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5 février 2025
FAUT-IL FAIRE APPEL À LA JURISPRUDENCE DE 2017 ?
20 candidats pour l’élection du 25 février. C’est le record dans l’histoire politique du Sénégal. La jurisprudence de 2017 avec 5 bulletins au choix peut-elle être appliquée ?
Une première au Sénégal, un nombre aussi élevé de candidats à l’élection présidentielle. Cette inflation pourrait se répercuter sur l’organisation du scrutin. La jurisprudence de 2017 avec 5 bulletins au choix peut-elle être appliquée ? L’idée est agitée. Bés bi pose le débat.
20 candidats pour l’élection du 25 février. C’est le record dans l’histoire politique du Sénégal. On a l’habitude de partir de la Présidentielle du 26 février 2012 qui avait enregistré 14 candidats pour justifier, au-delà des 47 listes aux Législatives de 2017 l’instauration du parrainage. Mais l’on oublie que l’élection du 25 février 2007 avaient vu 15 candidats en lice, à l’issue de laquelle Abdoulaye Wade a été réélu dès le premier tour. Mais dans tous les cas, la rationalisation s’imposait et c’est ce qui a été fait à la Présidentielle du 24 février 2019 qui a vu Macky Sall rempiler avec 58%. Alors, aujourd’hui, en plus de l’organisation matérielle du scrutin prochain, cette pléthore de candidature devrait-elle nécessiter la jurisprudence de juillet 2017 avec le choix par l’électeur d’un certain nombre de bulletins de vote sur les 20 ? Certains agitent l’idée, mais d’autres pensent que c’est jouable. La sensibilité de l’élection présidentielle fait que ce ne serait pas une bonne chose d’appliquer cette jurisprudence qui, du reste «pourrait léser des candidats». Ils estiment qu’il appartient au ministère de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions pour organiser cette élection présidentielle. Et puis, il n’y a aucune garantie qu’il y ait un consensus majoritaire sur le sujet, ce qui nécessiterait une procédure d’urgence.
Cette jurisprudence avait été actée lorsque, le 30 juin 2017, des concertations avec les plénipotentiaires des listes candidates ont eu lieu sur invitation de la Commission électorale nationale autonome (Cena). A l’issue de la rencontre, 45 des 47 listes candidates avaient approuvé la proposition de la Cena de faire modifier l’article L.78 du Code électoral dans le sens de permettre à l’électeur de ne plus être obligé de choisir l’ensemble des bulletins en compétition, mais juste un nombre compris entre trois (3) et cinq (5). Doudou Ndir et Cie avaient ainsi adressé une correspondance au président de la République.
L’Assemblée nationale a adopté la loi n° 2017- 33 du 21 juillet 2017 portant modification du paragraphe 2 de l’article L.78 ainsi libellé : «Cette formalité satisfaite, l’électeur prend lui-même une enveloppe et l’ensemble des bulletins de vote mis à sa disposition. Toutefois, l’électeur peut choisir cinq (5) bulletins au moins si le nombre de candidats ou de listes en compétition est supérieur ou égal à cinq (5).»
LES FEMMES-JUGES VEULENT MONTER EN PUISSANCE AU SEIN DE LA MAGISTRATURE
Elles déplorent que les femmes ne représentent que 18,73% dans la magistrature et veulent désormais accroître leur nombre dans ce corps.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 24/01/2024
Les femmes magistrates se sont lancées dans la conquête de plus de pouvoirs au sein de la justice. Depuis une année, elles ont mis en place l’Association des femmes magistrates du Sénégal (AFMS). Elles déplorent que les femmes ne représentent que 18,73% dans la magistrature et veulent désormais accroître leur nombre dans ce corps. Un combat qui a été au centre de leur première assemblée générale tenue ce weekend à Saly.
Les femmes magistrats, en dehors de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS), structure faitière, ont mis en place en janvier 2023 un cadre spécifique pour le renforcement du leadership féminin au sein de leur profession. Après une année d’existence, leur première assemblée générale ordinaire, qui s’est tenue le weekend dernier à Saly, s’est penchée sur le thème : « statut du magistrat ». Une occasion pour les membres de l’Union de rappeler les rôles et la responsabilité du magistrat dans le système judiciaire, dans la vie sociale de manière générale.
Pour Marie Odile Thiakane Ndiaye, la présidente de l’AFMS, la meilleure manière de renforcer le leadership féminin reste le renforcement des capacités des femmes. C’est pour cette raison, a-t-elle souligné, que l’Association des femmes magistrats du Sénégal veut mettre l’accent sur la formation continue de ses membres et le maintien des filles à l’école. « La compétence, c’est la garantie de la légitimité et nous allons insister particulièrement sur la formation continue des femmes magistrats et, évidemment, (nous) ouvrir au monde scolaire pour le maintien des filles à l’école et susciter l’intérêt de ces dernières aux métiers du droit », a-t-elle indiqué dans son discours.
