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5 février 2025
IMMERSION DANS LE PLUS HAUT EDIFICE CHRETIEN DU MONDE
Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro - Dès que vous arrivez à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire, vous apercevez son immense dôme par-dessus des toits et végétations.
L’une des attractions de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, c’est la Basilique Notre-Dame de la Paix. Avec ses 158m de hauteur, une coupole de 90m de diamètre et de 60m de hauteur, elle est le plus haut édifice chrétien du monde, devant même la basilique Saint-Pierre du Vatican, siège de la papauté et du monde catholique. Construit par le premier président ivoirien Feu Félix Houphouët Boigny, le joyau architectural est devenu un lieu très prisé des visiteurs.
Dès que vous arrivez à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire, vous apercevez son immense dôme par-dessus des toits et végétations. Nichée au milieu d’un paysage de savane et bordée par des cocotiers, elle attire les regards. En cette matinée du mardi 16 janvier, le ciel est recouvert de nuages mais la chaleur se fait déjà ressentir. Il est 8h30. Devant le portail, une dizaine de personnes font la queue pour s’enregistrer et acheter des tickets afin de pouvoir visiter l’édifice le plus emblématique de de la ville. Nous sommes à la basilique NotreDame de la Paix construite en 1986 par le premier président ivoirien, Félix Houphouët Boigny, et consacrée en 1990 par le Pape Jean Paul II. Du haut de ses 150 mètres, soit plus que Saint-Pierre-de-Rome, elle est le plus haut édifice chrétien du monde. Ce qui en fait la fierté de toute une ville.
«La basilique fait partie des symboles de Yamoussoukro. Le plus grand même, je dirais. C’est un lieu de pèlerinage pour tous les catholiques du monde. C’est l’héritage que nous a laissés Papa Houphouët. De partout, les gens viennent pour la découvrir et ils l’apprécient tous», laisse entendre Fabrice, taximan à son état. Une fois arrivés sur le long chemin en goudron d’un kilomètre qui nous sépare d’elle, l’on ne peut s’empêcher de prendre des photos tellement le lieu est impressionnant.
A la devanture de l’édifice, l’esplanade en forme de bras ouverts vous accueille. «C’est comme pour vous dire Akwaba (bienvenue) en langue baoulé», nous explique notre guide Kouadio Abeni Geneviève. A l’intérieur de la basilique, l’on fait face à 4 piliers qui soutiennent l’édifice. Ils symbolisent les 4 évangiles de la Bible (Matthieu, Mac, Luc et Jean). Au milieu, se trouve une croix de 50kg qui fait 2,5 m de haut et 1,5 m de large. Elle est suspendue à 6m du sol par deux fils en acier oxydable. Deux statues dorées de la Vierge Marie sont placées de part et d’autre d’une allée d’un kilomètre toutes en marbre. Au sommet de la coupole peinte en bleu ciel, un vitrail de 40m de diamètre symbolise la paix. Au centre, figure une colombe fait de 7 mètres de long qui symbolise le Saint Esprit. Sur les 7000 sièges de couleur rouge faits en bois iroko, il y a, au-devant, la place où s’asseyait le premier président ivoirien Félix Houphouët Boigny pour assister à la messe. Une plaque sur laquelle est écrite son nom y est installé.
«C’est ici qu’il s’asseyait mais personne ne s’assoie là-dessus pendant les messes. On met sa photo ou un bouquet de fleur pour honorer sa mémoire. Mais pendant les visites, on laisse les gens s’asseoir pour prendre la grâce. On ne sait jamais. Peut-être un jour, vous pouvez devenir présidente du Sénégal», dit la guide s’adressant à nous. Eclats de rires ! Pour que les messes se déroulent sans aucun problème dans la basilique, les sièges disposent d’un revêtement absorbant.
«Tous les coussins des sièges sont recouverts de la laine de verre. Ce qui fait que les échos, au-delà de l’autel, sont entièrement absorbés. Les sièges diffusent aussi un système de climatisation incorporés sous la moquette», fait savoir Kouadio Abeni Geneviève. Lorsque vous pénétrez dans la Basilique Notre-Dame de la Paix, votre regard est automatiquement attiré par les 24 grands vitraux autour du sanctuaire. Bleu, rouge, vert, jaune, noir, on y retrouve presque toutes les couleurs. Sur lesquels vitraux on peut voir une image du président Félix Houphouët Boigny. Il y a aussi celle de Pierre Fakhoury, l’architecte qui a dessiné les plans de la basilique mais également d’autres personnes qui ont participé à sa construction. Ils symbolisent les 24 vieillards de la Bible.
