Un incendie ravage une boutique à Wack Ngouma
Un incendie d’une rare violence a ravagé une boutique à Wack Ngouna, localité située dans le département de Nioro. D'importants dégâts matériels ont été enregistrés. L'incendie s'est produit dans la nuit du lundi au mardi vers les coups de 2 heures du matin, mais il n’y a aucune perte en vie humaine. Le bilan du sinistre est estimé à plus de 10 millions de FCFA. Un court-circuit serait à l'origine de l'incendie. Les populations de cette localité ont toutefois déploré la lenteur des sapeurs-pompiers dans leur intervention. Selon elles, s'il y avait une caserne ou un détachement à Wack Ngouna, les flammes allaient être très vite maîtrisées. C'est pour cette raison que les habitants réclament l'implantation d'une caserne dans cette commune car les Sapeurs-pompiers de Kaolack et de Nioro sont très loin. Une enquête a été ouverte pour déterminer la circonstance du sinistre.
Le présumé meurtrier est interpellé
Le présumé meurtrier de Abdou Diaw tué à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas) a été interpellé, hier tard dans la soirée, par les limiers de Pikine qui l'ont placé en garde à vue pour les besoins de l'enquête. Nos sources renseignent également que l'autopsie est en cours pour déterminer les causes exactes de la mort de Abdou Diaw qui a été égorgé par le présumé meurtrier.
Amadou Ba chez le Khalife général des Mourides…
Le Premier ministre Amadou Ba a effectué hier une visite de courtoisie chez le Khalife général des Mourides, en prélude au Magal de Porokhane, localité située dans le département de Nioro (région de Kaolack). Accompagné d'une très forte délégation composée entre autres des ministres Serigne Mbaye Thiam, Abdou Karim Fofana, Fatou Diané, Pape Sagna Mbaye, le chef du gouvernement sénégalais s'est entretenu avec Serigne Mountakha Bassirou Mbacké avant de solliciter des prières pour le Président Macky Sall et pour la paix et la stabilité au Sénégal. Pour sa part le Patriarche de Darou Minam s'est réjoui de cette visite des membres du gouvernement. Il a par la suite formulé des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité. Rappelons que le Magal de Porokhane qui sera célébré le 25 janvier 2024, commémore la vie et l'œuvre de Sokhna Mame Diarra Bousso, mère de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme.
… et chez l’épouse du guide religieux
Restons avec la visite du Premier ministre à Porokhane pour dire qu’Amadou Ba et sa délégation se sont recueillis au mausolée de la sainte « Diariatoulahi », mère du fondateur de la confrérie mouride. Ensuite, le Premier ministre a eu un entretien avec le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Amadou Ba a en outre été accueilli par l’épouse du Khalife des mourides, Sokhna Bali Mbacké. Comme il est de tradition, signe de l’hospitalité mouride, le Premier ministre et sa délégation ont reçu un repas copieux. Le chef du gouvernement a adressé ses «ziar » ainsi que ceux du Président Macky Sall à Sokhna Bali. A son tour, par le biais de son porte-parole, Sokhna Bali Bintou, Serigne Souhaibou Mbacké a remercié le Premier ministre pour sa visite de courtoisie. Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar s’est également rendu hier à Taiba Niassène.
Le Sytjust décrète une grève de 72 heures
Le bras de fer entre le Syndicat des travailleurs de la justice connaît un nouvel épisode. Le Sytjust a décrété son dixième plan d’action avec une grève de 72 heures. La grève qui a débuté hier est en vigueur jusqu’au 25 janvier 2024. Ce nouveau plan d’action qui entre dans la poursuite de sa lutte coïncide, pour la première fois, avec l’audience solennelle de la rentrée des cours et des tribunaux. Une rentrée que le chef de l’Etat préside habituellement. En effet, le Secrétaire général du Sytjust, Aya Boun Malick et ses camarades accusent le ministre de la Fonction publique, Gallo Ba, d’avoir falsifié les projets de décrets adoptés par le conseil des ministres du 25 juillet 2018. Il empêche ainsi, d’après eux, par son bon vouloir, la mise en œuvre de la réforme du statut particulier des fonctionnaires de la justice initiée il y a cinq ans.
Ouverture de l’autoroute entre Mbour et Thiadiaye
Une bonne nouvelle pour le monde des transports. Dans un communiqué publié hier, le préfet du département de Mbour a annoncé l’ouverture du tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye. Ce prolongement de l’autoroute AIBD-Mbour va être ouvert le 1er février, de façon provisoire et gratuite, pour une période de deux mois. Ainsi, les usagers en provenance de l'autoroute AIBD - Mbour ou de la route nationale n°1 pourront rallier Thiadiaye par l'autoroute à partir du giratoire de l'échangeur de Keur Balla Lo à Malicounda et en passant à l'intérieur de la gare à péage de Mbour. Aussi, les usagers en provenance de Thiadiaye pourront rallier l'autoroute Mbour-Thiadiaye en empruntant la route Thiadiaye - Nguéniène sur environ deux kilomètres. Un ticket d'identification sera remis à l'usager en provenance de Thiadiaye, qu'il présentera à la sortie de la gare à péage de Mbour, selon le communiqué du préfet de Mbour. Il ajoute que des schémas indiqueront l'entrée et la sortie du tronçon autoroutier Mbour - Thiadiaye au niveau de l'échangeur de Mbour. Toutefois, le préfet a rappelé aux usagers le respect strict des limitations de vitesse et des consignes de sécurité.
