L’organisation pointe “les arrestations arbitraires de personnalités et de militants de l’opposition, le recours excessif à la force par les forces de sécurité, les restrictions injustifiées de l’espace civique”, et dénonce par la même occasion, “l’usage d’une force excessive pour assurer le maintien de l’ordre”, notamment lors des manifestations en mars, mai et juin 2023, avant de s’exprimer son inquiétude sur “la présence des nervis parmi les hommes de tenues”
“Le 2 juin, l’armée a été déployée pour renforcer la sécurité à Dakar. Les manifestations ont dressé des barricades, bloqués les routes principales, brûlé des pneus, détruit et pillé des biens publics et privés et jeté des pierres à la police.
Plusieurs témoins ont signalé la présence de nervis et l’opposition a accusé les autorités de recourir à des civils armées aux côtés des forces de sécurité, lors des manifestations”, constate le rapport de HWR.
Human Rights Watch ne s’arrête pas au champ politique. Son rapport fait cas également de la condition des enfants. D’après l’ONG, “la maltraitance des élèves est restée une grave préoccupation alors que les filles sont confrontées à des niveaux élevés de violences sexuelles et sexistes, y compris le viol, l’exploitation et le harcèlement sexuel et d’autres abus de la part d’enseignants et de responsables scolaires”
Par ailleurs, “l’exploitation, la maltraitance et la négligence des enfants vivant dans les écoles coraniques traditionnelles se sont poursuivies. Des dizaines de milliers d’enfants, appelés talibés, vivent dans des conditions de misère extrêmes”, s’indigne Human Rights Watch, entre autres points soulevés.
Le Sénégal se dirige vers des échéances électorales de grandes envergures en février 2024. Il a toutes les caméras braquées sur lui quant à la manière dont les élections se dérouleront.
CAN 2023, LE NIGÉRIA TENU EN ÉCHEC PAR LA GUINÉE ÉQUATORIALE (1-1)
Le Nigéria, favori dans ce match, se fait surprendre à la 36eme minute par une frappe surpuissante du milieu de terrain Iban Salvador qui trompe le gardien Nigérian.
Le Nigéria, favori dans ce match, se fait surprendre à la 36eme minute par une frappe surpuissante du milieu de terrain Iban Salvador qui trompe le gardien Nigérian.
La réponse du berger à la bergère n’a pas tardé du côté des Super Eagles. Grâce à l’inévitable Victor Oshimen, suite à un bon centre de Lookman, égalise sur une tête rageuse (38e). Juste avant la pause, le tir de Moses Simon frôle le poteau adverse (1-1).
Balle de match Oshimen 75′, passe Iwobi
Lors du second acte de ce match, le Ngalang natiocal a eu le pied sur la balle avec une nette domination mais les occasions sont peu visibles.
Un quart d’heure avant la fin du match (75′), l’attaquant du Napoli, Oshimen, a manqué son face à face contre Jesus Iwono, sa frappe, trop croisée passe à côté. Malgré le jeu de billard dans les ultimes secondes dans la surface de réparation Equato-Guinéenne, les hommes de José Peseiro, n’y arrivent pas.
Le Nigéria rate son entrée en matière et devra se refaire une santé face au pays hôte (Côte d’Ivoire) ce jeudi.
ADIEUX ÉMUS DU KHALIFE GÉNÉRAL OMARIEN À MACKY SALL
À l'occasion de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Mountaga Daha Cheikh Omar Foutiyou Tall, le Khalife général n'a pas tari d'éloges sur les réalisations du président, regrettant son prochain départ
Le président de la République, Macky Sall, a fait, samedi, ses adieux au khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, qui lui a rendu un ‘’vibrant hommage’’, dans un message à la fois émouvant et poignant.
"Nous saluons le khalife général de la famille omarienne, et réitérons notre attachement à notre relation, parce que l’habit du président que je porte aujourd’hui n’est pas éternel, mais je remercie le Tout-Puissant pour tout ce qu’il en a fait pour moi », a-t-il déclaré.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, intervenait à l’occasion de la 60ème édition de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Mountaga Daha Cheikh Omar Foutiyou Tall. Il a promis, à chaque fois qu’il en aura l’occasion, de continuer à rendre visite au khalife général de la famille, comme il le faisait avant son accession au pouvoir. Il a magnifié »le travail remarquable que Cheikh Oumar Foutiyou Tall a fait pour l’islam en Afrique et dans le reste du monde, mais surtout ici au Sénégal, où tout a commencé parce que c’est là qu’il a vu le jour, à Halwar », dans le département de Podor (nord).
