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6 février 2025
par Ibra Pouye
DANS LA TÊTE DE MACKY SALL
Le 25 février 2024 au soir, il se dit que ce peuple ayant vécu dans la terreur, jubilera et dansera le souss. En choisissant mon poulain pour ces joutes électorales, je me demande quelle est la personne qui m’a obligé à choisir Amadou Ba
Dans cette vie pardi, que me vaut cette parodie de justice qui m’attendra au fond de mon cachot infesté de cancrelats, de moustiques et de rats semblables à des moutons de Tabaski.
Woy aïe Ousmane S…! Que me vaut ce titre de texte tiré de mes nuits de songe. Des nuits de cauchemar depuis que j’ai annoncé à ce peuple que je dirige sous la torture, la déchirure et dans le sang, que j’ai renoncé à un 3e règne.
Le règne de Macky 1er, oups, le pouvoir à vie de son Excellence que je suis. Un pouvoir semé de troubles politiques et baignant dans le sang. Je me demande si c’est moi qui ai semé le chaos dans ce petit lilliputien que j’appelle ‘’beau petit pays’’. Ndoumbélane où règne ce pouvoir dynastique des Faye-Sall, seigneurs dans l’âme.
Dans cette vie, me répétait à l’envi mon grand-père ; il est d’un passé, d’un présent et d’un futur. Et quant au dernier, je ne cesse de crier Woy aïe Ousmane S ! J’aime son prénom mais je n’aime pas prononcer le nom de famille. Cela me fout des insomnies. Des cauchemars. Et seul dans ma tête, je vois défiler la vie de ce pays à travers soubresauts et tueries. Mais me demande qui m’a mis dans tous ces travers.
Marième, t’es où, viens à mon secours, je me sens si seul et la solitude est mon cachot de turpitudes et de regrets. Mon présent et qu’en-est-il de ce passé douloureux qu’on me colle à la peau ? Je ne suis pas un Bokassa, l’ogre de Berengo et encore moins un Idy-Amin Dada, ces fous d’une autre époque. Il est vrai que l’on m’a poussé à commettre l’irréparable. Des manifestations matées dans le sang et dans la douleur. Et il est vrai qu’une soixantaine de sénégalais ont été assassinés. Tués par balles.
Ô la maréchaussée du Gl Fall ! Et le summum de l’horreur, les deux gendarmes de ce beau sud dont l’un d’eux reste toujours introuvable. Et il se dit, je pèse mes propos, que son corps a été dissout dans de l’acide sulfurique assimilé à du pk de -10. Et non loin de ce charmant village lébou, Bargny.
Mon Dieu, cette belle contrée a perdu quatre de ses jeunes enfants durant les premières émeutes de cette belle aube du 1er juin 2023. Ils étaient jeunes et ont donné leur vie bêtement. Ousmane S…, ma langue me lâche, je n’arrive pas prononcer son nom et l’on me dit simplement de dire boy jola, grrr. Ce peuple du sud que j’ai martyrisé en le coupant du reste du monde. Ce peuple rebelle mérite ma punition, matéy ! Mais bon, nous sommes en Afrique et tout pouvoir a besoin de sang pour se maintenir au pouvoir. Kadhafi, Mobutu, Idi-Amin, le beau Blaise, Ali Bongo, Ado et tutti quanti. Mais là, je sens le pouvoir me filer entre les mains, je le vois de loin en loin se dégager de mon corps dodu, de ma grosse bedaine et de mon âme torturée.
Ô Allah, sauve-moi de cette souffrance atroce. Le 25 février 2024 au soir, il se dit que ce peuple ayant vécu dans la terreur, jubilera et dansera le souss. En choisissant mon poulain pour ces joutes électorales, je me demande quelle est la personne qui m’a obligé à choisir amadou Ba ; le surnaturel ou mon cher ami Emmanuel, ce français venu d’ailleurs ou mes amis occidentaux, le FMI et la Banque mondiale. Ces deux entités qui n’ont pas de qualificatif dans mon vocabulaire.
