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5 février 2025
CHAUDES RETROUVAILLES ENTRE LIONS
Le Sénégal et le Cameroun, à la lutte pour la première place du groupe C, s'affrontent ce vendredi à Yamoussoukro. Une confrontation qui s'annonce palpitante entre ces deux cadors du continent
Après une parfaite entame devant la Gambie (3-0), le Sénégal fera face au Cameroun, ce vendredi 19 janvier (17h) au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Un match qui entre dans le cadre de la 2e journée du groupe C. Un duel de «Lions» aux allures d’une finale pour les deux cadors du football africain.
Le Sénégal aborde ce vendredi sa deuxième rencontre dans la poule C avec le match qui l’opposera à Charles Konan Banny Stadium de Yamoussoukro, au Cameroun pour le compte de la 2e journée de la Can. Ce duel entre cadors du football africain, sera un tournant important dans ce groupe C dominé déjà par les Lions. Le Sénégal s'est parfaitement, lancé dans cette Can, en battant la Gambie (3-0). Une entrée en lice qui met certainement les Lions dans de bonnes dispositions et leur permet d’entrevoir avec plus de confiance la suite du parcours. Les hommes de Aliou Cissé s’acheminent toutefois vers un test sans doute plus compliqué. Attendu comme le choc du groupe C, cette confrontation sera le deuxième acte après que les deux nations se sont jaugées le 16 octobre dernier au stade Bollaert, dans le cadre de la préparation à la Can. Au bout d’un match très serré, c’est le Sénégal qui s’était imposé (1-0) avec un but inscrit par Sadio Mané sur penalty. Ce résultat est un bon baromètre qui donne un aperçu de ces nouvelles retrouvailles.
Les champions d'Afrique ont gardé presque cette même ossature autour de Sadio Mané, le capitaine Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy. Le Cameroun aligne de son côté la même colonne même s’il est privé de son attaquant, Bryan Mbeumo, blessé, d’Eric Maxim ChoupoMoting ou leur son attitré Vincent Aboubakar.
Lors de sa 1re journée, le Cameroun n'a pas connu la même entame dans la compétition puisqu’il a été tenu en échec par la Guinée (1-1). Rapidement menés au score, les Lions Indomptables ont pu profiter de l'exclusion d’un joueur guinéen, juste avant la pause, pour décrocher le point du match nul. Si la qualification ne sera pas forcément en jeu lors du choc, avec toujours cette possibilité pour les meilleurs troisièmes de se qualifier, les hommes de Rigobert Song pourraient voir leur parcours s'arrêter plus vite que prévu. En cas de succès, le Sénégal validerait déjà sa qualification pour les 8es de finale de la Can.
LA SOCIÉTÉ CIVILE S'INSURGE CONTRE LA POLITIQUE PENALE
Le système pénal sénégalais regorge d’incongruités qui portent atteinte aux droits humains
Alors que le Sénégal sera, ce lundi 22 janvier 2024, devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève (Suisse), pour l’Examen périodique universel (EPU) de la situation des droits humains dans notre pays, des organisations de la société civile ont tenu une rencontre hier, jeudi 18 janvier, sur «La place des droits de l’homme dans la politique pénale» sénégalaise. Les panélistes ont tous déploré des manquements qui ne concourent pas à faire respecter les droits de l’homme au Sénégal.
Le système pénal sénégalais regorge d’incongruités qui portent atteinte aux droits humains. Les panélistes de l’atelier organisé par la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et d’autres organisations de la société civile comme le mouvement «Y en a marre» et la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), sur le thème, «La place des droits humains dans la politique pénale du Sénégal», ont énuméré plusieurs manquements qui ne garantissent pas un bon exercice du droit.
