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5 février 2025
L’OUVERTURE D’UNE AGENCE DE LA BCEAO EST UN SIGNE REVELATEUR D’UN DYNAMISME ECONOMIQUE
L’ouverture d’une Agence de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Saint-Louis (nord) est un « signe révélateur d’un certain dynamisme économique », a déclaré Alioune Badara Sambe, gouverneur de la région ladite région.
Saint-Louis, 18 jan (APS) – L’ouverture d’une Agence de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Saint-Louis (nord) est un « signe révélateur d’un certain dynamisme économique », a déclaré Alioune Badara Sambe, gouverneur de la région ladite région.
La nouvelle agence de la BCEAO, située sur la route de Khor; sera inaugurée vendredi en présence du chef de l’Etat, Macky Sall.
« L’arrivée de la BCEAO est un signe révélateur d’un certain dynamisme économique dans la zone. La BCEAO, la banque des banques et beaucoup de banques commerciales ont également choisi de s’installer à Saint-Louis’’, a dit mercredi M. Sambe, en marge d’un Comité régional de développement.
»C’est signe d’un dynamisme économique mais surtout d’une perspective reluisante en matière de développement socio-économique de la zone », a-t-il ajouté, relevant que la région attend avec impatience les retombées de l’exploitation du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim, au large de Saint-Louis.
« Saint-Louis aujourd’hui, outre le potentiel qui était là dans le domaine de l’architecture, de la riziculture, de l’agrobusiness, dans le secteur de la pêche , attend avec impatience l’arrivée du pétrole et du gaz au niveau de GTA’’, a-t-il rappelé. Il a ajouté qu’avec la mise en exploitation de l’aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye, le tourisme saint-louisien va certainement renaître de ses cendres.
« Il y a un dynamisme certain. Le tourisme est en train de renaître avec le démarrage des vols à l’Aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye. Cela traduit en mon sens un certain dynamisme et surtout des perspectives reluisantes », a soutenu M. Sambe.
LES DELEGUES DU SUTTAAAS ALERTE LE PRESIDENT MACKY
Manque de logistique, risque d’incendie des aéronefs…Les conditions des travailleurs de la société d’assistance au sol à l’aéroport internationale Blaise Diagne préoccupent les délégués du personnel du syndicat unique des travailleurs du transport aérien
Les conditions des travailleurs de la société d’assistance au sol à l’aéroport internationale Blaise Diagne préoccupent les délégués du personnel du syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal. Les syndicalistes ont adressé une lettre au président de la république pour alerter sur cette situation d’insécurité liée au manque de logistique et les «graves menaces qui pèsent sur l’avenir immédiat» de leur activité.
«Au moment où ces lignes sont écrites, il se déroule un désastre à la structure AIBD Assistance Services (2AS)». Cette alerte est des délégués du personnel du syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal. En effet, ils ont adressé une lettre au Président Macky Sall pour l’interpeller sur la situation qu’ils vivent depuis plusieurs mois. «Il y a exactement un an, nous vous faisions part d’une correspondance d’alerte. À quelques nuances près, l’exposé des motifs et la substance majeure de la problématique sont restés les mêmes», déplorent les syndicalistes. Ils précisent que cette grave perturbation du fonctionnement de ladite entreprise dépasse sa capacité en ressources humaines et matérielles. «Ce qui se passe pour les travailleurs, les usagers de l’aéroport, les compagnies aériennes, est un désastre de grande ampleur. Il pourrait raisonnablement s’appeler catastrophe», s’alarment les syndicalistes.
A les en croire, les travailleurs manquent de tout. Par conséquent, indiquent-ils, le personnel est dans une situation d’insécurité constante avec de multiples accidents de travail. «A cela s’ajoutent des incidents graves allant jusqu’à produire des risques d’incendie des aéronefs, des marchandises dangereuses (zone fret) et des retards imputables au manque et à la vétusté du matériel. L’obligation de sécurité pèse sur l’employeur conformément aux textes en vigueur», pestent les travailleurs de l’AIBD Assistance Services. Aussi, poursuivent-ils, les services d’assistance en escale sont les services rendus à un transporteur aérien sur un aérodrome ouvert au trafic commercial. «Pour cela, une licence ou un certificat d’exploitation est délivré par l’autorité compétente, pour la plupart annuel», soulignent les délégués du Suttaaas. Ils signalent également que le renouvellement de cette licence est passé d’un an à six mois pour finir à un simple trimestre.
«CHAQUE AVION QUI ARRIVE ET REPART EST UN MIRACLE»
D’après eux, cette disposition se faisant après inspection de l’autorité, vérification des équipements, des outillages, du matériel d’assistance, nécessaires à la fourniture des services pour lesquels il est agréé et sous réserve de l’acquittement de la redevance conformément à la réglementation en vigueur. «Chaque avion qui arrive et repart est un miracle. Le drame, c’est quand toute la chaîne de responsabilité qui entoure l’activité s’en accommode allègrement. Il n’y a plus de garantie absolue autour de la sécurité qui entoure le traitement d’un avion à l’aéroport de Diass», préviennent les syndicalistes. Au courant de l’année précédente, indiquent-ils, la tutelle leur a fait part d’une liste non exhaustive d’équipements commandés à l’étranger, à hauteur de 15 milliards de nos francs, devant arriver et être opérationnels à la fin de l’année qui vient de s’écouler. «Nous avons fini par comprendre que cette vérité n’est en réalité qu’une question de point de vue. Nous ne sommes d’ailleurs pas en mesure de savoir où elle a commencé et quand cela prendra fin», regrettent les syndicalistes. Ils sont d’avis que 2AS est un régime de responsabilités sans faute où ceux qui en ont la direction refusent toujours d’établir un lien de causalité entre les faits de l’administration présumée fautive et les préjudices subis.