Amadou Ba, ce successeur que je connais très peu. Ce simple collaborateur qui ne sait pas mouiller le maillot et ne sait pas se mouiller, en vaudra-t-il un autre gatsa-gatsa ? Ce Bazoum sénégalais, mérite-t-il mes honneurs ? Un vrai bébé, un poussin. Il n’avance pas, ne recule pas et divise plus ma majorité présidentielle. Ô mon cher et ancien Premier ministre Boune Dione avec qui je levais le coude tous les soirs, m’en voudra-t-il ? Je l’ai sacrifié. Je jure par tous les dieux qu’Amadou Ba ne franchira même pas le premier tour.
Ô woy aïe Ousmane S…, sors de mon corps ! Du fond de son trou à rats, ce maestro déroule. Cette presse mange-mil que j’abhorre est acquise à sa noble cause. Même ma presse, celle du palais semble s’énamourer de cet homme à l’allure fière. Il ferait un bon président, oups, ma langue, tais-toi Macky ! Et quant à mon avenir, j’aurais aimé que ‘’beau petit pays’’ s’appelle désormais Macksall vu que mon nom y est partout placardé et même l’école où j’ai usé le fond de ma culotte. Resterai-je au Sénégal et fort heureusement que mon ami Macron me promet déjà un job, un machin fâcheux avec ses bureaux à Paris-la France. Ce cher ami oublie que je ne peux vivre à Paris et encore moins aux USA. Je pense poser mes valises à Dubaï ou dans le fin fond du Canada, ce lointain pays au froid extrême. Mais ma grande peur est le changement de régime. Peur d’atterrir dans un trou à rats et d’où je ne verrai plus mon cher chambellan Farba, mon griot à la richesse légendaire et n’ayant jamais créé une entreprise. Et ma pauvre Marième, mon amour, mes gosses et mon très proche entourage ?
Et cette peur bleue me faisant frémir, c’est enfin d’entendre la voix du juge suprême tonner ; accusé Macky Sall, le peuple et Dieu vous écoutent ; que dites-vous de ces chefs d’accusation ? Woy aïe Ousmane S. est mon malheur. Suant à grosses gouttes, versant de chaudes larmes, le regard perdu dans le décor d’une salle d’audience surchauffée de regards et de cris.
KARIM WADE, CANDIDAT LÉGITIME SELON SES SOUTIENS
Alors que certains remettent en cause sa nationalité, la Coalition Karim 2024 dit stopper net ces “manœuvres politiciennes”. Elle réaffirme la conformité de la candidature de son leader et appelle à se concentrer sur les vrais enjeux
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 14/01/2024
La candidature de Karim Wade à l'élection présidentielle du 25 février prochain fait l'objet de vives critiques de la part de certains de ses adversaires politiques. Pourtant, la Coalition Karim 2024, qui soutient sa candidature, affirme qu'elle est tout à fait légitime et conforme à la loi.
Dans un communiqué publié ce dimanche 14 janvier, la Coalition se félicite de la décision n°1 du Conseil constitutionnel du 13 janvier qui a déclaré recevable la candidature de leur leader. Cette décision fait suite à "un examen minutieux du strict respect des conditions imposées pour se porter candidat".
Les soutiens de Karim Wade déplorent toutefois que "malgré cette décision, certains s'acharnent à tenter de discréditer Karim Wade en soulevant des questions fantaisistes relatives à sa nationalité française". Pour la Coalition, "questionner la nationalité de Karim Wade, qui a clairement renoncé à sa binationalité est l'expression méprisable d'une discrimination ou d'une xénophobie".
Or, comme le rappelle le communiqué, "le Conseil Constitutionnel, après une étude approfondie, a statué de façon incontestable sur cette question". Karim Wade "a accompli, conformément aux exigences légales, toutes les formalités nécessaires concernant sa renonciation à la nationalité française qui au demeurant a été actée par les autorités françaises".
Pour la Coalition Karim 2024, ces attaques sur la nationalité de son candidat ne sont que de "manœuvres politiciennes" qui "visent à détourner l'attention des citoyens des enjeux réels de l'élection". Elle met en garde contre "ces tactiques de diversion" et appelle à se concentrer "sur les véritables enjeux qui attendent notre pays". Résolue à "œuvrer sans relâche pour un Sénégal prospère, uni et fier", elle reste déterminée à faire campagne pour Karim Wade.
