Baadoolo - Var et penalties réclamés par Ba et TAS
Tout le monde attend la décision de l’arbitre constitutionnel. Qui regarde la Var après que Amadou Ba et TAS ont réclamé des penalties contre Cheikh Tidiane Dièye et Diomaye Faye, mais aussi contre Karim Wade. Pour Thierno Alassane, cette «faute» de dernière minute du joueur du Pds qui a renoncé à sa nationalité ce 16 janvier est grossière. Parce qu’il a pendant longtemps joué sous une autre couleur. L’arbitre va-t-il accorder ces penalties ce samedi ? En tout cas, le cas échéant, ça pourrait changer la physionomie du match du 25 février.
Centre d’hémodialyse de Liberté 6 Khalifa Ababacar Sall Barth’ immortalise son mentor
Le maire de Dakar a baptisé le centre d’hémodialyse sis au quartier Liberté 6 du nom de Khalifa Ababacar Sall. La cérémonie s’est déroulée, hier, en présence de l’ancien maire de Dakar. Pour rappel, la ville de Dakar et le ministère de la Santé et de l’Action sociale ont signé une convention de partenariat portant sur la gestion médicale du centre d’hémodialyse, situé à Liberté 6, et aux termes de laquelle, cette structure devrait voir ses capacités augmenter pour prendre en charge jusqu’à 240 patients. «Je salue les efforts du maire de Dakar consistant à enrôler plus de malades dans la prise en charge de la dialyse», a dit la ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye. «J’ai été très choquée de voir comment les populations sénégalaises souffrent pour avoir accès aux soins de dialyse. Je le dis parce que mon rêve, c’est que ce centre puisse offrir des dialyses gratuites», a dit Barthélémy Dias désigné directeur de campagne de Khalifa Sall pour la Présidentielle.
Grève des greffiers La Lsdh tire la sonnette d’alarme
La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) exprime ses vives préoccupations face à la persistance du mouvement de grève des greffiers, tous syndicats confondus, entrainant une paralysie quasi totale du système judiciaire. Et avec la persistance de la grève des travailleurs de la Justice, la Lsdh a décidé de tirer la sonnette d’alarme. L’organisation de la société civile appelle ainsi les «autorités sénégalaises à l’ouverture immédiate de négociations en vue de solutions de sortie de crise». Elle a par ailleurs rappelé dans son communiqué de presse que l’accès à la justice est un droit fondamental qui doit être garanti en permanence.
Transactions entre l’Etat et Barrick Gold et Sgo Le Forum civil saisit l’Ofnac
Pour faire la lumière sur les litiges d’intérêt public concernant l’entreprise Barrick Gold pour 120 milliards de FCFA et la Sabodala Gold Operations (Sgo) pour 150 milliards, le Forum civil a révélé avoir saisi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Dans un communiqué, Birahime Seck et ses camarades disent avoir posé cet acte après avoir «constaté un silence total de la part de Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et budget en exercice et de Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo, ministre chargé des Finances et du budget au moment du redressement opéré sur l’entreprise Barrick Gold». En se rapprochant des enquêteurs de l’Ofnac, la Section sénégalaise de transparency international cherche «à avoir d’une part des éclairages sur la régularité des transactions effectuées entre l’Etat et les deux entreprises, et d’autre part savoir si les intérêts de l’Etat et des contribuables ont été préservés». La balle est dans le camp de Serigne Bassirou Guèye et son équipe
Cem de Darou Nahim dans le département de Mbacké Les élèves réclament des professeurs de maths, Svt et arabe
Les élèves du Collège d’enseignement moyen (Cem) de Darou Nahim, une commune de l’arrondissement de Kael, dans le département de Mbacké, réclament des enseignants. Las d’attendre depuis le début de l’année, ces potaches qui ont battu le macadam ont listé, devant la presse, les difficultés. «Nous n’avons pas de professeurs de mathématiques, de science de la vie et de la terre et d’arabe. Cette affaire dure depuis la rentrée scolaire et aucune solution n’a été apportée à cette doléance qui perdure alors que nous sommes en période de compositions», a dit leur porte-parole. Interpellé sur la question, l’inspecteur d’académie de Diourbel assure que la situation est «sous maitrise». Il a promis qu’un professeur d’arabe sera affecté «incessamment» au Cem et fera des «compléments horaires».