D’après ces délégués, il est impératif d’y mettre un terme. «Au demeurant, si le court terme se faisait dans les conditions actuelles, ce serait sans nous et nous serions à l’arrêt car il ne nous est plus possible de travailler dans ces conditions au prix de notre santé et de nos vies. Nous sommes simplement mais assurément arrivés à saturation avec le management bon marché et les crises sans précédent de ces six dernières années», affirment les délégués du Suttaaas. Ils réitèrent leur volonté de contribuer grandement au projet de hub aérien tout en attirant l’attention du chef de l’État sur les graves menaces qui pèsent sur l’avenir immédiat de leur activité.
LA ZONE DES PALMIERS RETROUVE LE SOURIRE ET SCRUTE LE DEVELOPPEMENT
Après le dépôt des armes, les ex-combattants de Diakaye et les populations de la zone des palmiers entament le processus de réconciliation à travers des forums qui se tiennent dans les villages de cette entité géographique de la commune de Djignaky.
Après le dépôt des armes, les ex-combattants de Diakaye et les populations de la zone des palmiers entament le processus de réconciliation à travers des forums qui se tiennent dans les villages de cette entité géographique de la commune de Djignaky. Des rencontres au cours desquelles les aspirations des habitants, longtemps meurtris par le conflit armé en Casamance et où tout est à refaire, sont soulevées.
Une danse du Kumpo pour célébrer le dépôt des armes et la pacification de la zone des palmiers, située dans le nord du département de Bignona, devant les autorités administratives et locales, l’armée et les ex-combattants du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ; symbole ne pouvait être plus significatif pour manifester l’espoir d’une nouvelle ère qui se dessine dans la zone des palmiers. Cette entité d’une dizaine de villages, située dans le nord du département de Bignona, a abrité pendant des décennies la base des rebelles de Diakaye et des cantonnements satellites. Elle a été longtemps meurtrie par le conflit armé en Casamance. Les accords de paix signés entre l’État du Sénégal et cette faction du mouvement irrédentiste ayant conduit au dépôt des armes, ont fait germer un immense espoir chez les populations de cette zone du Fogny. «C’est un sentiment de soulagement et surtout d’espoir qui anime toutes les populations de la zone des palmiers, qui ont beaucoup souffert de la crise en Casamance. Quand on a été mis au courant de la volonté de Diakaye de déposer les armes, nous étions certes contents, mais la joie était mesurée jusqu’au jour où l’acte a été matérialisée officiellement à Mongone, en mai dernier. Et là, tout le monde, particulièrement la jeunesse, a poussé un grand ouf de soulagement», déclare Youba Coly, président du collectif des jeunes de la zone des palmiers.
La base de Diakaye a été installée dans la zone des palmiers dans les années 90 par Souahibou Kamoungué Diatta, alors jeune lieutenant de Sidy Badji (premier chef de la branche armée du mouvement des forces démocratiques de la Casamance). Elle a été dirigée par plusieurs chefs de guerre, dont les plus célèbres sont Ismaila Magne Diémé (mort dans les liens de la détention, en Gambie), Lamarana Sambou qui a quitté, il y a quelques années, le maquis et Fatoma Coly (principal artisan des accords de paix signés en mai dernier avec l’Etat du Sénégal). La cohabitation entre les désormais ex-combattants et les populations de la zone des palmiers n’était pas des meilleures durant les années sombres du conflit. D’où l’initiative d’organiser des forums dans les différentes localités de la zone pour entamer le processus de réconciliation et renforcer le climat de confiance. Cette initiative saluée par tous est appuyée par l’Usaid, à travers le programme Alwili 2 que déroule le CRS.
L’ETAT CIVIL, UNE URGENCE
Le conflit armé en Casamance a complètement décimé l’état civil dans plusieurs Collectivités territoriales impactées par la crise. C’est le cas de Djignaky, commune dans laquelle se trouvent les localités de la zone des palmiers. «Ici les gens étaient plus guidés par l’instinct de survie que par les questions de l’état civil. C’est pourquoi des centaines de personnes se retrouvent aujourd’hui sans acte de naissance», souligne Youba Coly. «Il y a même des chefs de village qui n’ont pas d’extrait de naissance», insiste Henri Ndecky, coordonnateur de la dynamique de paix et facilitateur entre la faction de Diakaye et l’État du Sénégal. Cette question qui est une préoccupation majeure des populations a été inscrite en priorité dans les accords de paix, à la demande des ex-combattants du mouvement irrédentiste. Celle-ci est en voie de trouver solution. «Nous remercions le président de la République qui a accédé à cette requête en donnant des instructions à son gouvernement et aux différents maillons de la chaîne pour faciliter aux populations l’obtention des pièces d’état civil», renseigne M. Ndecky. Il informe que plus de 50 000 demandeurs ont déjà été répertoriés. Aussi, se réjouit-il de la promptitude de l’USAID qui a décidé d’accompagner le processus d’enrôlement pour permettre aux ayants droit de retrouver leur «sénégalité». L’enclavement est la plus grande contrainte qui étouffe les populations de la zone des palmiers.
Pour se rendre à Essom Silatiaye, il faut effectuer un véritable parcours du combattant sur une piste sablonneuse parsemée de gros nids-de-poule. Pendant l’hivernage, il est difficile, voire impossible de s’y rendre en voiture. «C’est une zone qui a de fortes potentialités agricoles et maraîchères. Mais hélas ! les populations ne peuvent pas en jouir à cause de cet enclavement», dixit Alphousseyni Diémé, maire de la commune de Djignaky.
Dans la zone des palmiers, les infrastructures sociales font aussi défaut. L’insécurité qui régnait dans la zone annihilait toute initiative de développement dans cette contrée du département de Bignona. «À chaque fois que nous réclamons quelque chose, la réponse qui nous est servie est que la zone n'a pas de sécurité», souligne le coordinateur des associations de la zone des palmiers. M. Coly pense qu’avec cette nouvelle donne, la cadence de l’émergence économique et sociale de la zone des palmiers sera accélérée.
