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6 février 2025
LE BRT, LA NATIONALITÉ DE KARIM WADE ET LE PREMIER MATCH DES LIONS À LA CAN AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotitiens parus ce Lundi abordent l’inauguration du Bus rapid transit (BRT), la nationalité de Karim Wade, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’entrée en lice du Sénégal dans la compétition face à la Gambie
Dakar, 15 jan (APS) – L’inauguration du Bus rapid transit (BRT), la nationalité de Karim Wade, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’entrée en lice du Sénégal dans la compétition face à la Gambie sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’APS.
Le Soleil met en exergue l’inauguration du Bus rapid transit (BRT) par le chef de l’Etat qui salue »un saut qualitatif vers le Sénégal moderne’’.
Le chef de l’Etat a inauguré, dimanche, à Guédiawaye, le Bus rapid transit (Brt), une infrastructure 100% électrique devant permettre de transporter quotidiennement 300 000 passagers dans la région de Dakar. C’est à la gare de Guédiawaye, en banlieue dakaroise, qu’il a procédé à la coupure officielle du ruban, lançant la mise en service.
Le tracé du BRT concerne deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes et deux mairies de ville situés dans l’agglomération dakaroise. Il traverse la corniche de Guédiawaye, Fadia, les Parcelles Assainies, Grand-Yoff, l’ancienne piste, Sacré-Cœur, le boulevard Dial-Diop, la place de l’Obélisque, le boulevard général Charles-de-Gaulle, les allées Papa-Guèye-Fall et le Plateau.
Selon Le Quotidien, le président de la République a déclaré qu’un pays ‘’se construit avec des bâtisseurs et non des casseurs’’.
En politique, le même journal signale qu’après la validation de sa candidature à la présidentielle du 25 février par le Conseil constitutionnel, Karim Wade fait face à ‘’un TAS d’obstacles’’ liés à sa double nationalité sénégalaise et française alors que la Constitution postule que ‘’tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise’’.
En effet, rapporte la publication, le candidat Thierno Alassane Sall ‘’dénonce la double nationalité de Karim Wade’’. Toutefois, selon toujours Le Quotidien, les alliés du fils du président Abdoulaye Wade ‘’assurent qu’il a renoncé à sa binationalité’’.
Le quotidien Bës Bi estime que ‘’Karim Wade risque d’être le premier candidat à voir sa course vers cette Présidentielle freinée par une question de +double nationalité+’’.
‘’Se fondant sur son droit de réclamation contre tout candidat retenu par le Conseil constitutionnel, Thierno Alassane Sall a soulevé hier l’obstacle de la supposée +nationalité française+ pouvant se dresser contre la candidature de l’héritier du Parti démocratique sénégalais (PDS)’’, rapporte le journal.
Pour WalfQuotidien, ‘’c’est devenu un véritable arlésienne’’. ‘’Le débat sur la nationalité ou la double nationalité de Karim Wade refait surface, comme c’est le cas depuis l’avènement de son père au pouvoir’’, souligne Walf. EnQuête parle de »retour du serpent de mer ».
Dans les Echos, la Coalition Karim 2024 soutient que M. Wade a ‘’renoncé à sa nationalité française’’. ‘’Toutes les formalités ont été faites et cela a été acté par les autorités françaises. Soulever ce débat, c’est l’expression d’une méprisable discrimination ou d’une xénophobie’’, estime-t-elle.
En sport, les quotidiens mettent en exergue la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec l’entrée en lice de l’équipe du Sénégal dans la compétition cet après-midi face à la Gambie.
‘’L’équipe nationale du Sénégal va entrer dans cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec un derby contre la Gambie à 14 heures Gmt au stade Charles Konan-Banny de Yamoussoukro. Une entrée en lice à ne pas manquer pour les champions d’Afrique qui devront s’employer face à des Scorpions qui joueront le match de leur vie’’, écrit Bës Bi.
Pour WalfQuotidien, ‘’le Sénégal remet en jeu son titre de champion d’Afrique ce lundi, à 14h, face à la Gambie’’. ‘’Aliou Cissé et ses joueurs ne doivent aucunement se rater pour leur entrée en lice, même s’ils commenceront par un chaud derby’’, dit le journal. »Opération reconquête », selon Sud Quotidien.
Le quotidien Stades estime qu’il faut ‘’marquer les esprits d’entrée’’.
‘’Match d’histoire(s)’’, commente L’Observateur, qui note que les Lions ‘’auront à cœur de réécrire l’histoire, après la douloureuse élimination du Sénégal par la Gambie aux portes de la Coupe du Monde, Afrique du Sud 2010’’.
‘’Après un nul (0-0) au match aller le 8 juin 2008 à Banjul (Gambie), la bande à Fadiga (…) était bien partie pour faire le boulot à Dakar, quatre mois plus tard (11 octobre). Mais c’était sans compter avec la détermination gambienne. Le Sénégal avait pris les devants sur une réalisation de Kader Mangane, avant que Aziz Nyang, auteur du but égalisateur, ne brise tout espoir des Lions de jouer ce Mondial. Une douloureuse élimination qui a provoqué la colère des supporters qui ont saccagé les alentours du stade Léopold Sédar Senghor et brûlé partiellement le siège de la Fédération sénégalaise de football’’, rappelle L’Obs.