«Les vitraux, c’est la Bible en image. Ils ont fait le dessin pour faciliter la compréhension à ceux qui ne savent pas lire la Bible. C’est la plus grande superficie des vitraux au monde», renseigne la guide.
Deux escaliers de 800 marches chacun permettent d’accéder à la terrasse qui se trouve au 11e étage du bâtiment. Là-bas, c’est tout Yakro qui s’offre à vous : on a une vue totale sur la ville. Lors de notre visite, l’ascenseur n’était pas en bon état mais n’empêche les gens y montaient tout en étant accompagnés par un technicien. Ce dernier informe qu’une commande de pièces a été faite en Italie pour la réparation.
DES CENTAINES DE VISITEURS PAR JOUR
A Yamoussoukro, difficile de rater la basilique Notre-Dame de la Paix. Elle est un lieu fervent de la foi catholique sis dans le village natal du premier président de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi les visiteurs n’y manquent pas. Au fur et à mesure que notre visite se poursuit, la basilique se remplie de personnes qui viennent pour le même but. Mais tous entrent et sortent dans un calme plat.
«Je ne peux vous donner le nombre de visiteurs mais ce sont des centaines de personnes qui viennent chaque jour. D’ailleurs, depuis les fêtes de Noël, ça n’arrête pas. Ils viennent de partout dans le monde. On travaille jour et nuit. Avec la Coupe d’Afrique des nations de football aussi, les gens viennent en masse pour découvrir le majestueux endroit», confie Kouadio Abeni Geneviève. Pauline est française. Elle vient de terminer sa visite et ne cache pas sa satisfaction. «Ça a toujours été mon rêve, venir visiter le plus haut édifice chrétien du monde. La basilique de Yamoussoukro est emblématique. Le décor est juste génial. C’est merveilleux !», dit-elle. Un autre visiteur venant du Cameroun du nom d’Emmanuel embouche la même trompette : «la basilique est impressionnante de par son originalité». Il faut noter que les prières s’effectuent gratuitement à la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro mais les visites sont payantes. Les prix varient selon les nationalités. Il s’agit de 500FCFA pour enfant et 1000 FCFA pour adultes qui se limitent seulement dans la cour et 2000FCFA pour une visite guidée pour les étrangers. Pour les ivoiriens, c’est 500FCFA.
CONTROVERSE AUTOUR D’UNE CONSTRUCTION
Nous sommes en 1986. Le président Houphouët Boigny fait construire dans son village natal situé à près 230km d’Abidjan la plus grande basilique au monde. Avec ses 12 millions d’habitants à l’époque, la Côte d’Ivoire sombre dans la pauvreté. De quoi s’interroger sur la pertinence du projet d’un coût de 40 milliards de FCFA provenant de la fortune de Papa Houphouët alors que le pays manque d’hôpitaux, d’écoles et autres. Elle suscite ainsi une controverse et le Vatican à qui appartient la basilique avait posé une condition. C’est-à-dire qu’une partie des fonds va être dédiée aux œuvres sociales. Faite de béton, d’acier, de granit et de marbre, elle peut accueillir 18 000 personnes, dont 7000 assises, en plus des 300.000 qui peuvent prendre place dans la cour. Réalisée par 24 entreprises nationales et étrangères, la basilique qui a 22 portes dont deux tonnes chacune, est bâtie sur une surface de 130 hectares. Elle dispose de 4 prêtres dont deux ivoiriens et deux polonais. Le père recteur qui est ivoirien, s’appelle Franck Allatin. En plus des maisons des prêtres, il y a également la maison papale. C’est-à-dire là où le Pape Jean Paul II avait passé la nuit lors de sa visite à Yamoussoukro. La chambre reste toujours entretenue mais personne ne dort dedans.
UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 255.113.352 FCFA RÉALISÉ
C’est ce qui ressort du rapport de l’observatoire du secteur postal sur les années 2020, 2021 et 2022
Le rapport de l’Observatoire du secteur postal sur les années 2020, 2021 et 2022 a révélé que le secteur postal a réalisé un chiffre d’affaires de 255.113.352 FCFA en 2022. Ce document a été présenté lors du Forum d’échange et de partage avec les professionnels des médias, organisé par l’ARTP, en partenariat avec la CJRS, du 5 au 18 janvier. Concernant les points d’accès, c’est-à-dire les boîtes aux lettres mises à la disposition du public, le nombre s’élève à 420 établissements postaux répartis entre Dakar (47%) et les autres centres régionaux du pays (53%)
En 2022, le chiffre d’affaires du secteur postal au Sénégal s’élève à 255.113.352 FCFA ; soit une augmentation de 17.161.632 FCFA ou une hausse de 7%. C’est ce qui ressort du rapport de l’observatoire du secteur postal sur les années 2020, 2021 et 2022 qui a été présenté lors du Forum d’échange et de partage avec les professionnels des médias, organisé par l’ARTP en partenariat avec la CJRS. Pour les revenus du marché national, on constate une progression permanente avec respectivement : 169.419.992 FCFA, 237.951.720 FCFA, 255.113.352 FCFA pour les années 2020, 2021 et 2022. Selon le rapport, en 2022, le nombre de points d’accès s’élève à 420 établissements postaux répartis entre Dakar (47%) et les autres centres régionaux du pays (53%). Dès lors, on constate une augmentation de 6,45% du nombre de points d’accès en 2021 et de 1,94% en 2022, durant cette période post-Covid. Ces points d’accès sont des installations physiques notamment les boîtes aux lettres mises à la disposition du public, soit sur la voie publique soit dans les locaux d’un prestataire, où les envois postaux peuvent être confiés par des clients au réseau postal public.
«Sur le territoire national, l’opérateur historique la SN La Poste et DHL totalisent à eux deux le plus grand nombre de points d’accès ; soit 87%, respectivement répartis entre 196 et 168 bureaux. DHL est beaucoup plus présent à Dakar, contrairement au groupe SN La Poste, avec plusieurs points d’accès dans les autres régions. A Dakar la SN La Poste dispose de 28 points d’accès et DHL en détient 151. Les autres régions, la SN La Poste a 168 bureaux et DHL en a 17 L’opérateur Rapidos en compte 15 au total», lit-on dans le document.
Les revenus générés par les envois nationaux, compris entre 500g et 2kg, sont estimés à 785.163.992 FCFA en 2021 et 1.343.987.417 FCFA en 2022 ; soit une hausse de 71%. En 2021, les revenus générés par les envois internationaux, compris entre 500g et 2kg, sont estimés à 547.358.176 FCFA pour passer à 2.283.716.720 FCFA ; soit une hausse de 317% en 2022. Les revenus globaux (nationaux et internationaux) pour la même catégorie sont de 1.332.522.168 en 2021 et de 3.627.704.157 FCFA en 2022 ; soit une hausse de 172%
En 2021, les revenus générés par les envois de colis nationaux de 2 à 20kg sont estimés à 442.313.376 FCFA et ceux de 2022 à 380.935.281 FCFA ; soit une baisse14%. Pour les envois internationaux, les revenus s’élèventà1.618.578.634FCFA en 2021 et à 2.033.636.434 FCFA en 2022, soit une hausse de 87%. En 2021, les revenus générés par les envois nationaux de colis supérieurs à 20kg sont estimés à 270.734.827 FCFA et en 2022 à 265.224.000 FCFA, soit une baisse de 2%
Suivant toujours le rapport, aux termes de l’exercice de l’année 2022, les investissements des opérateurs postaux sont estimés a plus de 485.243.865 FCFA contrairement à l’année 2021 ou les investissements étaient de 316.716.709 FCFA, soit une hausse 53,21%.
LE BRT À L’IMAGE DU TER
Réceptionné en grandes pompes il y a quelques jours, ce bus à haut niveau de service censé révolutionner les transports dans la capitale n'est toujours pas accessible au public
Voie dédiée dégagée, malgré quelques travaux de finition par endroits sur les chantiers, les Sénégalais attendent toujours leur nouveau moyen de transport de masse. Après sa réception officielle, le 14 janvier dernier, le Bus rapid transit (BRT), n’est pas encore disponible pour une exploitation commerciale, donc pour le transport de passagers. Une donne qui rappelle ainsi, le Train express régional (TER) qui est resté plusieurs mois à la gare, après son inauguration, avant de rouler sur les rails.