Me Moussa Sarr, se basant sur des dossiers de manifestants qu’il a défendus, ces des deux (2) dernières années, a estimé que le Sénégal n’a pas de politique pénale. En attestent, dit-il, «les affaires de ses clients traitées de façon différente, dépendant qu’elles soient du ressort des tribunaux de la capitale ou des régions». Me Moussa Sarr limite (la vitalité de) la démocratie sénégalaise aux concertations politiques. Il déplore des leaders qui ne sont pas ouverts à la contradiction. Cette situation cause, selon lui, l’arrestation de nombreux Sénégalais poursuivis pour avoir donné leur avis. Ce qui est, estime-t-il, «inacceptable dans un pays démocratique».
LES PRISONS SENEGALAISES SURPEUPLEES A 250%, AVEC 50% DE PRISONNIERS EN ATTENTE DU JUGEMENT
Depuis deux (2) ans, Me Moussa Sarr dit constater une vague d’arrestations et de détentions qui sont en majorité sans jugement. L’avocat annonce que 50% de la population carcérale sont constitués d’emprisonnés en attente du jugement. La conséquence est que, continue-t-il, les prisons sénégalaises sont surpeuplées à 250%. Dans ses griefs, la robe noire note, par ailleurs, des qualifications pénales qui ne sont pas une résultante des faits. Pour Me Moussa Sarr, «le Parquet procède à des qualifications abusives, sur la base d’articles de la loi, pour procéder au mandat de dépôt»
Dans ses constats, l’avocat dit aussi que «depuis 2021, l’essentiel des personnes arrêtées le sont en situation de flagrance. Et, au lieu d’être jugé en flagrant délit, ils sont envoyés en instruction». Cette situation est à l’origine d’une détention arbitraire. «Aujourd’hui, beaucoup de dossiers sont clôturés, envoyés au Parquet pour enrôlement. Mais il n’existe aucun texte qui oblige le Parquet à enrôler dans un délai bien déterminé ; ce qui signifie que des dossiers sont au Parquet depuis plusieurs mois, sans enrôlement». Changer la donne revient, à son avis, à engager des réformes du système judiciaires notamment parla création d’un juge des libertés et supprimer les articles liberticides comme celui qui impose au détenu libéré de rester en prison avant un appel du Parquet.
UN SYSTEME COLONIAL «TORTIONNAIRE» NON REFORME
Pape Ibrahima Kane, expert sur les droits humains, estime que le Sénégal a hérité de la colonisation un système qui a gardé intact ses tares. Et malheureusement, le colon avait fait de sorte que le système le serve plus que les colonisés. En reprenant ce système donc, le Sénégal maintient les abus qui nuisent à ses justiciables. Pis, ajoute-t-il, «structurellement, la justice du Sénégal est incapable de régler les problèmes». Comme preuve, il se base sur le ratio magistrats/habitants, fixé par la norme mondiale que le Sénégal a dépassé de loin. L’autre faiblesse du système, c’est également le fait que le Sénégal n’a pas assez de greffiers et d’avocats. Pour Pape Ibrahima Kane, il est noté une instrumentalisation de la justice.
Dénonçant un système qui est laissé comme tel, il trouve que les dérives ont commencé sous le régime libéral, avec des institutions de défense des droits de l’homme qui n’ont servi à rien.
Le Procureur à la retraite, Alioune Ndao, est aussi d’avis que le Sénégal n’a pas de politique pénale ; ce qui existe c’est des circulaires qui sont érigées en règle. Il note aussi un héritage colonial qui n’a subi que de petites réformes. Parlant toujours du système, il affirme que les magistrats sont obligés d’appliquer une politique pénale qu’ils n’ont pas eux-mêmes définie. «Le lien hiérarchique entre le Parquet et le ministère de la Justice, constitue l’un des problèmes d’un système biaisé, au point que le Procureur soit le patron de l’instruction», ajoute-t-il. Tout en réclamant la diminution des pouvoirs du Procureur de la République dans la détention et liberté provisoire et la création d’un juge des libertés, il juge que les parquetiers n’ont pas aménagé leur pouvoir d’indépendance que la loi leur donne. Une bonne marche de la justice doit s’accompagner, recommande Alioune Ndao, de «la suppression du pouvoir du ministre de la Justice dans la gestion des carrières des magistrats».