Après un an d’existence, l’association plaide pour un accroissement de l’effectif féminin dans la magistrature où les femmes ne représentent que 18, 73%. C’est ce qui avait conduit l’Association, précise sa présidente, à organiser l’encadrement des candidates sélectionnées sur la base d’un appel à candidatures..
Plaidoyer et actions pour une représentativité féminine renforcée
« Nous voulons contribuer à une plus grande représentativité des femmes dans la Magistrature et faire rayonner le leadership féminin. Des professeurs d’Université ont assuré l’encadrement des étudiants en alliant la théorie à la pratique. Sur une centaine de candidats, 16 ont d’abord été retenus pour passer les épreuves orales. Finalement six candidats dont trois filles et trois garçons ont réussi au concours », a informé la présidente Marie Odile Thiakane Ndiaye.
L’autre défi pour l’AFMS reste l’amélioration des conditions spécifiques de travail de ces magistrats obligées de remplir leurs charges professionnelles et d’assumer en même temps leurs tâches au sein de leur ménage, notamment l’éducation de leurs enfants. « Nous prenons des audiences jusqu’à des heures très tardives, 2h, 3h, 4h du matin. Nous sommes des femmes. Nous avons des enfants et des bébés. Il est arrivé à des femmes de suspendre l’audience pour aller allaiter », confie Marie Odile Thiakane Ndiaye. L’idée de mettre en place des crèches ne saurait être saugrenue, selon la présidente de chambre à la Cour d’Appel de Dakar. Une idée que partage d’ailleurs le président de l’UMS, invité à ces travaux de Saly. Ousmane Chimère Diouf estime qu’il s’agit, avec cette association, de se mettre à jour au niveau international avec une intégration de la dimension genre et des questions spécifiques à la femme. Il a exprimé toute la volonté de l’UMS de porter un tel plaidoyer auprès des autorités compétentes.
L’autre préoccupation de l’AFMS, c’est la formation continue des femmes magistrats. Déjà, ses membres se donnent à fond dans la formation des candidats pour la magistrature. « Il y a déjà de la qualité. Mais il faut toujours mieux faire. On ne finit jamais d’apprendre surtout dans la magistrature où, chaque jour, il y a de nouveaux textes. Aussi, nous voulons prendre le leadership. Cette participation à la biennale nous a permis de nouer plusieurs contacts qui nous ont facilité l’affiliation de notre association, le 21 juin 2023, au Réseau International des Femmes Juges », a indiqué Marie Odile Thiakane Ndiaye.
L’Association mène des activités destinées à pousser les filles à faire des études menant à la magistrature et à lutter contre la déperdition scolaire. C’est dans ce cadre qu’elle est allée à la rencontre des collégiennes, le 30 septembre 2023, dans la commune de Keur Baka, dans le département de Kaolack. « Dame justice, hier, à l’apparence si froide, est devenue une mère, une sœur dont l’étreinte chaleureuse embrasse toutes les composantes de la nation sénégalaise. Bien que ce bilan soit encourageant pour une association si jeune, il reste beaucoup à faire. En termes de perspectives, l’AFMS insistera sur la formation continue de ses membres. Elle s’ouvrira au monde scolaire pour le maintien des filles à l’école et susciter l’intérêt de celle-ci aux métiers du droit », a encore indiqué la présidente Marie Odile Thiakane Ndiaye.
DÉBUT DE MANŒUVRES POLITIQUES POUR UN REPORT ?
À un mois du premier tour, les tensions sont vives autour du processus électoral. Une rencontre entre le chef de l'État et le collectif des "candidats spoliés" relance les spéculations sur d'éventuelles modifications du calendrier
Depuis le début du contrôle des parrainages pour la présidentielle du 25 février prochain, les récriminations des candidats recalés au niveau du Conseil constitutionnel fusent de partout et vont s’amplifiant. Ce qui rend le climat préélectoral très tendu tout en inquiétant les citoyens et les amis du Sénégal. C’est sans doute pour décanter la situation et apaiser la tension que le président de la République a invité le collectif des 44 candidats recalés — ou « spoliés » comme ils préfèrent se qualifier — à la rencontrer ce mercredi à 17 heures en son Palais. Cette rencontre est-elle le début de manœuvres politiques qui pourraient déboucher sur un report de la présidentielle voulu par certains candidats et par Macky Sal lui-même ? A-telle été rendue possible par l’intervention de Serigne Mountakha qui aurait prôné le dialogue entre acteurs politiques ?