Le Sutbefs vole au secours des travailleurs de la Cbao
Le Syndicat unique des travailleurs des banques et établissements financiers (Sutbefs) a tenté une médiation entre le personnel et la Direction générale de la Cbao. Ainsi, dans son rôle de protection et de défense des intérêts des salariés et pour une relation apaisée au sein des Banques et Etablissements financiers du Sénégal, il a rencontré les deux parties en conflit. Le Sutbefs dit, à cet effet, avoir fait des propositions de sortie de crise aux deux parties. Malheureusement, il a appris que des procédures de licenciement sont en cours au sein de la CBAO envers leurs camarades pour avoir exercé leur droit de grève. C'est pourquoi le Sutbefs a manifesté sa solidarité à l'endroit du personnel de la CBAO licencié mais également à l'ensemble du personnel menacé. Mieux, il a condamné avec fermeté ces mesures prises à l'encontre de certains de ses camarades. Sous ce rapport, le Sutbefs a demandé à la Direction du Capital Humain de la CBAO de surseoir aux différentes mesures disciplinaires en cours. Enfin, le syndicat compte rencontrer dans les plus brefs délais les deux parties pour trouver une issue heureuse à cette crise qui, dit-il, n'a que trop duré.
La domestique disparaît avec 800 mille et une chaîne en or
Domestique de son état, M. Bah âgée de 18 ans est actuellement dans les liens de la détention pour vol au préjudice de son employeur. Elle a profité de l'absence de la mère de sa patronne pour emporter ses 800 mille francs et une chaîne en or avant de prendre la fuite. Mais elle aura la malchance de croiser sa patronne M. Moe. Conduite à la police des Parcelles, M. Bah a tenté de nier les faits dans un premier temps. Mais elle a été trahie par la chaîne en or volée et retrouvée par devers elle. Ce qui va motiver sa garde à vue et son défèrement au parquet pour vol au préjudice de son employeur.
Grogne des éleveurs du littoral
Les éleveurs établis sur le littoral de Guédiawaye crient au secours. Après avoir reçu une sommation du Préfet les invitant à quitter les lieux, ils réclament un site de recasement.
Mimi Touré tacle Macky Sall -
Une rumeur faisant état d’une rencontre entre le chef de l’Etat et les candidats recalés à la présidentielle est en train de polluer le landernau politique. Elle a suscité des réactions. Puisque certains soupçonnent une volonté du Président Macky Sall de repousser la présidentielle. En tout cas, Aminata Touré s’en démarque. Sur sa page facebook, elle écrit : « Je ne suis en aucune manière intéressée par une rencontre avec Macky Sall qui m’a illégalement renvoyée de l’Assemblée nationale et fait annuler mes dizaines de milliers de parrains pour m’éliminer de l’élection présidentielle. Tout ce qu’il reste à faire à Macky Sall, c’est de respecter la date officielle de l’élection présidentielle du 25 février, d’organiser des élections libres et transparentes et de libérer les milliers de prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons ». Mimi Touré invite l’opposition à s’unir pour battre son candidat Amadou Ba dès le 1er tour et engager notre pays sur le chemin du changement véritable.
La candidate Anta Babacar Ngom Diack, à Porokhane
Porokhane est devenu le lieu de convergence de la classe politique avant le magal prévu pour ce jeudi. Après la délégation du Premier ministre, c’est au tour de la seule candidate féminine, Anta Babacar Ngom Diack, de rendre visite aux autorités religieuses à Porokhane. Elle a été reçue par Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des mourides, Serigne Basse Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du Khalife, Serigne Issakha Mbacké, frère du Khalife et ancien Ambassadeur, Serigne Moussa Nawél et Sokhna Bally Mountakha Mbacké. La présidente du Mouvement alternative pour la relève citoyenne (ARC) a rendu hommage à Sokhna Mame Diarra Bousso qui est sa muse dans son engagement politique. L’épouse du Khalife, a notamment réitéré les encouragements reçus au début de sa campagne présidentielle.