«Avis appel d’offres.Africa» : Le groupe Pi business lance une plateforme dédiée aux annonceurs
Le groupe Pi business qui évolue dans le secteur économique a lancé «Avis appel d’offres.Africa». C’est une plateforme qui collecte toutes les annonces d’appel d’offres, de demandes de renseignements de prix et d’appels à candidature, aussi bien au Sénégal que dans les autres pays africains. Le concepteur assure aux annonceurs la publication ciblée des annonces, grâce à son système d’Emailing. Aux soumissionnaires, le groupe Pi business, à travers sa plateforme, offre également la possibilité aux annonceurs de recevoir, par e-mail, toutes les annonces en rapport avec le secteur d’activité de leur choix et les résultats des adjudications. La plateforme «Avis appel d’offres.Africa» dispose dans sa banque de données de milliers d’entreprises répertoriées au Sénégal et dans la sous-région.
LES PRÉLATS SÉNÉGALAIS RÉAFFIRMENT LEUR REJET DES COUPLES HOMOSEXUELS
Le clergé dit non à la tolérance du Vatican. Dans un communiqué cinglant, les évêques de l'Église catholique locale ferment la porte à toute évolution sur la question des couples de même sexe
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 20/01/2024
Les évêques catholiques du Sénégal ont confirmé leur refus de bénir des couples homosexuels, prenant le contre-pied d'une décision récente du Vatican. Selon un communiqué de la Conférence épiscopale sénégalaise daté du 18 janvier et relayé par l'AFP, "dans nos diocèses, aucune forme de bénédiction liturgique ou extra-liturgique ne peut être administrée à deux personnes de même sexe qui en feraient la demande en tant que couple".
Pourtant, dans un document de doctrine publié le 18 décembre dernier et approuvé par le pape François, le dicastère pour la Doctrine de la Foi avait autorisé la bénédiction des couples "irréguliers" aux yeux de l'Eglise, incluant les couples homosexuels, à condition qu'elle soit donnée en dehors des rituels liturgiques. Cette évolution, qualifiée de changement doctrinal majeur, avait néanmoins provoqué la réprobation de nombreux dignitaires catholiques en Afrique.
Dans leur communiqué, les évêques sénégalais qualifient l'homosexualité de "déviation morale" contraire à "la volonté de Dieu". Ils rejoignent ainsi l'avis du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, qui représente les évêques catholiques du continent, lequel avait jugé le 11 janvier dernier que la bénédiction des couples homosexuels "n'était pas appropriée" en Afrique.
Au Sénégal, où l'homosexualité demeure largement considérée comme une déviance et est punie par la loi, la communauté catholique vit dans une grande concorde avec la population musulmane ultra-majoritaire.
Texte Collectif
POUR UN PACTE NATIONAL DE BONNE GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE
Un consensus qui permettra ainsi de réguler durablement le jeu politique, électoral, économique et social de façon à en garantir la transparence, l’équité et le caractère pacifique du vivre-ensemble au bénéfice de toute la société
En tant que membres de mouvements citoyens engagés pour l’application des conclusions des Assises Nationales (AN) et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI), nous œuvrons pour leur prise en charge effective dans les enjeux et projets de l'élection présidentielle de 2024.
Les larges discussions menées lors de ces rencontres ont convergé sur l’actualité et la pertinence des conclusions des AN et des recommandations de la CNRI. En effet, au regard des défis majeurs du contexte actuel, en particulier les graves reculs enregistrés quant au respect de la démocratie et de l’État de droit, les réponses des AN et de la CNRI, si elles avaient été appliquées, auraient certainement permis au pays de les relever et, mieux, d’affirmer : plus jamais ça dans notre pays !
Aujourd’hui, notre conviction profonde est qu’elles nous permettent plus positivement de promouvoir un vivre-ensemble de cohésion sociale, de paix et de liberté basé sur des principes républicains et démocratiques dont :
L’exercice effectif des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels par chaque citoyenne et chaque citoyen,
La promotion d’une démocratie participative mettant au centre du système le citoyen,
L’effectivité de la séparation et l’équilibre des pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif ainsi que dans la primauté du Droit,
L’égalité et le traitement équitable des citoyennes et des citoyens,
La sacralité du bien public au service de l’intérêt général,
Une bonne gouvernance à tous les niveaux publics,
La garantie d’une administration publique compétente, non-partisane et dévouée au service public et à l’intérêt général,
La décentralisation assurant une dévolution effective de pouvoirs significatifs et de ressources conséquentes du sommet vers la base et une meilleure responsabilisation des acteurs-terrain dans la définition des politiques, la planification, la budgétisation et la mise en œuvre aux niveaux les concernant,
La gestion rationnelle et responsable des ressources naturelles, notamment foncières et minières,
Le bannissement conséquent de l’impunité sous toutes ses formes, de la corruption, du détournement de deniers publics et de l'enrichissement illicite ainsi que des crimes et délits voisins ou assimilés…
Pour y parvenir, nous devons construire, sur la base des conclusions des AN et des recommandations de la CNRI, les règles consensuelles régissant notre vie commune dans les domaines essentiels partagés tout en laissant à chacun la liberté de ses appartenances idéologiques et de son identité politique.
