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6 février 2025
«L’ETAPE DU PARRAINAGE DE 2024 N’AURA PAS DONNE MIEUX A VOIR QU’EN 2019»
L’avis est de l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky.qui fait le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février 2024
Selon l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky, le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février bouclée mardi dernier au niveau du Conseil constitutionnel a montré que l’étape du parrainage de 2024 n’aura pas donné mieux à voir qu’en 2019. Interpellé par Sud quotidien hier, vendredi 12 janvier, Fréderic Kwady Ndecky a déploré le fait que les mêmes questions sur la pertinence de ce système, dans sa conception actuelle, soient revenues avec acuité.
Le bilan de la première étape du processus de validation des candidatures à la présidentielle du 25 février consacré au contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel serait plus décevant que celui de 2019. L’avis est de l’expert électoral Fréderic Kwady Ndecky.
Interpellé par Sud quotidien hier, vendredi 12 janvier, l’expert électoral a déploré la persistance des dysfonctionnements nonobstant quelques améliorations apportées à ce système lors de la dernière réforme de la loi électorale avec la réduction de nombre de parrains et l’introduction du parrainage par les élus. « L’étape du parrainage de 2024 n’aura pas donné mieux à voir qu’en 2019. Sur le plan quantitatif : sur 93 dossiers soumis, seulement 21 passent l’étape du parrainage. On est pratiquement dans les mêmes proportions, sinon pire, qu’en 2019 où 7 dossiers avaient été validés sur un total de 27 »
Poursuivant son analyse, l’expert électoral ajoute au sujet du bilan qualitatif de ce processus de validation des parrainages qu’«il n’y aura pas eu d’évolutions notoires, ou pas d’avancées du tout, puisque les mêmes questions sur la pertinence de ce système, dans sa conception actuelle, sont revenues avec acuité ». « La loi n’aura pas été mieux appliquée ni respectée puisque des électeurs sénégalais ont encore parrainé plusieurs candidats en violation de la loi électorale (si l’on considère les innombrables doublons externes rejetés pas la Conseil constitutionnel) », a fait remarquer Ndecky avant de lancer. « En définitive, le bilan de cette étape du processus aura été plus décevant que celle de 2019, puisqu’on s’attendait à ce que la dernière réforme de la loi électorale, notamment sa partie concernant le parrainage (réduction de nombre de parrains, parrainage par les élus, etc.) apporte quelques améliorations. Que nenni ! ».
Poursuivant son diagnostic de cette première étape du processus de contrôle des candidatures à la prochaine présidentielle consacré à la validation des parrainages, l’expert électoral de marteler : « Les mêmes questionnements qu’en 2018/19 demeurent sur les motivations réelles derrière l’adoption d’un tel système. S’agit-il réellement d’un système permettant de réduire les candidatures fantaisistes, comme avancé par certains membres du régime en place, ou s’agit-il plutôt d’une astuce pour se choisir des concurrents… »
APRES LE TER, L’AUTRE RENOUVEAU DU TRANSPORT URBAIN !
Ce dimanche 14 janvier 2024 marquera un autre renouveau dans le système de transport de masse, avec l’inauguration du Bus rapid transit (Brt)
Ce dimanche 14 janvier 2024 marquera un autre renouveau dans le système de transport de masse, avec l’inauguration du Bus rapid transit (Brt). Le Brt qui desservira plusieurs quartiers entre Dakar et sa banlieue (jusqu’à Guédiawaye), a pour ambition de convoyer 300.000 passagers par jour.
Le Bus rapid transit (Brt) sera mise en service ce dimanche, 14 janvier 2024. Un des projets phares de l’Etat du Sénégal, le Brt est un système de transport de masse capable de convoyer jusqu’à 300.000 passagers par jour. Il partira de Guédiawaye, en banlieue, passera par les Parcelles Assainies, Grand Yoff, le rond-point Liberté VI, Sacré-Cœur, le boulevard Général de Gaulle, les allées Papa Gueye Fall, entre autres, point desservis, avant d’arriver à la gare de Petersen, à Dakar-Plateau. Avec le Train express régional (Ter), il représente l’un des plus grands projets infrastructurels du président de la République, Macky Sall.
Son lancement, ce dimanche 14 janvier 2024, marquera une nouvelle dynamique dans le transport de masse dans la capitale sénégalaise, fortement embouteillée en dépit des nombreux ponts et autoponts réalisés. Le Brt qui, assurera une liaison permanente entre Dakar et sa banlieue, passera dans de populeux quartiers où le besoin en mobilité est important. Ses heures de fonctionnement (de 6 à 22 h), faciliteront le déplacement des usagers.
Au total, 23 points d’arrêts sont prévus. Selon les autorités, 121 véhicules articulés et climatisés ont été acquis pour la mise en service commercial. Les bus sont d’une grande capacité d’accueil, pouvant convoyer jusqu’à 150 passagers par car. Déjà, en perspective de cette exploitation, un contrat de Délégation de service public (Dsp) a été officiellement signé, le 21 mars 2022, entre l’État du Sénégal, représenté par le Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud) et le concessionnaire, Dakar Mobilité S.A, une société détenue par Meridiam et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis). Ce contrat de concession, d’une durée de 15 ans, englobe l’exploitation et la maintenance du Brt, ainsi que l’acquisition des véhicules et équipements associés par Dakar Mobilité. Mercredi 10 janvier, le président Macky Sall a demandé au gouvernement, en Conseil des ministres, «de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer, avec l’implication notable des villes (Guédiawaye, Dakar,) des communes et populations polarisées, un bon déroulement des activités marquant l’inauguration du Brt» qui est, dit-il, «un mode de transport innovant, écologique (100% décarboné) qui va remodeler le cadre de vie de la Capitale, Dakar».
Baadoolo - La fiesta du foot
«C’est bien plus qu’un jeu», allait répéter Pape Diouf s’il était toujours parmi nous. C’est parti ! Ce samedi, va retentir le premier coup de sifflet de la Can. La fête du foot en Côte d’Ivoire. Et croyez- moi ! Ne sera pas roulé que le ballon rond. Car dans les stades, les supporters se régaleront des tacles et acrobaties de joueurs. Mais loin de cette ambiance, d’autres se satisferont de bien des loisirs. Parce que tout sera servi. C’est un festival de «foot» non ?
Services d’exploitation du projet Gta Petrofac rafle un contrat de près de 600 milliards devant le privé national
Petrofac, la société britannique d’ingénierie, de technologies et de réalisation de projets dans les domaines du pétrole, du gaz et de la pétrochimie a obtenu un contrat de services d’exploitation de trois ans auprès de Bp dans le projet Grand Tortue Ahmeyim (Gta). D’après la société, le contrat-cadre de services de plusieurs millions de dollars couvre un large éventail de services. Ceux-ci incluent, la gestion et la supervision onshore et offshore, la mise à disposition de personnel et la maintenance des équipements. Il faut noter que depuis 2022, Petrofac a fourni des services d’exploitation pour le navire flottant de production, de stockage et de déchargement et le hub de gaz naturel liquéfié. Toutefois, du côté des nationaux, des voix commencent à se lever. Expert en infrastructure, Moustapha Diakhaté, ancien conseiller spécial à la Primature, crie au «sacrifice de l’expertise locale». Il dénonce un «contrat léonin évalué au moins à 600 milliards de francs» que se sont partagées «des entreprises anglaises sur notre sol et nos ressources». «Un coup dur, très dur pour les opérateurs locaux et bien sûr pour notre contenu local. Avec ce contrat, c’est 60% des prestations dans le périmètre du contenu local qui est confié indûment à Petrofac », a critiqué M. Diakhaté, en défenseur du privé national.
Sortie de son nid Une colonie d’abeilles sème la terreur à Thilogne
Ce vendredi, alors que la ville bouillonnait de monde avec le démarrage de la ziara annuelle de Thierno Hamet Baba Talla, une colonie d’abeilles a envahi le garage de Thilogne, semant la terreur. Selon des témoignages, ces abeilles seraient sorties de l’antenne-relais de téléphonie à cheval entre le garage et le collège de Thilogne. Beaucoup d’élèves victimes de nombreuses piqûres ont dû s’enfermer dans les classes et d’autres ont dû s’enfuir pour sauver leur peau. Au garage de la localité, c’est la débandade. Les boutiques et restaurants sont aussi fermés avec plusieurs personnes qui s’y sont terrés. En attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers, les populations et leurs hôtes venus pour les besoins de la ziara sont restés cloîtrés dans les chambres. Une heure après, les abeilles continuent de survoler la ville dans la panique générale des habitants.
Alerte météo L’Anacim annonce une houle dangereuse sur les côtes sénégalaises
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a annoncé dans un bulletin météorologique spécial qu’une houle dangereuse est en cours jusqu’à la fin du week-end sur la Grande Côte, à Dakar et sur la Petite Côte. Selon la note de l’Anacim, il s’agit d’une «houle dangereuse de secteur nord-ouest pouvant atteindre ou dépasser 2,5 mètres sur la Grande Côte, Dakar, la Petite Côte et au large des côtes casamançaises». Elle «est en cours jusqu’au dimanche 14 janvier 2024 à 21 heures».
Pour voir Sonko sur la liste définitive des candidats L’équipe de Diomaye sur un nouveau front
Sortie du deuxième tour de contrôle des parrainages, la coalition «Diomaye Président» a appelé, hier, ses partisans à se rassembler pour «exiger» la candidature de l’opposant en détention, écarté de la course, faute d’attestation de caution. « Pour l’instant, la bataille demeure la validation de la candidature de Ousmane Sonko, une exigence à la fois juridique, sociale, populaire et démocratique» soulignent ces soutiens de Sonko. Pour l’équipe de Diomaye, qui estime que «cette étape des parrainages ne peut en aucun cas être considérée comme une finalité en soi», les «lacunes constatées lors des contrôles doivent alerter davantage afin de faire face aux prochaines tentatives de détournement électoral». Ladite coalition dira aussi, dans son communiqué, que «n’eussent été les traquenards du système de contrôle», son candidat «aurait validé ses parrainages dès le premier tour».