Préavis de grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor
La section SYNTRAS du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor a déposé un préavis de grève pour compter du 25 janvier 2024. Les travailleurs dénoncent le non-respect de certains termes du protocole d’accord signé avec l’ex CNTS santé. Les blouses blanches exigent aussi la signature des contrats de prestation de service pour les 20 stagiaires prévus dans le budget de 2024 et ceux du budget de 2O23 en tenant compte de l’ancienneté dans la structure ; la rationalisation des stagiaires restants ; la création d’une cagnotte en vue d’intégrer les contractuels du projet ISMEA et ceux du MSAS dans les heures supplémentaires ; l’identification des pensionnaires de l’hôpital à l’IPRES ; le reversement intégral des retenues de cotisation IPRES du personnel ; le versement intégral de la part l’employer à l’IPRES, le paiement de la dette de l’IPRES. Le syndicat réclame aussi la liquidation et le paiement des indemnités de départ à la retraite ; l’audit du personnel ; le partage des informations financières ; le paiement des primes et indemnités
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POROKHANE, LE PREMIER MINISTRE CHEZ SERIGNE MOUNTAKHA BASSIROU MBACKE
Le Premier ministre Amadou Bâ a été reçu, mardi, à Porokhane, par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en prélude du magal prévu, jeudi, dans cette cité religieuse du département de Nioro du Rip.
Le Premier ministre Amadou Bâ a été reçu, mardi, à Porokhane, par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en prélude du magal prévu, jeudi, dans cette cité religieuse du département de Nioro du Rip.
En compagnie de quelques membres de son gouvernement et des autorités administratives et territoriales, le Premier ministre a été reçu en présence de plusieurs dignitaires de la communauté mouride, dont Serigne Bassirou Mbacké Porokhane, président du Comité d’organisation de cet évènement religieux qui célèbre Sokhna Diarra Bousso, mère du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
Serigne Bassirou Mbacké Porokhane, magnifiant la visite d’Amadou Bâ, a rappelé que la vie et l’œuvre de l’actuel Khalife général des mourides sont ‘’exclusivement’’ basées sur les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba.
Il a, au nom de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, prié pour ‘’un Sénégal de paix, d’unité de foi en Dieu et d’amour réciproque de tous ses fils’’.
Le Premier ministre a dit toute sa satisfaction d’avoir rencontré le khalife général des mourides dans cette cité religieuse et de l’accueil qui lui a été réservé sur place.
Le PM a sollicité de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, des prières de paix, d’unité et de développement pour le Sénégal.
»Nous connaissons la place de Porokhane où tout est partie puisque c’est ici que la vénérée maman du Cheikh (Ahmadou Bamba). Et nous sommes venus pour une +Ziara+ auprès du Khalife général des mourides pour rencontrer cet homme sage qui a beaucoup d’affection pour nous’’, a dit Amadou Bâ.
»C’est pourquoi nous sommes venus solliciter ses prières pour le président Macky Sall, pour un Sénégal de paix et de prospérité pour tous les Sénégalais’’, a-t-il indiqué.
LES VICTOIRES DES LIONS À LA CAN A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les victoires de l’équipe nationale de football en Coupe d’Afrique des nations (CAN) sont le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS.
Dakar, 24 jan (APS) – Les victoires de l’équipe nationale de football en Coupe d’Afrique des nations (CAN) sont le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS.
Les Lions du Sénégal, champions d’Afrique en titre, ont battu le Syli national de la Guinée par 2 buts à 0, pour la troisième journée du groupe C de la 34e édition de la CAN. Ils se qualifient aux huitièmes de finale après avoir gagné tous leurs matchs, contre la Gambie (3-0), le Cameroun (3-0) et la Guinée.
‘’Comme ils le font depuis le début de la CAN, les Lions du Sénégal ont encore une fois fait preuve de réalisme et d’assurance en [battant] la Guinée’’, commente Stades.
‘’On peut dire que la copie rendue a été propre. Comme les précédentes’’, note Record.
L’Observateur affirme que ‘’c’était une rencontre aux allures d’une finale’’. ‘’Le match Sénégal-Guinée a tenu toutes ses promesses’’, lit-on dans le même journal.
Les journaux se sont intéressés aux héros du jour, les auteurs des buts de la rencontre, Abdoulaye Seck et Illiman Ndiaye.
‘’Je suis un joueur patient et fais confiance au coach et aux coéquipiers. Lors de la dernière CAN, je n’avais joué aucune minute. Cette fois-ci, j’ai réussi à jouer et à marquer’’, écrit Vox Populi en citant Abdoulaye Seck.
‘’La patience récompensée’’, titre le journal à son sujet. L’As décrit Seck comme ‘’la nouvelle carte maîtresse d’Aliou Cissé’’.
‘’Des Lions sans ‘teranga’ !’’
WalfQuotidien, comme d’autres journaux, signale que le Sénégal a gagné tous ses matchs en phase des poules de la CAN pour la première fois. Mais ‘’le sélectionneur national, Aliou Cissé, garde les pieds sur terre’’, ajoute WalfQuotidien.
‘’Il ne veut pas du tout s’enflammer, malgré ce magnifique parcours en phase des groupes, avec trois victoires en trois matchs’’, observe-t-il.