« Si je suis là, c’est en tant que fils et talibé de la famille omarienne, mais également c’est un président qui est là pour représenter tout le Sénégal et vous remercier de votre travail pour le pays devant toute la famille et les musulmans », a-t-il fait valoir.
Il a sollicité les prières du Khalife général, Thierno Bachir Tall, pour « la paix dans le pays », avant de remercier tous les leaders politiques de la région de Louga qui, dit-il, ‘’ont toujours été à ses côtés depuis le début de sa carrière politique ».
Le Khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, relève que "c’est la première fois’’ qu’’il prend la parole pour ‘’remercier et faire l’éloge du président Macky Sall’’. Il a expliqué cela par le fait qu’il ressentait beaucoup de tristesse avec son prochain départ du pouvoir. Il a ajouté que le chef de l’Etat, qu’il considère comme son fils, a ‘’apporté du bonheur’’ au Sénégal. "Le bonheur est que tout le monde a vu vos nombreuses réalisations partout dans le pays, notamment au Fouta que vous avez réussi à doter de routes bitumées et des ponts, facilitant le déplacement des populations. Mais, la tristesse est que vous vous apprêtez à quitter le pouvoir », a-t-il expliqué.
Il a rappelé qu’auparavant, certaines zones du Fouta devenaient isolées en période d’hivernage. Cette situation appartient selon lui désormais au passé, soulignant ’’qu’aujourd’hui, on peut quitter Fouta le matin pour aller prendre le repas à Dakar’’. Cela a été rendu possible ‘’grâce à vos réalisations en termes d’infrastructures », a-t-il lancé au chef de l’Etat.
Le Khalife générale de la famille omarienne a déploré le fait que les gens ne se rendent pas compte du travail d’un homme qu’après son départ. ‘’Mais, tout le monde a vu ce que vous avez réalisé dans le pays, et on risque de regretter votre départ, mais nous vous remercions », a-t-il ajouté. "Ce que je dis, ce n’est pas pour faire du plaisir, mais c’est une vérité incontestable, parce que beaucoup de présidents se sont succédé à la tête du pays, mais ils n’ont pas fait au Fouta ce que vous avez pu réaliser là-bas, même s’ils l’ont fait dans d’autres parties du pays », a-t-il fait valoir.
Le khalife de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, a offert »au président de la République un cadeau composé d’un exemplaire du Saint Coran, d’une natte de prière, d’un chapelet et d’un tableau avec sa photo en compagnie du président Macky Sall.
THIERNO ALASSANE SALL ALERTE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SUR LA POSSIBLE NATIONALITÉ FRANÇAISE DE KARIM WADE
Des zones d'ombre entourent la nationalité de Wade fils, faisant réagir l'ancien ministre. Ce dernier appelle le Constitutionnel à la vigilance sur ce point crucial et refuse de "détourner le regard sur de possibles violations de la Constitution"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 14/01/2024
Thierno Alassane Sall, leader du parti politique La République des Valeurs, a saisi le Conseil Constitutionnel sur la possible détention de la nationalité française par Karim Wade, candidat à l'élection présidentielle. Dans un communiqué de presse publié ce dimanche 14 janvier 2023, l'ancien ministre de Macky Sall s'alarme d'une potentielle incompatibilité entre la candidature de Wade fils et la Constitution sénégalaise.
En effet, comme le rappelle Thierno Alassane Sall, "notre loi fondamentale dispose que tout candidat à la magistrature suprême doit exclusivement être de nationalité sénégalaise". Or, "selon diverses sources, Karim Wade serait toujours détenteur de la nationalité française", ce qui poserait problème. Toujours dans son communiqué, l'ancien ministre de l'Énergie déclare que "nul ne devrait transiger sur des dispositions explicites de la Constitution".