L’EXIGENCE D’UNE RÉFORME EN PROFONDEUR
Après un demi-siècle d’existence l’Agence Judiciaire de l'Etat veut élaborer un plan stratégique afin de mieux gérer les contentieux de l’Etat.
Créée en 1970, l’Agence judiciaire de l’État (AJE), qui défend les intérêts de l’État, a besoin d’une mutation institutionnelle pour s’adapter à l’environnement des affaires, aux défis internationaux. Après un demi-siècle d’existence l’AJE veut élaborer un plan stratégique afin de mieux gérer les contentieux de l’Etat.
C’est en 1970 que, par décret n° 70 12 16 du 7 novembre 1970 que l’Agence judiciaire de l’Etat a été créée. Cinquante ans après, l’AJE a besoin de faire sa mue.
« Les nombreux défis internationaux auxquels notre pays fait face exigent des adaptations structurelles majeures qui doivent tenir compte de l’évolution des affaires, de la gestion interne de nos administrations. La gestion prévisionnelle du contentieux peut constituer l’un des moyens pour évaluer la gestion curative des contentieux de l’Etat », a souligné Aliou Dione, le conseiller technique du ministre des Finances et du Budget qui ouvrait, jeudi à Saly, un atelier sur l’élaboration du plan stratégique de l’AJE.
À l’en croire, « une réforme en profondeur s’impose à l’AJE qui est une pièce maîtresse de la gestion des contentieux de l’Etat de façon à mettre fin à une gestion dispersée des contentieux pour une cohérence globale ».
Toujours selon M. Dione le décret d’application 70 12 16 du 7 novembre 1970 mettent en place l’AJE a prévu a prévu des arrêtés qui ne sont pas jusque-là signés » d’où la nécessité d’une réforme institutionnelle.
Dans sa communication, Amadou Bamba Oualy n’a pas manqué de souligner certaines faiblesses. « Il n’y a pas de sous-direction. Tout est concentré entre les mains de l’Agent judiciaire de l’Etat. En plus l’organigramme n’intègre que le contentieux. Les modes alternatifs comme la médiation et la conciliation ne sont pas intégrées », déplore-t-il.
En outre, Amadou Bamba Oualy souligne « le manque de dispositifs de prévention des litiges, la non prise en compte de la spécificité de certains contentieux et la nécessité d’outiller le personnel sur les nouveaux types de contrats ».
Par ailleurs, Amadou Bamba Oualy déplore « l’absence d’antennes régionales, d’un portail d’informations, de bons archives, d’une plateforme numérique sur les textes officiels »
Suffisant pour l’ancien AJE Abdoulaye Diako de conclure : « On parle d’Agence. En réalité il ne s’agit pas d’agence. Tout particulièrement de l’agent judiciaire de l’Etat. C’est pourquoi il n’y a pas de sous-direction. C’est une coquille vide, ce n’est rien du tout. Dans les ministères on parle théoriquement de direction mais il ne s’agit pas non plus de direction. On a essayé à partir d’un faux concept créer une structure c’est de là que partent les problèmes. Maintenant il faut créer quelque chose à la place de ce qui existe. C’est le challenge. Heureusement on ne part de zéro car il y a une pratique », déclare Abdoulaye Dianko.
LA GAMBIE PRETE A EN DECOUDRE AVEC LE SENEGAL
L’équipe nationale de football de la Gambie n’a pas peur de celle du Sénégal et a les arguments nécessaires pour créer la surprise contre les champions en titre lundi, lors du premier match de la poule C de la Coupe d’Afrique des nations 2023.
Yamoussoukro, 14 jan (APS) – L’équipe nationale de football de la Gambie ‘’n’a pas peur de celle du Sénégal’’ et a les arguments nécessaires pour »créer la surprise’’ contre les champions en titre, lundi, lors du premier match de la poule C de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire, ont prévenu, dimanche, le sélectionneur des Scorpions, Tom Saintfiet, et son capitaine Omar Colley.
‘’Nous allons jouer un match très spécial contre le Sénégal. C’est inédit. La Gambie a gagné deux fois contre le Sénégal en 1962 et 1973. Ce ne sera pas facile. Nous n’avons pas peur du Sénégal, du Cameroun et de la Guinée. Nous avons beaucoup de respect pour eux’’, a martelé Tom Saintfiet.