Alioune Ndao invite aussi à la limitation de la capacité d’intervention du ministre de la Justice dans les affaires gérées par les Parquets. L’ex Procureur juge également que le ministre de la Justice ne devrait pas intervenir dans les litiges individuels ; quant aux litiges non individuels, l’obliger à intervenir par écrit, en cas d’intervention. «Les retours de parquets qui n’ont pas de base légale, doivent être restreint à deux jours», pense-t-il.
LES USAGERS DE LA BANLIEUE PRIS EN OTAGE
L’acquisition des 370 nouveaux bus pour l’entreprise publique de transport urbain et interurbain, Dakar Dem Dikk (DDD), n’a pas encore permis d’améliorer les difficultés de mobilité que rencontrent les banlieusards de la capitale Sénégalaise, Dakar.
L’acquisition des 370 nouveaux bus pour l’entreprise publique de transport urbain et interurbain, Dakar Dem Dikk (DDD), n’a pas encore permis d’améliorer les difficultés de mobilité que rencontrent les banlieusards de la capitale Sénégalaise, Dakar. Les résidents des localités de Bambilor, Lac Rose, Niacoulrab et environs peinent à trouver un moyen de transport adéquat pour rallier le centre-ville de Dakar. Ils payent parfois deux fois pour se rendre à leur lieu de travail. Car, Il n’existe pas de lignes directes DDD qui assurent les rotations entre ces localités citées ci-dessus et le centre-ville. Conséquence, ils sont à la merci des autres moyens de transport en commun privé de voyageurs.
Malgré l’acquisition des 370 nouveaux bus pour le compte de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD), auparavant seuls 80 bus assuraient le transport dans Dakar et sa banlieue, les usagers des transports en commun de la banlieue de Dakar ne sont pas encore au bout de leurs peines, pris en otage qu’ils sont, tous les jours par les cars rapides, Ndiaga-Ndiaye, minibus Tata et autres taxis-clandos.
Toutefois, Madame Mame Diarra Ka, responsable de la Cellule de communication de DDD, a révélé : «nous allons mettre en service progressivement les 370 bus. Les zones où nous étions absents vont être desservies. Et là où notre présence est faible, nous allons la renforcer en augmentant le nombre de bus. Les chauffeurs sont en train d’être formés, pour répondre à la demande très forte des clients».
Par contre, une source proche de l’entreprise confie : «L’objectif de la direction de DDD, c’était de supprimer toutes les lignes longues destinations, jugées très coûteuses et qui n’apportent aucun profit à l’entreprise de transport. Les habitants la banlieue lointaine doivent prendre leur mal en patience. Pour l’instant, aucune mesure n’a été prise pour la création de nouvelles lignes qui vont desservir directement ces quartiers périphériques et le cœur de la capitale.»
Aussi, les quelques lignes qui desservent cette partie de banlieue lointaine de Dakar, notamment les 220, 234 etc. sont presque hors circuit. En atteste, à l’exception de la 227 qui relie Keur Massar aux Parcelles Assainies, via la VDN3, Guédiawaye, Golf… et de la 11 (Keur Massar-Dakar) dont les rotations sont assez irrégulières, pour les autres lignes de DDD, les passagers peuvent attendre des heures au niveau des arrêts sans en apercevoir un seul bus.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal, Gora Khouma, précise que «c’est le Conseil exécutif des transports urbains durable (CETUD) qui définit les itinéraires des bus DDD et de l’Association pour le financement des transports urbains (AFTU). Elle est l’autorité organisatrice de la mobilité à Dakar». C’est pourquoi, selon lui, «le CETUD doit prendre des mesures idoines pour soulager les populations».