‘’Cette CAN est très compliquée. Il faut être humble, parce que tout peut arriver’’, note Libération en citant Aliou Cissé.
Bés Bi Le Jour note que ‘’le Sénégal assume son statut’’ de champion d’Afrique en titre. ‘’Le Sénégal est bien à l’aise dans ses habits de champion’’, poursuit-il.
‘’On s’était promis de jouer sept matchs, on en a joué trois. Il en reste quatre’’, a réagi Aliou Cissé, selon Source A, après sa victoire sur le sélectionneur national de la Guinée, Kaba Diawara.
‘’Impitoyables ! Des Lions sans ‘teranga’ (hospitalité) !’’ écrit Sud Quotidien.
Le Sénégal se prépare à une élection présidentielle inédite, selon Bés Bi Le Jour.
‘’Cette élection est inédite […] Un principal opposant éliminé déroule sa campagne à sa façon en prison […] Un candidat recalé pour double nationalité après avoir juré sur l’honneur être exclusivement de nationalité sénégalaise. Vingt candidats retenus comme si le filtre [par les parrainages] n’existait pas’’, observe-t-il.
‘’Malaise’’
Le Soleil, citant Macky Sall, note qu’‘’en dix ans, nous sommes passés de 500 à 1.500 mégawatts’’. Le chef de l’État parlait de son bilan, mardi, à Diamniadio (ouest).
‘’La transformation structurelle, c’était également les routes, les autoroutes et les ponts, parce que […] le Sénégal est isolé. Nous étions à l’extrême ouest du continent avec des discontinuités territoriales. Ces discontinuités ont été résolues avec le pont de la Sénégambie et celui de Rosso, qui est en construction’’, a ajouté le président de la République.
L’Observateur et Tribune annoncent une réunion prévue au palais de la République entre Macky Sall et des opposants dont les dossiers de candidature ont été rejetés.
Tribune se demande ce que l’on peut attendre de cette rencontre. Les hôtes du président de la République s’opposent déjà à un éventuel report du scrutin prévu le 25 février.
‘’L’entrevue avec Macky Sall installe le malaise au sein du collectif’’ d’opposants, affirme L’Observateur en parlant d’une “rencontre à faible audience au palais de la République”.
L’ancienne Première ministre Aminata Touré ne va pas y participer, selon EnQuête.
L’ARMEE PLEURE SES COMMANDOS
La disparation des cinq (5) commandos-marins qui ont été piégés par les trafiquants de drogue, lors d’une opération dans la nuit du vendredi 5 janvier, a marqué la célébration de la Journée de la Marine nationale d’hier, mardi 23 janvier 2024.
La disparation des cinq (5) commandos-marins qui ont été piégés par les trafiquants de drogue, lors d’une opération dans la nuit du vendredi 5 janvier, a marqué la célébration de la Journée de la Marine nationale d’hier, mardi 23 janvier 2024. Le Chef d’Etat-major de la Marine nationale et la président de la République, Macky Sall, Chef Suprême des Armées, ont eu une pensée pieuse à l’endroit des disparus.
La célébration de la Journée de la Marine nationale, occasion cette année de baptiser le patrouilleur «Le Niani», a servi de cadre aux Forces Armées, pour rendre un vibrant hommage aux marins disparus dans la nuit du vendredi 5 janvier 2024, en opération de lutte contre le trafic international de drogue, au large de Dakar. Les cinq (05) commandos-marins de l’élite des Opérations spéciales portés disparus, en pleine action, dans le naufrage du navire des trafiquants de drogue, volontairement saboté par ces derniers, pour effacer toute trace de leur activité illicite, méritent une reconnaissance de la Nation.
«Au moment où il n’y a plus d’espoir de les revoir vivants, je voudrais profiter de cette occasion solennelle pour partager, avec vous, des pensées pieuses et formuler des prières de miséricorde divine à leur endroit. Je voudrais aussi saluer l’héroïsme de nos hommes qui ont accompli leur devoir, jusqu’au sacrifice suprême, en servant leur patrie en mer», a témoigné le Chef d’Etat-major de la Marine nationale, Abdou Sène. Il rappelle au président de la République et aux invités venus assister à la cérémonie que, «servir en mer est toujours à haut risque car, au-delà de la complexité de la mission militaire ou de police, nous sommes en tout temps confrontés à l’hostilité du milieu marin qui ne pardonne aucune erreur». Dès lors, il trouve, d’ailleurs, que «mourir en mer, pour les marins, est certes la mort la plus noble et la plus idéale car elle porte la marque exceptionnelle de leur métier»
Le Chef d’Etat-major de la Marine nationale promet, par ailleurs, le soutien de l’Armée aux familles des victimes. «Je voudrais aussi exprimer ma compassion pour les familles des disparus et réitérer ma volonté sincère de les soutenir, en toutes circonstances, pour leur permettre de supporter l’épreuve lancinante de la perte d’êtres chers et irremplaçables. Dans la même veine, je souhaite prompt rétablissement à nos frères marins blessés, malades ou alités où qu’ils se trouvent et qu’ils sachent que la Marine est toujours derrière eux».