Après plusieurs dénonciations médiatiques, un collectif des candidats spoliés a été mis sur pied par une quarantaine de candidats à la présidentielle. Parmi ceux-là, des prétendants qui ont pu passer avec succès l’étape du parrainage et qui estiment que leurs camarades ou ex-futurs rivaux à ce scrutin ont été injustement recalés pour des motifs qu’ils qualifient de fallacieux.
Ce collectif, composé de 44 candidats à la présidentielle, a élaboré un plan d’actions pour que ses membres recouvrent leurs droits et puissent participer à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Il a dans ce cadre pu rencontrer le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Ce dernier, d’après notre source, leur a conseillé de discuter entre acteurs autour d’une table et de parvenir à un consensus. Mais avant cette rencontre avec le Khalife, le collectif avait écrit une lettre au président Macky Sall pour lui demander une reprise du contrôle des parrainages au niveau du Conseil constitutionnel.
Dans une correspondance intitulée : « Électionprésidentielledu25 février 2024 : Requête aux fins d’une reprise du contrôle du parrainage suite aux graves manquements relevés lors du contrôle de validation », le « Collectif des Candidats Invalidés au Parrainage » demandait au Président Macky Sall d’user de ses prérogatives afin de rétablir, absolument, les candidats invalidés dans leurs droits.
L’interpellant en tant que gardien de la Constitution, le collectif des candidats spoliés a sollicité du président de la République le rétablissement de ses membres dans leurs droits. « En effet, la présente vous est adressée au regard de vos prérogatives es qualité de « Clé de Voûte » des Institutions et de « Président du Conseil Supérieur de la Magistrature ». Le contrôle du parrainage nous a permis de relever, suite aux différentes preuves présentées par une quarantaine de candidats arbitrairement invalidés, des manquements graves notamment : La non-disposition du fichier général des électeurs consolidé de 2023 parla Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ; la non-fiabilité voire la non mise à jour du fichier général des électeurs, base de contrôle des parrainages des candidats, au regard du nombre excessif de rejets principalement constitués d’électeurs « primovotants », détenteurs de leurs cartes d’électeurs délivrées en bonne et due forme par le Ministère de l’Intérieur ; des parrains qui disparaissent lors du contrôle pour certains candidats alors qu’ils étaient bel et bien enregistrés lors de l’inventaire des pièces déposées et mentionnées dans le procès-verbal du Greffe du Conseil Constitutionnel ; le logiciel de contrôle des parrainages qui présente des défaillances techniques sur le déversement et l’intégrité des données », écrivaient Mimi Touré et Cie.
Et de poursuivre : « Excellence, Monsieur le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, notre Collectif vous saurait gré de bien vouloir user de vos prérogatives afin de rétablir, absolument, les candidats invalidés dans leurs droits. Le cas échéant, cela participera à la transparence et à la régularité du processus électoral dont l’objectif fondamental est de garantir l’expression du libre choix pour une meilleure acceptation du choix de la majorité. Par ailleurs, cela consolidera le principe constitutionnel relatif au respect et à la reconnaissance de l’opposition comme un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique de notre cher pays. Veuillez croire, Excellence, Monsieur le Président de la République, à l’assurance de notre très haute considération. »
Manœuvres politiques pour un report de la présidentielle ?
Suite à cette interpellation, le président Macky Sall était resté silencieux jusqu’à ce qu’une conférence de presse soit organisée récemment par le collectif poursuivant ainsi son offensive pour dénoncer l’injustice dont se disent victimes ses membres. Lesquels se présentent comme des acteurs légitimes et émérites de la scène politique nationale. Lors de cette conférence de presse, le collectif a annoncé un grand rassemblement national pour contester les dysfonctionnements notés lors du processus électoral, tels qu’un fichier électoral douteux, des clés USB endommagées et plus de 900 000 citoyens électeurs éliminés pour des raisons non conformes aux directives de la Direction générale des élections et du Conseil constitutionnel.
Suite à ces requêtes, le président Macky Sall a invité le collectif au palais de la République aujourd’hui à 17h pour discuter autour d’une table. Il espère ainsi trouver un consensus pour rétablir ses membres dans leurs droits et permettre leur participation à l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain. Ce dans un climat de transparence et d’inclusion. Seulement l’on peut se poser des questions sur cette rencontre qui survient au lendemain de la publication de liste définitive des candidats par le Conseil Constitutionnel. Des candidats au nombre de 20. La rencontre d’aujourd’hui serait une opportunité pour évoquer un dialogue autour du fichier électoral et du processus du parrainage. Elle pourrait être mise à profit pour étoffer le camp des partisans d’un report de la présidentielle du mois prochain.
