Un conflit opposant le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall à un jeune de l’exPastef a atterri devant le Tribunal de grande instance de Mbour. Mansour Cissé, accusé d’avoir saboté le concert organisé par le maire, a été envoyé en prison.
Les faits remontent au 31 décembre 2023 lors du concert que l’édile de Mbour a offert à la jeunesse. Le spectacle était assuré par deux fiertés Mbouroise, Akhlou Brick et Viviane Chidid. Au cours de ce concert de fin d’année à l’esplanade du stade Caroline Faye, devant un public surexcité, la politique s’y est malheureusement invitée.
En effet, des jeunes partisans de l’ex-Pastef ont «joué leur partition» en scandant le nom du maire de Ziguinchor. A la tête de ce sabotage, Mansour Cissé. Et le maire a ainsi décidé de porter plainte contre ce dernier. «Je suis un témoin privilégié. Avant le concert, Mansour a appelé le maire pour lui annoncer qu’ils vont ‘’sonkoriser’’ le concert. Il a mis sa menace à exécution. Cet incident a perturbé le spectacle qui est allé jusqu’à 5 heures», confie un proche du maire.
En plus d’avoir saboté le concert, il est reproché aux jeunes militants de Ousmane Sonko de destruction de biens. Une charge considérée par la défense comme «une pure invention».
A Mbour, les commentaires vont bon train. Si certains déplorent la tournure que cette affaire a prise, considérant qu’elle n’aurait jamais dû atterrir au tribunal, d’autres estiment que c’est plutôt normal.
L’ANGLAIS, L’OBSTACLE LINGUISTIQUE DE LA SOCIETE CIVILE FRANCOPHONE
En plus de la déception provoquée par l’absence de mesures décisives pour l’arrêt énergies fossiles, les acteurs communautaires ont pointé du doigt une difficulté majeure.
En plus de la déception provoquée par l’absence de mesures décisives pour l’arrêt énergies fossiles, les acteurs communautaires ont pointé du doigt une difficulté majeure. Celle-ci porte sur l’usage de la langue anglaise comme langue travail de la COP, la Conférence des parties (COP) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ; ce qui constitue un frein pour les acteurs francophones de la lutte contre les effets du changement climatique. Le coordonnateur de la Plateforme nationale des acteurs pour une justice climatique a dressé un bilan mitigé de la dernière COP 28.
Le coordonnateur de la Plateforme nationale des acteurs pour une justice climatique a procédé à une restitution de sa participation à la récente COP 28 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. A en croire Cheikh Fadel Wade, interpellé sur le bilan de leur participation à la COP 28, lors d’une visites aux journalistes à Rufisque dans le cadre du décès du Directeur de publication du journal Waa Grand’Place, les acteurs communautaires sénégalais ont activement participé aux travaux et porté le plaidoyer pour une prise en charge des préoccupations des populations littorales, principales victimes des effets du changement climatique. Mais, le directeur exécutif de l’ONG «Solidarité Ci Sutura» a souligné l’obstacle linguistique qui constitue un frein à l’élan des acteurs communautaires de l’espace francophone d’Afrique de l’Ouest.
En effet, dans son bilan, M. Wade a relevé que les acteurs venus de l’espace francophones ont souffert de «l’obstacle linguistique». Il explique que le fait que l’anglais soit la langue principale de travail de la Conférence des parties (COP) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a constitué un obstacle linguistique important pour la société civile sénégalaise. «Bien que l'Afrique, et en particulier l'Afrique de l'Ouest, soit fortement touchée par les changements climatiques, les négociations, les discours et même les demandes de financement se déroulent majoritairement en anglais», a-t-il déploré. Il appelle à une plus grande prise en compte de la langue française dans les discussions internationales sur le climat, plaidant pour un rôle de leader de la Francophonie dans ce contexte.