Les Sénégalais attendront encore avant de prendre le Bus rapid transit (BRT). Les autorités en ont décidé ainsi ; ou plutôt l’évolution du projet et les chantiers en phase de finition par endroits, c’est selon. Officiellement réceptionné par le président de la République, Macky Sall, le 14 janvier dernier, sa mise en circulation ne signifie pas une exploitation commerciale. Conséquence, il n’est pas encore accessible aux usagers. Comme ce fut le cas avec le Train express régional (TER)
Le directeur du Conseil exécutif du transport durable (CETUD, Thierno Birahim Aw, a informé tout de même, sur la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), la vielle de la réception officielle, que l’attente ne sera pas longue. «Nous allons nous ajuster pour que la mise en service se passe dans les meilleures conditions de sécurité. Au lendemain de l’inauguration, nous allons prendre des passagers ; mais ce sera de manière organisée, couverte au moins pendant un mois. Le plus important, quand nous serons en plein régime, que l’exploitation offre une fréquence de deux minutes, qu’on n’ait pas d’incidents». Mieux, ajoute-t-il, «Nous pensons raisonnablement qu’à partir de mi-février, nous irons vers une mise en service commerciale progressive». Donc, il prend date pour mi-février. Ce qui renvoi à l’image du Train express régional (TER) qui avait aussi été inauguré un certain 14 janvier, mais cette fois-ci en 2019. Donc à la veille de la présidentielle de février (2019) et en période de précampagne. Après son voyage inaugural lancé (le 14 janvier 2029) par le chef de l’Etat, Macky Sall, son exploitation commerciale, initialement prévue 6 mois après (juin 2019), ne sera effective que le 27 décembre 2021. Finalement, près de deux ans après sa réception par le président Macky Sall.
En attendant, force est de relever que la livraison de l’infrastructure était attendue bien avant le 14 janvier 2024. Inscrit au rang des projets prioritaires du gouvernement pour répondre à la demande criant de transport moderne, le Premier ministre, Amadou Ba, qui a procédé, le mercredi 27 décembre 2023, au lancement de la phase active de mise en service du BRT, avec l’ouverture des deux auto-ponds de Liberté 6 et Case-bi, a déjà informé de l’inauguration de ce moyen de transport de masse innovant, le 14 janvier 2024. Précisant que cette infrastructure fait partie du legs pour le futur. Auparavant, les essais statiques, en perspective de son exploitation commerciale, avaient été lancés, le lundi 21 août 2023. «Le lancement des tests statiques pour le système BRT est une étape cruciale. En gros, il s’agit de tester, en fonction du cahier de charges, la performance du BRT, par rapport aux travaux d’infrastructures, par rapport à ses interfaces en stations…», avait dit le Directeur du CETUD. Mardi21novembre, lors de son passage à l’Assemblée nationale, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, avait annoncé la mise en circulation du BRT vers la fin du mois de décembre 2023, expliquant que le retard dans l’exploitation, initialement programmée des mois plus tôt, est essentiellement causé par les évènements des mois de mars et de juin 2023, avec 23 stations saccagées. Sur ce, il a souligné que l’État a accompli beaucoup d’efforts pour rendre opérationnel le BRT, progressivement. Selon le CETUD, les casses des installations du BRT, lors des manifestations, ont fait des dégâts estimés à 5 milliards de FCFA
Le BRT, qui doit transporter jusqu’à 300.000 voyageurs par jour, soit 12.000 voyageurs par heure et par sens avec chaque bus devant prendre 150 voyageurs, est financé à hauteur de 420 milliards de FCFA grâce à l’apport de la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et le Fonds vert pour le climat. Après sa mise en circulation, il desservira plusieurs quartiers de Dakar et sa banlieue. Les travaux du BRT ont été lancés le 28 octobre 2019.