LES PROCHAINS CHANTIERS DE L’ETAT
Ces aspirations sont légitimes, selon le préfet de Bignona qui annonce un vaste programme que l’État va dérouler dans la zone pour accompagner la dynamique de paix. « Pour le désenclavement, bientôt les travaux de bitumage de la route RN5- Diounoum-Bitibiti, sur 23 kilomètres, vont démarrer. La piste Bitibiti-Balonguine-Kakéré-RN5, la piste BITIBITIESSOM SILATIAYE et la piste Braranlir-Balonguine seront aussi faites. Dans le secteur de la santé, un bâtiment R+1 sera réalisé pour le poste de santé de Bitibiti. Des salles de classe seront réalisées pour le lycée du même village. Le renforcement du réseau hydraulique est aussi en cours. Plein d’autres projets sont en cours d’études pour améliorer les conditions sociales des populations de la zone des palmiers», précise Maguette Diouck, chef de l’exécutif départemental de Bignona. La réalisation de ces infrastructures permettra à la zone des palmiers de respirer et de tourner la page de la précarité et de la peur pour s’orienter vers le développement.
UN PROCESSUS ÉLECTORAL DÉCIDÉMENT CHAHUTÉ
Avec plus de 900 000 électeurs exclus des listes et des candidats rejetés pour des motifs invraisemblables, la fiabilité du fichier électoral et la transparence du contrôle des parrainages sont au cœur de vives tensions, plongeant le pays dans la crise
Depuis le début du processus électoral menant vers la prochaine présidentielle, le pays est plongé dans le chaos, avec des polémiques féroces qui laissent tout le monde perplexe. Tout a commencé avec le retrait des fiches et des clés USB pour la collecte des parrainages, lorsque la Direction générale des élections a refusé de remettre au mandataire d’Ousmane Sonko ses fiches et sa clé USB. Des actions judiciaires ont été engagées. Il s’y ajoute que des leaders légitimes connus et reconnus sur le terrain politique se sont retrouvés avec des doublons qui ont entraîné l’invalidation de leurs candidatures au niveau de la commission de contrôle des parrainages du Conseil constitutionnel. Dans le même temps, des candidats « fantômes » passaient avec succès cette étape. D’autres candidats comme l’ancienne Première ministre Aminata Touré se sont retrouvés avec des parrains de toute une région — à Saint Louis en l’occurrence — déclarés « introuvables » !
La DGE s’est obstinément refusée à remettre à Ousmane Sonko, par le biais de son mandataire, ses fiches de parrainages et sa clé USB. À la suite de cet épisode, le leader de la coalition Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a dénoncé des dysfonctionnements concernant les clés USB qui leur avaient été remises par la Direction générale des élections. Face à cette situation, la DGE a reconnu son erreur et en a remis une nouvelle. Parallèlement, les candidats Malick Gackou, Khalifa Ababacar Sall et Bougane Gueye Dany ont subi des harcèlements des forces de défense et de sécurité les empêchant d’effectuer leurs tournées politiques dans différentes localités du pays, pendant que le Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, vaquait paisiblement à ses occupations politiques sans être inquiété. Au contraire, il bénéficie partout où il va d’un déploiement massif de policiers et de gendarmes chargés d’assurer sa sécurité, de jalonner son itinéraire tandis que gouverneurs, préfets et sous-préfets sont au garde-à-vous !
Le dépôt de la caution parles candidats à la Caisse de dépôts et de consignations a donné lieu à de nouvelles controverses, chaque candidat devant verser la somme de 30 millions de francs CFA. Une nouvelle polémique a éclaté lorsque la CDC a réceptionné le chèque d’Ousmane Sonko avant de refuser remettre une attestation à son mandataire. Mieux, ce mandataire été prié de venir récupérer son chèque puisque, arguait la CDC — dirigée par un poids lourd de la majorité présidentielle — le nom du leader de Pastef ne figurait pas sur les listes électorales !
Par la suite, un tirage au sort a été effectué par le Conseil constitutionnel pour déterminer l’ordre de passage des candidats lors du contrôle des parrainages, un mode qui a été vivement critiqué par tous les acteurs selon qui cela excluait le mérite. Ainsi, un candidat à la candidature bénéficiant d’une grande popularité et d’une incontestable légitimité, pouvait se retrouver en dernière position, et donc pénalisé par les doublons externes, tandis qu’un inconnu ayant la chance de figurer parmi les premiers à passer le contrôle pouvait passer tranquillement le filtre du contrôle des parrainages
C’est malheureusement ce qui s’est passé, de nombreux candidats ayant passé l’étape du contrôle des parrainages sont inconnus et considérés comme des fantômes dans l’arène politique. Des acteurs importants ont été éliminés en raison de doublons ou d’autres motifs compliqués voire incroyables comme l’ « invisibilité » de leurs parrains ou le fait que ces derniers sont inconnus du fichier électoral !
A quel fichier se fier ? 900.000 électeurs déclarés « inconnus »
Certains candidats ont décidé de se retirer, considérant que le processus était biaisé tout en rappelant que la CEDEAO avait exhorté l’État du Sénégal à revoir le processus de parrainages en raison du manque de transparence du fichier électoral.
L’authenticité du fichier électoral a été décriée par le leader de la coalition Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, qui déclarait ceci : « à quel fichier électoral se fier puisque plus de 900.000 électeurs sont déclarés non électeurs entre autres incompatibilités observées sur le fichier électoral qui, d’après le CENA, n’a pas été mis à jour. À l’heure actuelle, la situation électorale est extrêmement tendue, les acteurs ont dénoncé la situation auprès de l’Union européenne et de la société civile, et ont même écrit une lettre au président Macky Sall pour qu’il réagisse et les rétablisse leurs droits.