Il s’exprimait en conférence de presse à quelques heures du premier match de la poule C entre le Sénégal et la Gambie, lundi à 14h GMT.
Si le Sénégal est donné favori sur le papier, la Gambie a les moyens de créer la surprise et fera tout pour y arriver, a prévenu Tom Saintfiet. ‘’Nous avons beaucoup de jeunes joueurs talentueux, d’autres expérimentés. C’est un bon mix. Nous serons prêts dans chaque compartiment’’, a-t-il promis.
‘’C’est un miracle pour nous d’être qualifiés pour la deuxième fois à la CAN. Nous sommes un petit pays classé 126e mondial. Nous sommes ici pour jouer au football et rester le plus longtemps possible en Côte d’Ivoire. Notre groupe est difficile, mais nous sommes prêts pour faire de bonnes performances’’, a-t-il insisté, se rappelant la ‘’fantastique’’ expérience vécue lors de la première participation de la Gambie.
‘’Le Sénégal est le champion en titre. C’est une très bonne équipe sur le papier, mais nous n’avons pas peur du Sénégal. Nous allons tout donner pour défendre nos couleurs. Chaque match sera une finale pour nous. Nous nous sommes qualifiés difficilement. Nous avons tout sacrifié pour être là, alors nous donnerons le meilleur de nous’’, a dit, de son côté, Omar Colley, le capitaine de la Gambie.
Il estime que la pression sera plus forte du côté du Sénégal. ‘’Nous n’avons pas la même pression. Nous comptons jouer et nous faire plaisir. Nous sommes prêts à affronter les meilleures équipes’’, a dit le défenseur central de Besiktas, en Turquie.
LES POPULATIONS ROSS-BÉTHIO MARCHENT POUR RÉCLAMER LE DÉPART DE SEOH
Les populations de Ross-Béthio ont marché ce dimanche pour protester contre la Société d’exploitation d’ouvrages hydrauliques (SEOH), délégataire du service public de l’eau dans cette commune du département de Dagana (nord), et exiger son départ
Ross Béthio, 14 jan (APS) – Les populations de Ross-Béthio ont marché ce dimanche pour protester contre la Société d’exploitation d’ouvrages hydrauliques (SEOH), délégataire du service public de l’eau dans cette commune du département de Dagana (nord), et exiger son départ, a constaté l’APS.
« Toute la population a constaté que la SEOH ne nous sert que de l’eau non potable et non buvable, une eau qui est aujourd’hui source de plusieurs maladies, ici à Ross Bethio », a déclaré Aya Fall, un des porte-paroles du jour.
Il a dénoncé la cherté des factures de la société dont le mètre cube est fixé à 275 francs, ce qu’il trouve excessif.
Il a indiqué que les populations interpellent l’Etat qui a délégué l’exploitation de l’eau à cette société privée, avec l’objectif déclaré de régler une fois pour toute, le déficit du liquide précieux dans la localité.
« Quand nous avons lancé la pétition pour 5000 signatures, en une seule journée on a eu plus de 3000 signatures. Et aujourd’hui nous avons pratiquement dépassé le nombre de signataires attendus, ce qui montre que c’est une préoccupation pour les populations », affirme Souleymane Barry, un autre porte-parole des manifestants.
M. Barry invite l’État à trouver des « solutions urgentes » pour doter la ville d’une société capable de produire de l’eau potable, pour y résoudre le déficit du liquide précieux.
Joint au téléphone, le chef de l’agence SEOH de Ross Béthio, Malick Ngom, a refusé de se prononcer sur la question.
RETOUR SUR LE PARCOURS DES MEMBRES DES GOUVERNEMENTS SÉNÉGALAIS DEPUIS 1957
Le journaliste Samba Mangane retrace, dans un ouvrage à paraître, le parcours des membres des différents gouvernements sénégalais de 1957 à nos jours, a appris l’APS auprès de l’auteur.
Dakar, 14 jan (APS) – Le journaliste Samba Mangane retrace, dans un ouvrage à paraître, le parcours des membres des différents gouvernements sénégalais de 1957 à nos jours, a appris l’APS auprès de l’auteur.