DAKAR, LANCEMENT D’UN FORUM SUR LA PROBLÉMATIQUE DU FONCIER COMMUNAUTAIRE
L'objectif global de ce forum est de permettre aux acteurs (pouvoirs publics, société civile, experts, décideurs, communautés) de jeter un regard « analytique et prospectif sur la problématique de la sécurisation foncière » au Sénégal.
Ce mardi 24 janvier, le Laboratoire d'Eudes et de Recherches en Politique, Droit de la Santé et de l’Environnement (LERPDES) a organisé, en collaboration avec l’ONG Natural Justice, un forum sur la problématique du foncier communautaire au Sénégal.
L'objectif global de ce forum est de permettre aux acteurs (pouvoirs publics, société civile, experts, décideurs, communautés) de jeter un regard « analytique et prospectif sur la problématique de la sécurisation foncière » au Sénégal.
Il s'agit particulièrement d'analyser et d'échanger les expériences du passé et du présent et de se faire une idée des transformations du monde rural et péri-urbain, de leurs implications en termes de politiques de développement.
« L’ensemble des questions relatives à la gestion des terres, aux difficultés du système foncier, à l’occupation de l’espace, aux droits des populations en particulier les communautés rurales notamment les pasteurs, les agriculteurs et tous ceux qui ont des revenus issus de la gestion de la terre et qui ont des difficultés soit entre les différents acteurs, soit avec l’administration », a déclaré le Pr Ibrahima Ly, directeur du LERPDES et enseignant à la Faculté des Sciences juridiques et politique de l’UCAD.
Au-delà des techniciens et chercheurs de l’ensemble des universités publiques du Sénégal qui animeront ce forum, l’implication des acteurs communautaires est cruciale. « Nous aimerions entendre les pasteurs, les éleveurs entre autres acteurs qui vivent des ressources de la terre. S’il n’y a pas une justice dans la gestion des terres, il y aura des conflits », a ajouté le Pr Ly.
Pour la directrice de Natural Justice, spécialisée dans le droit de l’environnement et les droits connexes, le rôle de son organisation est d’aider les communautés à connaitre leurs droits et de les utiliser. « Nous voulons pousser les populations à porter des réformes ou, en tout, cas être impliquées dans les processus de réformes et de révisions des textes, y compris des documents stratégiques », a fait savoir Sokhna Dieka Dia.
Selon elle, les recommandations issues de ce forum devront être prises en charge, dans la mesure du possible, par l’Etat du Sénégal. L’objectif à terme étant d’arriver à avoir une réforme de la question du foncier dans sa globalité.
A noter que la rencontre qui a enregistré la participation d’acteurs d’horizon divers va se poursuivre jusqu’au 25 janvier.
SONKO PERD…ET GAGNE
Même si sa candidature est invalidée et qu’il est derrière les barreaux, l’opposant reste un élément clef du jeu politique tout comme son principal adversaire, le président Macky Sall,
Fin du suspense sur la participation ou non de Ousmane Sonko à la prochaine élection présidentielle. Le leader du Pastef, présentement en prison, a vu sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel qui a publié la liste définitive des prétendants autorisés à se présenter à ce scrutin le 20 janvier. Cependant, même si sa candidature est invalidée et qu’il est derrière les barreaux, l’opposant reste un élément clef du jeu politique tout comme son principal adversaire, le président Macky Sall, qui a jeté son dévolu sur le Premier ministre Amadou Ba pour porter les couleurs de la majorité. Cela promet donc un duel de feu entre deux géants politiques, un duel qui devrait constituer l’aboutissement d’un long combat jamais vécu dans l’histoire du Sénégal.
Avec la publication de la liste définitive des candidats retenus pour la présidentielle du 25 février, le Conseil constitutionnel vient d’accomplir son tout dernier acte avant ce scrutin. Cette élection, très attendue des populations, va marquer l’aboutissement de tout un processus qui a démarré par les inscriptions sur les listes électorales. Depuis, plusieurs contestations ont été notées allant de la réduction de la période de l’inscription sur les listes électorales, en passant par le tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats pour le contrôle de leurs parrainages, pour aboutir à une polémique sur les doublons, des électeurs déclarés inexistants dans le fichier par le logiciel du Conseil constitutionnel, parmi lesquels des candidats à la présidentielle, des clés falsifiées, des parrains de toute une région portés disparus etc. La liste est longue des dysfonctionnements relevés par les « recalés » du contrôle de parrainages. Après cette première phase effectuée au Conseil constitutionnel, en effet, des candidats, se disant injustement recalés, voire « spoliés », ont introduit des recours afin d’être rétablis dans ce qu’ils estiment être leurs droits.