Le Chef Suprême des Armées, le président de la République, Macky Sall, a lui aussi tenu à rendre hommage aux disparus. «J’ai une pensée toute particulière pour les cinq (5) commandos-marins qui, dans l’exercice de leur devoir, sont portés disparus en mer depuis deux semaines. Leur disparition au cours d’une mission d’interception d’un navire impliqué dans le trafic international de stupéfiants, rappelle l’exigence de rigueur du métier du marin et le risque inhérent au métier des armes, mais aussi la noblesse de l’engagement militaire, fait de don de soi, de sacrifice suprême». Il conclut ses hommages par attester que «ces héros ont incarné jusqu’au bout les valeurs cardinales professées par les devises des Armées : ‘’On nous tue, on ne nous déshonore pas’’, et de la Marine nationale : ‘’En mer, pour la patrie’’».
LES JOUEURS PASSENT, LE SYSTEME RESTE
Malgré la qualification acquise avant le coup d’envoi du match Guinée – Sénégal, Aliou Cissé est resté fidèle et intransigeant sur son 3-4-3 modulable en 4-3-3. C’est comme qui dit, les hommes passent le système reste.
Que les «Lions» se le tiennent pour dit. Pour avoir une place de choix dans l’équipe de Cissé, il va falloir bien assimiler son nouveau système articulé autour d’un 3-4-3. A défaut, on risque de cirer le banc au grand bonheur des joueurs polyvalents appelés à dépanner à tout moment.
Malgré la qualification acquise avant le coup d’envoi du match Guinée – Sénégal, Aliou Cissé est resté fidèle et intransigeant sur son 3-4-3 modulable en 4-3-3. C’est comme qui dit, les hommes passent le système reste. Car à chaque match son trio défensif différent au démarrage. Contre la Gambie en ouverture, le trio défensif était composé de Koulibaly, Abdou Diallo et Moussa Niakhaté. Alors que contre le Cameroun en deuxième sortie des «Lions», c’est Pape Guèye qui remplace Niakhaté forfait.
Hier pour la troisième sortie des «Lions» devant la Guinée (2-0) et suite à la suspension d’Abdou Diallo, c’est Abdoulaye Diakhaté buteur et homme du match qui est appelé à dépanner dans le trio derrière. Ainsi, à force de changer de joueurs derrière, la machine a fini par s’agripper durant presque toute la durée de la première période. S’y ajoute cette agressivité des Guinéens qui a beaucoup gêné les «Lions» en début de match. En plus de la tension qui a fini par sortir les «Lions» de leurs réserves. A un moment donné, le système ne comptait plus, l’essentiel était de monter sur les Guinéens afin de gagner les duels et répondre par des coups de semelles aux provocations.
KOULIBALY EN DIFFICULTÉ EN PREMIÈRE PÉRIODE
Bien qu’étant présent dans le trio défensif durant toutes les deux premières sorties des «Lions», le Sénégalais n’a jamais joué jusqu’ici à gauche de la défense. Et c’est d’autant plus compliqué qu’il se retrouve dans l’animation en position de latéral gauche en cas de possession sénégalaise. Ayant perdu quelques repères en début de match malgré son expérience et son vécu, Koulibaly a trop joué la passe courte et raté quasiment ses rares transversales. Hésitant parfois dans ses décisions, il a également perdu beaucoup de ballons en première période. Mais au retour des vestiaires, il a retrouvé son allure d’antan qui fait de lui l’un des meilleurs défenseurs centraux du tournoi.
LA POSITION DE NAMPALYS A GÊNÉ LA SORTIE DU BALLON
Bénéficiant sa première titularisation dans cette phase finale de Can, Nampalys Mendy en position de relayeur n’était pas très en vue surtout pour la sortie du ballon. Connu pour son flair à récupérer le cuir et faire la passe quand il est dans une position de sentinelle, Nampalys qui a été certes généreux dans l’effort, a quitté son confort pour ne pas exister du tout dans la remontée du ballon. Un rôle que Lamine Camara assumait avec brio aux cotés de Pape Matar Sarr contre le Cameroun. Ainsi, le match qui aurait pu l’aider à renverser la tendance du milieu pour les 8es de finale ne va pas inquiéter le jeune Camara resté sur le banc. Et si le staff continue de jouer en 3-4-3 avec une sentinelle qui se repositionne en axe central en cas de possession du ballon, Nampalys n’aura aucune chance de retrouver son poste d’antan. Car son profil ne colle pas avec ce rôle désormais attendu des milieux récupérateurs sénégalais. Et cet inconvénient qui ne fera que compliquer sa situation de coiffeur est aussi valable pour Gana Guèye qui dégage pratiquement le même profil.
