.78 du Code électoral dans le sens de permettre à l’électeur de ne plus être obligé de choisir l’ensemble des bulletins en compétition, mais juste un nombre compris entre trois (3) et cinq (5). Doudou Ndir et Cie avaient ainsi adressé une correspondance au président de la République.
L’Assemblée nationale a adopté la loi n° 2017- 33 du 21 juillet 2017 portant modification du paragraphe 2 de l’article L.78 ainsi libellé : «Cette formalité satisfaite, l’électeur prend lui-même une enveloppe et l’ensemble des bulletins de vote mis à sa disposition. Toutefois, l’électeur peut choisir cinq (5) bulletins au moins si le nombre de candidats ou de listes en compétition est supérieur ou égal à cinq (5).»
LES FEMMES-JUGES VEULENT MONTER EN PUISSANCE AU SEIN DE LA MAGISTRATURE
Elles déplorent que les femmes ne représentent que 18,73% dans la magistrature et veulent désormais accroître leur nombre dans ce corps.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 24/01/2024
Les femmes magistrates se sont lancées dans la conquête de plus de pouvoirs au sein de la justice. Depuis une année, elles ont mis en place l’Association des femmes magistrates du Sénégal (AFMS). Elles déplorent que les femmes ne représentent que 18,73% dans la magistrature et veulent désormais accroître leur nombre dans ce corps. Un combat qui a été au centre de leur première assemblée générale tenue ce weekend à Saly.
Les femmes magistrats, en dehors de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS), structure faitière, ont mis en place en janvier 2023 un cadre spécifique pour le renforcement du leadership féminin au sein de leur profession. Après une année d’existence, leur première assemblée générale ordinaire, qui s’est tenue le weekend dernier à Saly, s’est penchée sur le thème : « statut du magistrat ». Une occasion pour les membres de l’Union de rappeler les rôles et la responsabilité du magistrat dans le système judiciaire, dans la vie sociale de manière générale.
Pour Marie Odile Thiakane Ndiaye, la présidente de l’AFMS, la meilleure manière de renforcer le leadership féminin reste le renforcement des capacités des femmes. C’est pour cette raison, a-t-elle souligné, que l’Association des femmes magistrats du Sénégal veut mettre l’accent sur la formation continue de ses membres et le maintien des filles à l’école. « La compétence, c’est la garantie de la légitimité et nous allons insister particulièrement sur la formation continue des femmes magistrats et, évidemment, (nous) ouvrir au monde scolaire pour le maintien des filles à l’école et susciter l’intérêt de ces dernières aux métiers du droit », a-t-elle indiqué dans son discours.
Après un an d’existence, l’association plaide pour un accroissement de l’effectif féminin dans la magistrature où les femmes ne représentent que 18, 73%. C’est ce qui avait conduit l’Association, précise sa présidente, à organiser l’encadrement des candidates sélectionnées sur la base d’un appel à candidatures..
Plaidoyer et actions pour une représentativité féminine renforcée
« Nous voulons contribuer à une plus grande représentativité des femmes dans la Magistrature et faire rayonner le leadership féminin. Des professeurs d’Université ont assuré l’encadrement des étudiants en alliant la théorie à la pratique. Sur une centaine de candidats, 16 ont d’abord été retenus pour passer les épreuves orales. Finalement six candidats dont trois filles et trois garçons ont réussi au concours », a informé la présidente Marie Odile Thiakane Ndiaye.
L’autre défi pour l’AFMS reste l’amélioration des conditions spécifiques de travail de ces magistrats obligées de remplir leurs charges professionnelles et d’assumer en même temps leurs tâches au sein de leur ménage, notamment l’éducation de leurs enfants. « Nous prenons des audiences jusqu’à des heures très tardives, 2h, 3h, 4h du matin. Nous sommes des femmes. Nous avons des enfants et des bébés. Il est arrivé à des femmes de suspendre l’audience pour aller allaiter », confie Marie Odile Thiakane Ndiaye. L’idée de mettre en place des crèches ne saurait être saugrenue, selon la présidente de chambre à la Cour d’Appel de Dakar. Une idée que partage d’ailleurs le président de l’UMS, invité à ces travaux de Saly. Ousmane Chimère Diouf estime qu’il s’agit, avec cette association, de se mettre à jour au niveau international avec une intégration de la dimension genre et des questions spécifiques à la femme. Il a exprimé toute la volonté de l’UMS de porter un tel plaidoyer auprès des autorités compétentes.
L’autre préoccupation de l’AFMS, c’est la formation continue des femmes magistrats. Déjà, ses membres se donnent à fond dans la formation des candidats pour la magistrature. « Il y a déjà de la qualité. Mais il faut toujours mieux faire. On ne finit jamais d’apprendre surtout dans la magistrature où, chaque jour, il y a de nouveaux textes. Aussi, nous voulons prendre le leadership. Cette participation à la biennale nous a permis de nouer plusieurs contacts qui nous ont facilité l’affiliation de notre association, le 21 juin 2023, au Réseau International des Femmes Juges », a indiqué Marie Odile Thiakane Ndiaye.
L’Association mène des activités destinées à pousser les filles à faire des études menant à la magistrature et à lutter contre la déperdition scolaire. C’est dans ce cadre qu’elle est allée à la rencontre des collégiennes, le 30 septembre 2023, dans la commune de Keur Baka, dans le département de Kaolack. « Dame justice, hier, à l’apparence si froide, est devenue une mère, une sœur dont l’étreinte chaleureuse embrasse toutes les composantes de la nation sénégalaise. Bien que ce bilan soit encourageant pour une association si jeune, il reste beaucoup à faire. En termes de perspectives, l’AFMS insistera sur la formation continue de ses membres. Elle s’ouvrira au monde scolaire pour le maintien des filles à l’école et susciter l’intérêt de celle-ci aux métiers du droit », a encore indiqué la présidente Marie Odile Thiakane Ndiaye.