Après la publication de la liste provisoire des 21 candidats qui ont passé avec succès l’étape des parrainages, des recours ont été introduits par certains de ces qualifiés contre d’autres qualifiés. Une sorte de délation entre candidats, quoi. Ont ainsi fait l’objet de recours le candidat du PDS, Karim Wade, et deux autres candidats parrainés par Pastef, en l’occurrence Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye. Au premier, il était reproché de détenir une double nationalité, pour les deux autres, l’argument principal avancé pour s’opposer à leurs candidatures est leur appartenance à un parti dissous (en l’occurrence Pastef) ou leur investiture par des formations dont ils ne sont pas membres. Après avoir statué sur ces recours, le Conseil constitutionnel a finalement rendu son verdict définitif. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, est définitivement écarté de cette élection alors que le recours introduit par le candidat de BBY, Amadou Ba, contre Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye est jugé irrecevable. Des rejets qui donnent ainsi la possibilité au numéro 2 de Pastef ainsi qu’au chef de file de Sénégal bi ñu bëgg, de concourir à cette compétition électorale.
Durant toute la journée du samedi 20 janvier, dernier jour prévu pour la publication de la liste des candidats, les sorts de Bassirou Diomaye Faye et de Cheikh Tidiane Dieye ont le plus cristallisé l’attention des Sénégalais. Ce parce qu’ils considérés comme de potentiels candidats de substitution de Pastef au cas où Ousmane Sonko serait recalé. Finalement, le maire de Ziguinchor, malgré le énième et tout dernier recours introduit par ses avocats pour réclamer la révision de son cas, est lui aussi définitivement éliminé de la compétition. Il tout de même sauvé par le maintien de la candidature de ceux susceptibles de porter son « projet ». Un « projet » dont il a toujours soutenu qu’il est au-delà de sa propre personne, voire «un esprit». Voilà donc qu’après plusieurs années d’un combat acharné, le principal opposant au régime du président Macky Sall, lequel ne sera pas non plus de la partie, Ousmane Sonko, même incarcéré, quand même participer, même si c’est par candidats interposés, à la prochaine élection.
Sonko, résilient jusqu’au bout
Même si l’invalidation de sa candidature est définitivement actée depuis ce samedi, il n’en demeure pas moins que Ousmane Sonko a réussi à tenir tête au pouvoir jusqu’à l’ultime seconde du temps additionnel pour emprunter au vocabulaire footballistique. Dans ce duel mettant aux prises depuis 2016, année de sa radiation de la fonction publique, le leader du parti Pastef au président de la République, le premier ne s’est jamais avoué vaincu. Pas même lorsqu’il a été traité de « violeur », d’être un « rebelle » et durant ses nombreux allers-retours entre son domicile et le tribunal de Dakar ou encore son arrestation au mois de juillet dernier. Depuis, il séjourne en prison. Dès qu’il a été incarcéré, son parti politique est dissous et des actes criminels lui sont collés alors que son second, Bassirou Diomaye Faye, est arrêté quelques jours plus tard. Auparavant de nombreux responsables du Pastef dont des maires, membres du bureau national ainsi que des centaines d’autres personnes se réclamant de cette entité politique, sont également dans les liens de la détention. Mais malgré tout, le farouche opposant a fait preuve d’une résilience inouïe tout en maintenant sa radicalité et restant déterminé à faire partir les actuels tenants du pouvoir. D’où le fameux slogan de ses souteneurs «focus 2024». Une façon de démontrer leur engagement à ne pas tomber dans la diversion où les invitent leurs adversaires. Une preuve entre autres de se laisser divertir a été le refus d’Ousmane Sonko d’aller répondre au dialogue national qui a fini par se retourner contre certains membres de l’opposition qui avaient jugé nécessaire d’y participer.
Très attachés à leur chef, les partisans de Sonko forment un bloc très soudé et restent à l’écoute de leur leader pour appliquer à la lettre ses consignes. Ses dossiers judiciaires, quoique traités avec une étonnante célérité au point de nourrir des suspicions de vouloir en finir avec lui avant l’élection présidentielle, ne permettent pas de sceller définitivement son sort. Même chose concernant les attitudes très surprenantes et contestées des services de l’administration à savoir la DGE dans son refus de se soumettre aux décisions de justice demandant de remettre des fiches de parrainage au mandataire de Sonko. IL y a aussi le refus de la CDC (Caisse des dépôts et consignations) de remettre à son mandataire son attestation de dépôt de caution. Mais qu’à cela ne tienne, Ayib Daffé, c’est le nom de ce mandataire, muni de tous les documents et d’actes d’huissier prouvant que les pièces manquantes ne sont pas imputables à son candidat, est parvenu à déposer le dossier du leader de Pastef au du Conseil constitutionnel. A sa grande surprise, et selon ses dires, ledit dossier, contrairement aux dispositions du code électoral, a été ouvert à son insu et jugé incomplet. D’où l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko. Loin de se décourager, le célèbre avocat Me Ciré Clédor Ly a déposé un recours pour réclamer que le candidat dont il est mandataire et qui, d’après lui, remplit toutes les conditions requises pour être candidat soit remis dans ses droits. A partir de ce moment, le suspense pour la participation de Sonko à l’élection présidentielle était de nouveau entretenu jusqu’à ce que la liste définitive soit publiée ce samedi vers les coups de 22 heures. Autant dire qu’il aura fallu aller jusqu’au bout du bout du très long et plein de rebondissements combat entre le pouvoir et le maire de Ziguinchor pour que ce dernier soit définitivement écarté de la mère des élections.