Ce Pacte national permettrait ainsi, par des consensus forts, de réguler durablement le jeu politique, électoral, économique et social de façon à en garantir la transparence, l’équité et le caractère pacifique du vivre-ensemble au bénéfice de toute la société.
C’est dans cette perspective que nous allons engager, dans les tout prochains jours, un dialogue inclusif avec tous les candidats qui vont concourir à la prochaine élection présidentielle pour élaborer ensemble ce Pacte national inspiré des conclusions des AN et des recommandations de la CNRI pour un Sénégal prospère et en paix.
Une fois leur accord obtenu, ils le signeront et s’engageront à l’appliquer dans les deux cents premiers jours suivant leur élection. Outre les candidats et pour accompagner leur engagement, nous comptons informer, sensibiliser et mobiliser les citoyennes et les citoyens et l’ensemble de la population à travers des messages ciblés en langues nationales en collaboration avec les médias, y compris les radios communautaires. Car il s’agit, au-delà des élections de 2024, de promouvoir une citoyenneté consciente et active en tant que force nationale synergique capable de sauvegarder nos acquis en matière de droits et de libertés et de soutenir la perspective d’une refondation de nos institutions en direction de l’approfondissement de la démocratie et d’un authentique État de droit où le vivre-ensemble est préservé par tous.
Paul Dominique Corréa, président de Présence chrétienne
Thiaba Camara Sy, présidente de Demain Sénégal
Mamadou Ndoye, coordinateur de Sursaut citoyen, ancien ministre
Mamadou Lamine Loum, modérateur des travaux des AN, ancien Premier ministre
PRÉSIDENTIELLE, LES CANDIDATS INVITÉS À DÉSIGNER LEURS PLÉNIPOTENTIAIRES
La lettre de désignation de ce plénipotentiaire doit être notifiée au préfet / ou au Sous préfet trente-trois jours avant la date du scrutin.
Le Directeur général des élections tient à rappeler aux candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 que conformément aux dispositions de l’article L. 68 du Code électoral, ils doivent désigner un plénipotentiaire auprès de chaque autorité administrative compétente.
“La lettre de désignation de ce plénipotentiaire doit être notifiée au préfet / ou au Sous préfet trente trois (33) jours avant la date du scrutin, c’est à dire le lundi 22 janvier 2024”, informe la DGE dans un communiqué.
LITIGES ENTRE BARRICK GOLD ET SABODOLA GOLD OPERATIONS, LE FORUM CIVIL SAISIT L’OFNAC
Le Forum Civil a saisi l’OFNAC concernant les litiges d’Intérêt public qui impliquent Barrick Gold pour 120 milliards de FCFA et la Sabodala Gold Operations à hauteur de 150 milliards de FCFA.
Le Forum Civil a saisi l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) concernant les litiges d’Intérêt public qui impliquent l’entreprise Barrick Gold pour 120 milliards de FCFA et la Sabodala Gold Operations (SGO) à hauteur de 150 milliards de FCFA.
L’information a été donné, vendredi, par son coordonnateur général Birahime Seck à travers un communiqué parvenu à Walfnet.
Selon Birahime Seck, le 11 janvier 2024, le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International «a rendu publique une déclaration relative aux Litiges d’Intérêt Publics concernant l’entreprise Barrick Gold pour 120 milliards de FCFA et la Sabodala Gold Operations (SGO) pour 150 milliards de FCFA». Un mutisme que ne comprend le Forum Civil de la part des autorités, à la suite de la déclaration, notamment Mamadou Moustapha BA, Ministre des Finances et Budget en exercice et de Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO, Ministre chargé des Finances et du Budget au moment du redressement opéré sur l’entreprise Barrick Gold.
«Le Forum Civil a saisi l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour avoir d’une part des éclairages sur la régularité des transactions effectuées entre l’Etat et les deux entreprises et d’autre part savoir si les intérêts de l’Etat et des contribuables ont été préservés», précise Birahime Seck.