DECEPTION PAR RAPPORT AUX ATTENTES
Revenant sur les principales décisions issues de cette rencontre internationale, le coordonnateur de la Plateforme pour une justice climatique a exprimé que le constat le mieux partagé, c’est celui de la déception par rapport aux attentes, en plus d’un sentiment mitigé sur les promesses annoncées pour le financement de la résilience contre les effets du CO2. «Que d’espoirs déçus et d’attentes manquées», selon les organisations représentant ces communautés lors de ce grand sommet mondial sur le changement climatique, principalement sur la question centrale des énergies fossiles. L'arrêt des énergies fossiles qui a été au cœur des débats de la COP 28, est finalement resté sans suite. Même si le compromis trouvé penche plutôt vers une transition hors de ces énergies, c’est une solution qui divise les opinions. Soulignant le travail fait par les délégations des acteurs communautaires, Fadel Wade a indiqué que les représentants des communautés, notamment la société civile et de nombreuses ONG, ont pleinement participé aux négociations, fait des communications pour le plaidoyer. Ces actions, menées aux côtés d’autres communautés, à travers l'Afrique et le monde, trouvent que c’est un bilan mitigé. Et, selon Cheikh Fadel Wade, «le bilan de la COP28 est mitigé, en raison de l'absence de mesures concrètes en faveur des communautés vulnérables», a-t-il dit, notant que malgré que «la décision d'aller vers une transition hors des énergies fossiles ait été adoptée, la prise en compte des pertes et dommages a été un point positif», a-t-il reconnu.
LES FONDS CLIMATS LOGES A LA BM, L’AUTRE PREOCCUPATION
En outre, l’activiste bargnois s’inquiète du fait que les fonds associés soient destinés à la Banque mondiale. Les acteurs communautaires craignent que l’accès à ces fonds soit difficile. Résidant dans une localité où les communautés sont directement en proie à la problématique du changement climatique, avec les effets de la hausse des températures sur l’avancée de la mer, mais aussi subissent de plein fouet les effets de l'implantation d'une centrale à charbon à Bargny (au Sénégal, Fadel Wade exprime sa préoccupation et dit ne pas être surpris quant à la réticence des pays producteurs de pétrole, des États arabes et des États-Unis à signer un accord allant à l'encontre de leurs intérêts économiques, surtout dans un contexte paradoxalement marqué par un exploitation croissante des énergies fossiles. C’est pourquoi, en tant que représentant des communautés, il reste sceptique et considére les promesses encore comme des paroles en l'air. Dans ce sens, il rappelle «le besoin de mesures concrètes en faveur des communautés vulnérables qui subissent les impacts des changements climatiques».
«J’assume ! Parce que quand il y a une défaite comme celle d’aujourd’hui (hier, Ndlr), il faut assumer. Les joueurs ont fait ce qu’ils pouvaient. Ils se sont battus. On a manqué ce qu’il fallait mais on pouvait faire autrement. J’assume ! Je ne vais pas faire porter le chapeau à qui que ce soit. Je prends cette responsabilité parce que c’est moi qui suis en avant. Mes joueurs ont fait ce qu’ils pouvaient. Maintenant, il faut reconnaitre que le Sénégal a été meilleur que nous. Ils ont concrétisé ce que nous on n’a pas pu faire».
SENEGAL TROP FORT
«Le Sénégal a été fort. Il faut le reconnaitre. C’est une équipe qui est déjà bien rodée et bien en place. Je pense qu’on n’a pas su être réalistes. Certains de mes joueurs découvrent la Can. Il ne faudrait pas que nous restions dans l’imagination. Le Sénégal a mérité cette victoire parce qu’ils ont su concrétiser des actions qui ne devaient pas l’être. Il y a des nouveaux parmi nos joueurs et tout ça fait partie du football. On doit en prendre conscience et il faut souvent aussi qu’on accepte d’apprendre».
CE QUI N’A PAS MARQUE
«Nos joueurs ont été présents. On a toujours du mal à être au niveau dans les 20 premières minutes. On a manqué de concentration. Ce sont les détails qui font la différence au haut niveau. On a laissé faire certaines choses qui nous ont mis en difficulté. Il faut que nos joueurs apprennent encore. Ils n’ont pas été mauvais mais il faut dire que le Sénégal a été meilleur ».