KRÉPIN, PUR PRODUIT DU SYSTÈME
La plus grande satisfaction du nouveau système d’Aliou Cissé est sans nul doute Krépin Diatta. Très à l’aise surtout dans l’animation, il a fini de faire du couloir droit son jardin. Ayant bien assimilé son rôle dans le système qu’il retrouve aussi en club, Krépin Diatta aide beaucoup dans les sorties de balles. Et sa passe décisive sur coup franc pour l’ouverture du score sénégalais n’est qu’une récompense d’un ancien malheureux attaquant ou milieu offensif de venu très heureux piston en sélection. Et ses concurrents au poste en équipe nationale pourraient retourner bredouilles au pays sans engranger la moindre minute dans cette compétition. En tout s’il n’est ni blessé ni suspendu, il sera toujours d’attaque dans un système qu’il maitrise vraisemblablement mieux que tout le monde.
KOUYATÉ ENTRE ET CHANGE LE SCHÉMA
Le Sénégal a joué et terminé ses deux premiers matches dans un même schéma tactique. Mais hierface à la Guinée, l’équipe a terminé la rencontre en 4-3-3 suite à l’entrée de Cheikhou Kouyaté à la 71e mn. Pourtant, ce dernier dégage le même profil que Pape Guèye qu’il a remplacé. Mais après avoir longuement écouté son coach Aliou Cissé sur la ligne de touche, Kouyaté s’est tout simplement mis en position de sentinelle du milieu. Et ni la possession encore moins la perte de balle ne lui a changé dans sa position devant la défense. Surtout que les pistons sénégalais étaient redevenus des latéraux types avec des montées limitées. Car le gros du boulot était déjà fait avec l’ouverture du score d’Abdoulaye Seck (61e mn) corsée par Illimane Ndiaye dans les arrêts de jeu.
UNE MANNE FINANCIERE EN MAL DE REVALORISATION
Les migrants sénégalais envoient environ 2 milliards F CFA par jour. Ces envois de fonds des émigrés sénégalais sont devenus la principale source de financement de l'économie nationale dépassant de loin l'aide au développement.
Les migrants sénégalais envoient environ 2 milliards F CFA par jour. Ces envois de fonds des émigrés sénégalais sont devenus la principale source de financement de l'économie nationale dépassant de loin l'aide au développement. Toutefois, ces flux financiers devraient être orientés vers des domaines ayant un meilleur impact socio-économique sur les populations, notamment l’investissement dans des secteurs productifs.
La migration a un apport considérable dans l’économie sénégalaise. Chaque année, ce sont plusieurs milliards de francs qui sont transférés vers le pays. Les migrants sénégalais envoient environ 2 milliards F Cfa par jour.
En 2021, les migrants sénégalais ont transféré 1.600 milliards de francs CFA à leurs proches, soit une hausse de 5%. Ce qui représentait 10,5 % du produit intérieur brut du Sénégal sur la même année.
En 2022, les Sénégalais résidant à l'extérieur ont transféré 1700 milliards FCFA vers leur pays, d'après les données de la Balance de paiement. Ces envois de fonds des émigrés sénégalais sont devenus la principale source de financement de l'économie nationale dépassant de loin l'aide au développement.
En termes d’impact économique et social, il est établi que les fonds transférés par les migrants portent à la hausse non seulement le revenu des ménages et la croissance, mais également participent à l’équilibre de la balance des paiements en améliorant les réserves de change du pays d’origine de ces migrants.
En revanche, compte tenu de la configuration structurelle de notre économie peu industrialisée, les envois de fonds sont destinés pour l’essentiel à l’alimentation des populations et à la couverture des besoins sociaux de base, et peu à l’épargne et à l’investissement.
Pour les migrants bénéficiant de hauts revenus, les transferts destinés à l’investissement sont transférés vers les banques pour alimenter des comptes de dépôts ou à terme, mais aussi à l’érection d’infrastructures sociales de base dans les collectivités locales (cases ou centres de santé, marchés, projets de jardinage etc.). S’ils sont pourtant bien encadrés, relèvent les spécialistes, les transferts de fonds des migrants peuvent permettre de trouver des financements adaptés et constituer des alternatives solides par rapport au renforcement des ressources financières des collectivités territoriales.
« IL N'Y AURA PAS DE PAIX POUR CEUX QUI VEULENT INSTAURER LE CHAOS DANS LE PAYS »
Lors du symposium sur son règne à la tête du Sénégal, le président a profité de la tribune pour défendre son bilan en matière de droits de l'homme. Le chef de l'État promet de ne laisser aucune velléité de chaos prospérer
Le président Macky Sall a présidé l’ouverture des travaux du symposium consacré à ses douze années de magistrature. Une rencontre de deux jours initiée par le Club Sociétés, Démocraties et perspectives. Une occasion pour le chef de l’Etat de répondre aux pourfendeurs qui flinguent sa gouvernance des droits de l’homme.
A l’occasion du symposium sur les douze années de Macky Sall organisé par des intellectuels et acteurs citoyens, le président de la République a profité de la tribune pour répondre à ceux qui le flétrissent sur la gouvernance des droits de l’homme. En réponse à ceux qui disent que cet aspect constitue le talon d’Achille de son règne, Macky Sall a répondu que c’est de sa responsabilité première de veiller à la sécurité de la nation et des citoyens. Et dans ce sens, il mettra toute son énergie pour assurer ce rôle. Et de relever: « Il s’y ajoute que le cadre légal de notre pays, à travers l’acte III accorde une place importante à la gouvernance, la paix et la sécurité ». Pour lui, ces éléments sont une condition sine qua non pour tout développement. «Assurer la sécurité, c'est garantir notre indépendance sur l'ensemble de notre territoire. Éviter que des forces du mal, des extrémistes, des terroristes ne s'emparent de parties de notre territoire. Le Sénégal l'a réussi jusque là », a dit le président Macky Sall. Et d’asséner dans la foulée que le Sénégal est une démocratie, avec une justice indépendante et contrairement à ce que soutiennent certains de ses adversaires, il n’y a pas de détenus politiques au Sénégal. « Sur la gouvernance, quand j'entends parfois des gens dire : ouais et le bilan immatériel ? Quel bilan immatériel ? Il n’y a pas de bilan immatériel. Faut poser les questions, on va répondre si c'est les questions de droits de L'homme. Mais les droits de l'homme sont notés par des personnes indépendantes. Il n’y a pas de prisonniers politiques dans ce pays. Il ne faut pas qu'on crée de la confusion et que d'autres amplifient les choses. C'est parce que justement le Sénégal est une véritable démocratie que ce qui se passe peut se passer chez nous. Sinon comment vous pouvez comprendre ce qui se passe souvent chez nous », a-t-il martelé ajoutant qu’il n’y pas d’ingérence dans le fonctionnement de la justice. « Les gens pensent que le Président a le contrôle sur les juges, sur le Conseil constitutionnel, sur la Cour suprême. Vous avez vu récemment tout ce qui s'est passé qui consacre plus que l'indépendance des juges. Donc, quel est le bilan immatériel dont on peut parler ? », s’est-il interrogé.
«Je n'accepterai pas de désordre dans le pays »
Poursuivant sur le même ton, Macky Sall a lancé tout de go qu’il ne laissera aucune velléité de semer le « chaos » prospérer au Sénégal. « Il n'y aura pas de paix pour ceux qui veulent instaurer le chaos dans le pays. Ça, c'est le devoir régalien d'un Etat. Et je vous le dis jusqu'à ce que je quitte le pays, je n'accepterai pas de désordre dans le pays. Ça, c'est la responsabilité du chef de l'État. S'il ne le fait pas, il aura failli à sa mission première d'assurer la paix et la sécurité des citoyens », a-t-il averti. Revenant sur le thème de ses douze années de mandat, le chef de l’Etat a étalé son bilan social et en infrastructures. Des réalisations qui résultent de son option pour la réduction des inégalités, mais d’assurer la connectivité entre les différentes parties du territoire. Dans ce sens, Macky Sall a rappelé son parcours politique depuis son engagement chez les maoïstes, en passant par le PDS et son divorce d’avec le pape du Sopi. Un parcours qui lui a permis de faire le tour du pays et de faire un diagnostic des besoins réels des populations rurales. Ce qui justifie la mise en place des différents programmes qui lui ont permis de faire ce bilan après douze ans de gouvernance. « Le pays dont j'ai hérité était véritablement vétuste. Le pays était obsolète. Les routes, ce n'était pas des nids de poulets mais parfois c'est logis d'éléphant. Il fallait beaucoup d'ambitions pour transformer et agir surle secteur de l'énergie, de l'électricité en particulier. En 10ans, nous sommes passés de 500 mégawatts à 1800 mégawatts. Et bientôt, on sera à 2 gigas (2000 méga watts). La transformation structurelle, c'était également les routes, les autoroutes, les ponts parce qu'en vérité, le Sénégal était isolé. On était à l'extrême ouest du continent avec des discontinuités territoriales.