LES TRANSPORTS EN COMMUN URBAINS, UN VERITABLE CALVAIRE POUR LES HABITANTS DE LA BANLIEUE LOINTAINE
Face à la cherté des prix du transport, l’état défectueux du trafic routier et la rareté de moyens publics de locomotion, la modernisation du transport urbain, avec la mise en place du Train Express Régional (TER) et l’arrivée des 370 bus de DDD qui avaient suscité beaucoup d’espoir, n’a apporté aucune amélioration dans les difficultés de mobilité que rencontrent ces populations de la banlieue lointaine. «Rien n’a changé dans notre vécu quotidien. Les transports en commun urbains demeurent un véritable calvaire pour nous, les habitants de la banlieue lointaine. Nous pouvons faire deux (2) heures voire trois (3) heures de temps pour rejoindre notre lieu de travail. Les autorités ont annoncé à grande pompe le démarrage des rotations du TER, qui permettraient d’atténuer les difficultés de transport. Nous continuons à endurer le martyre. Nous quittons très tôt le matin pour revenir tard le soir. Nous trouvons que nos enfants se sont endormis. C’est pendant le week-end que nous sommes près de nos familles», témoignent les nouveaux habitants de la localité. Certains spéculent : «ces nouveaux bus, au bout de deux (2) ans voire trois ans, seront méconnaissables. Toutes les pièces de ces véhicules vont se dégrader. Les raisons : le défaut d’entretien et la dégradation de nos routes».
L’état des infrastructures routières n’est pas reluisant. A Keur Massar, les axes routiers sont impraticables, à cause des eaux de pluies qui ont considérablement endommagé les rues de la ville et la route des Niayes. D’ailleurs, une partie de la circulation est fermée sur cette voie principale qu’est la route des Niayes, à Keur Massar, pour des travaux de réhabilitation.
En ce qui concerne les tarifs du transport, un acteur du secteur a indiqué : «le prix du transport de DDD n’a pas évolué depuis sa création. Alors que les bus «Tata» ont augmenté leurs tarifs, prétextant une prétendue augmentation du prix du carburant». Pour rationaliser l’exploitation du trafic, il urge de tenir compte d’une demande très forte en banlieue et surtout avec la pression démographique qui va en crescendo relèvent pas conséquent beaucoup d’acteurs.
KEEMTAAN Gi - L’AUTRE «MATCH» …
Kàccoor Bi ne voudrait paraitre ni grincheux, ni bête, ni méchant. Le foot, ce n’est pas son violon d'Ingres, ni son point fort. Même si, tout jeune, il manœuvrait avec virtuosité le ballon. Ceux qui ignorent ce côté « footeux » aiment se gausser du vilain et gringalet billettiste, l’interpellant avec perfidie et lui demandant s’il jouait avec un ballon de tennis. Tant pis s’ils ne croient pas à cette belle époque ou Kaccoor Bi avait le talent d’un Messi. Ne riez pas ! Toujours est-il qu’il ne s’intéresse plus à ce sport. Et même lorsqu’il était forcé d’aller au stade avec les potes, ses yeux et son esprit s’égaraient vers des choses beaucoup plus sérieuses que de suivre 22 gaillards, surveillés par trois adultes, qui couraient dans tous les sens à poursuivre un ballon. Les yeux fixés sur des volumes et courbes, un autre match se jouait sur ses rétines fureteuses au niveau des tribunes. Vous comprenez alors son détachement pour cette Can qui se joue actuellement en Eburnie. Cette indifférence s’est renforcée avec la situation dans laquelle se trouve ce charmant pays où l’on semble sérieusement marcher sur la tête. Jamais sans doute dans l’histoire politique du Sénégal, l’organisation d’une élection présidentielle ne s’était trouvée aussi chahutée et compromise que celle du scrutin de février prochain. Un candidat bien choyé, revendiquant plus de trois millions de parrains, qui se retrouve à chercher à éliminer par des moyens non conventionnels des adversaires qui pourraient le mettre groggy. Ajoutez à cette situation politique ubuesque, la grande détresse des ménages avec le gaz butane devenu à ce point introuvable que beaucoup