KEEMTAAN GI - « EQUITÉ SOCIALE »
J’ai entendu le Chef discourir sur l’équité sociale déclinée à travers sa gouvernance scabreuse et tortueuse. Pardon, sa gouvernance sobre et vertueuse. Cette politique d’assistanat social aurait donc transformé le quotidien des Sénégalais. Bien entendu dans le bon sens si bien que nos compatriotes vivraient beaucoup mieux qu’avant 2012. J’aimerais bien croire ceux qui propagent cela. On nous cause de pistes rurales, de lampadaires, de bourses familiales et autres libéralités accordées à des ménages qui deviennent chaque année plus nombreux si bien que le Gouvernement cherche encore à nourrir ces « damnés de la terre » dont certains vivent pourtant sur des terres fertiles qu’ils peinent à mettre en valeur. Et en cette veille d’élection, toutes les structures dédiées à l’assistanat se démultiplient pour aller « corrompre » ces ménages indigents dans le monde rural. Mais voilà, on aura beau essayer de voir sur les visages de nos compatriotes ce bonheur dont se gargarisent nos gouvernants, on ne découvre que désolation et tristesse. A contrario, fixez bien la frimousse de ceux qui arpentent les allées du Palais présidentiel, et vous verrez bien comment le pouvoir les a transformés. Comme ils respirent la belle vie et la croquent à belles dents ! Ils sont si chics, si joyeux, si étincelants, si pimpants de grâce et d’allant. Ce contrairement à leurs allures de rustres d’il y a douze ans. Cet embonpoint, c’est l’un de ces petits bonheurs que procure le fait d’être au pouvoir dans notre pays. Avec leurs thunes mal acquis, ils se construisent des maisons dans la capitale et leurs patelins d’origine, s ’offrent de belles voitures et de belles femmes pour les mecs, pendant que les bienheureuses élues subissent de belles transformations plastiques tout en se couvrant d’or. A comparer avec les conditions de vie de nos gueux et autres misérables qu’on prétend avoir rendus heureux avec des bourses de 35.000 francs par trimestre, on voit bien que l’équité sociale est en marche ! C’est dans cette atmosphère morose que des gens viennent agiter un probable report de la présidentielle. Or, il faut absolument que les élections se tiennent à date échue. Si tant est que l’Opposition veut se débarrasser d’un pouvoir mal en point et qui pourrait se révéler plus dangereux qu’il ne l’est actuellement en cas de report. « L’équité sociale », c’est également laisser le processus électoral suivre son cours. Le vin étant tiré, il faut le boire. Et tant pis pour les « frustrés ». Ce combat pour un report, c’est avant qu’il fallait le mener pas maintenant ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PAS DE CONSEIL DES MINISTRES CE MERCREDI
Ce mercredi, le Conseil des ministres ne s’est pas réuni. Nos sources ne nous indiquent pas clairement les raisons de la non tenue de la réunion hebdomadaire du Gouvernement. Par contre, nos radars du côté du Palais nous informent que le président de la République sera à St-Louis vendredi matin pour inaugurer le nouveau siège de la Bceao. Juste après la cérémonie, il s’envolera directement pour la République démocratique du Congo pour assister à la prestation de serment du président Félix Tshisekedi. Ce dernier, réélu pour un second mandat, sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. Outre le président Macky Sall, d’autres chefs d’Etat sont attendus nie notamment Ramaphosa, Déby Itno, Oligui Nguema… Le retour du chef de l’Etat sur Dakar est prévu le samedi.
PRÉSIDENTIELLE 2024: BOUGANE GUEYE DANY CONTRE TOUT REPORT
Dans un contexte où le report de l’élection présidentielle est agité en raison de nombreux recours introduits par les candidats recalés à l’étape du parrainage, le président de la coalition «Gueum Sa Bopp», Bougane Gueye Dany, demande que les candidats «injustement» recalés lors du parrainage soient rétablis dans leurs droits. Il rejette catégoriquement l’idée de reporter l’élection prévue pour le 25 février 2024. En tant que membre actif du «Collectif des Candidats Invalidés au Parrainage», le candidat de la coalition «Gueum Sa Bopp» se réjouit que huit candidats admis au parrainage aient rejoint le collectif qu’il a formé avec d’autres « spoliés ». Selon Bougane Gueye Dany, ces candidats sont convaincus que la lutte doit continuer, surtout en raison des injustices subies par d’autres candidats recalés. De plus, le président de «Gueum Sa Bopp» est d’avis que l’opposition doit œuvrer pour que le président de Pastef, Ousmane Sonko, puisse participer à l’élection présidentielle de février prochain. Pour atteindre cet objectif, Bougane Gueye Dany demande l’arrêt du processus en cours, tout en rejetant l’idée de reporter l’élection présidentielle du 25 février prochain. Selon lui, il y a suffisamment de temps d’ici là pour repartir sur de bonnes bases avec un fichier électoral fiable à remettre entre les mains du Conseil constitutionnel. Il insiste en déclarant : «Ce parrainage est une catastrophe car le fichier électoral est dans la rue. Accuser des candidats d’avoir manipulé ce fichier est inacceptable».
