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5 février 2025
CAN 2023, LA GUINÉE PREND SA REVANCHE SUR LA GAMBIE
La Guinée est arrivée à bout de la Gambie (1-0), son bourreau de la précédente édition, ce vendredi à l'occasion de la 2e journée du groupe C de la CAN 2023.
Longtemps en manque d'efficacité dans un match à sens unique, à l'image des montants trouvés à deux reprises par Mohamed Bayo, la Guinée est finalement venue à bout de la Gambie (1-0), son bourreau de la précédente édition, ce vendredi à l'occasion de la 2e journée du groupe C de la CAN 2023. Aguibou Camara a inscrit un but (69e) qui rapproche sérieusement le Syli National de la qualification en 8es de finale et compromet dans le même temps les espoirs de la Gambie.
Classement provisoire du groupe C après deux journées :
Aliou Cissé a déclaré en conférence de presse que son équipe doit continuer à garder son humilité malgré sa qualification pour les huitièmes de finale de la 2023, après la victoire devant le Cameroun (3-1).
iGFM (Yamoussoukro) Aliou Cissé a déclaré en conférence de presse que son équipe doit continuer à garder son humilité malgré sa qualification pour les huitièmes de finale de la 2023, après la victoire devant le Cameroun (3-1).
"Rien n'est fait, il faut garder notre humilité. C'est ce qu'il faut continuer à garder. En 2017, on avait gagné nos deux premiers matchs mais après on a été sorti par le Cameroun. Donc, gardons cette humilité", a dit le sélectionneur des Lions du Sénégal.
Parlant du sérieux noté dans son groupe, Cissé s'explique : "Cette envie est une culture qu'on a installé depuis 8 ou 9 ans. Quand on arrive en équipe nationale, c'est de la détermination. On a vécu des moments difficiles, des échecs. Donc, on a appris de nos erreurs, il faut continuer comme ça, rester solidaire."
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L'IMPOSSIBLE ASCENSION VERS LE SOMMET
L'accès des femmes sénégalaises aux responsabilités politiques reste limité, malgré leurs aspirations. Dans la seconde partie de cet entretien, la Professeure Penda Mbow identifie quelques facteurs explicatifs de cette situation
La présidentielle de février est une occasion de questionner la présence des femmes en politique au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Au Sénégal, malgré les figures historiques féminines fortes qui ont marqué de fort belle manière l'histoire du pays comme les linguères, les femmes, aujourd'hui, ont du mal à se hisser à niveau très haut dans la gestion de la cité en dépit de quelques figures d’envergure connues.
Dans la deuxième partie de notre entretien avec la Professeure Penda Mbow, elle nous livre sa lecture sur la problématique des femmes en politique et regrette l’immobilisme du Sénégal et de l’Afrique sur le sujet.
Pour l’historienne, la difficulté pour les Sénégalaises d’accéder à un niveau très élevé en politique résulte sans doute d'un double fond d'acculturation qui a percuté la société sénégalaise et a progressivement érodé le pouvoir des femmes en faveur des hommes.
De l’avis de l’invitée d’AfricaGlobe Tv, les religions monothéistes et le contact de l’Afrique avec la civilisation-indo-européenne sont en grande partie responsables de cette situation qui limite l’ascension des femmes en politique.
Les hommes ne sont pas disposes à perdre le pouvoir ou a en céder une parcelle sous aucun prétexte. D’ailleurs, ils ont une telle emprise sur la chose politique que cela laisserait croire que les sociétés africaines ont toujours été patriarcales. Ce qui n’est pas le cas.
À l’échelle du continent, depuis quelques années, les femmes peuvent accéder aux positions de Premières ministres, vice-présidentes, présidentes de grande institutions comme la Cour constitutionnelle, présidente du Conseil économique et social présidentes du parlement nationale. Certaines ont pu assurer des transitions à la tête de leurs pays par le truchement de ces positions en tant que deuxième personnalité de l’État (Malawi, Tanzanie, Gabon). Mais quant a se faire élire au suffrage universel, cela reste encore presque inatteignable.
À l’exception notable de la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, la Mauricienne Ameena Gurib Fakim, aucune femme n’a encore réussi cet grand exploit. Quand bien même en Éthiopie, en ce moment, Mme Sahle-Work Zewde assure la charge de présidente, le système politique du pays fait que ce n’est pas elle qui dirige véritablement. Son poste est à la fois juste symbolique et honorifique.
Étant entendu que c’est le Premier ministre Aby Ahmed qui dirige le pays comme ses prédécesseurs Meles Zenawi ou Haile Mariam Dessalegn entre autres.
En comparaison avec d’autres régions du monde comme l’Asie et ou l’Amérique Latine si l'on ne considère que le Sud Global, le continent est loin.
En effet, en Asie et en Amérique Latine des exemples de femmes présidentes élues au suffrage universel foisonnent y compris dans des contrées ou le conservatisme et la religion ont la tête dure comme au Pakistan par exemple.
L’an dernier, elle étaient deux femmes arrivées en tête du premier tour du scrutin au Mexique.
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LES LIONS AU RENDEZ-VOUS
L'affiche au sommet entre le Cameroun et le Sénégal a tourné en faveur de ces derniers. Grâce à un succès 3-1 plein de maîtrise, les partenaires de Mané se sont ouvert les portes des 8es et affirment leurs ambitions dans cette CAN
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 19/01/2024
Les Lions de la Teranga ont enfin réussi à battre le Cameroun en Coupe d'Afrique des Nations, 34 ans après leur dernière victoire contre leur prestigieux adversaire, selon une dépêche de l'AFP. Vendredi à Yamoussoukro (Côte d'Ivoire), le Sénégal s'est imposé 3-1 contre les Indomptables camerounais pour se qualifier pour les 8e de finale.
"L'histoire a basculé", commente l'AFP. Le premier but de cette rencontre, inscrit par l'attaquant marseillais Ismaïla Sarr d'une reprise dans la surface face à une défense camerounaise apathique, "symbolise ces courbes en train de se croiser" entre les deux rivaux de toujours. Le Sénégal a fait preuve de plus de réalisme devant le but que le Cameroun, qui a manqué de hargne selon l'agence française.
Pourtant, le Cameroun partait favori en tant que tenant du titre. Mais les Lions indomptables sont "encore loin du deuxième tour et de leur glorieux passé", note l'AFP. Hormis une victoire 2-0 en Algérie en 1990, les Lions de la Teranga s'étaient toujours inclinés face aux Camerounais: défaite 1-0 à Dakar en quarts de finale de la CAN 1992, revers aux tirs au but en finale 2002 et en quarts en 2017, où Sadio Mané avait raté son penalty.
Cette fois, c'est le Sénégal qui a fait la loi, sous l'impulsion de son capitaine défensif Kalidou Koulibaly, "solide comme un roc" face aux attaquants adverses selon l'agence. Le Cameroun n'a réagi qu'en fin de match avec un but de Jean-Charles Castelletto, avant que Mané n'assure la victoire sénégalaise dans le temps additionnel.
Grâce à ce succès de prestige 3-1, le Sénégal efface enfin son "complexe camerounais" et se qualifie pour les 8e de finale, où il affrontera le Cap-Vert. Le Cameroun est quant à lui éliminé dès le premier tour.
PROJET GTA, LE DÉMARRAGE DE LA PRODUCTION DU GAZ REPORTÉ AU 3E TRIMESTRE DE L’ANNÉE 2024
Le Sénégal et la Mauritanie maintiendront leurs concertations permanentes pour garantir la viabilité économique du projet tout en préservant les intérêts de leurs populations respectives.
Communiqué conjoint des Ministres en charge du Pétrole du Sénégal et de la Mauritanie concernant le projet Grand Tortue/Ahmeyim (GTA)
Le Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie de la République Islamique de Mauritanie et le Ministre du Pétrole et des Énergies de la République du Sénégal, accompagnés de leurs collaborateurs respectifs, ont tenu des réunions de travail les 18 et 19 janvier 2024 à Dakar, dans le cadre du suivi conjoint du développement des ressources gazières du Champ Grand Tortue Ahmeyim (GTA) à travers la Commission Consultative de GTA.
Ces réunions de concertation permanente entre les deux pays ont permis d’évaluer l’impact global du retard enregistré dans l’exécution du projet et des augmentations annoncées de coûts.
En application des instructions des Chefs d’État du Sénégal et de la Mauritanie et en conformité avec leur parfaite convergence de vue, les deux Ministres ont réaffirmé leur détermination constante à cœuvrer pour la réussite du projet, à garantir les droits des contractants et à préserver les intérêts de leurs nations en lien avec le projet GTA dont le démarrage de la production du gaz est désormais projeté au cours du 3ème trimestre 2024.
Conscients de l’importance stratégique de ce projet, eu égard à sa contribution attendue au développement économique de leurs pays, les Ministres et leurs équipes restent vigilants par rapport aux conditions opérationnelles, économiques et financières du développement des ressources partagées, en partenariat avec les sociétés bp et Kosmos Energy.
A cet effet, les Ministres maintiendront leurs concertations permanentes pour garantir la viabilité économique du projet tout en préservant les intérêts de leurs populations respectives.
LE GOUVERNEMENT BURKINABÈ AFFIRME AVOIR DÉJOUÉ UNE NOUVELLE TENTATIVE DE DESTABILISATION
La junte au pouvoir au Burkina Faso a affirmé, jeudi, avoir déjoué une tentative de déstabilisation du pays, dans un communiqué signé du porte-parole du gouvernement.
Dakar, 19 jan (APS) – La junte au pouvoir au Burkina Faso a affirmé, jeudi, avoir déjoué une tentative de déstabilisation du pays, dans un communiqué signé du porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
‘’ Le gouvernement informe le peuple burkinabé, que depuis le 13 janvier 2024, les services de sécurité sont à pied d’œuvre pour démanteler un réseau de déstabilisation du Burkina Faso’’, indique notamment les autorités de transition dans un communiqué repris par la presse locale.
Le gouvernement burkinabé évoque ce réseau, composé aussi bien de militaires en fonction que des militaires radiés, des civils et des activistes, entre autres, planifiait de déstabiliser les institutions du Burkina Faso et de mettre un coup d’arrêt brutal au processus de refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté du pays.
Il souligne que la ‘’date du 14 janvier 2024 était planifiée’’ pour l’exécution d’un ‘’coup d’État’’, selon un mode opératoire visant à ‘’créer des troubles favorables à l’intervention d’un commando venu de l’extérieur, en mesure d’attenter à la vie de plusieurs autorités de la Transition et de semer le chaos’’.
C’est la quatrième fois en quinze mois que les militaires au pouvoir au Burkina Faso annoncent avoir déjoué une tentative de coup d’État.
Des enquêtes sont en cours et des interpellations ont été menées, signalent les autorités de transition sans plus de détail sur le profil des personnes interrogées.
PRÉSIDENTIELLE, DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE PRONENT UNE GESTION TRANSPARENTE DE L’INFORMATION
Le COSCE a souligné la nécessité pour les journalistes d’œuvrer pour une gestion transparente et équidistante des informations dans un contexte électoral marqué par une rupture de confiance entre les acteurs.
Dakar, 19 jan (APS)–Le Collectif des organisations de la société civile (COSCE) a souligné, vendredi, à Dakar, la nécessité pour les journalistes et autres professionnels des médias d’œuvrer pour une gestion »transparente » et »équidistante » des informations dans un contexte électoral marqué par une rupture de confiance entre les acteurs.
« Il faut que la gestion de l’information soit la plus transparente possible et que la bonne information soit donnée, alors que le pays traverse un contexte politique marqué par une rupture de confiance entre les acteurs, a notamment laissé entendre le professeur Babacar Gaye, un membre du COSCE.
Il intervenait au cours d’un atelier consacré aux ‘’enjeux et défis de la gestion de l’information pour une élection présidentielle crédible, transparente et apaisée’’.
« Cette rencontre se tient dans un contexte assez tendu marqué par la rupture du dialogue et de la confiance entre les différents acteurs politiques » a-t-il déclaré.
Babacar Gaye a estimé qu’il était « opportun » d’organiser cette cession de formation pour sensibiliser davantage les journalistes.
Il n’a pas manqué de rappeler que « les acteurs de la presse jouent un rôle capital au moment des élections, justifiant ainsi la nécessité d’œuvrer pour un bon traitement de l’information ».
« Les acteurs de la presse doivent faire preuve d’une grande responsabilité. (…) Il y a des choses qu’il ne faudrait pas par exemple dire ou montrer par soucis de préserver la stabilité et la paix sociale, a fait valoir le responsable du COSCE ».
A son avis, « une mauvaise ou fausse information peut entrainer des troubles et des violences ».
S’agissant du processus électoral le professeur Babacar Gaye a pointé du doigt l’absence de confiance entre les acteurs.
« Nous préconisons pour la stabilité du pays que le fil du dialogue soit renoué entre les différents acteurs politiques », a-t-il indiqué.
« Nous devons porter en bandoulière les fondamentaux de notre métier. Parmi ceux-là il y a la vérification des faits, un trésor que nous devons sauvegarder’’, a de son côté déclaré, Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).
M. Ndiaye a souligné « l’importance pour un professionnel des médias de rester aux aguets ». Selon lui, avoir la primeur de l’information ne doit pas être la première préoccupation du journaliste dans un contexte chargé.
« Quel que soit le temps que cela doit prendre, nous devons nous assurer de la véracité des faits avant de les publier », a-t-il fait valoir.
En outre, il a signalé que la CJRS avait déjà fait le tour du pays pour sensibiliser les journalistes de toutes les localités du pays sur le traitement de l’information et la lutte contre la désinformation.
« Les reporters présents à cette rencontre vont bien retenir les conseils et recommandations qui découleront de cet atelier », a estimé le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal.
Pour sa part, Alain Ayadokoun, directeur résident de la National democratic institute (NDI), a évoqué la problématique à laquelle les médias sont confrontés, partagés entre la nécessité de fournir des informations vérifiées, et la préservation de leur indépendance face aux influences externes.
« Les enjeux de cette élection sont multiples: assurer l’équité de l’information, éviter le parti pris, promouvoir le débat démocratique et couvrir de manière égale l’activité des différents candidats », a-t-il indiqué.
PSE, DOUDOU KA VANTE LES PERFORMANCES ÉCONOMIQUES DU SÉNÉGAL
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a salué, vendredi, à Dakar, la croissance économique enregistrée en dix ans par le Sénégal dans plusieurs secteurs dans le cadre du Plan Sénégal émergent.
Dakar, 19 jan (APS) – Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, a salué, vendredi, à Dakar, la croissance économique enregistrée en dix ans par le Sénégal dans plusieurs secteurs dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).
“Les résultats de la dernière décennie 2014-2023 ont permis de consolider l’économie sénégalaise avec une croissance moyenne annuelle de 5,3% contre 3,2% sur la période 2004-2013, malgré les crises multiformes traversées, notamment la crise sanitaire de la Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne », a-t-il indiqué.
Doudou Ka présidait la réunion stratégique consacrée à la validation technique de la revue annuelle conjointe (RAC) de la politique économique et sociale de l’année 2022 et au partage du Plan d’actions prioritaires (PAP3) du Plan Sénégal émergent (PSE).
Il a expliqué que cet exercice de partage de la RAC et du PAP3 constitue l’aboutissement du processus participatif et inclusif d’élaboration et de suivi des politiques publiques et traduit la volonté de l’Etat du Sénégal de prendre en compte toutes les couches de la population, notamment les groupes les plus vulnérables.
“Les exportations de produits horticoles sont passées de 44,8 milliards de FCFA en 2015 à 146,1 milliards de FCFA en 2022 et, de façon générale, les exportations par tête du Sénégal ont doublé, passant de 150 000 FCFA en 2014 à près de 300 000 FCFA en 2023 », a-t-il dit en marge de cette rencontre.
‘’Cette croissance a été rendue possible grâce à d’importants investissements dans les infrastructures économiques stratégiques et à une gestion prudente des dépenses publiques, marquée par la rationalisation des dépenses de fonctionnement et l’augmentation des investissements publics’’, a-t-il analysé.
Dans le cadre de la transformation structurelle de l’économie, M. Ka affirme que “le Sénégal a enregistré des avancées notables dans le secteur agricole » avec, dit-il, “une augmentation significative du budget alloué au soutien des producteurs en semences, engrais et équipements agricoles de qualité ».
« Production record de céréales »
Ces efforts ont permis d’atteindre “une production record de céréales de 3 663 690 tonnes en 2022 ».
Selon le ministre, “des avancées significatives ont été enregistrées dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la lutte contre la pauvreté et des inégalités ainsi que dans l’accès aux services sociaux ».
“Entre 2014 et 2022, le taux brut de préscolarisation (TBPS) a augmenté de 2,3 points de pourcentage, atteignant ainsi 18,2%. Au cours de la même période, le taux de scolarisation au cycle secondaire a également progressé de 3,3 points de pourcentage, s’établissant à 33,7% en 2022’’, a-t-il souligné.
En ce qui concerne la santé, M. Ka s’est réjoui de “la croissance de l’espérance de vie à la naissance » qui, dit-il, “a atteint 69 ans en 2023 grâce à la réduction de l’incidence du paludisme et à la diminution de la mortalité maternelle, néonatale et infantile ».
Concernant la lutte contre les inégalités, le ministre est revenu sur les différents instruments de lutte contre les disparités sociales et territoriales, à travers le Programme national de bourses de sécurité familiale, le Programme de couverture maladie universelle, la Carte d’égalité des chances, etc.
“En effet, 64 728 personnes ont bénéficié de la carte d’égalité des chances entre 2015 et 2022 ; le nombre de bénéficiaires du Programme national de bourses de sécurité familiale est passé de 197 751 à 316 284 sur la même période et la couverture maladie universelle est passée de 20% en 2012 à 53,2% en 2022 », a-t-il affirmé.
Des avancées significatives dans la lutte contre le changement climatique
Dans le domaine environnemental, Doudou Ka s’est félicité “des avancées significatives dans la lutte contre le changement climatique, la protection côtière, la préservation de la biodiversité et la gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles ».
Il a précisé que l’adoption du PSE vert « s’inscrit dans notre démarche vers la neutralité carbone conformément à la vision 2050 ».
Il a souligné le renforcement du mix énergétique, qui est passé de 3% à 30% sur la période, et a contribué à augmenter les superficies forestières sous gestion durable (SFGD), qui ont connu une hausse de 10% depuis 2015.
“Ces progrès ont permis au Sénégal de remplir les critères de sortie de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) lors de deux évaluations triennales des Nations unies en 2018 et en 2021, portant sur le Revenu national brut et l’indice de capital humain », a-t-il relevé.
“Si cette tendance se maintient, le Sénégal a de fortes chances d’être reclassé en mars 2024 et d’entamer le processus de sortie ordonnée et sans heurt vers la fin de la mise en œuvre du PAP3, soit vers l’année 2029 », a-t-il poursuivi.
S’agissant du Plan d’actions prioritaires (PAP 2024-2028), M. Ka a dit que “le processus de formulation est déjà achevé avec une implication des organisations de la société civile, des partenaires au développement, du secteur privé, des élus locaux et des représentants des institutions de la République ainsi que les services centraux et déconcentrés de l’État ».
‘’Avec la mise en œuvre de la troisième phase du PSE, déclare-t-il, nous sommes optimistes quant à la consolidation de notre trajectoire vers l’émergence économique et à la réalisation de nos objectifs de développement durable (ODD). »
MACKY SALL « SONKORISÉ » À SAINT-LOUIS
Le président Macky Sall est à Saint-Louis où il participe à l’inauguration d’une agence auxiliaire de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Le président Macky Sall est à Saint-Louis où il participe à l’inauguration d’une agence auxiliaire de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Seulement le passage du chef de l’Etat dans l’ancienne capitale du Sénégal n’a pas été un long fleuve tranquille.
En effet, à travers une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on voit et entend des jeunes scander « Sonko, Sonko, libérez Sonko » au passage du convoi présidentiel qui a été « sonkorisé », comme disent certains.
LE SÉNÉGAL S’ENDETTE DAVANTAGE AVEC UN EMPRUNT OBLIGATAIRE DE 200 MILLIARDS
Le Sénégal a lancé jeudi un emprunt obligataire par Appel Public à l’Epargne d’un montant de 200 milliards de francs Cfa. La période de souscription va du 18 janvier au 07 février 2024. Le taux nominal annuel est de 6,25 % avec une maturité de 5 ans...
Le Sénégal a lancé jeudi un emprunt obligataire par Appel Public à l’Epargne d’un montant de 200 milliards de francs Cfa. La période de souscription va du 18 janvier au 07 février 2024. Le taux nominal annuel est de 6,25 % avec une maturité de 5 ans pour la première tranche qui est de 85 milliards francs Cfa. Pour la deuxième tranche, le taux nominal annuel est de 6,45 % avec une maturité de 7 ans pour un montant de 75 milliards. Enfin, le taux nominal annuel de la troisième tranche est fixé à 6,65 % avec une maturité de 10 ans pour un montant chiffré à 40 milliards.
Au mois de mars dernier, le Sénégal avait levé avec succès le même montant à travers la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor. «Bien qu’effectuée dans un contexte difficile de marché de capitaux, marqué notamment par une hausse des rendements moyens, cette levée de fonds a été réalisée dans les délais impartis et a rencontré un franc succès, avec une grande diversité et une forte participation de souscripteurs non bancaires», s’était réjoui le ministère des Finances, dans un communiqué.
D’après notre source, ces résultats attestent, d’une part, la confiance réitérée des investisseurs à la qualité de la signature de l’Etat du Sénégal, grâce à sa stabilité institutionnelle et la résilience de son cadre macro-budgétaire et, d’autre part, la consolidation du Marché financier régional comme une solution crédible aux enjeux de financement des Etats de l’Uemoa et des entreprises publiques et privées.