de foyers sont retournés au charbon de bois alors pourtant qu’on est allé acheter des Bus Transit Rapid pour réduire la pollution et qu’on nous parle d’effet de serre et autres changements climatiques. C’est également dans ce pays que, depuis plus de six mois, la plus grande université de l’Afrique occidentale, qui a formé des milliers de cadres et leaders, est fermée et les études de quelque 100 000 apprenants hypothéquées pour des raisons politiques. Une affaire qui ne semble intéresser personne. Même les syndicats de l’enseignement, d’habitude si prompts à monter au front, se font moins entendre sur ce sujet. Plutôt que pour le fichier électoral, le plus grand « match » des leaders politiques devrait justement consister à se battre pour la réouverture de l’université avec le retour des étudiants dans le campus de l’Ucad. Si on a pu dégager un budget de guerre pour la conservation du titre continental, on peut bien réussir le pari de l’ouverture du campus et des enseignements en présentiel. Le seul « match » qui vaille… KACCOOR BI - LE TEMOIN
DROITS DE L’HOMME (ONU):LE SENEGAL AU BANC DES ACCUSES
Lundi 22 janvier 2024 à Genève (Suisse), le Sénégal sera devant la barre du Conseil des droits de l’homme de l’Onu. Parmi les 195 pays dans le monde, le Sénégal de Macky Sall fait partie des 14 Etats qui vont se soumettre à une revue périodique. « Le Témoin » quotidien a appris que les cas de répression barbare et de persécution politique au Sénégal seront soulevés par l’accusation. Sans oublier d’autres atteintes aux droits humains liées au affaires juridiques et politiques. Accompagnée d’une forte délégation, Me Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a décidé de se retrousser les manches pour défendre l’Etat du Sénégal au cours de cette 44e session du Groupe de travail de l’Examen périodique universel (Epu) dont les débats seront retransmis en direct sur les plateformes visuelles de l’Onu. En réalité, la situation des droits de l’homme au Sénégal sera examinée pour la quatrième fois devant l’Epu. Un tribunal des pairs qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les États membres des Nations Unies.
CHEIKH TIDIANE DIEYE ASSUME SON ALLIANCE AVEC PASTEF
Nullement ébranlé par le recours intenté contre lui par le candidat de BBY, le président du mouvement « Avenir Sénégal Bi ñu Bëgg » a porté la réplique ce jeudi à Amadou Ba. Au cours d’une conférence de presse, Cheikh Tidiane Dièye a tiré à boulets rouges sur l’actuel Premier ministre et candidat de la majorité. Investi par la coalition « Président Binu Bëgg » regroupant des personnalités indépendantes, Cheikh Tidiane Dièye a cherché à démonter les arguments de Benno Bokk Yaakar qui a fait une réclamation concernant sa candidature. Les avocats de Amadou Bâ ont soulevé « l’appartenance à une entité politique dissoute, la production de fausses pièces devant le Conseil constitutionnel, une coalition irrégulièrement constituée et la non appartenance au parti ou à la coalition qui a investi Cheikh Tidiane Dièye. » Selon ce dernier, son alliance avec le parti Pastef est bien assumée. D’ailleurs, le candidat semble toujours croire à la participation de Ousmane Sonko à cette élection présidentielle. « Avenir Sénégal Binu Bëgg » n’est pas un parti, d’après le candidat Cheikh Tidiane Dièye, qui fait savoir également qu’il n’est point partisan du parti dissous. « Je suis un indépendant. Le 16 décembre passé, des membres totalement indépendants appartenant au mouvement Avenir Sénégal Binu Bëgg ont tenu une assemblée générale. Ils ont décidé, à travers cette entité dénommée « Président Binu Bëgg » de m’investir comme candidat. Le Conseil Constitutionnel a accepté ma candidature mais, paradoxalement, Amadou Bâ et sa coalition ont décidé de faire des contestations qui n’ont aucun sens… » souligne Cheikh Tidiane Dièye. Il a martelé que seul le peuple souverain a le droit de choisir son dirigeant.