PAR Madiambal Diagne
MACKY ET LA RÉVOLUTION DES TRANSPORTS
En une décennie, le visage de la capitale sénégalaise aura radicalement changé. Le président aura, dans une logique inclusive, tenté de donner au plus grand nombre des moyens adéquats de pouvoir se déplacer
Le Bus rapid transit (Brt) est désormais fonctionnel dans la capitale sénégalaise. Cet investissement de 400 milliards de francs Cfa a pour but d’aider dans la mobilité à Dakar, de faciliter sur un autre couloir les dessertes entre le centre-ville et la banlieue. C’est surtout une réalisation qui permettra à l’importante population de Dakar d’avoir des moyens de transport commodes avec une offre de services de qualité. Le Brt traverse les communes de Cambérène, Patte d’Oie, Grand-Yoff, Dieuppeul-Derklé, Sicap-Liberté, Mermoz-Sacré Cœur, Grand-Dakar, Point E-Amitié, FassColobane-Gueule Tapée, Médina et DakarPlateau. Le Brt va répondre aux besoins de mobilité d’une autre partie des populations de la banlieue de Dakar. On sait par exemple combien les populations de Colobane, Yarakh, Pikine, Thiaroye, Rufisque et Bargny peuvent se satisfaire des succès du Ter. Prochainement, l’ouverture du tronçon Diamniadio-Sebikhotane-Aéroport Blaise Diagne de Diass permettra de rallier l’aéroport à la gare de Dakar dans de parfaites conditions de transport. C’est dire que cet outil qu’est le Ter, pourtant tant décrié au moment de sa conception et de sa réalisation, a dépassé toutes les prévisions de nombre de voyageurs transportés. Son utilité économique et sociale ne se démontre plus. La liesse populaire qui a accompagné le Président Sall et sa délégation en dit long sur le satisfecit des usagers. Une sagesse en pays wolof dit que le Bon Dieu ne rétribue jamais des paroles vaines face à de vraies actions. La spontanéité des populations de Dakar, qui sont sorties remercier le Président Macky Sall tout le long du parcours du Brt, dit beaucoup sur une conscience et un esprit d’une majorité silencieuse qui apprécie la réalité des actions publiques et leur impact sur leur vécu quotidien. La gratitude des siens est la meilleure des rançons pour tout bâtisseur qui fait de la patience son viatique.
On peut dire ainsi que le Brt aidera à balayer plusieurs quartiers et aidera la métropole dakaroise à souffler. Il y aura certainement des essais et erreurs, quelques couacs, mais il faudrait avant tout inviter partout à une prise de conscience citoyenne de la vocation d’utilité publique qu’aura le Brt. Un tel outil doit être protégé à tout prix, il finira comme le Monument de la Renaissance africaine à être une marque constitutive de l’identité de Dakar. On ne pourra, ainsi que le Ter, les effacer de la carte postale de Dakar. Un journaliste, venu d’un département français d’Outre-mer pour prendre part aux dernières Assises de l’Union de la presse francophone à Dakar du 9 au 11 janvier 2024, ne pouvait taire dans son reportage, sa grande joie de voir l’ordre et la discipline qu’il a constatés dans l’exploitation du Ter. Il dit se plaire à montrer à ses compatriotes qu’en Afrique aussi, il existe de belles histoires à raconter.
Assurément, le Président Macky Sall aura réussi dans son action à la tête de ce pays, à mettre en place des infrastructures pour le transport, qui modifieront les habitudes de mobilité dans notre pays pour de bon. Le Train express régional (Ter) a été décrié à toutes les étapes de sa réalisation pour finir par être cet outil de grande utilité au service de milliers de Dakarois qui passaient de longues heures dans des embouteillages pour gagner leur lieu de travail le matin, ou pour rentrer chez eux, le soir venu
Dakar Dem Dikk (Ddd) a démarré le renforcement de sa flotte avec une mise en circulation de plus de 300 bus. Ces bus modernes et commodes épargnent à nombre de nos compatriotes de se déplacer dans des véhicules vétustes d’un autre âge, qu’un manque de rigueur dans la gestion et le suivi du transport de personnes garde encore sur nos routes. Avec le démarrage du Brt, un dispositif d’inter-opérabilité sera mis en place avec des lignes de rabattement et une mutualisation de certains réseaux pour garantir le plus d’offres aux usagers et en permettant la desserte des zones les plus éloignées des axes principaux du tracé.
On peut s’avouer heureux et satisfait de voir des offres de transport public mettant au centre les préoccupations des citoyens. Non seulement par la démocratisation des accès et surtout par sa plus large diffusion. Ddd a aussi engagé une politique hardie de transports interurbains et de transports en direction des pays limitrophes avec sa filiale Afrique Dem Dikk. Tout cela, est possible encore une fois, grâce à des routes de dernière génération. Le Sénégal sera l’un des seuls pays à pouvoir déclarer disposer de plus de 500 kilomètres d’autoroutes et plus de 2800 kilomètres de routes bitumées.