Diomaye, Cheikh Tidiane Dieye, Habib Sy dans la course, Sonko toujours en vie..
Si la bataille opposant l’actuel régime à Ousmane Sonko avait comme principal enjeu l’élimination du leader de la prochaine élection présidentielle, on peut en déduire que le camp du président Macky Sall est sorti victorieux de ce bras de fer. Du moins provisoirement en en théorie. En effet, le nom de Ousmane Sonko ne figure pas parmi les vingt candidats retenus pour prendre part à cette compétition électorale. Mais tout de même, son absence de cette liste définitive, publiée par le Conseil constitutionnel, ne l’empêche pas d’être le faiseur de roi lors de ce scrutin. Pour les observateurs avertis qui suivent de très près l’évolution de l’actualité politique de ces dernières années, cette situation inédite dans notre pays ne constitue pas une surprise. De sa cellule où il croupit depuis le mois de juillet, le leader de Pastef a réussi à occuper l’actualité grâce à une stratégie de communication bien inspirée qui a permis à ses troupes d’entretenir la flamme de l’espoir.
Ainsi, dès le début du retrait des fiches de parrainage par les candidats, Ousmane Sonko a demandé à cinq responsables de son parti d’aller retirer des fiches en prévision de l’éventualité où il serait recalé. D’autres qui sont membres de la coalition Yewwi Askan Wi ont fait de même à titre individuel dont Habib Sy ou au nom de leur entité politique comme Cheikh Tidiane Dièye et Déthie Fall.
Dès lors, l’exinspecteur des impôts et domaines a verrouillé toutes possibilités de l’empêcher de désigner un candidat susceptible de porter son fameux « projet ». Après le refus de la DGE de lui remettre ses fiches de parrainage et au bout de plusieurs jours d’attente de ses militants, il leur a demandé de parrainer Bassirou Diomaye Faye pour ce qui est des citoyens et choisi Habib Sy pour bénéficier de celui des élus. Au finish, tous les quatre qui ont vu leurs candidatures validées malgré le recours introduit par le porte-drapeau du pouvoir, Amadou Ba, pour contester celles de Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye. De ce fait, Ousmane Sonko a réussi un coup digne d’un génie politique qui lui permet dorénavant de placer ses pions pour aller à l’assaut du pouvoir.
Toutefois, même s’il n’a pas encore donné de consigne de vote, tout porte à croire que Bassirou Diomaye Faye est le mieux placé pour porter le « projet ». Si un tel choix se confirme, il serait alors possible que aussi bien Habib Sy et Cheikh Tidiane Dieye se retirent pour ouvrir un boulevard au numéro 2 de Pastef et adhérer ainsi au choix de Ousmane Sonko. Lequel, contre vents et marées, sera l’absent le plus présent de cette campagne électorale qui s’annonce déjà palpitante alors que quelques jours nous séparent de son démarrage. Comme quoi, Ousmane Sonko, bien que isolé et écarté des joutes électorales, n’a perdu qu’une bataille, celle de sa participation directe à ce scrutin. Qu’en sera-t-il de la guerre elle-même ? Réponse le 25 février prochain.
LES PRIORITES DE L'UA
Le prochain sommet de l’Union africaine sera dune grande importance pour déterminer les vecteurs de développement des pays africains. La première priorité est de renforcer l’unité africaine et de développer les institutions africaines...
Le prochain sommet de l’Union africaine sera dune grande importance pour déterminer les vecteurs de développement des pays africains. La première priorité est de renforcer l’unité africaine et de développer les institutions africaines dans le cadre des organisations régionales. Le continent doit s’efforcer de réduire sa dépendance de l’Occident, qui utilise ses anciennes colonies à des fins lucratives et pour obtenir des ressources bon marché.
Les pays de l’Otan, lorsqu’ils concluent des accords de coopération avec des pays africains, cherchent avant tout à protéger leurs propres intérêts politiques et économiques. L’expérience de la coopération au soudan, en Libye, au Sahara occidental et en Somalie a déjà démontré aux africains que la capacité de l’Occident à influencer favorablement la situation était quasiment nulle. Les Etats-Unis et l’Union européenne ignorent les intérêts de l’Afrique et renforcent leur influence sur le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Guinée et le Niger. Leurs objectifs déclarés de lutte contre le terrorisme ne sont qu’une couverture pour leurs véritables intérêts.