Le président Macky Sall, durant les derniers mois de son magistère, reste concentré sur ses objectifs et multiplie les inaugurations sans prêter attention aux récriminations des acteurs politiques qui ne sont pas de son bord. Certains observateurs et analystes estiment que le président Macky Sall cherche à régler ses comptes avec des leaders politiques antisystème tels que Bougane Gueye Dany et Ousmane Sonko, qui avaient boycotté le dialogue national. Dans tous les cas, la situation que nous vivons présentement est sans précédent dans notre pays car, depuis 1960 jusqu’à aujourd’hui, jamais une élection présidentielle ne s’était déroulée dans des conditions aussi obscures.
Selon des experts qui préfèrent garder l’anonymat, personne ne maîtrise les motifs de rejet invoqués lors du contrôle des parrainages. Il a été dit que certains candidats ont présenté des clés Usb inexploitables, d’autres auraient un nombre anormalement élevé de doublons, d’autres encore ne seraient pas inscrits sur les listes électorales, etc.
Pour obtenir leur rétablissement dans la course à la présidentielle, les candidats se disant « spoliés », soutenus par d’autres ayant réussi à passer le filtre du contrôle des parrainages, se sont regroupés pour dénoncer le processus électoral, qu’ils considèrent comme non transparent et injuste et marqué par une « injustice sans précédent ». Cette situation suscite des inquiétudes et des discussions animées à travers tout le pays.
Le DG de New World TV tranche en faveur de la RTS
Le directeur de New World TV a adressé une lettre à Racine Talla pour lui notifier que la RTS détient la licence exclusive des droits de diffusion en clair pour la retransmission via la télévision, la radio et la diffusion publique «(Fan Zones)» au Sénégal. Nimonka Kolani précise que toute personne, qu'elle soit privée ou publique, enfreignant ces droits fera l'objet de poursuites pour contrefaçon. Il faut souligner que la Confédération Africaine de Football (CAF) a conclu un accord historique avec le diffuseur panafricain New World TV pour les droits médias de la CAF en anglais et en langues locales, en clair et à péage, pour les territoires d’Afrique subsaharienne. Cet accord est relatif aux compétitions et événements de la CAF entre 2023 et 2025. L'accord sur les droits médias entre la CAF et New World TV comprend les droits de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023, qui représente une opportunité passionnante pour le football africain d'atteindre de nouveaux publics en Afrique et dans le monde grâce à un diffuseur panafricain ambitieux et dynamique.
Pas de recours de BBY contre Aly Ngouille Ndiaye et Boun Dionne
Jusque-là, des rumeurs faisaient état de recours déposés par le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, contre ses anciens camarades de l'Alliance pour la République (Apr), Aly Ngouille Ndiaye et Mahammed Boun Abdallah Dionne. Que nenni ! D'ailleurs, les mandataires desdits candidats ont démenti ces informations devant la presse au sortir du Conseil constitutionnel où ils étaient convoqués par être informés des recours
L’AIBD a accueilli 2 942 594 passagers en 2023
L’aéroport international Blaise Diagne affiche ses performances pour l’année 2023. Selon les statistiques officielles, il a enregistré 2 942 594 passagers, soit une progression de plus de 11,91% comparé à 2022. En ce qui concerne les mouvements d’avions, 28 587 ont été répertoriés, retrouvant ainsi leur niveau de 2019, soit une hausse de +6,93% comparé à l’année dernière. Pour le trafic cargo, l’AIBD a enregistré 38 612 tonnes de fret, soit une hausse de plus de 11,88% comparé à 2022. Ce résultat s’explique par l’intensification du réseau de l’aéroport international Blaise Diagne, avec une trentaine de compagnies aériennes exploitant une cinquantaine de lignes aériennes à travers le monde.
Sonko désavoue le Collectif des candidats invalidés
De sa cellule, dans la prison du Cap Manuel, l’opposant Ousmane Sonko surveille de très près la scène politique. Mis au parfum que le Collectif des candidats invalidés au parrainage par le Conseil constitutionnel a adressé une requête au Président Macky Sall pour une reprise du contrôle du parrainage, le maire de Ziguinchor dément toute implication dans cette initiative dont, précise-t-il, il n'a jamais été informé. Dans un communiqué, Sonko rappelle qu'à cette étape du processus, le Président Macky Sall ne dispose d'aucune prérogative et que le Conseil constitutionnel est seul maître du déroulement des opérations. Il invite ainsi les uns et les autres à s'abstenir d'associer son nom à des initiatives pour lesquelles il n'a ni été consulté, encore moins consenti
Le sit-in des taximen interdit
Le Préfet de Dakar n’a pas permis aux conducteurs de taxis de déverser leur colère dans la rue. L’autorité a interdit leur sit-in qui devait se tenir à la Place de la Nation. Le Préfet leur demande de délocaliser la manifestation parce que le lieu abrite une fan zone de la Rts. Une surprise pour le syndicat démocratique des chauffeurs de taxis du Sénégal, dirigé par Modou Ndiaye. Ce dernier promet de déposer dans les prochains jours une lettre d’information pour un sit-in afin de dénoncer leurs difficultés, notamment les agressions, la concurrence déloyale des motos et des véhicules particuliers, l’absence d'harmonisation dans la délivrance des licences de taxis urbains.
Trois anciens combattants
Le Président Macky Sall a honoré hier trois anciens combattants, au Palais de la République. Ils ont été élevés à la dignité de commandeurs dans l'Ordre national du Lion. Le chef de l’Etat a offert ces anciens combattants en exemples à la nation. Il s'agit des trois vétérans qui restaient dans la cohorte des tirailleurs dont le retour a été célébré le 28 avril 2023.
Barth directeur de campagne de Khalifa Sall
Le candidat de la coalition Taxawu Senegaal est en train de mettre en place son équipe de campagne. Khalifa Sall a choisi le maire de Dakar, Barthelemy Dias, comme directeur de campagne. Il revient maintenant à Dias fils de former son équipe pour bien piloter la campagne électorale de son candidat.
47 femmes de Khombole formées à l'agroalimentaire
Quarante-sept femmes entrepreneures originaires de la commune de Khombole ont été formées pendant 5 jours aux métiers de l'agroalimentaire (céréales, légumes, fruits, entre autres). Cette initiative porte la signature Ndiaye Coura Ndiaye dit Damel, Président de l'association « Carrefour du Bonheur ». C’est le Centre de Formation Professionnelle qui a abrité hier la cérémonie de remise des attestations, en présence de la communauté et sous la présidence de la troisième adjointe au maire. La remise des attestations a été couplée à la remise de 16 bons d’inscription dédiés à des pensionnaires du centre de formation, issus de familles modestes, pour alléger les charges financières des parents et 4 titres de formation en maroquinerie. Il s’y ajoute la remise symbolique de tables et chaises à la garderie d’enfants Keur Yama.
2e édition des journées scientifiques de l’UFR Santé de Thiès
«Notre ambition est de faire de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès un pôle d’excellence, et les journées scientifiques de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) en santé sont un rendez-vous du donner et du recevoir. C’est aussi un cadre d’échanges sur les dernières nouveautés dans le domaine de la science, notamment en ce qui concerne les tumeurs et les pathologies liées à l’environnement. Ce sont de grandes endémies au Sénégal, avec beaucoup de cas de problème de prise en charge». Ces propos ont été tenus hier par Pr Jean Louis Abdourahim Ndiaye Vicerecteur en charge de la recherche, de l’innovation scientifique et de la coopération à l’UIDT de Thiès, à l’ouverture des deuxièmes journées scientifiques de l’UFR/Santé. Selon Pr Yoro Diallo vice-Directeur de l’UFR Santé, ces journées qui sont à leur deuxième édition occupent une place importante dans l’agenda de l’UFR.
2e édition des journées scientifiques de l’UFR Santé de Thiès (bis)
Il ajoute qu’il s’agit d’une rencontre d’échanges scientifiques avec les pairs, les chercheurs, les enseignants, mais aussi les praticiens qui sont au niveau des hôpitaux. C’est ainsi que les journées ont maintenant acquis une dimension nationale, car impliquant toutes les universités de Dakar, de Ziguinchor, mais également une dimension sous-régionale. A l’en croire, le défi était de les pérenniser conformément à l’une des recommandations de l’édition de l’année dernière et cet objectif a été atteint. Et cette année, il y a eu un élargissement de l’assiette des invités, avec la présence des pharmaciens et des collaborateurs paramédicaux. Créée en 2008, donc il y a 16 ans, l’UFR/Santé ne cesse de monter en puissance, selon les autorités universitaires, avec un effectif qui est passé de 50 au début à 2011 étudiants originaires de 18 nationalités et bénéficiant de formations professionnelles diversifiées.
Arrestation de deux Nigérianes pour prostitution
Deux filles de nationalité nigériane sont soupçonnées de pratiquer le plus vieux métier du monde. Elles sont actuellement dans les liens de la détention pour non-inscription au fichier sanitaire. Il s'agit de B. Ether âgée de 23 ans et de F. Dodèye âgée de 28 ans. Les deux filles ont été interpellées au cours d'une opération de sécurisation dans un bar à Nord Foire par les limiers des Parcelles assainies. B. Ether a reconnu les faits tout en déclarant avoir tardé à renouveler sa carte sanitaire qui a expiré depuis le 14 décembre dernier. Quant à sa copine Dodèye, elle a confié avoir perdu sa carte à la suite d'une agression. Des allégations qui n'ont pas du tout convaincu les limiers. Les belles de nuit sont ainsi placées en garde à vue avant d’être déférées au parquet pour non-inscription au fichier sanitaire.
Escroquerie et faux et usage de faux
Âgé de 30 ans, l'entrepreneur Elh. K. Diallo a été déféré au parquet par la Division des investigations criminelles (Dic) pour escroquerie, faux et usage de faux au préjudice de M. Sy, informaticien de profession. Le mis en cause avait promis un voyage au Nicaragua à M. Sy moyennant 05 millions. Après avoir empoché l’argent, il a donné un faux billet d'une compagnie de la place. La victime qui n’a jamais soupçonné une arnaque est tombée des nues à l'aéroport lorsqu'on lui a fait comprendre que le billet était faux. Alors sans tarder, il s’est rendu à la Dic pour porter plainte contre El H. K. Diallo pour escroquerie et abus de confiance. Le sieur Diallo accuse ses collaborateurs de l'avoir roulé dans la farine. Ce qui va motiver sa garde à vue et son défèrement au parquet pour escroquerie, faux et usage de faux.
MULTIPLE PHOTOS
LES LUTTES DU PEUPLE CUBAIN 65 ANS APRÈS LE TRIOMPHE DE LA RÉVOLUTION
L'ambassadeur de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton, met en exergue le caractère combatif du peuple cubain qui fait face quotidiennement aux conséquences du blocus américain, tout en maintenant les acquis de la Révolution en matière de droits humains
Le caractère affable et résilient du peuple cubain qui affronte jour après jour les scénarios résultant de l'impact du blocus, du coronavirus latent et de la crise économique mondiale, a été mis en exergue par madame l'Ambassadeur Maydolis Sosa Hilton dans une conversation exclusive avec le principal média d'information SenePlus.
Interviewée par le journaliste Cheikh Tidiane Sow, l'un des éditorialistes les plus renommés du pays sur les questions politiques, la diplomate a abordé certains des défis les plus urgents auxquels est confrontée la société cubaine, qui est appelée à renforcer ses capacités commerciales et d'exportation, en plus du développement endogène à travers des instruments juridiques qui stimulent les petites et moyennes entreprises et les opportunités d'investissement étranger.
Un travail de reconnaissance et de mise en œuvre des accords d'intérêt mutuel entre Cuba et le Sénégal au-delà de ceux existant actuellement, et la possibilité de promouvoir des échanges sportifs, culturels, agricoles, scientifiques-techniques, de santé publique et éducatifs, entre autres, ont déjà connu des initiatives très heureuses tout au long des cinq décennies de relations bilatérales qui seront célébrées au mois d'août prochain.
Sosa Hilton a expliqué au journaliste que la plus grande des Antilles maintient avec une pleine vigueur les droits les plus sacrés du peuple, avec un engagement inculqué par le leader de la Révolution, Fidel Castro, tels que l'éducation et la santé universelles et gratuites ; seulement limitées dans leurs capacités par les difficultés dérivées du harcèlement économique, financier et commercial des États-Unis.
En 2023, a-t-il ajouté, Cuba a accueilli la présidence pro tempore du G77+Chine, et malgré des pressions de diverses natures, y compris financières, elle a reçu le soutien et l'acclamation de tous les pays du Sud global réunis dans le conglomérat. Plusieurs événements de l'époque, qui s'inscrivaient dans le cadre du Salon international du livre, du Salon international du tourisme et du Congrès du patrimoine, ont constitué le prélude idéal au sommet de septembre du groupe. Le Sénégal était représenté à tous ces événements.
Mme. l'ambassadeur a également souligné l'engagement bilatéral et multilatéral de ce pays d'Afrique de l'Ouest, non seulement dans son soutien à la résolution cubaine demandant la fin du blocus, mais aussi sur la question des droits de l'homme, et d'autres qui incluent la puissante solidarité des Sénégalais regroupés au sein de l'association ASENECUBA.
"Je considère que les impacts de la Révolution sur le continent sont fortement chargés d'humanisme et d'engagement depuis plusieurs décennies, et que les amis africains en général le leur rendent au quotidien et avec de fortes doses d'amour", a-t-il déclaré.
Définissant les défis comme des opportunités et non comme des obstacles, M. Sosa Hilton a réaffirmé que Cuba était ouverte à toute initiative de collaboration. "Je suis sûr que tout ce qui est d'intérêt ou de bénéfice mutuel aura toujours de bons résultats pour le bien de nos peuples", a-t-il souligné.
Pour sa part, M. Tidiane Sow, a rappelé avec gratitude sa récente visite à Cuba, où il a eu l'occasion d'interagir avec les couches les plus populaires lors de ses tournées dans plusieurs provinces. A cet égard, il a salué la sincérité, la capacité d'adaptation aux circonstances, la gaieté et l'insouciance, et surtout l'hospitalité des Cubains.
Il a profité de l'occasion pour remettre à l'ambassadeur un exemplaire de son livre "Ma mère" qui, comme son nom l'indique, est une déclaration d'amour et de reconnaissance, un hommage à une femme qui a grandi dans son époque, attachée à ses traditions, à sa foi et surtout à son rôle de leader dans une famille respectueuse des sept principes de vie (harmeeji jedidi) selon la foi musulmane.
Docteur en mathématiques et ancien cadre dans plusieurs entreprises prestigieuses en France, au Maroc et en Afrique du Sud, Tidiane Sow a remercié Sosa Hilton pour le temps partagé afin de mieux comprendre l'univers d'un pays dont l'œuvre depuis 65 ans est un culte de l'homme, de la justice, de l'humanité même (EmbaCuba Sénégal).
Par Cheikh Tidiane FALL
LES SECRETS DE LA COMMUNICATION DE LA FSF EN 2002
Parmi les acteurs qui contribuent à la bonne marche du football sénégalais, les journalistes jouent un rôle fondamental. Eux qui servent d’interface ou de relais, entre les pratiquants, le grand public et les autres acteur
Bés Bi le Jour |
Cheikh Tidiane Fall |
Publication 18/01/2024
La saison 2000-2002 a été exceptionnelle pour le Sénégal car marquée par la qualification historique à la Coupe du Monde Corée-Japon et l’épopée de Mali 2002. Ces événements ont polarisé l’attention des médias et de l’opinion publique sénégalaise et consacré, en conséquence, l’essentiel des activités en matière de communication de la Fédération sénégalaise de football.
Parmi les acteurs qui contribuent à la bonne marche du football sénégalais, les journalistes jouent un rôle fondamental. Eux qui servent d’interface ou de relais, entre les pratiquants, le grand public et les autres acteurs. Ce rôle est très exigeant lors des compétitions nationales et prend encore une dimension plus forte lors des grands événements internationaux qui suscitent beaucoup d’engouement et un grand impact médiatique. A ce propos, la Can est l’événement phare sur le continent, et il a fallu porter une attention particulière à la presse sénégalaise et internationale. L’expérience a été enrichissante et capitalisée par la Fédération pour les expéditions suivantes.
La communication pour susciter l’engouement
A Bamako, avec la délégation sénégalaise logée à l’Hôtel Mirabeau, nous avons dû mettre en place un dispositif approprié afin de mieux répondre aux exigences de communication liées aux facteurs suivant :
- Engouement extraordinaire suscité par le Sénégal désigné meilleure équipe africaine de l’année par la Fifa et la Caf.
- Une équipe entièrement constituée de professionnels (19 sur les 22 évoluent en D1 française) et qui allait jouer le match d’ouverture de la Coupe du Monde avec la France. Les Lions intéressaient particulièrement les médias occidentaux, surtout français.
- La proximité de l’événement avec le Sénégal qui a permis le déplacement d’un grand nombre de journalistes sénégalais, plus de 75 selon l’Anps.
Les modes de communication
Il était indispensable, tout en étant ouvert et accessible à la presse, d’éviter que les contacts avec les journalistes ne perturbent l’équipe dans sa préparation et sa concentration durant la compétition. En accord avec le Président El Hadj Malick Sy «Souris» et l’encadrement technique, des dispositions particulières avaient été prises afin que la communication soit bien gérée à Bamako. Cela s’est essentiellement traduit de la manière suivante :
Communiqués de presse : le Sénégal a été le seul pays à publier des communiqués de presse pour informer les journalistes sur les moments pendant lesquels l’équipe sera à leur disposition pour des interviews, à l’entraînement ou à l’hôtel. Six communiqués de presse ont été ainsi publiés correspondant au nombre de matches joués par l’équipe.
Rencontres avec la presse : systématiquement avant chaque match, une rencontre avec la presse nationale et internationale avait lieu le jour précédent les matches à l’hôtel Mirabeau, autour de la piscine. L’entraîneur national, quatre joueurs sélectionnés au moins, le médecin de l’équipe, etc., y participaient. Après le match, la presse avait aussi l’occasion de venir recueillir les impressions des joueurs et de l’encadrement à l’Hôtel Mirabeau.
Organisation d’interviews particulières: pour les journalistes désirant des rencontres avec les joueurs afin de réaliser de grandes interviews ou des papiers magazine, des rencontres étaient programmées. Elles se faisaient avec l’accord préalable du joueur et en tenant compte du programme global de l’équipe afin d’éviter les perturbations. J’assistai souvent les joueurs dans cet exercice quelquefois délicat.
Interviews au stade : après les matches, l’entraîneur national et les joueurs choisis par les responsables de presse de la Caf pour rencontrer les journalistes dans la zone mixte du stade étaient aussi assistés durant cet exercice médiatique.
Brochure de présentation du Sénégal : avec l’appui de Pamodzi, une brochure de 16 pages en quadrichromie a été réalisée avec un tirage de 3000 exemplaires. Distribué à Bamako, il a permis de faire la promotion des «Lions», du football sénégalais et du pays. Le Sénégal a été le seul pays sur les 16 présents au Mali à produire un tel document. Il a d’ailleurs été impossible de satisfaire toutes les demandes.
La censure «positive»
Censure «positive» : Par différents canaux, les journaux sénégalais parvenaient à la délégation. Il a fallu régulièrement les parcourir pour éviter de mettre à la disposition des joueurs ceux qui contenaient des articles pouvant avoir des conséquences psychologiques négatives ou contribuer à empoisonner les relations des joueurs avec les journalistes. Ex : certains articles relatifs à la sortie des joueurs après Sénégal-Egypte ou au débat suscité à Dakar par les déclarations de Mawade Wade. Par ailleurs, au lendemain de la publication à Dakar d’articles relatifs à la sortie des «Lions» après Sénégal-Egypte, j’ai demandé aux joueurs de ne pas s’expliquer sur la question pour éviter tout dérapage et des tensions avec les journalistes. Je me suis adressé à la presse pour dédramatiser la situation et ramener les choses à leurs justes proportions.
L’autre tâche du Chef de presse consistait à chercher quotidiennement sur internet, pour l’encadrement technique de l’équipe, des informations pouvant être utiles sur les adversaires des «Lions» et les articles sur l’équipe du Sénégal. Contacts suivis avec l’Anps : j’étais en permanence en contact avec l’Anps afin que les journalistes sénégalais soient en priorité informés sur le programme et les activités de la délégation sénégalaise. Le président de la Fédération et le ministre des Sports ont été d’ailleurs parmi les invités de l’Anps à la Maison de la presse sénégalaise. Dans l’ensemble, le Sénégal a géré d’une manière satisfaisante, selon les journalistes, ses relations médiatiques à Bamako. Cela n’a été possible qu’à partir de synergies développées au sein de la délégation avec l’encadrement technique, administratif, la sécurité, etc.
Les joueurs ont aussi, en dehors de quelques réticences -surtout le capitaine Aliou Cissé - rencontré régulièrement les journalistes et ainsi contribué à la réussite du dispositif mis en place. A ce propos, une mention spéciale pour Ferdinand Coly, Omar Daff, Sylvain Ndiaye et Amara Traoré qui ont été en permanence disponibles et fait preuve d’un grand professionnalisme dans la relation médiatique.
Le fait d’avoir vécu à Bamako dans un hôtel exclusivement réservé à l’équipe a aussi permis, avec l’appréciable concours du colonel Koné et des agents de la sécurité de bien maîtriser cet aspect essentiel de la compétition moderne qu’est l’ouverture aux médias.
CES ÉQUATIONS DE CISSÉ
Pour le match Sénégal vs Cameroun de ce vendredi, le technicien aux dreadlocks peaufine actuellement le onze de départ qui affrontera les Lions indomptables
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU, Adama AIDARA , Saikou SEYDI, Cheikh Diop, Papa Madiakhaté Sarr, Serigne Saliou Déme et Gorgui Diaw Thiam |
Publication 18/01/2024
Après la victoire d’entrée devant la Gambie (3-0), Aliou Cissé devra trouver la recette parfaite pour faire tomber le Cameroun à l’occasion du choc de la 2ème journée du groupe C de la Can 2023.
Le technicien aux dreadlocks peaufine actuellement le onze de départ qui affrontera les Lions indomptables ce vendredi. Et il aura sûrement cette idée de reconstruire ce 3-4-3 qui a donné satisfaction contre les Scorpions et qui a été testé en premier contre le Cameroun en amical en octobre dernier. Mais le match de ce vendredi n’aura pas le même caractère que celui de Lens avec une équipe camerounaise qui aura plus d’ambitions en dépit de l’absence de Vincent Aboubakar. Avec l’absence quasi acté d’un Sabaly en convalescence, Aliou devrait faire confiance à la même défense.
Il va devoir se triturer les méninges pour élaborer son milieu de terrain qui sera l’une de ses équations. Cissé ne manquera pas de cogiter entre la reconduction du duo de jeunes milieux buteurs (Pape Guèye et Lamine Camara) qui a fait forte impression ou miser sur le retour des cadres comme Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy aptes pour ce match. Même Pape Matar qui a été intéressant lors de ses dernières sorties avec les Lions est une option de plus pour l’entraineur des Lions qui ne manque pas d’options. Entre cette volonté de ne pas changer une équipe qui gagne pour ne pas revivre le cauchemar d’Alain Giresse en 2015 qui avait changé le milieu qui s’était illustré lors du premier match contre le Ghana (victoire 2-1) pour en mettre d’autres lors du nul (1-1) contre l’Afrique du Sud qui a plongé la Tanière dans le doute avant d’être éliminée par l’Algérie lors du troisième match et celui de maintenir ce pari de la jeunesse et de l’insouciance au détriment de l’expérience. «El Tactico» devra faire des choix.
Il en sera de même pour celui qui va occuper le poste d’attaquant droit entre les deux joueurs de l’Olympique de Marseille. Pur joueur de côté, Ismaïla Sarr n’est pas dans les meilleures dispositions d’apporter cette position intérieure et cette créativité à ce poste même s’il a été l’auteur d’une offrande pour Lamine Camara sur son premier but. Tout le contraire d’un Iliman Ndiaye qui jouait à ce poste à Sheffield et qui a été crédité d’une passe décisive face à la Gambie en un peu plus de douze minutes passées sur le pré du stade de Yamoussoukro. Autant d’équations à résoudre pour Aliou Cissé qui devra mettre la meilleure formation pour décrocher un 14ème succès en 20 matchs de Can.
LE BLUES DES SUPPORTERS DES LIONS INDOMPTABLES
Le duel des Lions de la Teranga et indomptables reste l’attraction de cette 2e journée du Groupe C. Les supporters camerounais ont déjà donné l’avantage au Sénégal. Même s’ils gardent un brin d’espoir de s’en sortir face au tenant du titre.
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang Diedhiou, Adama Aidra , Saikou Seydi, Cheikh Diop, Papa Madiakhaté SARR, Serigne Saliou Déme et Gorgui Diaw Thiam |
Publication 18/01/2024
Le duel des Lions de la Teranga et indomptables reste l’attraction de cette 2e journée du Groupe C. Les supporters camerounais ont déjà donné l’avantage au Sénégal. Même s’ils gardent un brin d’espoir de s’en sortir face au tenant du titre.
Ce vendredi, dans la poule C, deux Lions s’affrontent pour la 2e journée de la Can en Côte d’Ivoire. Il s’agit des Lions de la Teranga du Sénégal et des Indomptables du Cameroun. La température commence à monter chez les supporters camerounais qui redoutent cette «bonne équipe» du Sénégal. «Vous êtes à l’abri, nous sommes dos au mur. C’est sûr que le Sénégal va sortir premier de sa poule», parie Kouadio Koumassi, la mine sincère alors qu’on partageait le même taxi.
Trouvé à la Fan Zone vers la mairie de Yamoussoukro, l’air pensif, habillé en T-shirt multicolore, Dieudonné dit : «Après la prestation de notre équipe face à la Guinée, je suis resté un peu pessimiste, alors que le Sénégal assure son statut de champion d’Afrique et montre qu’il compte aller loin dans cette compétition».
Du côté de la ville, au niveau du Lac aux caïmans, devenu un lieu de rendez-vous pour les supporters, les discussions vont bon train. Désiré est un jeune camerounais fan de Sadio Mané. Il estime qu’entre le Sénégal et le Cameroun, ce n’est jamais facile. Mais il avoue que l’équipe du Sénégal a du cran. «J’ai constaté, contrairement aux autres, que l’équipe du Sénégal a beaucoup évolué. Le Sénégal a récemment battu le Cameroun en match amical. C’est pourquoi je suggère à l’entraîneur de respecter cette équipe qui se montre dangereuse», estime-t-il.
Mais son compatriote, Francis, lui, reste persuadé que ce duel ne sera pas facile. «Il est vrai que le Sénégal est devant dans la poule C, mais les Camerounais n’ont pas encore dit leur dernier mot. Nous sommes la seule équipe après plusieurs défaites, à atteindre la finale et à remporter la Can. Cette dame coupe nous la voulons pour la 6e fois», insiste-t-il. «J’ai peur pour mon équipe, on est mal barrés», a ajouté le jeune Foyé Mandou tout en hélant un taxi.
LA PLATEFORME «JOG NGIR SENEGAL» RECLAME UN AUDIT DU FICHIER
Elle cristallise l’espoir de la quarantaine de candidats recalés par le Conseil constitutionnel et certains acteurs de la société civile. La nouvelle plateforme «Jog Ngir Sénégal» a organisé, hier, sa première conférence de presse.
«Jog Ngir Sénégal» s’engage pour la tenue d’une élection démocratique, libre et transparente. A l’occasion de leur conférence de presse tenue hier, la plateforme a réclamé un audit du fichier électoral afin de baisser la tension politique.
Elle cristallise l’espoir de la quarantaine de candidats recalés par le Conseil constitutionnel et certains acteurs de la société civile. La nouvelle plateforme «Jog Ngir Sénégal» a organisé, hier, sa première conférence de presse.
A cette occasion, Aminata Touré, Dr Abdourahmane Diouf, Cheikh Tidiane Gadio et autres ont répondu à l’appel de la société civile. Les membres de ladite plateforme s’engagent pour la tenue d’une élection présidentielle démocratique, libre et transparente.
S’indignant du processus électoral et des «carences de notre système de parrainage» tant décrié par les acteurs politiques et certains observateurs, l’ancien commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle Boubacar Sadio réclame «un audit du fichier qui est d’ailleurs possible en trois jours selon les experts». Il ajoute : «L’idéal, c’est d’organiser une élection transparente afin que les acteurs puissent participer à cette rencontre qui marque un tournant historique dans la vie démocratique d’une nation». M. Sadio invite la Commission électorale nationale autonome (Cena) à «prendre ses responsabilités pour qu’en rapport avec la Direction de l’autonomisation des fichiers et la Direction générale des élections, elle choisisse des experts sénégalais qui vont procéder rapidement à cet audit avant le tirage des listes électorales et la finalisation de la carte électorale».
Les recalés de l’élection présidentielle de février 2024, par la voix de Mimi Touré ont tous magnifié cette nouvelle initiative de la société civile. L’ancien ministre de la Justice sonne la mobilisation et demande à tous les acteurs politiques de faire un seul bloc pour défendre la démocratie sénégalaise