MANQUE DE HAUTEUR POUR COACHER L’EQUIPE
«Nous avons une jeune équipe. Il faut reconnaitre qu’aujourd’hui ce n’est plus les années passées. Il faut savoir que nous bâtissons une jeune équipe pour le futur. Peut-être que je partirais, mais il faudrait accorder du temps à cette équipe. Il faudrait que celui qui arrive trouve quelque chose avec lequel il pourra fonctionner».
PLUS DANS LA REACTION QUE L’ACTION
«On n’a pas assez de maturité. C’est une jeune équipe qui se met en place et qui découvre. Nos joueurs devraient apprendre encore. On a eu des occasions, mais il faut les mettre au fond des filets. Si on n’arrive pas à les mettre, ça devient compliqué».
QUALIFICATION COMPROMISE
Je reste positif. Il y a le dernier match où il n’y aura pas de calcul à faire. On reste dans cette compétition, rien n’est encore perdu. Il y a encore espoir pour le dernier match de poule qui doit être une finale parce qu’on n’a plus rien à perdre. Je sais qu’on ira au 2ème tour.
«MON SEUL REGRET, C’EST D’AVOIR PRIS CE BUT SUR COUP DE PIED ARRETE»
En conférence d’après-match contre le Cameroun, le coach de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a livré son analyse froide de la rencontre qui s’est soldée par une victoire en faveur de son équipe.
En conférence d’après-match contre le Cameroun, le coach de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a livré son analyse froide de la rencontre qui s’est soldée par une victoire en faveur de son équipe. Satisfait d’être qualifié avant la troisième journée, le coach des Lions dit toutefois, regretter le but encaissé à la deuxième mi-temps. Surtout sur coup de pied arrêté
ANALYSE DE LA VICTOIRE
«Il faut féliciter les joueurs. Ils ont respecté les consignes et ils ont travaillé sur ces deux trois jours qui ont précédé la rencontre contre la Gambie (3-0). Ils ont été réceptifs. Ils ont contrôlé le match même si on a eu quelques frayeurs en deuxième période. Mon seul regret, c’est d’avoir pris ce but sur coup de pied arrêté. On aurait pu être un peu plus attentifs mais je salue la qualité de jeu de mes joueurs».
APRES LA QUALIFICATION ?
«C’est difficile dans une compétition de promettre quoi que ce soit. On a validé notre ticket pour les 8e, mais ce n’est pas encore fini. Il nous reste ce dernier match de poule contre la Guinée. Une rencontre très importante. Rappelez-vous en 2017, on avait gagné nos deux premiers matchs avant de faire match nul contre l’Algérie (2-2). Après la belle équipe du Cameroun nous a éliminés en quart de finale. On reste encore sur l’objectif qui est de jouer les 7 matchs. On a joué les deux et on va continuer et garder l’humilité».
QU’EST-CE QUI A PERMIS DE TUER LE SUSPENSE ?
«Je ne sais pas si on a tué le suspense mais cette envie là c’est une culture depuis longtemps. Quand on arrive en équipe nationale, ce n’est plus un club. C’est avec beaucoup de détermination, c’est comprendre qu’il y a plus de 17 millions de personnes qui sont partout dans le monde et qui nous suivent. Donc, il ne faut pas les décevoir, et il faut toujours essayer de faire mieux. C’est l’expérience aussi. On a vécu des moments difficiles, des échecs, c’est ça aussi qui fait qu’on a tout d’une équipe. On a appris de nos échecs. Il y a de la solidarité, ça commence par les joueurs dans les moments difficiles. Mais comme je le dis, ça reste du football. On a gagné contre le Cameroun mais cela n’enlève en rien les qualités du Cameroun. Je sais qu’ils vont se battre pour au moins terminer 2ème ou 3ème de cette poule».
LE POSITIONNEMENT DE PAPE GUEYE
«Vous savez, il fait très chaud avec cette intensité qu’on ne peut pas tenir toute une rencontre. On a décidé de nous évoluer avec une zone médiane pour après, sortir. Ça nous a un peu réussis. On a été solides, on ne les a pas laissés entrer dans notre bloc. La seule solution qu’ils avaient, c’est de «verticaliser». Les deuxièmes ballons nous permettaient d’aller rapidement en transition. Effectivement, on n’est pas une équipe qui attend. On est une équipe qui avance qui va très haut».