Les programmes d’assistance économique à l’Afrique promus par l’OTAN, l’octroi de diverses subventions et l’assistance technique ne mènent en réalité qu’à l’augmentation de la dette et au pillage des ressources naturelles. Le montant des investissements occidentaux en Afrique s’est élevé l’année dernière à 40-45 milliards de dollars. Dans le même temps, plus de 70 milliards de dollars ont été exportés d’Afrique vers les Etats-Unis et l’UE. La majeure partie de l’aide gratuite sert à rémunérer les experts occidentaux qui participent à divers programmes. En réalité, les Africains reçoivent très peu.
La réponse digne des africains doit se traduire par des mesures concrètes en faveur de l’unité. La stabilité ne peut être atteinte que par les efforts des africains eux-mêmes. Pour réduire la dépendance, il est nécessaire de diversifier les partenaires étrangers en développant la coopération avec l’Inde, le Moyen-Orient, l’Amérique latine et la Russie.
PLUS DE 30 VOILIERS ET 17.000 PIROGUES CONTROLES PAR LA BASE NAVALE SUD EN 2023
Plus de trente voiliers et 17.000 pirogues ont été contrôlés, en 2023, par la base navale sud d’Elinkine, dans le cadre de ses opérations de patrouilles.
Elinkine, 23 jan (APS) – Plus de trente voiliers et 17.000 pirogues ont été contrôlés, en 2023, par la base navale sud d’Elinkine, dans le cadre de ses opérations de patrouilles, a-t-on appris mardi, de son commandant, Baba Diagne Sène.
« En 2023, plus de 30 voiliers et 17000 pirogues ont fait l’objet de contrôle », a déclaré le capitaine de corvette, Baba Diagne Sène, commandant de la base navale sud d’Elinkine, lors de la célébration du 49e anniversaire de la Marine nationale organisée à Elinkine, dans le département d’Oussouye.
Cette activité a enregistré également la présence du Commandant de la zone militaire n°5, le colonel Yakhya Diop, des autorités administratives, coutumières et religieuses ainsi que des populations.
« L’interpellation d’organisateurs de l’émigration clandestine, la destruction de champs de chanvre indien, les saisies de chanvre indien, l’arraisonnement de plus de 16 pirogues pour des infractions au code de la pêche et des douanes sénégalaises ont été également réalisés par la base navale sud », a ajouté le commandant Sène.
Concernant les missions de la base navale Sud, il a rappelé la spécificité du fleuve Casamance long de 320 km et traversant les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, avant d’évoquer les questions sécuritaires le long de ce cours d’eau.
« Ces problématiques de sécurité sur ce cours d’eau concernent les accidents de pirogues artisanales causés par le non-respect des alertes météo et du port de gilet de sauvetage ou encore la surcharge », a-t-il précisé, relevant que ce sont les causes principales de ces accidents.
L’ECRIVAIN IBRAHIMA HANE, LAUREAT 2023 DU PRIX SPECIAL ORANGE DU LIVRE EN AFRIQUE N’EST PLUS
L’écrivain sénégalais Ibrahima Hane, lauréat du prix spécial du jury Orange du livre en Afrique 2023, est décédé, mardi, à Dakar où il a été inhumé le même jour
Dakar, 23 jan (APS) – L’écrivain sénégalais Ibrahima Hane, lauréat du prix spécial du jury Orange du livre en Afrique 2023, est décédé, mardi, à Dakar où il a été inhumé le même jour, a appris l’APS.
Sur le réseau social facebook, son éditeur, le docteur Abdoulaye Diallo, directeur de L’Harmattan Sénégal, a rendu hommage à un »immense écrivain dont l’œuvre littéraire traversera les âges’’.
L’écrivain Sidi Mohamed Khalifa Touré a salué ‘’la singularité’’ de l’écriture de Ibrahima Hane, un »passionné des livres ».
‘’Ibrahima Hane est un auteur remarquable. Voici qu’on va devoir parler de lui au passé. Mais ce sera toujours pour dire son immense talent et son œuvre immortelle’’, a dit le professeur et critique littéraire, Abdoulaye Racine Senghor. Il était vieux, mais ‘’son œuvre garde la jouvence des œuvres impérissables’’, a t-il ajouté.
Ibrahima Hane a remporté le prix spécial du jury de la cinquième édition du ‘’Prix Orange du livre en Afrique 2023’’ avec son roman historique ‘’Les dieux de la brousse ne sont pas invulnérables’’ sorti en 2022.
Cette fiction romanesque de plus de 400 pages se passe au temps où l’empire français dominait une partie du monde.
Le livre raconte l’histoire de la richissime comtesse, Viviane de Villeneuve, qui en 1914 accompagnée de sa cour et de son amie, la femme du gouverneur général de l’Afrique occidentale française (AOF), débarque à Dakar.
Sa présence met à nu la face cachée de l’administration coloniale : ses excès et ses cruautés planifiées, lit-on sur la quatrième de couverture.
Il avait publié auparavant les romans ‘’Errance’’ (2022) et ‘’L’écume du temps’’ (2020) nominés dans plusieurs concours littéraires.
Banquier à la retraite, Ibrahima Hane, s’est adonné essentiellement à l’écriture. En 1992, il est nominé au concours annuel de la meilleure nouvelle de langue française organisé par Radio France Internationale (RFI), ACCT et le journal ‘’Le Monde’’.
A DIOURBEL, HUIT PERSONNES PÉRISSENT DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE
Huit personnes ont perdu la vie dans une collision entre un bus et un véhicule 4X4, qui s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi aux environ de 23h, à hauteur du village de Nébé sur l’axe Gossas – Diourbel.
Diourbel, 24 jan (APS) – Huit personnes ont perdu la vie dans une collision entre un bus et un véhicule 4X4, qui s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi aux environ de 23h, à hauteur du village de Nébé sur l’axe Gossas – Diourbel, a appris l’APS de source sécuritaire.
Quatorze blessés dont six dans état grave ont été dénombrés dans cet accident. Ils sont en train d’être pris en charge à l’hôpital régional de Diourbel.
Des moyens matériels et humains ont été mobilisés pour faciliter l’évacuation des victimes vers la structure sanitaire de référence, a signalé le lieutenant-colonel Aly Cissé, commandant du groupement d’incendie et de secours N°2.
Il a salué la mutualisation des forces des sapeurs-pompiers, de la gendarmerie et du ministère de la Santé pour une intervention efficace sur le théâtre de l’accident.
Après le constat d’usage, les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Diourbel.
LE MAIRE MAMADOU DJITE DU PUR ACCUSÉ DE MAUVAISE GESTION PAR DES CONSEILLERS
Selon les conseillers municipaux qui se sont exprimés devant la presse, le maire aurait tenté de corrompre certains d’entre eux en leur proposant des terrains ou des voyages afin d’obtenir leur soutien
Le maire de Thiès-Ouest, Mamadou Djité, également secrétaire général communal du Pur (Parti de l’Unité et du Rassemblement), est dans la tourmente. Le processus de renouvellement du bureau municipal aurait été entaché par de nombreuses irrégularités.
Selon les conseillers municipaux qui se sont exprimés devant la presse, le maire aurait tenté de corrompre certains d’entre eux en leur proposant des terrains ou des voyages afin d’obtenir leur soutien. De plus, le nombre de bulletins de vote dépasserait celui des personnes présentes dans la salle au moment du scrutin. Ce qui a conduit à la suspension du processus. Les conseillers municipaux disent avoir alerté le préfet et dénoncé notamment des manquements financiers d’un montant de 11 millions.
Selon eux, le maire prétend que cette somme a été utilisée pour l’achat d’oignons et de pommes de terre. Ils soutiennent qu’aucune décision à ce sujet n’a été discutée lors du conseil municipal. De plus, une sortie de caisse de 17 millions a été observée sans explication. Ce sans oublier des cas de spoliation foncière dans la commune.
Face à cette situation, les 76 conseillers municipaux « contestataires » réclament des élections transparentes pour la mise en place rapide d’un nouveau bureau. Il convient de rappeler que le maire Mamadou Djité a été élu sur la liste de la coalition Yewwi askan wi. Laquelle coalition exprimerait désormais son mécontentement quant à sa gestion des affaires municipales. Le conseiller municipal Babacar Cissé, du parti La République des Valeurs de Thierno Alassane Sall, accroché par le « Témoin », a déclaré lors d’une interview que le maire avait également contacté Amy Ly, troisième adjointe et membre du RV, pour lui faire des propositions que cette dernière a rejetées avant de les rapporter devant le conseil municipal.
Selon toujours M. Cissé, le renouvellement du bureau municipal a été décidé par le maire en raison de divergences avec l’ancien bureau, qui n’était pas d’accord avec sa démarche. Dans l’attente d’une réaction des autorités compétentes face à ces allégations, les conseillers municipaux avaient menacé de passer à l’action dès lundi(Ndlr avant-hier).
Contacté par nos soins pour sa version des faits, le maire de Thiès-Ouest nous a répondu qu’il va tenir une conférence de presse ce mercredi pour répondre à ses accusateurs.