CONSEIL CONSTITUTIONNEL...
Le Conseil constitutionnel n’a jamais été autant sollicité pour vider des contentieux pré-électoraux. Après la polémique qui a suivi le contrôle des parrainages, le voilà amené à se pencher sur un tas de recours qui relèvent de la délation. Après la publication de la liste provisoire de 21 candidats, beaucoup se demandent si ce nombre sera maintenu, revu à la baisse ou pourquoi pas élargi. Des candidats éliminés réclament même que leurs dossiers soient étudiés de nouveau quitte à déplacer la date prévue pour la tenue de l’élection présidentielle. Ce qui serait une grande première dans l’histoire politique de notre pays où une telle situation ne s’était jamais produite auparavant. Mais puisque le dernier mot revient au chef de l’État, seul habilité à prendre une telle décision qui serait tout de même inédite, attendons de voir. Pour l’heure, tous les regards sont tournés vers le Conseil constitutionnel pour connaître la suite qui sera donnée à tous ces recours. Espérons qu’ils seront tous vidés dans les quarante huit heures au grand satisfecit des différentes parties.
PARRAINAGES OUSMANE SONKO SE DÉMARQUE DES RECALÉS
Les recalés au parrainage vont devoir mener leur combat de survie politique sans Ousmane Sonko. Le leader de Pastef, à travers un communiqué, a démenti toute implication dans les initiatives menées par les recalés. « Le Président Ousmane Sonko, informe que, dans un document public prêté aux « candidats recalés au parrainage, il est fait état d’une sollicitation de ces derniers auprès du Président Macky Sall, pour qu’il intervienne dans le processus électoral en cours ». Le nom du Président Ousmane Sonko aurait été mentionné parmi les candidats signataires. Sous réserve de l’authenticité de ce document, le président Ousmane Sonko tient à démentir toute implication dans cette initiative, dont il n’a jamais été informé. Le président Ousmane Sonko tient à rappeler qu’à cette étape du processus, le Président Macky Sall ne dispose d’aucune prérogative, le Conseil constitutionnel étant seul maître du déroulement des opérations » écrit la coalition Sonko Président. « Enfin, il invite les uns et les autres à s’abstenir d’associer son nom à des initiatives pour lesquelles, il n’a ni été consulté, encore moins consenti. En route, vers la victoire en 2024 ! » conclut ladite coalition.
PRESIDENTIELLE 2024 AMADOU BA VEUT ÉCARTER LES CANDIDATS DE PASTEF
Les recours déposés par le candidat de BBY Amadou Ba contre les candidatures de Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye ne visent en réalité qu’à écarter de la présidentielle les candidats de Pastef. On en un peu plus sur les recours déposés ce mardi contre ces candidats de Pastef. Les recours tournent autour de 4 points comme l’appartenance à une entité politique dissoute, la production de fausses pièces devant le Conseil Constitutionnel, une coalition irrégulièrement constituée et la non appartenance au parti ou à la coalition qui l’a investi ». Ces réclamations sont fondées sur plusieurs points spécifiques énoncés dans les documents de réclamation, conformément à l’article L.127 du Code électoral. Dans le cas de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, les griefs soulevés par Amadou Ba tournent autour de l’appartenance à une entité politique dissoute. Amadou Ba accuse Bassirou Diomaye Diakhar Faye d’appartenir à une entité politique qui a été dissoute. Sur le registre de la production de fausses pièces devant le Conseil constitutionnel, il est reproché à Bassirou Diomaye Diakhar Faye d‘avoir présenté des documents non authentiques au Conseil constitutionnel. Amadou Ba ajoute aussi que la coalition représentée par Bassirou Diomaye Diakhar Faye est constituée de manière irrégulière. Enfin Amadou Ba soutient que Bassirou Diomaye Diakhar Faye n’appartient pas réellement au parti ou à la coalition qui l’a désigné comme candidat. Concernant Cheikh Tidiane Dieye, les réclamations d’Amadou Ba sont similaires. Le candidat de BBY reproche à Cheikh Tidiane Dieye d’appartenir à une entité politique qui a été dissoute.