VOUS AVEZ SOLDE VOS COMPTES AVEC SONG APRES LA DEFAITE DE 2002?
«Le Cameroun reste le Cameroun. Mais je le dis encore, on est allés chercher notre premier sacre en terre camerounaise (le 6 février 2022, Ndlr). Il fait du bon travail. Il a perdu aujourd’hui (hier) contre nous mais cela n’enlève en rien de ses qualités. Mais, ce que je veux dire, c’est que le Cameroun a changé de profils de joueurs. Aujourd’hui, ce n’est plus Eto’o. Ce n’est plus Kalla. Ce n’est plus Tchato… des joueurs qui sont dans l’impact. Le Cameroun a des profils de joueurs qu’il faut rapidement s’adapter. Des joueurs qui aiment le ballon et qui ne sont pas dans l’impact physique comme leurs aînés. C’est ce qui s’est passé un peu avec le Sénégal. Donc, le football évolue et il faut s’adapter aux profils de joueurs».
LA SOCIETE CIVILE PRECONISE LE DIALOGUE ENTRE LES ACTEURS POLITIQUES
Pendant que le processus électoral sème la polémique, la société civile a pris position sur ses divergences autour du parrainage, du fichier électoral ou même du conseil constitutionnel.
Pendant que le processus électoral sème la polémique, la société civile a pris position sur ses divergences autour du parrainage, du fichier électoral ou même du conseil constitutionnel. Joint par RFM, le professeur Babacar Gaye préconise le dialogue entre les acteurs politiques.
« Ce que nous préconisons, nous le disons depuis plusieurs mois déjà c’est de renouer le fil du dialogue. Renouer les fils du dialogue entre les différents acteurs. Si on ne se parle pas, on n’arrivera pas à s’entendre lorsqu’il y’a désaccord sur les règles du jeu électoral, il faut essayer de faire en sorte qu’on retrouve le consensus, les conditions du rétablissement de la confiance parce que la réussite de l’élection dépend de la confiance des acteurs. Si les acteurs ont confiance dans le processus électoral, nous sommes sûrs d’avoir une bonne élection. Et dans le cas contraire, nous ne sommes pas à l'abri de difficultés, à l’abri de troubles, à l’abri de violences », s’est-il exprimé lors d’une session de formation des jeunes journalistes pour le traitement équitable de l’information en vue de la présidentielle. Pour lui, « la responsabilité incombe à tout le monde. Ce n’est pas seulement aux journalistes. Elle incombe à toutes les parties prenantes ainsi qu’aux organisations de la société civile, aux organisateurs des élections, aux acteurs. Tout le monde doit essayer de faire le maximum possible d’avoir un comportement responsable pour que nous ayons une élection crédible et transparente ».
A L’ECOUTE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Jour de délivrance pour les 21 candidats déclarés à la présidentielle du 25 février qui ont vu leur dossier de candidature validé par le Conseil constitutionnel dans sa première liste après le contrôle des parrainages.
Le Conseil constitutionnel va procéder, aujourd’hui, à la publication de la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle du 25 février prochain. L’enjeu de cette liste définitive des candidats devant prendre part à ce scrutin présidentiel du 25 février attendue au plus tard avant minuit portera certainement sur la décision que va prendre le Conseil constitutionnel par rapport aux nombreux recours déposés sur sa table.
Jour de délivrance pour les 21 candidats déclarés à la présidentielle du 25 février qui ont vu leur dossier de candidature validé par le Conseil constitutionnel dans sa première liste après le contrôle des parrainages. En effet, c’est en ce jour du 20 janvier que les 7 membres de cette haute juridiction vont procéder, conformément aux dispositions de l’article 34 de la Constitution du Sénégal, à la publication officielle de la liste définitive des candidats autorisés à prendre part à cette 13e élection présidentielle de l’histoire politique du Sénégal depuis 1960. L’enjeu de cette liste définitive des candidats devant prendre part à ce scrutin présidentiel du 25 février attendu ce soir, avant minuit, portera certainement sur la décision que va prendre le Conseil constitutionnel par rapport aux nombreux recours déposés sur sa table.
Il s’agit des réclamations portées par certains membres du Collectif pour la défense de l’inclusivité électorale et la démocratie, composé du groupe des 41 candidats recalés suite au parrainage. Se disant victimes des disfonctionnements du système de contrôle des parrainages causés par la qualité du logiciel de contrôle et le fichier électoral utilisé, les membres de ce collectif des 41 veulent amener le Conseil constitutionnel, à travers leurs recours individuels, à reconsidérer l’invalidation de leur dossier de parrainage actée par la Commission de contrôle et de validation des parrainages. Seulement, de l’avis de certains observateurs et acteurs du droit qui évoquent la place et le rôle du Conseil constitutionnel dans le travail de la Commission de contrôle et de validation des parrainages qui est d’ailleurs présidé par Mamadou Badio Camara, président du Conseil, ces recours ont de forte chances d’être rejetés.
Invité de l'émission Objection du dimanche 14 janvier dernier, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, Me Mame Adama Gueye avait d’ailleurs déploré cette présence du président du Conseil au sein de cette commission de contrôle des parrainages. Selon lui, cela entrave les procédures de gestion du contentieux sur les candidatures par le Conseil constitutionnel, en particulier la garantie du droit de recours.
Cependant, au-delà de toutes ces considérations, il faut préciser que tout cela ne reste que des avis et que le Conseil constitutionnel est souverain dans ses démarches et ses décisions qui défient très souvent les pronostics.
Outre ces recours du collectif des 41 victimes du parrainages, il y’a aussi celui du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, candidat de la coalition « Sonko 2024 » et leader du parti Pastef dissout par un décret présidentiel du 31 juillet dernier et qui fait l’objet de recours devant la chambre administrative de la Cour suprême. Le dossier déposé par son mandataire et avocat, Me Ciré Clédor Ly, ce dernier a expliqué avoir introduit un « dossier complet en dehors des autres dossiers qui ont été déposés précédemment » notamment avec des procès-verbaux d’huissier pour montrer au Conseil constitutionnel que l’imputation des pièces manquants observés dans le premier dossier relève plutôt de l’administration et non de son client et candidat.
De l’avis également de certains spécialistes, Ousmane Sonko, candidat de la coalition « Sonko 2024 » a de fortes chances de voir sa candidature être repêchée. Ces derniers convoquent, la jurisprudence du Conseil constitutionnel en rappelant que par le passé, il a tranché en faveur de citoyens victimes des écarts de l’administration en se basant sur ces constats d’huissier. Mais aussi de la procédure de déchéance électorale aménagée par le législateur qui, selon eux, retardent la radiation de Sonko sur les listes électorales du fait de la confirmation de sa condamnation dans l’affaire de diffamation ayant l’opposé à Mame Mbaye Niang prononcée le 4 janvier dernier par la Cour suprême.
La dernière catégorie des recours sur lesquels, la décision du Conseil constitutionnel est fortement attendue concerne ceux déposés par certains des 21 candidats qui ont passé l’étape des parrainages contre leurs adversaires qui ont également franchi ce premier filtre. Il s’agit entre autres, des recours déposés par Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs contre Karim Wade et le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de Benno, pour récuser la participation à cette élection de Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dieye, candidat de la plateforme « Avenir Sénégal bi nu begg ». Le président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor conteste la recevabilité de la candidature du fils de l’ancien chef de l’Etat, Karim Wade à cause de sa double nationalité. Pour sa part, l’actuel Premier ministre Amadou Bâ, candidat de Benno convoquant la dissolution du part Pastef, demande une application de l’article 821 du Code des Obligations civiles et commerciales (Cocc) qui interdit de 5 ans les dirigeants d'une association dissoute. Aujourd’hui, le nombre de candidats officiels qui seront retenus pour prendre part à la présidentielle du 25 février dépend de la décision que prendra le Conseil constitutionnel par rapport à ces différents recours.