Focus sur les réalisations
Aujourd'hui, ces discontinuités ont été résolues avec le pont de la Sénégambie et le pont de Rosso en construction. Sans citer les ponts intérieurs. Au départ, il y avait 7 kilomètres ensuite on est arrivé à 33 kilomètres », a lancé Macky Sall, tout en soulignant qu’il ne cherchait pas à minimiser l’œuvre de ses prédécesseurs. Dans le même registre il a réitéré ses nombreuses réalisations dans le domaine social afin d’améliorer le capital humain du pays, notamment à travers l’axe 2 du PSE. Ce qui s’est traduit, selon lui, par l’élargissement de la carte scolaire et universitaire, sans oublier les nombreux transferts aux profits des couches vulnérables, dans les zones rurales. Des transferts d’argents qui sont évalués entre 2012 et 2023 à « 49% si on prend le budget de l'année dernière qui a été orienté vers le secteur social ». Des problèmes dits filets sociaux qu’il a invité les autorités publiques à poursuivre à tous les prix. « « Cet axe 2, il est fondamental pour moi parce que je suis très sensible au social. Et j'ai toujours dit au gouvernement quels que soient les coûts, ne touchez pas aux programmes sociaux, les bourses de sécurité, ne touchez pas à des filets sociaux. Coupez si vous voulez le fonctionnement de l'Etat, la présidence de la République mais ne touchez jamais à ces programmes qui sont nos marqueurs », a-t-il lancé.
LA MARINE NATIONALE LISTE SES REALISATIONS
Le Chef d’Etat-major de la Marine nationale, Abdou Sène, est revenu sur leurs réalisations hier, mardi 23 janvier 2024, à l’occasion de la célébration de la Journée de la marine nationale.
La Marine nationale a mené plusieurs actions de prévention dans sa lutte contre le trafic de drogue, la pêche illicite et l’émigration irrégulière. Le Chef d’Etat-major de la Marine nationale, Abdou Sène, est revenu sur leurs réalisations hier, mardi 23 janvier 2024, à l’occasion de la célébration de la Journée de la marine nationale.
«Grâce à votre vision, notre posture a évolué qualitativement et nous a permis, dans le cadre de la défense, de mener, aux côtés des autres Forces Armées, des missions de préservation de l’intégrité du territoire et de lutte contre les trafics illicites dans le Sud du pays», a dit le Chef d’Etat-major de la Marine nationale, Abdou Sène.
Toujours, dans le cadre des opérations interarmées, «la Marine a projeté plus de 2847 troupes de l’Armée de terre et transporté 1839 tonnes de fret entre Dakar et la capitale sud du pays, pour soutenir nos soldats en opérations en Casamance», ajoute-t-il.
Parlant des réalisations de ses hommes, le patron de la Marine nationale indique : «parallèlement à notre posture permanente de sureté en mer, nous avons assuré, pour la première fois dans notre histoire, dans le cadre de l’action de l’Etat en mer, une présence quasi permanente sur l’ensemble de notre Zone économique exclusive et avec un nombre de jours de mer évalué à 1524».
Cette présence permanente a permis, dit-il, «de lutter contre la pêche illicite non déclarée non réglementée (pêche INN), avec le contrôle systématique de tout navire de pêche et l’arraisonnement de 13 navires délictueux. Elle a aussi permis de garantir la protection de toutes les activités de recherche scientifique en mer et de développement des puits de pétrole et de gaz aussi bien pour le gisement offshore GTA que celui de Sangomar».
En outre, grâce à un dispositif de blocus, en haute mer, de la route qui mène aux îles espagnoles, «nous avons fait face aux vagues successives d’émigrants irréguliers empruntant, sans conscience des dangers et de l’hostilité de la mer, la voie maritime et nous avons ainsi sauvé la vie de presque 10.000 personnes», liste Abdou Sène.
Étant conscient des dangers dans le milieu marin, le Chef de l’Etat, Macky Sall, affirme que «c’est la raison pour laquelle j’ai pris l’engagement, il y a dix (10) ans, de renforcer de manière significative le potentiel naval de la Marine nationale, afin qu’elle soit en mesure de remplir pleinement son contrat opérationnel»
Le président Macky Sall trouve qu’en somme, «le programme d’équipements de la Marine, inscrit dans le format des Armées 2025, s’est traduit par l’acquisition progressive de vedettes côtières rapides, de bâtiments de surveillance côtière et de patrouilleurs de haute mer et d’un navire d’assistance publique, le «Tékrour», dont la livraison prochaine illustre à nouveau notre volonté d’affirmer la présence de l’Etat en mer».
Dans la même perspective, le président de la République, Macky Sall, souligne «qu’avec le «Walo», le «Niani», le troisième patrouilleur «Cayor» qui sera réceptionné dans quelques mois, le Sénégal va disposer pendant les trente (30) prochaines années de trois (03) OPV modernes qui constitueront l’épine dorsale de la flotte et qui vont assurer toutes les missions de défense maritime du territoire et d’action de l’Etat en mer, notamment la protection des activités économiques liées à l’exploitation des ressources halieutiques, pétrolières et gazières offshores».
Il trouve aussi que ces moyens seront également «de précieux atouts dans le cadre de la diplomatie navale, en droite ligne des engagements internationaux du Sénégal. C’est un héritage qu’il appartient aux Armées et à la Marine de sauvegarder par un engagement sans faille des équipages et par une bonne politique de maintien en condition opérationnelle des navires».