Sur un autre registre, le transport maritime de voyageurs s’est développé avec la desserte Dakar-Ziguinchor et la mise en service d’une nouvelle chaloupe sur la liaison Dakar-Gorée. Le transport de voyageurs par voie ferrée, qui n’existe pas dans les souvenirs des Sénégalais âgés de moins de trente ans, a repris du service. On se plaît à rappeler que le 23 décembre 2013, ils étaient sans doute assez moqueurs, quand je titrais dans une chronique «Ablaay Tëli, Maky Saxaar», pour dire que l’un des marqueurs du magistère du Président Macky Sall, outre les infrastructures routières, sera la réhabilitation et l’innovation dans le secteur des transports ferroviaires.
En une décennie, le visage de la capitale sénégalaise aura radicalement changé, l’architecte à la baguette a pour nom Macky Sall, il aura dans une logique inclusive tenté de donner au plus grand nombre des moyens adéquats de pouvoir se déplacer. C’est cela qu’on peut attendre de politiques publiques à destination des citoyens.
Au moment où le Pavillon national, Air Sénégal, va acquérir des avions pour assurer de façon constante les dessertes intérieures avec la réception d’aéroports régionaux à Saint-Louis, Ziguinchor, Sédhiou, Cap-Skiring, Ourossogui, Kaolack ou Tambacounda, le Sénégal confirme son option de révolutionner les transports. Dans le silence et avec méthode, Macky Sall aura conduit à bon port sa révolution des transports. Le Sénégal lui doit tous les remerciements
Marième Faye Sall tord le protocole
Ce n’est certainement pas rare venant de Marième Faye Sall. Accompagnant son époux, la première dame a assisté à la première séquence de l'inauguration du Bus rapid transit à son dépôt à Gadaye, comme tous les invités. Elle a tronqué l'ordre protocolaire pour se fondre dans la masse. Elle a pris ses aises depuis la dernière rangée et à l'extrémité. Très surpris par sa simplicité, les invités se sont mis à prendre des selfies avec elle. D'autres, certainement intéressés par sa personnalité de bon samaritain, ont commencé à lui envoyer des mots sur des bouts de papier. Mais c'était sans compter avec les hommes préposés à sa sécurité. Tout en portant une oreille attentive au flot de discours, Marième Faye Sall échangeait des mots avec ses vis-à-vis et prenait des selfies. Elle a même chanté pour l’anniversaire d'une citoyenne.
Le financement de la 1ère phase du réseau de transport acquis
Après le Brt, les autorités prévoient une restructuration globale du réseau de transport en commun avec un programme prioritaire de 32 lignes et un parc de 1 000 bus. Selon le chef de l'Etat, l'exécution de la première phase de ce programme, dont le financement est déjà acquis, se fera sur la séquence 2023-2026. Une police du Brt Pour sécuriser le Brt, l’État a mobilisé la police. Ainsi, lors de l'inauguration du Brt, le chef de l'État a annoncé qu'une compagnie spéciale de la police sera déployée en permanence pour assurer la sécurité des bus, des infrastructures et des équipements, ainsi que la fluidité du trafic. Mais pour Macky Sall, les populations doivent être les premières gardiennes du Brt.
La CNTS forme ses jeunes à Thiès
«La jeunesse a une place primordiale à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) et le Secrétaire Général Mody Guiro donne beaucoup d’importance à sa formation, car elle constitue la relève qui aura demain la charge de diriger la centrale». Ces mots sont de Rokhaya Ndao, présidente du comité des jeunes de l’union régionale (CNTS de Thiès, lors de la session de renforcement de capacités initiée à Thiès par la centrale. Elle note qu’au sortir des dernières élections de représentativité syndicale, la CNTS a jugé nécessaire de renforcer les capacités des jeunes etl’objectif est de bien les outiller. C’est ainsi que les textes de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), notamment les lois et règlements qui régissent les droits des travailleurs, ont été revisités. Les autres points abordés sont la syndicalisation, mais aussi les techniques de négociation, le syndicalisme rimant avec négociations.
Restitution des travaux des commissions des assises des médias
En prélude à la restitution du rapport général, prévue ce samedi 20 janvier, la coordination des associations de presse (Cap) a organisé une session de restitution des travaux des commissions des assises des médias. L’objectif était de présenter les résultats de leurs travaux sur les réformes de la presse nationale. Les six commissions ont organisé plusieurs rencontres en présentiel et en ligne durant près de trois mois. Elles ont ainsi formulé plusieurs recommandations. Le président de la Convention des Jeunes reporters du Sénégal, Migui Marame Ndiaye, invite pour sa part les acteurs à élargir le conseil d’administration pour intégrer d’autres associations de presse dans les instances de décision. Par ailleurs, il promet d’impliquer davantage son association pour une large diffusion des conclusions des assises des médias.
Crise à l’Ucad
La reprise des cours en présentiel à l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) demeure problématique. Le président du Centre africain de complémentarité scolaire universitaire et de promotion (Cacsup) par ailleurs ancien vice médiateur de l'Ucad, Ibrahima Eloi Sarr, invite l'Etat et les acteurs universitaires à ouvrir des négociations avec toutes les parties concernées pour désamorcer la tension. Le président du conseil d'administration de l'institut communautaire africain de gestion et d'ingénierie (Icagi) a profité de la cérémonie de graduation des étudiants de cette école de formation professionnelle pour réclamer également des assises de l'enseignement supérieur.