Cette alerte fait écho à l'opposition précédente de Thierno Alassane Sall à "une éventuelle candidature à un troisième mandat du président Macky Sall", qui posait déjà question au regard de l'article 27 de la Constitution sénégalaise. Pour le leader de la République des Valeurs, "les dispositions de l'article 28 ne comportent aucune dérogation et s'appliquent à tout candidat". Il appelle donc le Conseil constitutionnel à la vigilance sur ce point crucial.
En prenant cette initiative, Thierno Alassane Sall affirme son attachement à "préserver la République d'individus au passif lourd" et refuse de "détourner le regard sur de possibles violations de la Constitution". Une prise de position forte en faveur du respect de l'ordre constitutionnel, quelles que soient les affiliations politiques.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
TROIS LEÇONS DE KASPAROV
EXCLUSIF SENEPLUS - Analyser les combinaisons possibles pour atteindre la finale de la CAN, c’est bien. Mais cela ne sert pas à grand-chose si on ne comprend pas qu’il faut remporter le prochain match. En l’occurrence, battre la Gambie lundi
Dans les années 2010, j’étais directeur technique d’IBM en Afrique du Sud. Je dirigeais le AIC (African Innovation Center), laboratoire où s’élaboraient et se testaient les technologies du futur. Nous organisions des Software Days, journées dédiées aux logiciels et ouvertes à nos clients et à tous les passionnés d’innovations technologiques.
En ces occasions, nous invitions de grandes personnalités mondiales à venir « étonner » notre public. Cela me permit de rencontrer de hauts personnages au contact desquels j’ai tiré plusieurs leçons de leadership.
C’est ainsi que j’ai pu rencontrer, entre autres : Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, à Maropeng, berceau de l’humanité en Afrique du Sud ; Gary Bailey, ancien gardien de but de l’équipe de football de Manchester United à Johannesburg ; David Coulthard, ancien pilote de Formule 1 à Abou Dhabi et Garry Kasparov, ancien champion du monde d’échecs à Johannesburg.
Ces quatre, à titre divers, m’ont marqué de façon singulière. Ils avaient merveilleusement su transposer, les leçons de vie acquises dans leur champ professionnel, dans le contexte de l’innovation, du management et du leadership.
J’ai été particulièrement subjugué par Garry Kasparov, maitre mondial incontesté du jeu d’échecs pendant une quinzaine d’années. Capable de parler de pratiquement n’importe quel sujet avec une pertinence et un brio déconcertants, le personnage est d’une vivacité d’esprit fascinante.
Savoir repérer ses mauvaises prises de décision
Développer une stratégie, analyser les faiblesses de l’adversaire et gérer une crise sont les concepts fondamentaux dans le jeu d’échecs, nous dira-t-il. Si un joueur commet de façon répétée des mouvements de pions peu judicieux, cela relève souvent d’un domaine spécifique de faiblesse dans son système de décision en général. Il est alors courant que cette faiblesse s’observe également dans sa réalité quotidienne, en dehors des champs de jeu d’échecs.
Il nous surprit en nous demandant à quand remontait notre dernière mauvaise prise de décision. Chacun fouillait dans ses souvenirs pour remonter à des années en arrière. Erreur ! En réalité, cette action nous semblait lointaine, parce qu’une fois prises, nous jetions nos décisions au rebus et nous passions d’emblée à autre chose, répétant ainsi le même processus défectueux ayant conduit aux mêmes résultats désastreux. Ce fut la première leçon apprise de Kasparov.
C’est ainsi, qu’à mes clients en coaching joueurs d’échecs, je propose des parties, pour pouvoir ensuite analyser avec eux les séquences déployées. Cela nous permet, bien vite, de discerner leur capacité de décision.
Ne pas changer une stratégie qui marche par quelque chose qui convient à l’adversaire
Son jeu interminable qui le consacra champion du monde, lui permit de comprendre son propre jeu. Cette épreuve lui révéla non seulement ses propres faiblesses, mais aussi l’importance de les découvrir. Dans ce tournoi, son adversaire Karpov qui avait pris l‘avantage sur lui en imposant une agressivité typique de son jeu, changea de stratégie en cours de partie pour devenir plus prudent. Cette volte-face le perdit et lui permit, à lui Kasparov, de gagner le titre de champion du monde pour la première fois.
« Leçon : Quand on a établi une stratégie et qu’elle fonctionne, il ne faut pas la changer pour quelque chose qui convient à l’adversaire
Ce fut la deuxième leçon apprise de Kasparov.
En Juin 2021, le Pastef mit le pouvoir à genoux en occupant la rue. Au lieu de consolider son avantage, et maintenir cette attitude de victoire à tout prix qu’il avait toujours montrée, il changea de stratégie. Il écouta les chefs religieux et permit au pouvoir de revenir dans la partie. Macky fera un discours de circonstance, affirmera avoir compris la jeunesse et ... achètera des chars équipés de drones distributeurs de gaz lacrymogènes.
Tel Karpov, le Pastef devra apprendre de ses erreurs.
Je vois seulement le coup d’après, mais c’est toujours le bon coup
La troisième leçon relève d’une interrogation très actuelle à l’heure de l’intelligence artificielle.
Comparer « l’intelligence » de la machine qui réside en grande partie dans le calcul et celle de l’homme qui provient du sens.
Kasparov livra deux matchs [1] contre Deep Blue [2], une machine fabriquée par IBM. Kasparov remporta la première manche en 1996 [3].
Et en 1997, lors de l’édition revanche, la machine Deeper Blue remporta la victoire sur Kasparov [4].
Nous étions tous curieux de savoir les raisons de la défaite de Kasparov. Était-ce la puissance de calcul de la machine ou le « génie » d’une intelligence artificielle embarquée dans Deeper Blue ?
Kasparov était convaincu que certains coups effectués par Deeper Blue étaient l'œuvre d'un grand maitre humain. [5]
La question qu’on lui posa fut de savoir combien de coups d’avance il entrevoyait avant de déplacer un pion. L’arbre de décision augmente de façon géométrique et imaginer cinq coups d’avance équivalait à des millions de positions possibles. Je pensais que c’est dans ce domaine que la machine avait l’avantage sur lui.
Il nous étonna en nous expliquant que la puissance de calcul, la projection des coups à l’avance n’était pas ce qui créait un champion de jeu d’échecs. Selon lui, un ordinateur peut prendre en compte des milliers de coups à la seconde, mais ne saurait pas distinguer pourquoi un coup serait meilleur qu’un autre. Cette capacité d’évaluation échoit beaucoup plus à l’homme qu’à l’ordinateur.
Voir loin ne sert pas si vous ne comprenez pas ce que vous regardez.
Comme dirait J. R. Capablanca [6] : « Je vois seulement le coup d’après, mais c’est toujours le bon coup ». Telle fut la troisième leçon du maitre.
Analyser les combinaisons possibles pour atteindre la finale de la CAN, c’est bien, mais cela ne sert pas à grand-chose si on ne comprend pas qu’il faut remporter le prochain match (le coup d’après). En l’occurrence, battre la Gambie lundi prochain (le bon coup).
Allez les Lions !
Dr Tidiane Sow est coach en communication politique.
[2] IBM est familièrement appelé « Big Blue », le nom du supercalculateur a ensuite évolué en « Deep Blue » (Bleu profond) et « Deeper Blue » (Bleu plus profond) lors du match revanche
[3] Kasparov remporta le match contre Deep Blue par 4 à 2
[4]: Deeper Blue remporta le match contre Kasparov par 3,5 à 2,5
[5] Il s’avéra qu’il n’en fut rien. C’était un bogue dans le supercalculateur d’après les ingénieurs de IBM
[6] Jose Raul Capablanca : cubain, champion du monde d’échecs de 1921 à 1927
G. Kasparov et Dr Tidiane Sow, IBM software day, Johannesburg, May 2011
VIDEO
LES ÉLÉPHANTS LANCENT PARFAITEMENT LEUR CAN
Devant leur public au stade d'Ebimpé, les footballeurs ivoiriens sont idéalement lancés dans la compétition continentale. Grâce à des buts de Fofana et Krasso, ils se sont imposés 2-0 face aux modestes Djurtus bissau-guinéens
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 13/01/2024
La sélection ivoirienne de football a idéalement lancé sa Coupe d'Afrique des Nations 2023 en s'imposant 2-0 face à la Guinée-Bissau samedi lors du match d'ouverture organisé au stade d'Ebimpé à Abidjan, selon les informations rapportées par l'AFP.
"La Côte d'Ivoire a idéalement lancé le bal, dans un tournoi au cours duquel elle a l'ambition d'honorer son statut de favori pour tenter de décrocher une troisième étoile, après les victoires de 1992 et 2015, et de briser la malédiction de l'organisateur, qui n'a plus remporté la CAN depuis l’Égypte au Caire en 2006", indique l'agence de presse.
Les Ivoiriens ont rapidement pris les devants dans cette partie grâce à un but de Seko Fofana dès la 4e minute. Puis Jean-Philippe Krasso a scellé le score à la 58e minute. Malgré cette défaite, les "Djurtus" guinéen-bissauiens "ont pourtant bien résisté dans l'ensemble", souligne l'AFP.
Lors de la seule autre fois où la Côte d'Ivoire a accueilli la CAN, en 1984, "le tournoi avait viré au fiasco avec une élimination au premier tour", rappelle également l'agence.
D'après les propos rapportés par l'AFP du milieu ivoirien Franck Kessié, "une CAN à domicile cela représente beaucoup, on est tous conscient de ce qui nous attend, on a bien bossé". Le joueur de l'AC Milan a appelé les supporteurs ivoiriens "à être unis" dans leur soutien à l'équipe nationale.
Côté organisation, la Côte d'Ivoire ne a pas lésiné sur les moyens pour que cette 33e édition de la CAN soit "la plus belle", avec des investissements de l'ordre de 1,5 milliard de dollars selon l'AFP. Quelque 20 000 bénévoles, 17 000 membres des forces de l'ordre et 2 500 stadiers seront mobilisés durant le mois de compétition.
CAN, LA PARTICIPATION DE VINCENT ABOUBACAR PAS COMPROMISE
La participation à la CAN en Côte d’Ivoire de l’international camerounais, Vincent Aboubakar, victime d’un ‘’léger décollement musculo-aponévrotique de grade 1 sans gravité’’, n’est pas compromise, a rassuré le médecin de l’équipe nationale des Lions
Yamoussoukro, 13 jan (APS) – La participation à la CAN en Côte d’Ivoire de l’international camerounais, Vincent Aboubakar, victime d’un ‘’léger décollement musculo-aponévrotique de grade 1 sans gravité’’, n’est pas compromise, a rassuré le médecin de l’équipe nationale des Lions Indomptables, Fotso Gwabap Patrick, dans un communiqué publié, samedi.
Vendredi, le capitaine des Lions indomptables avait été annoncé forfait par plusieurs médias étrangers, après une douleur ressentie au niveau de la cuisse gauche, lors d’une séance d’entraînement à Yamoussoukro.
Le joueur de Besiktas en Turquie avait interrompu l’entraînement et avait été pris en charge par le staff médical.
Une IRM réalisée samedi, a révélé que la lésion sans gravité ‘’n’induit pas une indisponibilité qui soit de nature à entraver la participation du joueur à la compétition ‘’.
La même source ajoutée que le meilleur buteur de la CAN 2021, avec huit réalisations, ‘’ poursuit sa préparation’’, laquelle ‘’augure d’un retour très prochain du joueur dans le groupe ».
Selon le texte, le joueur de 31 ans ‘’garde le moral et l’esprit combatif et est disposé à suivre rigoureusement le protocole de soins afin de prendre part le plus tôt possible à la CAN’’.
Le Cameroun partage la poule C avec le Sénégal, la Guinée et la Gambie.
Le groupe, basé à Yamoussoukro, va jouer ses premiers matchs, lundi. Les Lions du Sénégal affronteront les Scorpions de la Gambie, à 14h GMT. Les Lions indomptables entreront en lice, à 17h, contre les Guinéens.
LES LAURÉATES DES CONCOURS MISS MATHÉMATIQUES ET MISS SCIENCES DE ZIGUINCHOR PRIMÉES
L’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor a remis samedi des prix aux 15 lauréates de la treizième édition des concours Miss Mathématiques et Miss Sciences de l’année scolaire 2022-2023
Ziguinchor, 13 jan (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor a remis samedi des prix aux 15 lauréates de la treizième édition des concours Miss Mathématiques et Miss Sciences de l’année scolaire 2022-2023, a constaté l’APS.
« L’objectif de cette activité est de récompenser, féliciter les lauréates et simuler l’émulation chez celles-là qui n’ont pas gagné. C’est une occasion de montrer qu’il est possible de réussir dans les filières scientifiques. Nous voulons promouvoir les mathématiques et les sciences », a expliqué la responsable bureau genre à l’inspection d’académie de Ziguinchor, Siga Diouf Fall.
Elle intervenait lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréates des concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, tenue au Centre culturel de Ziguinchor. Une manifestation qui a eu lieu en présence du préfet de Ziguinchor, Ameth Tidiane Thiaw, par ailleurs représentant du gouverneur de région, de l’inspecteur d’académie, Cheikh Faye, et de plusieurs acteurs éducatifs de la région.
« La promotion de la réussite des filles dans les apprentissages des mathématiques, des sciences et des technologies : quelle stratégie à l’orée du développement de l’intelligence artificielle ? » est le thème de cette 13e édition des concours régionaux Miss Mathématiques et Miss Sciences.
La présidente du Haut Conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, est la marraine de ces deux concours.
Ndeye Sigga Diouf Fall a indiqué que le défi de l’académie de Ziguinchor est d’augmenter le pourcentage des filles dans les filières scientifiques.
« Nous pouvons réussir dans les filières scientifiques. Il suffit d’y croire », a réagi la miss Sciences, Ndeye Dramé Faye, appelant ses camarades à toujours faire attention aux réseaux sociaux pour espérer réussir.
« C’est possible dans la vie de réussir. Nous appelons les filles à aller de l’avant dans les matières scientifiques et dans la vie de façon générale », a exhorté la marraine, Innocence Ntap Ndiaye. Elle appelle également les élèves à préserver l’école avant de déplorer le saccage en juin dernier de certains établissements scolaires de Ziguinchor par des manifestants.
Ndeye Yandé Fall du Collège ISM Ziguinchor a remporté le concours Miss Mathématiques. En Sciences, Nafi Dramé Faye, élève en classe de seconde S au lycée Djignabo de Ziguinchor, a été sacrée pour le concours Miss Sciences.
Anais Lauriane Manga, élève en classe de seconde S dans ce même lycée, est la première dauphine de ce concours, tandis qu’Oumou Kalsoum Touré, élève en classe de seconde S dans le même établissement scolaire, est la deuxième dauphine du concours Miss Sciences. Les lauréates ont reçu des cadeaux composés d’’ordinateurs, de cahiers, de livres, de sacs, entre autres.
ATTRIBUTION DE SERVICES PÉTROLIERS À PETROFAC, PRÈS DE 600 MILLIARDS ÉCHAPPENT AU PRIVÉ LOCAL
La multinationale BP, principal opérateur du projet de gaz naturel Great Tortue Ahmeyim (GTA), vient de filer un juteux marché de 600 milliards à Petrofac, une société britannico-émirati. Un véritable pied de nez au contenu local.
Un coup dur pour les entreprises locales. Alors que le privé national plaide pour être associé dans l’exploitation des ressources naturelles conformément à la loi sur le contenu local, le géant anglais BP vient de confier à Petrofac, une entreprise britannico-émirati, spécialisée dans les services pétroliers, un super contrat de quatre ans pour la prestation de services opérationnels – offshore et onshore – liés au projet de gaz naturel Great Tortue Ahmeyim (GTA), situé entre la Mauritanie et le Sénégal.
La révélation est de Moustapha Diakhaté, un expert dans le domaine qui affirme que c’est un coup dur, très dur pour les opérateurs locaux et bien sur notre contenu local. «Avec ce contrat, c’est 60 % des prestations dans le périmètre du contenu local qui sont confiés indûment à Petrofac. Évalué au moins à 600 milliards de Cfa selon les simulations, ce contrat léonin entre entreprises anglaises sur notre sol et nos ressources, englobe une gamme étendue de services», poursuit Moustapha Diakhaté, ancien conseiller spécial du Premier ministre. Parmi ces services, on trouve la gestion et la supervision des opérations à la fois sur terre et en mer, la fourniture de personnel qualifié, ainsi que la maintenance des équipements etc… «C’est l’expertise locale qui est sacrifiée», souligne Moustapha Diakhaté.
En 2022 déjà le magazine Africa intelligence révélait que historiquement présente en Europe, au Moyen-Orient et au Maghreb, la société britannico-émirati de services regarde désormais plus au sud du continent africain. Objectif: profiter des opportunités offertes par l’exploitation du champ gazier Tortue, situé à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie.
Le Sénégal s’est fixé comme objectif d’atteindre 50 % de contenu local à l’horizon 2030. Il s’agit de permettre aux entreprises sénégalaises de capter 50 % des activités pétrolières et gazières. Pour y arriver, la stratégie nationale de contenu local devait permettre de disposer de plusieurs leviers dont le fonds d’appui au développement du contenu local (Fadcl) qui va renforcer les capacités financières et techniques des entreprises pour leur permettre de faire face aux exigences du secteur des hydrocarbures.
Le contenu local dans le secteur des hydrocarbures renvoie à l’ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main-d’œuvre, de la technologie et du capital nationaux dans toute la chaine de valeur de l’industrie pétrolière et gazière.
APPEL A L’UNITÉ, LE CANDIDAT DU POUVOIR EN DANGER
L’unité de l’opposition en gestation, à moins de deux mois de la présidentielle, devrait interpeller Amadou Bâ, candidat du pouvoir.
L’unité de l’opposition en gestation, à moins de deux mois de la présidentielle, devrait interpeller Amadou Bâ, candidat du pouvoir. Au-delà de l’effritement de sa coalition qui a noté trois autres candidats sortis de ses flancs, le Premier ministre devait avoir peur de cette dynamique.
Le candidat du camp présidentiel, le Premier ministre Amadou Bâ et ses alliés devront batailler ferme pour préserver le pouvoir au soir du 25 février 2024, date du scrutin de l’élection présidentielle. Au-delà de la division notée en leur sein, avec la présentation de quatre prétendants pour le remplacement de Macky Sall, l’opposition peaufine une stratégie pour leur barrer la route. D’où la pertinence des appels à l’unité lancés par des candidats recalés à l’étape du contrôle des parrainages par la commission technique du Conseil constitutionnel. «Nous allons former un bloc et battre Amadou Bâ à 11 heures», a déclaré Mimi Touré, lors d’une conférence de presse organisée par le collectif des candidats recalés.
La candidate de la coalition Mimi2024 a estimé que la commission de contrôle des parrainages a fait «exprès d’éliminer les farouches opposants qui inquiètent le président de la République pour tracer la voie de la réussite au candidat Amadou Bâ». D’autres candidats malheureux ont indiqué la voie de l’unité. Ils prêchent la création de blocs derrière des candidats de l’opposition. Dans ce lot, figure le patron de D-Média. Dans une conférence de presse co-animée avec Dr. Abdourahmane Diouf, il a soutenu qu’ils seront omniprésents dans la campagne électorale. Ainsi, il a invité ses camarades à faire des concessions au profit de l’intérêt supérieur de la Nation. «Je donnerai tout pour le départ définitif du régime sanglant, affligeant, hideux et incurable de Macky Sall. Nous allons lancer la caravane Dogali Benno pour libérer le Sénégal des prédateurs et élargir les prisonniers politiques», a-t-il martelé.
Ces mêmes appels à l’unité de l’opposition sont de mise chez Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall. Ils ont proposé la formation de blocs. Pour l’ancien Premier ministre, il urge d’œuvrer pour la rupture en travaillant avec les candidats de l’opposition retenus par le Conseil constitutionnel. Il maintient son appel au refus d’une continuité par le régime en place qui aura assurément de «graves conséquences» aux plans économique, social et politique pour le Sénégal et sans aucun doute pour la sous-région, selon lui. Faisant le choix de ruptures dans la paix, son parti reste fidèle à son slogan «Sopi doxalin ci jamm», Abdoul Mbaye s’est dit déterminer à engager dans «les meilleurs délais» toutes les démarches pour un rassemblement des forces vives désireuses de peser dans ce sens. «Je propose la mise en place d’un cadre de l’opposition pour la reconstruction nationale», a appuyé Thierno Alassane Sall. Cette dynamique unitaire a été ressentie dans les déclarations de Aïda Mbodji et d’autres candidats.