PRESIDENTIELLE AU SENEGAL JUAN BRANCO ACCUSE LE PM GABRIEL ATTAL D’INGÉRENCE
Le célèbre avocat français du président de Pastef, Me Juan Branco s’est encore signalé hier. Il a tout simplement accusé le Premier ministre de France Gabriel Attal d’ingérence dans l’élection présidentielle d’un pays africain. Me Juan Branco ne digère pas le décret publié ce mardi 16 janvier dans le Journal Officiel de France informant de la perte de la nationalité française par Karim Wade. « A peine nommé à Matignon, quelle est l’une des premières décisions du jeune Premier ministre Gabriel Attal ? S’occuper des sans-abris, des enfants harcelés, des otages, de Coline Fay ? Non, s’ingérer dans l’élection présidentielle d’un pays africain, en l’occurrence le Sénégal en tentant de sauver la candidature de Karim Wade. Celui-ci, menacé d’inéligibilité après que sa double nationalité a été révélée, a eu droit à un décret express, sur mesure, du Premier ministre français pour tenter de le sauver. La Françafrique a les dents longues, et sait se saisir des politiciens aux dents de lait » écrit Me Juan Branco sur son compte twitter. Sur cette affaire de la candidature de Karim Wade, que c’est étrange de voir Thierno Alassane Sall, Amadou Ba et Juan Branco tenir le même discours !
LA SOCIÉTÉ CIVILE VEUT LA LIBÉRATION DES DÉTENUS CHEIKH OUMAR DIAGNE ET ABDOU KARIM GUEYE
Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye doivent recouvrer la liberté. C’est le souhait exprimé hier par trois grandes organisations de la Société civile, notamment la Rencontre Africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et Amnesty international. Dans une déclaration commune, ces trois organisations se disent « préoccupées » par le maintien en détention de Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye. Elles rappellent aux autorités judiciaires que cela fait maintenant « plus de deux mois après avoir tous les deux, relevé appel, le 26 octobre 2023 de la décision d’irrecevabilité de leur demande de liberté provisoire par le magistrat instructeur ». Ces organisations de défense des droits de l’Homme de préciser que « les dispositions de l’art 187 alinéa 2 du Code de procédure pénale stipule clairement que « …celle-ci (la chambre d’accusation) doit, en matière de détention provisoire, se prononcer au plus tard dans le mois de l’appel prévu, faute de quoi l’inculpé est mis d’office en liberté sauf si des vérifications concernant sa demande ont été ordonnées ». Attendu qu’à ce jour, la Chambre d’accusation n’a pas programmé une audience et encore moins statué sur la cause, Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye doivent être mis d’office en liberté sous peine de se trouver en situation de détention arbitraire. Les deux détenus sont poursuivis pour des faits de manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves et à enfreindre la loi. Ils ont été placés sous mandat de dépôt le 23 mars 2023.
RALLIEMENT HÉLENE TINE REJOINT KHALIFA SALL
Le mercato politique débute à quelques encablures du démarrage de la campagne électorale de la présidentielle. En tout cas, le premier dirigeant politique à bénéficier de ce mercato, c’est Khalifa Sall. Ce dernier a reçu hier le ralliement d’un poids lourd, en l’occurrence Hélène Tine ancienne membre de l’Alliance des forces du progrès (AFP), et de surcroit ancienne alliée du président Macky Sall au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. L’ancienne parlementaire, responsable politique à Thiès a décidé de rejoindre Khalifa Sall et la coalition Khalifa Président. L’annonce du ralliement a été faite ce mercredi par le mandataire du président de Taxawu Sénégal, Moussa Tine.