Sit-in des taximen
Les chauffeurs de taxis s'offusquent des tracasseries sur les routes, l'insécurité, la concurrence déloyale et la délivrance de licences taxis urbains entre autres. Ils comptent tenir mercredi prochain un sit-in à la place de la Nation. Ces acteurs du transport routier ont d'ailleurs déposé une lettre d'information sur la table du Préfet de Dakar.
Vol à la tire
Les séances de lutte dans la banlieue sont sources d’insécurité. En effet, hier dans l'après-midi, un fait spectaculaire s'est passé sous nos yeux. Un convoi d'un jeunes lutteurs s’est adonné au vol à la tire en plein jour au croisement Taly Diallo sur la route menant à la station Texaco. Les agresseurs à bord de motos ont emporté le portable d'une jeune fille devant la police de Thiaroye. Comme pour dire que ces séances de lutte favorisent plutôt l'insécurité que la distraction.
Colère des impactés du TER à Sébikotane
Les impactés du Train express régional de Sébikotane sont en train de ruminer leur colère au moment où les autorités vantent leurs grands projets de transport. Angoissés par les lenteurs administratives pour l'attribution de leurs sites de recasement et la location, ces impactés au nombre de 700 menacent d'entamer une série de manifestations.
Macky Sall décaisse 50 millions
Premier supporter de l’équipe nationale du Sénégal, le Président Macky Sall ne compte rien laisser au hasard pour créer des conditions propices permettant aux Lions de gagner tous leurs matchs dans cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule en Côte d’Ivoire. Selon un communiqué du ministre des Sports, le chef de l’État a octroyé une subvention de 50 millions F CFA aux Sénégalais vivant en terre ivoirienne. Cette somme très consistante, précise le document, a été remise à l'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire. Réagissant, d’après le texte, le ministre des Sports, Lat Diop, a salué cette belle initiative du chef de l’État, d'offrir cet appui financier au même titre que les autres structures, pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations. Le communiqué informe également que le ministre des Sports continuera de veiller, conformément aux instructions du locataire du Palais, au respect des engagements du gouvernement pour que les supporters soient dans les meilleures conditions pour encourager les Lions.
La ziarra de Bidiankoto bat son record d’affluence
Devenue de plus en plus célèbre au Sénégal, la ziarra annuelle de Bidiankoto, un village situé dans la commune de Missirah, région de Tambacounda, a battu son record d’affluence cette année. Tenu ce samedi 13 janvier, cet événement a enregistré la participation de beaucoup de personnes venues des coins les plus reculés du pays. Pour manifester leur sympathie et leur amitié au maire de Missirah et natif du village, Amadou Bâ, par ailleurs directeur général de « L’AS »,toutes les autorités judiciaires de Tambacounda, des élus locaux, le coordinateur du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) et président du conseil départemental de Goudiry, Djimo Souaré, ont tous été présents à Bidiankoto pour communier avec les fidèles. Par contre, le président du Conseil départemental de Tambacounda, Mamadou Kassé, n’a pas pu répondre à l’invitation du maire Amadou Ba, parce qu’il devait être à l’aérodrome de Tamba pour accueillir le Premier ministre Amadou Ba, car le ministre Sidiki Kaba avait un empêchement. Mais en tout état de cause, l'événement religieux s’est bien déroulé. De la zone appelée « Légal Thierno » où se situe la maison du Khalife et la mosquée du village à « Légal Torobé », entre autres, les rues et les concessions étaient remplies de monde. C’était l’effervescence partout. Les habitants des villages environnants et les fils du village basés à Dakar ont fait le déplacement. Certains fils du village devenus émigrés saisissent également cette occasion pour venir au Sénégal et communier avec leurs parents le jour de la ziarra. Des guides religieux viennent aussi chaque année de Fouta pour participer à la ziarra qui est ponctuée par des récitals de Coran et des zikr, en plus des mets délicieux servis aux pèlerins. Ces derniers effectuent leur ziarra dans l’enceinte de la grande mosquée où repose Thierno Moussa Sow, un homme de Dieu connu pour ses connaissances pointues dans le domaine islamique et sa piété. Selon ses disciples, ce guide religieux, très respecté dans cette partie du Sénégal, est un miracle de Dieu car son savoir lui a été directement transmis par le Tout-Puissant. Ce qui justifie le respect que lui vouent beaucoup de familles religieuses dans le Fouta.
Macky Sall et Ahmed Aïdara en mode gentleman
La République est au-dessus de toutes les considérations individuelles et politiques. C’est ce que le Président Macky Sall et le maire de Guédiawaye Ahmed Aïdara ont démontré hier à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT). Étant donné que la plaque devait être dévoilée à Guédiawaye, l’État a donné à Ahmed Aïdara la place qu’il mérite dans cet évènement. Ce dernier qui s’est également comporté en républicain a fait son discours sans tenir compte de ses divergences avec le chef de l’État.
Amadou Ba zappe le département de MYF
Le Premier ministre, Amadou BA a entamé sa tournée économique en Casamance, du 14 au 17 janvier 2024. Il est arrivé vers 12h à l’aéroport de Tambacounda avant de faire cap sur Vélingara. Mais le chef du gouvernement qui était attendu dans le département de Médina Yoro Foulah a fait faux bond aux militants de la mouvance présidentielle. Après sa visite du complexe commercial de Diaobé, une infrastructure d’un coût de 1,2 milliard FCA, cofinancée par l'État du Sénégal et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le cortège a fait cap sur Dabo. Le chef du gouvernement devait prendre la boucle du Fouladou. Finalement, le cortège est allé directement à Kolda après un bref détour sur l’axe Dabo Fafacourou. Les militants qui étaient mobilisés à Médina Yoro Foulah, à Pata et Ndorna pendant toute la matinée sont rentrés dans l’après-midi sans avoir vu le chef du gouvernement. En tout cas, les chantiers de la boucle du fouladou avancent au pas de caméléon. Lancés en 2018 alors par le ministre des Infrastructures, Abdoulaye Daouda Diallo, les entreprises chargées des travaux n’ont pas réalisé le tiers. En plus des routes cahoteuses, Amadou Bâ allait visiter un département qui ne connaît pratiquement pas l’électricité malgré les promesses. Hormis le chef-lieu du département, seul le village de Hamdallaye Samba Mbaye est électrifié avec du solaire. Le reste est dans le noir. Pour dire que ce n’est pas demain l’émergence de ce département qui est oublié.
Le Premier ministre à Kolda
Restons avec le Premier ministre qui est arrivé hier à Kolda. Dans le cadre de sa tournée économique en Casamance, Amadou Ba a été accueilli par la mouvance présidentielle sous la houlette de Abdourahmane Baldé dit Doura et le ministre Moussa Baldé. Le Premier ministre va rencontrer les acteurs socio-économiques de la localité avant de faire cap ce lundi sur Sédhiou pour une autre étape de son marathon économique en Casamance. La diaspora mobilise 478 880 000 CFA pour l’ex-Pastef L’opération de levée de fonds du parti ex-Pastef a été un succès. Les sympathisants d’Ousmane Sonko de la diaspora ont mobilisé 478 880 000 CFA. Les militants des différents pays ont rivalisé de générosité. Les sympathisants du maire de Ziguinchor ont récolté en Allemagne 12 000 000 CFA, 27 000 000 CFA au Canada, 700 000 CFA au Mali, 3 000 000 CFAau Luxembourg, 7 000 000 CFA en Hollande, 22 000 000 CFA en Suisse, 200 000 CFAau Cap-Vert, 515 000 CFAen Corée du Sud, 3 000 000 CFA au Brésil, 2 000 000 CFA au Japon, 130 000 000 CFA en France. Le 28 janvier sera le tour des partisans de Sonko au Sénégal de contribuer au financement de la campagne électorale de leurs candidats.
« NOUS RESPECTONS L’EQUIPE DU SENEGAL MAIS NOUS N’AVONS PAS PEUR D’ELLE »
Le Sénégal est au sommet du football africain aujourd’hui. Ce qui est carrément le contraire de ce que nous avons. Parce que nous sommes classés comme étant en bas du classement au niveau du football africain. Nous n’avons pas du tout la même pression que le Sénégal mais nous comptons vraiment jouer sans complexe, vous faire plaisir. Nous savons que nous allons jouer contre la meilleure équipe d’Afrique sur le papier, mais nous n’avons pas de pression encore une fois. Ça sera un match spécial. Ce que je peux vous dire, c’est que nous respectons cette équipe du Sénégal mais nous n’avons pas peur d’elle. Nous allons défendre les couleurs de notre drapeau national avec fierté. Certes, c’est un peu difficile parce que nous sommes de la même famille. Nous sommes des parents. Moi qui vous parle, ma mère est sénégalaise. Nous avons des amis au Sénégal mais le football reste le football et nous allons tout faire pour défendre notre nation. C’est vrai que tous les matchs entre le Sénégal et la Gambie sont des matchs qui sont spéciaux parce qu’ils ne veulent pas se faire battre par la Gambie et nous aussi, nous considérons que c’est notre finale. Souvenez-vous, nous avons dû franchir beaucoup d’étapes avant d’arriver ici. Mais nous n’allons pas tout sacrifier en raison du simple fait que nous allons jouer contre le Sénégal. Nous sommes prêts à défendre notre présence dans cette compétition.
« NOUS ALLONS JOUER UN MATCH SPECIAL CONTRE LE SENEGAL »
C’est ce qu’a fait savoir son coach, Tom Saintifiet hier, dimanche lors de la conférence de presse de veille de match.
Les Scorpions de la Gambie sont prêts à affronter les Lion du Sénégal ce lundi 15 janvier au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. C’est ce qu’a fait savoir son coach, Tom Saintifiet hier, dimanche lors de la conférence de presse de veille de match. Devant les journalistes, l’entraîneur belge a indiqué que son équipe n’a pas peur du Sénégal encore moins des autres équipes de leur poule. Sur l’incident en avion qui est survenue alors qu’ils avaient pris départ pour Yamoussoukro, il dira que
Mais nous sommes très heureux d’être ici. L’organisation est fantastique. Nous sommes dans un très bon hôtel. L’infrastructure, c’est du haut niveau. Mais nommes ici pour une chose, c’est pour jouer le football. C’est pour rester longtemps dans cette compétition et gagner des matchs. Mais nous sommes dans un groupe très difficile où il y a deux des grands d’Afrique et même du monde. Mais nous avons un bon sentiment, nous sommes prêts et nous n’avons pas peur. Nous allons jouer un match spécial contre le Sénégal, un match Sénégambie. Mais il ne faut pas oublier que la Gambie a gagné deux fois dans l’histoire contre le Sénégal en 1966 et en 1973. Je sais ça ne va pas être facile. Le seul bon signe est que je suis né en 73. Donc mentalement, on a l’expérience mais l’expérience n’est rien. Tu peux gagner ce match, tu peux perdre ce match. Mais on n’a pas peur du Sénégal, ni de la Guinée encore moyen du Cameroun. On a beaucoup de respect pour eux. Et demain (aujourd’hui), nous allons tout faire pour remporter ce duel.
TEMPÉRATURE
C’est la réalité. C’est un tournoi. Il y a des matchs à 17 heures, à 19 heures à 14 heures. Nous allons jouer contre le Sénégal à 14 heures. Mais c’est la situation pour les deux équipes. C’est chaud mais avec l’aide du staff médical pour aider les joueurs, nous allons jouer intelligemment. Ce n’est pas une excuse. C’est chaud mais nous sommes prêts. Plusieurs fois, on avait une mauvaise expérience mais quand on est ensemble comme une équipe on est plus fort sur la pelouse.
INCIDENT DE VOL
Ce n’est pas la première fois qu’on a un incident comme ça. Mais cet incident c’est un peu traumatique mais mes joueurs sont très forts. Mon staff technique, mon staff médical qui sont derrière moi, sont fantastiques. Nous sommes des amis. Nous sommes des frères dans notre équipe et ça donne une extra force pour booster l’équipe. Mais c’est passé, c’est fini, c’est de l’histoire. Il est derrière nous, notre équipe est très forte pour aller ensemble à la pelouse. Après l’expérience de l’oxygène sans l’air, les scorpions sont devenus plus toxiques.
ABSENCE DE JOUEURS
Nous avons beaucoup de jeunes joueurs avec beaucoup de talents comme Yacouba et Moussa Barrow. Mais, ce n’est pas sûr que Yacouba puisse jouer demain (aujourd’hui), faute de petite blessure, mais nous avons d’autres joueurs comme Diarra, Youssou Dieng, Bamba ils sont forts. Dommage qu’on n’aura pas Abdoulaye Diallo du Metz, Ibrahima Colley. C’est dommage que deux joueurs prennent un carton contre le Congo Brazzaville. C’est le moment de parler de ça puisque c’est le critique lié à la CAF. On a joué 8 matchs dans les qualifications, deux matchs, 6 qualifications et on a pris deux cartons de deux joueurs importants. Mais j’ai une très bonne équipe et il n’y a pas une personne qui gagne le match, je préfère le compartiment du jeu collectif. Nous avons un groupe difficile avec des équipes très fortes. C’est la poule de la mort. On doit prendre point par point le match le plus difficile contre la Guinée parce que tout le monde pense que la Guinée est la plus facile dans notre poule mais c’est la plus dangereuse. La Guinée est très forte
« ON VA PRENDRE LE MATCH CONTRE LA GAMBIE COMME UNE FINALE »
Kalidou Koulibaly, capitaine des lions, est formel
Avec le sacre au Cameroun le Sénégal, on a commencé à gagner à tous les niveaux. On a mis longtemps pour gagner notre premier titre. Un trophée qu’on voulait vraiment avoir. Après, on a une inspiration pour toutes les jeunes générations et les joueurs locaux pour gagner. Maintenant, on est rentrés dans l’histoire du Sénégal. Aujourd’hui, on va jouer une Can qui sera totalement différente. Ce ne sera pas comme celle de 2022. Chaque Can a sa particularité. Il y a 24 équipes qui vont vouloir être championnes d’Afrique et on en fait partie. En gagnant cette deuxième CAN d’affilée, on va entrer dans l’histoire de cette compétition et c’est ce qu’on veut, écrire l’histoire du Sénégal, l’histoire de l’Afrique. Si on a ça dans nos têtes, on va tout faire pour y arriver et ça commence par ce match contre la Gambie.