L’ETAT CHERCHE 200 MILLIARDS DE FRS SUR LE MARCHE
Le Sénégal est retourné sur le marché financier régional de l’Uemoa pour chercher 200 milliards de francs. L’opération, lancée hier à l’échelle sous-régionale, sera clôturée le 07 février prochain. L’importance de la somme recherchée a poussé les services du ministère des Finances et du Budget, en rapport avec l’Autorité des marchés financiers (AMF-UMOA) et Umoa-Titres, à organiser un emprunt obligataire par Appel public à l’épargne en trois compartiments. La tranche A d’un montant de 85 milliards de frs sera au taux nominal annuel de 6,25% avec une maturité de 5 ans. La tranche B d’un montant de 75 milliards de frs sera à un taux nominal annuel de 6,45% pour une maturité de 7 ans. Enfin la tranche C de 40 milliards de frs sera au taux annuel de 6,65% pour une maturité de 10 ans. Le marché financier régional de l’Uemoa reste une excellente opportunité de financements pour les économies des pays membres.
RUFISQUE :LE DEPUTE-MAIRE ROUVRE LES PORTES DU JARDIN PUBLIC RENOVE
Le député-maire de Rufisque, Dr Oumar Cissé, a inauguré, ce mardi 16 janvier 2024, le jardin public de la ville historique. Les travaux de rénovation du jardin public lancés en février 2023 ont été rendus possibles parla coopération liant la commune de Rufisque à la commune de Dakhla au Maroc dansle cadre du Fonds africain d’appui à la coopération décentralisée internationale (FAACDI) porté par le Maroc. Selon le premier magistrat de la ville de Rufisque, ces travaux de réaménagement ont permis de faire de cet espace public une infrastructure structurante de portée paysagère, culturelle et sportive extrêmement importante.
AMENDES FORFAITAIRES DE LA ROUTE : LE PAIEMENT DIGITALLANCE
Hier, à travers certaines artères, le Trésor public, à travers la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT) a lancé les premières opérations du paiement digital des amendes forfaitaires. Le procédé en phase d’expérimentation depuis quelques temps au sein de la Police et de la Gendarmerie est entré désormais dans sa phase active. La région de Dakar est retenue pour la phase test de ce projet qui permettra aux conducteurs de gagner du temps en payant leurs amendes forfaitaires à travers les opérateurs de money mobile (Orange Money ou Wave) ou leurs cartes bancaires. Ce sans effectuer le déplacement auprès des postes de Gendarmerie ou de Police. D’ailleurs le directeur général de la comptabilité publique et du Trésor, Cheikh Tidiane Diop accompagné des autorités de la Police, de la Gendarmerie, de la Direction générale des Transports terrestres, de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), et en rapport avec la société diotali, a procédé dans les locaux de sa direction au lancement officiel de la nouvelle application de paiement digital des amendes forfaitaires. La cérémonie s’est terminée par une visite de terrain qui a permis de constater les premières applications du procédé par les agents de la circulation de la Police et de la Gendarmerie. Souhaitons qu’un tel procédé connaisse une réussite. Ce qui permettra d’amoindrir la corruption constatée sur les axes de la circulation et surtout de permettre au Trésor national d’obtenir des rentrées d’argent substantielles.
COLINE FAY LIBEREE ET EXPULSEE VERS LA FRANCE
Selon Me Khoureïchy Ba, Coline Fay a été libérée et expulsée du Sénégal. Le tout a été fait sans que ses avocats soient informés, dénonce Me Ba. «Coline Fay libérée à la cloche de bois et expulsée du territoire national par arrêté du ministre de l’Intérieur, ce à l’insu de ses avocats», a écrit Me Khoureïchy Ba. Pour rappel, Coline Fay avait été arrêtée le vendredi 17 novembre, avec d’autres militants de Pastef, devant la Cour suprême lors de l’examen par la haute juridiction du recours sur la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko.