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6 février 2025
Par Abdoulaye DABO
LA CAN ENTRE PRISME ET REALITE
Des Lions, des Léopards, des Éléphants des Aigles. A côté de ces mastodontes de la brousse et du ciel, quelques espèces moins impressionnantes mais gardant leur côté dangereux. C’est le tableau nominatif qu’offre la Can.
Des Lions, des Léopards, des Éléphants des Aigles. A côté de ces mastodontes de la brousse et du ciel, quelques espèces moins impressionnantes mais gardant leur côté dangereux. C’est le tableau nominatif qu’offre la Can. Des noms totémiques, des appellations qui font allusion aux symboles des nations et des références culturelles. Au simple énoncé de ces noms que portent les équipes africaines, on se croirait dans le grand zoo du monde, dans une véritable faune où se côtoient et s’affrontent des animaux dans des combats mortels. C’est juste une image à laquelle renvoie l’attachement à des croyances, à l’histoire qui a marqué la vie des peuples africains dans le passé tous ces animaux. Pas plus. Ici, ce sont des footballeurs drapés dans leurs couleurs nationales et dopés par leurs hymnes nationaux qui se disputent un prestigieux trophée. Ici, la cible commune, c’est un ballon de foot. Lorsqu’on dressera la crinière quand on sortira les crocs qu’on serre les dents ou qu’on durcisse les trompes, il n’y a aucune inquiétude à se faire. C’est pour offrir un spectacle autour du football dans la pure tradition sportive comme en Europe. Comme en Amérique Latine ou en Asie.
La grande fête colorée qui fait vibrer tout un continent
Les courses poursuites, les sauts, les chutes, seront à mettre au compte de la conquête d’un ballon ou d’un but qui enflamme les foules et vous pousse vers la sublimation. Pas d’une proie à dévorer crue. Ce sont des athlètes qui écrivent toute une histoire. Celle qu’on écrit sur les pelouses et qui ne subit pas l’usure du temps et que la mémoire collective retient. C’est la version humaine et humanisée d’une grande fête colorée qui fait vibrer tout un continent au rythme des rencontres de football. La faune est sortie d’un simple cliché pour se muer en bande de conquérants les uns plus déterminés que les autres à la conquête d’un trophée, en une vitrine où sont exposées les meilleures équipes africaines. Un showroom qui attire de plus en plus de monde à travers tous les continents. Un événement sportif certes, mais de haute portée économique et touristique pour le pays organisateur et baromètre de l’avancée du football africain. C’est ça la réalité de la Can qui tranche d’avec tous ces noms qui, a priori, fait penser à autre chose.
LE DÉMARRAGE DE LA CAN EN CÔTE D’IVOIRE A LA UNE DE REVUE DE PRESSE DE L’APS CE SAMEDI
Tous les quotidiens dakarois parus ce samedi ont les yeux tournés vers la Côte d’Ivoire où l’équipe nationale de football défend son titre continental, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), dont le coup d’envoi sera donné cet après-midi.
Dakar, 13 jan (APS) – Tous les quotidiens dakarois parus ce samedi ont les yeux tournés vers la Côte d’Ivoire où l’équipe nationale de football défend son titre continental, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), dont le coup d’envoi sera donné cet après-midi.
‘’34e Coupe d’Afrique des nations de football : ça démarre aujourd’hui !’’, annonce le Soleil en manchette. Le quotidien national souligne que ‘’les autorités, le chef de l’Etat Alassane Ouattara au premier chef, ont mis les gros moyens pour réussir la plus grande Can de l’histoire’’.
Le journal indique qu’’’un spectacle grandiose est prévu au stade Ebimpé, avec une cérémonie d’ouverture de 18 minutes, suivie d’une prestation musicale de 5 minutes’’.
Sud Quotidien écrit qu’’’à quelques heures du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les capitales économiques et administratives de la Côte d’Ivoire, Abidjan et Yamoussokro, sont plongées dans l’effervescence de la plus prestigieuse des compétitions sportives sur le continent’’, souligne le journal.
‘’Akwaba !’’, s’écrit le quotidien du Groupe Sud Communication en manchette, soulignant que cette 34e édition de la CAN est ‘’placée sous le sceau de l’hospitalité’’.
Le quotidien Enquête prévient que ‘’cette Can est partie pour être la plus disputée de l’histoire’’.
Le quotidien Record rassure sur l’état d’esprit de l’équipe nationale. ‘’Des Lions sereins et concentrés’’, titre en une le quotidien sportif. Le journal informe qu’ils ont ‘’tenu hier [vendredi]’’ leur troisième séance d’entrainement au terrain annexe du stade Charles Konan Banny.
Le journal Stades se préoccupe lui du dispositif d’attaque que le sélecteur national Aliou Cissé devra concocter face aux Scorpions. ‘’Qui à la pointe de l’attaque contre la Gambie ?’’, s’interroge le journal.
Il explique qu’après le forfait de Boulaye Dia, ‘’Aliou Cissé devra choisir entre Habib Diallo, Nicolas Jackson, Abdallah Sima ou Bamba Dieng pour démarrer à la pointe de l’attaque’’.
L’Observateur donne la parole à Pierre Lechantre, vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations en 2000 avec le Cameroun, lequel donne la recette pour éviter la malédiction du champion d’Afrique.
Le journal s’est aussi intéressé aux tenues des différentes sélections, évoquant ‘’une Can de haute couture’’.
En politique, L’As informe que ‘’le Conseil constitutionnel a rendu publique hier la liste provisoire des candidats qui vont compétir à la prochaine élection présidentielle’’. Le journal précise que 21 candidats ont ‘’franchi l’étape des parrainages’’.
‘’Les 7 +Sages+ valident tout le monde’’, informe à son tour Le Quotidien.
Commentant cette décision, Walfadjri estime que ‘’l’élection présidentielle du 25 février prochain va battre le record de participation’’. Et le journal pense que ‘’cette pléthore de candidats risque de faire l’affaire du premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, s’il arrive à convaincre les frondeurs Aly Ngouille Ndiaye, Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao de renoncer à leur candidature pour le soutenir’’.
DES FORMULES POUR RESOUDRE LES PROBLEMES DE LA SOCIETE
Nombreux sont ces écoliers qui se n’intéressent pas à cette discipline ô combien importante, surtout face aux défis actuels du changement climatique qui menace la survie de l’espèce humaine.
Pour certains, les mathématiques, c’est du charabia. Et dans la tête, c’est une discipline compliquée. Ce matin du 11 janvier, Seneweb a repris un article de Les Echos parlant d’un homme condamné pour corruption de mineure après avoir transformé les cours de Maths en «leçons sexuelles» avec une fille en classe de 4e. Et puis, du fait de son aspect théorique et abstrait, l’importance des mathématiques a toujours fait l’objet de débats du point de vue de son apport social. Cependant, si l’on en croit Hamidou Dathe, mathématicien et professeur titulaire de classe exceptionnelle à la Faculté des sciences et techniques de l’Ucad, les théories mathématiques aboutissent souvent à des applications concrètes dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie de l’homme, même si la vocation première des maths n’est pas de répondre à des défis de société. Bés bi pose l’équation de cette matière dans la société. Et les solutions qu’elle peut apporter.
MATHS, UNE DISCIPLINE A LA TRAINE DEPUIS LE LYCEE : LA RACINE DU PROBLEME
Les mathématiques sont la bête noire de la plupart des élèves au Sénégal. Nombreux sont ces écoliers qui se n’intéressent pas à cette discipline ô combien importante, surtout face aux défis actuels du changement climatique qui menace la survie de l’espèce humaine. Des élèves du lycée Blaise Diagne semblent confirmer cette thèse du fait de la rigueur que demande cette matière. Reportage…
En cette matinée de mercredi, ce n’est pas encore la grande affluence sur l’axe Fass-Point E-Colobane. La circulation est fluide. Les véhicules roulent convenablement dans tous les sens. Les piétons également n’éprouvent pas des difficultés pour traverser les différentes voies. Les automobilistes sont épargnés des embouteillages à cette heure. Le soleil n’est pas encore ardent ; la fraicheur matinale vit ses dernières heures avant de laisser la place au soleil de plomb qui sévit sur Dakar ces derniers jours. Sur la route menant vers le marché Colobane, c’est le même constat. Les va-et-vient des passants rythment les trottoirs de ce tronçon. A gauche, il y a le lycée Blaise Diagne. Le portail peint en couleur bleu ciel, le nom de l’établissement gravé en haut. Une petite ambiance se crée aux alentours de l’établissement. Des vendeuses de petit-déjeuner et de boissons fraiches se sont installées sous un grand arbre à côté de la grande porte. Il est 10h, l’heure de la récréation. Des groupes d’élèves en uniforme aux couleurs verte et rouge «assiègent» ces dames pour s’offrir une baguette de pain ou un sachet d’eau frais avant la reprise. Pendant ce temps, les uns dans la même livrée franchissent la porte de l’école pour rejoindre la cour, tandis que les autres en sortent pour rentrer chez eux. Voilée de teint clair et de taille moyenne, Astou Diédhiou, une des pensionnaires de l’école accepte d’aborder le sujet alors qu’elle voulait traverser le petit pont du Canal 4 pour rejoindre le quartier populaire de Fass. «Les maths, c’est trop difficile, un seul signe ou une virgule manque et ça fausse tout le calcul», a-t-elle réagi le sourire aux lèvres, montrant que cette discipline ne fait pas partie de ces favorites. Puis elle ajoute : «Malgré tout, je fais des efforts mais les résultats ne suivent pas. Je trouve que c’est compliqué et qu’il y a beaucoup de calculs».
«Les profs n’encouragent pas ceux qui ont des difficultés en maths»
Dans la cour de l’établissement, l’ambiance est au rendez-vous. Des groupes d’élèves se forment partout. Des discussions et des rigolades animent l’enceinte de l’école. Il a fallu une bonne dizaine de minutes pour trouver la bâtisse qui abrite l’administration du fait de l’immensité de cette école qui porte le nom du premier député africain élu à la Chambre des députés française en 1914. Ici, les bâtiments poussent comme des champignons. A quelques encablures du bâtiment administratif, sont assises Aïssatou et Ouly Diallo en train de discuter. Elles partagent la même classe, la seconde L J.
Selon elles, les mathématiques sont trop rigoureuses et difficiles, c’est pourquoi elles préfèrent se concentrer sur leurs matières dominantes telles que les langues et l’histoire et la géographie. Aïssatou, de son coté, pense qu’il y a une sorte de discrimination chez les profs de maths, car ils n’encouragent pas les élèves qui ont des difficultés. «En plus ils privilégient seulement ceux qui sont bons», a-t-elle renchéri. Les deux amies reconnaissent tout de même l’importance des maths, surtout face aux défis que pose le changement climatique. Non loin de là, se trouve un terrain où un nombre important d’élèves s’échauffent sous le regard du professeur d’éducation physique. Ils s’étirent puis font le tour du terrain tandis que quelques-uns sont assis aux alentours. C’est le cas de Seybani Konaté, trouvé en train de jouer sur son téléphone. Il est en classe de seconde S et contrairement aux autres, lui n’a pas de difficulté avec les maths, même s’il soutient que sa matière préférée est l’histoire et la géographie. Selon lui, c’est à cause de la paresse que certains n’aiment pas cette discipline. Pendant ce temps, le soleil est devenu plus ardent dardent ses rayons, et les élèves retrouvent petit à petit les salles de classe. Les cours se poursuivent graduellement. La cour de l’école se vide petit à petit, laissant la place au silence et quelques échos lointains provenant de certaines salles de classe.
APPORT DES MATHEMATIQUES UNE SOLUTION AUX NOMBREUSES EQUATIONS
A quoi servent les mathématiques ? Cette question pratiquement tout le monde se la pose. Il arrive même qu’elle se pose lors des réunions des grandes sommités de la discipline. Cette interrogation est peut-être liée, d’une part au caractère théorique et abstrait des mathématiques. Pourtant, pour certains intellectuels, elles ont une grande importance dans la vie en société. Même si cette discipline n’a pas pour vocation première de répondre à des défis de société, selon le Pr Hamidou Dathe, mathématicien de formation. Mais cette science, d’après lui, aide l’être humain à se développer, à se comporter d’une façon convenable par rapport à son environnement. Il ne se limite pas à ce début de réponse, il ira plus loin en affirmant que les mathématiques sont un «instrument irremplaçable de formation à la rigueur, au raisonnement, à l’intuition, à l’esprit critique et à l’imagination». Et toutes ces qualités réunies font de l’être humain un «citoyen modèle». Malgré toutes ces explications «métaphysiques», la réponse à la question semble incomplète car l’aspect concret et palpable constitue la pièce manquante du puzzle. Ce qui rend perplexes d’aucuns. Cependant, ces théories de mathématiques aboutissent toujours à long ou à court terme à des applications, selon le spécialiste. Par exemple, l’informatique, dérivée des mathématiques, à travers plusieurs paramètres, est en train, depuis quelques années, de jouer un rôle déterminant dans l’apport de solutions face aux défis actuels notamment le changement climatique, les problèmes de santé publique avec les épidémies et pandémies… L’objectif des mathématiques est d’améliorer les conditions de vie des populations.
Par Chuka Onwumechili
TOUT CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR UNE ANNEE RECORD POUR LA PLUS GRANDE COMPETITION DE FOOTBALL D'AFRIQUE
Les vedettes mises à part, le tournoi continue de se développer en termes d'audience mondiale, d'amélioration des infrastructures, d'attention médiatique et d'augmentation des récompenses.
La plus grande fête du football en Afrique, la Coupe d'Afrique des Nations 2023 (CAN) masculine, est organisée par la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest et se terminera par la finale le 11 février 2024. Plus que jamais, l'attention mondiale sera rivée sur les événements de la 34e édition de la Coupe en raison de la participation de certains athlètes qui font partie des plus éminents dans le domaine du football. Ajoutez à cela le fait que le tournoi se déroule pendant l'hiver européen et qu'il n'est donc pas confronté à la concurrence d'autres tournois internationaux majeurs, à l'exception de la Coupe d'Asie de l'AFC. Le tournoi a ses détracteurs, en particulier en Europe, où plusieurs clubs perdront des joueurs clés au profit d'équipes africaines. Malgré cela, rares sont ceux qui doutent que La CAN entre dans une nouvelle ère. En tant qu’chercheur en communication sportive axée sur le football africain, je pense que ce sera une année record pour la CAN. Les vedettes mises à part, le tournoi continue de se développer en termes d'audience mondiale, d'amélioration des infrastructures, d'attention médiatique et d'augmentation des récompenses.
UNE DOTATION RECORD
La Confédération africaine de football (Caf) a annoncé une augmentation de 40 % des récompenses pour les vainqueurs de la CAN. Le pays champion remportera 7 millions de dollars US, le vice-champion 4 millions, le troisième 2,5 millions et le quatrième 1,3 million. Bien qu'encore loin de l'Europe, ces récompenses sont plus importantes que celles ofertes par la Copa América (le championnat de football sud-américain) en 2021. LES STARS Les joueurs africains vedettes sont des noms connus en Europe, grâce à des postes de haut niveau dans des clubs de premier plan. De grands noms comme Victor Osimhen (Nigeria), Achraf Hakimi (Maroc) et Mohamed Salah (Égypte) représenteront tous leur pays lors du tournoi. Ils ont recueilli les trois plus grands votes pour le titre de Joueur africain de l'année 2023. En outre, d'autres finalistes des Caf Awards - Fiston Mayele (Congo), Peter Shalulile (Namibie) et Percy Tau (Afrique du Sud) - participeront également au tournoi. A cette liste s'ajoute le sensationnel gardien de but marocain Yassine Bounou.
LES TELESPECTATEURS DU MONDE ENTIER
Le tournoi sera un événement mondial. La Caf a annoncé une nouvelle série d'accords sur les droits de diffusion. Il s'agit notamment d'accords avec la BBC et Sky au Royaume-Uni, Band TV au Brésil, beIN et Canal+, entre autres. Ces accords signifient que le tournoi sera suivi en direct dans 180 pays à travers le monde. La Caf a également annoncé plus de 6 000 demandes d'accréditation de médias. C'est plus du double des demandes reçues lors de la précédente édition de la CAN.
DES INFRASTRUCTURES DE CLASSE MONDIALE
La Côte d'Ivoire a mis tout en œuvre pour que la CAN de cette année soit un événement de classe mondiale. On estime que le pays hôte a dépensé 1 milliard de dollars pour rénover les routes, les stades, les hôpitaux et d'autres infrastructures en préparation du tournoi. Outre la rénovation des stades existants, le pays a construit trois nouveaux sites. Il y a deux nouveaux stades d'une capacité de 20 000 places. Le Stade Laurent Pokou est situé à San-Pédro dans l'extrême sud-ouest du pays et le Stade Amadou Gon Coulibaly à Korhogo dans le nord. La plus grande nouvelle infrastructure, le Stade Alassane Ouattara, est située juste à l'extérieur de la capitale économique, Abidjan, et a été construite avec 260 millions de dollars pour accueillir 60 000 spectateurs sous un même toit. Certains de ces sites, comme celui de Korhogo, sont accompagnés d'hôtels, de villas et de routes nouvellement construits. En tant que pays hôte, la Côte d'Ivoire bénéficiera également d'une base de supporters qui pourrait renforcer le moral de son équipe et ses chances de victoire.
LES FAVORIS
Une saine rivalité entre les nations - en particulier entre l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Nord - va intensifier les enjeux de la CAN de cette année. Vingt-quatre équipes participent à la phase de groupes et 16 d'entre elles se qualifieront pour la phase à élimination directe. Cela signifie que trois équipes se qualifieront à partir de quatre poules sur les six. Bien que le Maroc soit devenu la première équipe africaine à atteindre la demi-finale d'une Coupe du monde de football masculin, il pourrait avoir du mal à remporter la CAN. Le Maroc a remporté un seul titre de la CAN, en 1976 en Éthiopie, et a atteint la finale en 2004 à Tunis. Mais le pays nordafricain fait partie des favoris en Côte d'Ivoire. Le pays hôte et le champion en titre, le Sénégal, se joindront à aux Marocains. Le Nigeria et l'Algérie sont également des candidats sérieux, tandis que le Mali fait figure d'outsider. Compte tenu de tous ces développements, il ne fait aucun doute que le tournoi établira des records d'audience et d'affluence des stades, ouvrant ainsi une nouvelle perspective pour le tournoi le plus prestigieux d'Afrique. La CAN débute ce 13 janvier 2024.
Chuka Onwumechili
Professor of Communications, Howard University
THECONVERSATION.COM
VINGT-CINQ JOUEURS A L’ENTRAINEMENT COLLECTIF, BALLO-TOURE MENAGE, SABALY ABSENT
Tous les joueurs ont foulé la pelouse du terrain annexe du stade Charles Konan Banny à l’exception de Youssouf Sabaly, absent. Le joueur de Bétis Séville (Espagne) ne s’est pas entraîné avec le groupe
Vingt-cinq joueurs ont pris part, vendredi après-midi, à Yamoussoukro, à l’entraînement collectif de l’équipe nationale de football du Sénégal qui prépare son match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations contre la Gambie, lundi à, 14h GMT. Cette troisième séance d’entraînement des Lions a été ouverte à la presse durant les 15 premières minutes.
Tous les joueurs ont foulé la pelouse du terrain annexe du stade Charles Konan Banny à l’exception de Youssouf Sabaly, absent. Le joueur de Bétis Séville (Espagne) ne s’est pas entraîné avec le groupe. Fodé Ballo-Touré, ménagé, a prolongé sa course avec un préparateur physique pendant que le reste du groupe s’entraînait. L’équipe nationale de football du Sénégal, championne d’Afrique en titre, est arrivée mercredi soir à Yamoussoukro, ville du centre de la Côte d’Ivoire où les Lions ont pris leur quartier à l’occasion de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui démarre, samedi. Le Sénégal, pour faire honneur à son statut de champion en titre, doit se faire respecter d’entrée dans un derby qui s’annonce disputé, en attendant pour les Lions de se frotter à la Guinée, avec tous les enjeux liés à la rivalité de voisinage.
Dans l’histoire de la CAN, seules trois équipes – le Ghana (1963-1965), le Cameroun (2000- 2002) et l’Égypte (1957-1959 et 2006, 2008, 2010) – sont parvenues à conserver leur trophée. La plupart du temps, le tenant du titre peine même à passer les phases de poule. Les Sénégalais seront donc très attendus à la CAN, où ils devront faire face à 23 autres équipes qui rêvent de lui succéder. Les Lions doivent surtout faire avec la malédiction du champion. L’édition de cette année va se dérouler dans cinq villes et cinq stades : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pedro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale. Le match d’ouverture va opposer la Côte d’Ivoire, le pays hôte, à la Guinée-Bissau.
ABIDJAN ET YAMOUSSOUKRO DANS LA FERVEUR DE LA CAN
A quelques heures du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les capitales économique et administrative de la Côte d’Ivoire, Abidjan et Yamoussoukro, sont plongées dans l’effervescence de la plus prestigieuse des compétitions sportives
A Abidjan, le visiteur a un avant-goût de cette ambiance dès son arrivée à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. En allant récupérer ses bagages, il est accueilli par l’immense photo d’un homme d’un âge mur, habillé en tenue baoulé, affichant un large sourire, les mains ouvertes et tendues vers l’avant en signe d’hospitalité.
Une image qui traduit le mieux le Akwaba (bienvenue) peint sur tous les murs et espaces publics de la ville. C’est cet atmosphère chaleureux et convivial qui accompagne les étrangers jusque dans le hall d’arrivée où sont installés les carrousels à bagages. Les drapeaux des 24 pays participants à la CAN et les posters de joueurs de la Côte d’Ivoire ornent cette partie de l’Aéroport et même les Duty Free. Ici, tout le monde joue à fond la « CANmania ». Même les stewards ne sont pas en reste. Sur leurs joues, ils ont colorié les couleurs du drapeau de la Côte d’ivoire, chacun y allant de son imagination. Pour certains c’est en forme de cœur et pour d’autres en bandes horizontales.
A l’Aéroport international d’Abidjan, une foule inhabituelle envahit toutes les 30 minutes le hall d’arrivée. ‘’Nous sommes débordés, aujourd’hui et nous sommes en sous-effectif’’, dit un agent qui se dirigeait à pas assurés vers la sortie. Dehors, une grande foule attendait, pancartes à la main. Certains sont venus chercher des passagers et d’autres pour vendre des puces de téléphone. Dans le décor, un immense éléphant en plastique gonflable habillé avec le maillot de l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire et le chapeau baoulé vissé sur la tête. A côté, une troupe danse et chante aux rythme et sonorité du pays des lagunes. L’attention des spectateurs est un peu détournée par la présence du technicien français Hervé Renard, vainqueur de la CAN avec la Côte d’Ivoire en 2015, véritable star en terre ivoirienne. Tout le monde se bouscule pour prendre un selfie avec lui, histoire d’immortaliser le moment. A la sortie de l’Aéroport, les dernières décorations de fin d’année inspirées du thème de la CAN embellissent encore les larges routes et artères de la ville ivoirienne.
A 235 Kms d’Abidjan, la belle ville de Yamoussoukro n’est pas en reste. La capitale administrative de la Côte d’Ivoire qui accueille le groupe C composé du Sénégal, de la Guinée, de la Gambie et du Cameroun s’est parée de ses plus belles couleurs pour plonger dans l’ambiance de la CAN. Ici, toute la population est mobilisée pour déblayer et nettoyer les principales avenues. Les drapeaux sénégalais, camerounais, guinéens et gambiens flottent partout dans la ville aux immenses cocotiers. La ville du lagon au caïman démarre sa CAN, lundi, avec le match Sénégal-Gambie à 14h, suivi de la rencontre Cameroun-Guinée à 17h au stade Charles Konan Banny.
POURQUOI DIT-ON CAN 2023 POUR UNE COMPETITION QUI SE DEROULE EN 2024?
Plus que quelques heures à attendre avant le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations avec le match d'ouverture entre la Côte d'Ivoire et la Guinée-Bissau (21 heures ce samedi). Si la compétition se déroule du 13 janvier au 11 février 2024, la nomenclature officielle reste "CAN 2023". Si l'organisation de cette 34e édition devait initialement avoir lieu en 2021, elle a subi deux reports: le premier en juillet 2023 après les désagréments connus par le Cameroun, qui a hérité de l'organisation pour l'édition 2021 au lieu de celle de 2019. Mais la CAN 2023 a de nouveau été repoussée en janvier 2024 en raison des conditions climatiques en Côte d'Ivoire. Les pluies diluviennes de l'été dernier ont fait plusieurs victimes en juillet dernier.
LA SECURITE SERA AU RENDEZ-VOUS SELON MOTSEPE
À la veille du premier match de la compétition, le patron du foot africain s'est dit confiant à propos de la sécurité mise en place en Côte d'Ivoire, deux ans après une bousculade mortelle au Cameroun. "Je suis satisfait des mesures appropriées qui ont été prises pour s'assurer que nous allons éviter l'expérience douloureuse que nous avons eue au Cameroun", a déclaré Patrice Motsepe lors d'une longue conférence de presse, à Abidjan. Sur les questions de sécurité, les autorités ivoiriennes ont assuré être prêtes avec plus de 17.000 éléments des forces de l'ordre déployés pour la compétition. Le gouvernement ivoirien a par ailleurs investi près d'1,5 milliard de dollars pour divers projets d'infrastructures.
LA COTE D’IVOIRE LANCE LA PLUS GRANDE FETE SPORTIVE D’AFRIQUE
La 34è édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), placée sous le sceau de l'hospitalité, démarre ce samedi 13 janvier et se terminera au soir du 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. Les 24 meilleures nations du continent sont en lice...
La 34è édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), placée sous le sceau de l'hospitalité, démarre ce samedi 13 janvier et se terminera au soir du 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. Le pays des légendes Didier Drogba, Yaya Touré ou encore Laurent Pokou, accueillera le plus grand évènement sportif africain pour la deuxième fois, après l'édition de 1984, remportée par le Cameroun.
La compétition, dans son nouveau format en vigueur depuis 2019, opposera les 24 meilleures nations du continent, réparties en six poules de quatre. Au total, cinquante-quatre matchs se disputeront dans les villes d'Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et la capitale Yamoussoukro. En ce qui concerne la récompense pour le vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé que le montant s'élèvera à 7 millions de dollars. Cette somme représente une augmentation significative de 40 % par rapport à l'édition précédente. e ballon officiel de la Coupe d'Afrique des Nations, aux couleurs de la Côte d'Ivoire, a été baptisé "Pokou" en hommage à feu Laurent Pokou, légende du football ivoirien. Laurent Pokou a marqué l'histoire du tournoi en devenant le meilleur buteur des éditions de 1968 et 1970. Avec ses 14 réalisations, il devance le Nigérian Rashidi Yekini, qui a inscrit 13 buts lors de ses participations à la CAN. Il est cependant loin derrière le Camerounais Samuel Eto'o, qui trône en tête du classement avec ses 18 buts.
UN MATCH D’OUVERTURE SOUS HAUTE TENSION
Cette 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations débute avec un match qui s’annonce électrique entre la Côte d’Ivoire, le pays hôte, et la Guinée-Bissau ce samedi 13 janvier 2024. Les regards seront braqués sur le Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé qui affichera complet avec ses 60 000 places occupées par des supporters impatients de voir leur équipe nationale entamer le tournoi par une victoire.
Dans le camp ivoirien, l’optimisme est de rigueur et l’ambition clairement affichée de triompher à domicile. Les Eléphants, munis d’une équipe solide, sont déterminés à valider leur statut de favoris face à une formation bissau-guinéenne en quête de sa première victoire en phase finale de CAN après trois tentatives infructueuses. Toutefois, la Guinée-Bissau entend réaliser un coup d’éclat en s’inspirant de leur prestation face au Gabon en 2017.
La rencontre à Ebimpé s’annonce donc comme un moment idéal pour les Djurtus de déjouer les pronostics. Pour la Côte d’Ivoire, l’enjeu sera aussi de réitérer l’exploit de la génération de 1984 qui avait écrasé le Togo lors du match inaugural organisé à domicile. C’est dans cette atmosphère que le coup d’envoi sera donné, promettant une soirée de passion et d’émotions footballistiques
«L’ETAPE DU PARRAINAGE DE 2024 N’AURA PAS DONNE MIEUX A VOIR QU’EN 2019»
L’avis est de l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky.qui fait le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février 2024
Selon l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky, le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février bouclée mardi dernier au niveau du Conseil constitutionnel a montré que l’étape du parrainage de 2024 n’aura pas donné mieux à voir qu’en 2019. Interpellé par Sud quotidien hier, vendredi 12 janvier, Fréderic Kwady Ndecky a déploré le fait que les mêmes questions sur la pertinence de ce système, dans sa conception actuelle, soient revenues avec acuité.
Le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février consacré au contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel serait plus décevant que celui de 2019. L’avis est de l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky.
Interpellé par Sud quotidien hier, vendredi 12 janvier, l’expert électoral a déploré la persistance des dysfonctionnements nonobstant quelques améliorations apportées à ce système lors de la dernière réforme de la loi électorale avec la réduction de nombre de parrains et l’introduction du parrainage par les élus. « L’étape du parrainage de 2024 n’aura pas donné mieux à voir qu’en 2019. Sur le plan quantitatif : sur 93 dossiers soumis, seulement 21 passent l’étape du parrainage. On est pratiquement dans les mêmes proportions, sinon pire, qu’en 2019 où 7 dossiers avaient été validés sur un total de 27 »
Poursuivant son analyse, l’expert électoral ajoute au sujet du bilan qualitatif de ce processus de validation des parrainages qu’«il n’y aura pas eu d’évolutions notoires, ou pas d’avancées du tout, puisque les mêmes questions sur la pertinence de ce système, dans sa conception actuelle, sont revenues avec acuité ». « La loi n’aura pas été mieux appliquée ni respectée puisque des électeurs sénégalais ont encore parrainé plusieurs candidats en violation de la loi électorale (si l’on considère les innombrables doublons externes rejetés pas la Conseil constitutionnel) », a fait remarquer Ndecky avant de lancer. « En définitive, le bilan de cette étape du processus aura été plus décevant que celle de 2019, puisqu’on s’attendait à ce que la dernière réforme de la loi électorale, notamment sa partie concernant le parrainage (réduction de nombre de parrains, parrainage par les élus, etc.) apporte quelques améliorations. Que nenni ! ».
Poursuivant son diagnostic de cette première étape du processus de contrôle des candidatures à la prochaine présidentielle consacré à la validation des parrainages, l’expert électoral de marteler : « Les mêmes questionnements qu’en 2018/19 demeurent sur les motivations réelles derrière l’adoption d’un tel système. S’agit-il réellement d’un système permettant de réduire les candidatures fantaisistes, comme avancé par certains membres du régime en place, ou s’agit-il plutôt d’une astuce pour se choisir des concurrents… »
APRES LE TER, L’AUTRE RENOUVEAU DU TRANSPORT URBAIN !
Ce dimanche 14 janvier 2024 marquera un autre renouveau dans le système de transport de masse, avec l’inauguration du Bus rapid transit (Brt)
Ce dimanche 14 janvier 2024 marquera un autre renouveau dans le système de transport de masse, avec l’inauguration du Bus rapid transit (Brt). Le Brt qui desservira plusieurs quartiers entre Dakar et sa banlieue (jusqu’à Guédiawaye), a pour ambition de convoyer 300.000 passagers par jour.
Le Bus rapid transit (Brt) sera mise en service ce dimanche, 14 janvier 2024. Un des projets phares de l’Etat du Sénégal, le Brt est un système de transport de masse capable de convoyer jusqu’à 300.000 passagers par jour. Il partira de Guédiawaye, en banlieue, passera par les Parcelles Assainies, Grand Yoff, le rond-point Liberté VI, Sacré-Cœur, le boulevard Général de Gaulle, les allées Papa Gueye Fall, entre autres, point desservis, avant d’arriver à la gare de Petersen, à Dakar-Plateau. Avec le Train express régional (Ter), il représente l’un des plus grands projets infrastructurels du président de la République, Macky Sall.
Son lancement, ce dimanche 14 janvier 2024, marquera une nouvelle dynamique dans le transport de masse dans la capitale sénégalaise, fortement embouteillée en dépit des nombreux ponts et autoponts réalisés. Le Brt qui, assurera une liaison permanente entre Dakar et sa banlieue, passera dans de populeux quartiers où le besoin en mobilité est important. Ses heures de fonctionnement (de 6 à 22 h), faciliteront le déplacement des usagers.
Au total, 23 points d’arrêts sont prévus. Selon les autorités, 121 véhicules articulés et climatisés ont été acquis pour la mise en service commercial. Les bus sont d’une grande capacité d’accueil, pouvant convoyer jusqu’à 150 passagers par car. Déjà, en perspective de cette exploitation, un contrat de Délégation de service public (Dsp) a été officiellement signé, le 21 mars 2022, entre l’État du Sénégal, représenté par le Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud) et le concessionnaire, Dakar Mobilité S.A, une société détenue par Meridiam et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis). Ce contrat de concession, d’une durée de 15 ans, englobe l’exploitation et la maintenance du Brt, ainsi que l’acquisition des véhicules et équipements associés par Dakar Mobilité. Mercredi 10 janvier, le président Macky Sall a demandé au gouvernement, en Conseil des ministres, «de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer, avec l’implication notable des villes (Guédiawaye, Dakar,) des communes et populations polarisées, un bon déroulement des activités marquant l’inauguration du Brt» qui est, dit-il, «un mode de transport innovant, écologique (100% décarboné) qui va remodeler le cadre de vie de la Capitale, Dakar».