Les jeunes qui ont déjà remporté des trophées, montrent à suffisance qu’ils méritent la confiance. Donc ils sont à la hauteur. En plus des jeunes, on a des joueurs d’expérience. C’est un véritable mélange qui va permettre à l’équipe de donner le meilleur. La pression exercée sur le groupe est une bonne chose. Elle va permettre de sentir que c’est quelque de sérieux, de très important (CAN). C’est une chose qui va permettre aux joueurs de s’investir comme il le faut. Nous allons aborder les matchs un par un, et nous visons victoire après victoire. Nous savons que toutes les équipes qui sont là veulent nous battre. Donc nous allons prendre les choses très au sérieux. Le Gambie joue pour sa fierté alors que pour le Sénégal, c’est un match normal. On va d’abord souhaiter la bienvenue à l’équipe de la Gambie qui a eu des difficultés avec leur avion. Le premier match historique contre la Gambie a eu lieu en 1962. On a tout appris sur la Gambie et on est prêts à jouer contre nos frères. On sait que c’est très difficile quand il s’agit de jouer contre ses frères, ses cousins, des personnes proches de nous. Le match est très important pour nous. On va le prendre comme une finale parce que jouer une équipe si proche sur le plan géographique, sur le plan culturel, c’est très difficile. On sait que la Gambie a de grands joueurs aussi comme Moussa Barrow, mais on fera tout pour gagner ce match. Mais nous aussi on a de grands joueurs. Après, on a nos cousins guinéens, nos frères camerounais. C’est vraiment un groupe très difficile pour nous mais on va prendre les matchs comme des finales. Donc voilà, c’est un groupe très difficile et je pense qu’on a trois finales à jouer dans ce groupe pour se qualifier
«NOUS SAVONS QUE C’EST UN MATCH DIFFICILE QUI NOUS ATTEND»
Face à la presse hier, dimanche 14 janvier au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, le coach de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé a donné des nouvelles du groupe, à 24 heures de leur match contre la Gambie
Face à la presse hier, dimanche 14 janvier au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, le coach de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé a donné des nouvelles du groupe, à 24 heures de leur match contre la Gambie dans le cadre de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule en Côte d’Ivoire. Il a évoqué la pression contre le groupe, l’heure du match prévue à 14 heures, l’infirmerie mais aussi les forces de l’adversaire.
L’AMBIANCE DANS L’ÉQUIPE
L’ambiance est plutôt bonne. Nous avons eu une bonne préparation qui a débuté à Dakar depuis bientôt 15 jours, ça nous a permis de faire un match amical contre le Niger afin de faire tourner notre effectif. On est arrivés très tôt à Yamoussoukro (9 janvier). Ça nous a permis d’avoir une semaine pour préparer ce match, de bien travailler et de s’acclimater. On est prêts pour le match de demain.
LA PRESSION
On connait la CAN. La pression contre les 24 équipes et sélectionneurs qui sont présents à cette Coupe d’Afrique, c’est normal. Mais j’ai envie de dire que c’est la bonne pression pour gagner. C’est celle qui motive, pas cette pression néfaste qui abîme le joueur ou le coach ou encore l’environnement où nous vivons. Nous en sommes à notre quatrième CAN, et on a emmagasiné énormément d’expérience alors qu’on n’avait même pas gagné. Gagnants, on sait aussi qu’on est attendus, mais heureusement qu’il y a beaucoup de favoris, il n’y a pas que le Sénégal. Nous sommes focus sur notre premier match, demain, contre la Gambie. C’est le match le plus important pour nous parce qu’on a hâte de rentrer dans cette compétition de la meilleure façon. Et la meilleure façon de le faire, c’est essayer de faire un bon résultat. Il ne faut pas que l’enjeu de cette CAN, ses attentes prennent le dessus sur le jeu. Je reste persuadé que c’est à travers le jeu, la concentration, rester dans le présent en réalité, que nous allons faire quelque chose de positif. Hier (2022) c’est derrière nous. Demain, il n’y a rien de sûr, donc notre concentration doit rester dans le présent
JOUER À 14HEURES
L’heure du match : 14h, c’est difficile. Tout le monde sait que j’ai déjà eu à parler de cette situation, il y a un ou deux mois. C’était quand le programme de la CAF est sorti. On n’est pas sans savoir qu’à 14h, d’Alger jusqu’à Cap Town, d’Addis-Abeba jusqu’à Dakar en passant par le Congo, il fait très chaud. Mais comme je le répète à nos joueurs qui viennent d’arriver : « nous sommes en Afrique, c’est la CAN, pas la Champions League encore moins la Coupe d’Europe ». Il faut nous adapter à cette situation. Il n’y a aucun médecin qui préconiserait de jouer à 14h mais si les choses sont faites ainsi, on doit s’adapter le plus rapidement possible. C’est ce qu’on a fait en essayant de caler nos entraînements à cette heure (14h).
On en a eu deux depuis qu’on est arrivés à Yamoussoukro. Je vous garantis qu’il fait très chaud pour jouer au football. Faisons appel à la CAF, au niveau des planifications des matchs et des horaires, pour qu’ils puissent être davantage plus attentifs, si on veut du spectacle.
L’INFIRMERIE
Les garçons qui étaient à l’infirmerie, sont en train d’y sortir petit à petit. Pape Matar Sarr, Gana Gueye et Nampalys Mendy ont repris les entraînements avec le groupe depuis notre arrivée, (9 janvier). En partant de Dakar, Ballo Touré avait eu une gêne derrière le mollet. On a voulu le préserver. Il a repris les entraînements et nous espérons le récupérer la semaine prochaine. Le genou de Youssouf Sabaly va bien. Dans le souci, les médecins ont voulu le préserver parce qu’il a ressenti une douleur au mollet. Mais je pense que nous pourrons le récupérer d’ici la semaine prochaine. Retenez juste que Gana Gueye est de retour même s’il n’est pas encore à 100%. Je peux compter sur lui. Nampalys a fait un gros travail, il est prêt. Pape Matar Sarr, en réalité, c’était plus de peur que de mal, mais on a préféré le garder tranquillement et l’amener petit à petit à intégrer le groupe. Ce qui a été fait. Nous sommes optimistes pour Sabaly et Ballo Touré.
LA GAMBIE
En 2008, je n’étais pas sur le terrain, mais c’était ma génération. Tout le monde se rappelle de ce match. Le Sénégal part favori parce que nous avons gagné la CAN, mais la Gambie est sur le bon chemin ces dernières années. S’il y a une sélection africaine qui a fait un bond en avant avec de bons résultats, c’est la Gambie. C’est une équipe qui a vraiment progressé. C’est un pays qui est en train d’émerger sur le plan sportif. Nous les prenons avec beaucoup de respect pour pouvoir bien aborder ce match et essayer de faire le meilleur résultat possible. J’en profite pour féliciter l’entraîneur que je connais très bien et le président de la fédération gambienne qui est un cousin à moi. C’est un pays que je connais, je fais partie de ce peuple. Nous savons que c’est un match difficile qui nous attend. Nous ne sous-estimons personne, nous savons que pour gagner la CAN, le procès commence demain.
L’ABSENCE DE BOULAYE DIA
Boulaye est un joueur qu’on a plus à présenter. Il fait partie de nos attaquants les plus prolifiques. Ne pas l’avoir avec nous est une grosse perte. Mais on a d’autres joueurs qui sont capables d’être à la hauteur. Ce groupe est homogène avec beaucoup de qualités. J’ai plusieurs flèches à mon arc qui me permettent de pouvoir changer les joueurs. Ce qui va être important dans ce match, c’est de retrouver l’efficacité offensive et être costaud défensivement. Être attentif sur les transitions de cette équipe. Ils aiment défendre, jouer les contres, dans des transitions rapides et sur des contre-attaques. A nous de d’être patients, calmes, de ne pas confondre vitesse et précipitation. On a des arguments pour ce match.
LES LIONS LANCENT LA CAMPAGNE FACE AUX SCORPIONS
Le Sénégal lance sa campagne ce lundi à Yamoussoukro face aux Scorpions de Gambie dans un derby ouest-africain qui s'annonce bouillant. Tenants du titre, les hommes d'Aliou Cissé sont déterminés à conjurer la malédiction des champions
Le Sénégal engage ce lundi 15 janvier, au Stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro la défense de son titre. Les Lions affronteront les Scorpions de la Gambie à 14h. Les champions d’Afrique tenteront de lancer idéalement leur campagne dans le groupe C. Sauf que ce rêve de doublé n’a plus été réalisé depuis l’Égypte en 2010.
Le Sénégal va entamer ce lundi la défense de son titre au Stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Les Lions affronteront la Gambie pour le premier match du groupe C. Un derby, attendu et qui s’annonce crucial pour les deux nations ouest africaines. Le Sénégal arrivera avec son statut de tenant du titre mais aussi avec un standing qu’il va essayer de faire valoir dans la poule C qu’il partage avec le Cameroun, la Guinée et la Gambie. Le premier objectif des champions d’Afrique est d’entrée de gagner et de lancer idéalement leur campagne dans le groupe C. Ce qui est dans les capacités des hommes d’Aliou Cissé, au regard de leur statut mais aussi du parcours réalisé aussi bien en éliminatoires de la CAN, que dans les derniers matchs de préparation. La rivalité liée au voisinage donnera toutefois un cachet très particulier à cette première confrontation qui va sans doute polariser toutes les attentions et les passions de part et d’autre des supporters des deux équipes. En plus de réussir une bonne entame, le Sénégal voudra lors de cette CAN conjurer ce qui est convenu d’appeler la malédiction des champions en titre. Ces derniers sont souvent mis en grande difficulté lors des dernières CAN. C’est le cas d’anciens vainqueurs comme le Cameroun, titré en 2017, et éliminé en 8e de finale en 2019 ou encore l’Algérie, sacrée en 2019 et sortie à la surprise générale dès le premier tour de la CAN 2022.
Sur le papier, le Sénégal reste d’un cran au-dessus au niveau des individualités, de son collectif mais aussi de son rang sur la scène internationale. Eliminés lors de la Coupe du monde 2022 en huitièmes de finale face à l’Angleterre (0- 3), les hommes d’Aliou Cissé sont restés dans une dynamique de succès et de reconquête avec un bilan de dix victoires, quatre nuls et deux défaites toutes compétitions confondues. Les succès obtenus en amical contre le Cameroun (1- 0) et surtout contre le Brésil (4-2) en 2023 restent un bon baromètre pour jauger les atouts de l’équipe sénégalaise. Les Lions n’ont connu qu’un seul véritable revers en s’inclinant à Dakar face à l’Algérie (0-1) au moins de septembre dernier avant de signer un dernier succès en amical contre le Niger (1-0).
En revanche les Scorpions de la Gambie ont connu des résultats assez mitigés. Qualifiée pour la deuxième fois en Coupe d’Afrique des Nations, la Gambie (126 ème nation au classement Fifa), a connu lors de ses cinq derniers matchs deux victoires, un match nul et deux défaites en Coupe du monde contre le Burundi (3-2) et la Côte d’Ivoire (0-2) au mois de novembre dernier.