L’ouvrage est intitulé ‘’Gouvernements du Sénégal 1957-2023 » avec en sous-titre »Les hommes et les femmes du pouvoir exécutif’’.
Dans cette publication, Samba Mangane, par ailleurs diplomate en service au consulat général du Sénégal à Lyon (France), revient sur tous les Gouvernements du Sénégal du 20 mai 1957, époque coloniale, au 31 décembre 2023.
Selon une note transmise à l’APS, ‘’cet ouvrage retrace le parcours de 441 membres du pouvoir exécutif dont 81 femmes qui ont marqué l’évolution politique de notre pays (Présidents, Président du Conseil, Premiers ministres, ministres)’’.
Ce livre de référence, considéré comme un document pour l’administration, est composé de plus de 200 pages parfaitement illustrées avec les photos des différentes personnalités.
L’auteur qui répond à une demande générale, dit vouloir ‘’permettre aux jeunes générations de connaître ces hommes et femmes qui ont servi notre pays dans la plus haute administration et de leur rendre hommage’’.
Samba Mangane, journaliste diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’école de journalisme de l’université de Dakar, a longtemps servi à la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique).
CAN 2023, SALAH SAUVE L’ÉGYPTE FACE AU MOZAMBIQUE
Dans le temps additionnel (90+7), la Mozambique concède un penalty après une faute dans la zone de vérité, transformé par Mohamed Salah (1-1), il marque son 7ème but en 18 matchs joués en Coupe d’Afrique.
L’on dirait que l’attaquant Nantais, Moustapha Mohamed, n’attendait que le coup de sifflet de l’arbitre pour inscrire le premier but du match dans ce groupe B (2′) après une erreur défensive Mozambicaine, sa frappe à ras de terre fait trembler les filets (1-0).
À la 34ème minute, le portier de l’Égypte sauve in extremis les siens d’un but contre son camp suite à une passe en retrait du latéral des jaunes.
En deuxième période, absents depuis 2010 de la Coupe d’Afrique des Nations, les Mambas prouvent qu’ils ne sont pas en terre Ivoirienne pour faire de la figuration, puisqu’à la 55ème minute, sur une passe d’amour de Domingos, l’ailier droite Witi, d’une tête imparable, égalise pour son équipe 1-1.
Entré en seconde période, le numéro 10 des Mozambicains, Clésio Bauque, n’a même pas donné le temps aux Égyptiens de reprendre les esprits après leur égalisation, il transperce toute la défense des Pharaons et crustifie Mohamed El Shenawi en donnant l’avantage à son équipe 2-1.
Mohamed Salah sauve les siens
Dans le temps additionnel (90+7), la Mozambique concède un penalty après une faute dans la zone de vérité, transformé par Mohamed Salah (1-1), il marque son 7ème but en 18 matchs joués en Coupe d’Afrique. Le match s’est soldé par un nul 2-2
L’autre match du groupe B, va opposer le Ghana d’Andre Ayew au Cap-Vert.
LE BRT INAUGURÉ PAR LE PRÉSIDENT MACKY SALL
C’est à la gare de Guédiawaye qu’il a procédé à la coupure officielle du ruban, lançant la mise en service, très attendue par les populations de Guédiawaye, de ce projet 100 % électrique.
Dakar, 14 jan (APS) – Le président de la République Macky Sall a inauguré, dimanche, à Guédiawaye, le Bus rapid transit (Brt), une infrastructure devant permettre de transporter quotidiennement 300 000 passagers dans la région de Dakar, a constaté l’APS.
Il a posé l’acte marquant sa mise en service en compagnie du ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, du directeur du Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD), Thierno Birahim Aw, et de plusieurs membres du gouvernement.
C’est à la gare de Guédiawaye qu’il a procédé à la coupure officielle du ruban, lançant la mise en service, très attendue par les populations de Guédiawaye, de ce projet 100 % électrique.
‘’Le Brt va considérablement améliorer notre mobilité. À Guédiawaye, nous attendons avec impatience sa mise en service’’, indique Awa Lo, une habitante de cette grande ville de la banlieue dakaroise.
‘’Je travaille à Dakar. Ça sera un gain de temps pour moi. J’espère que tous les bienfaits annoncés seront bien au rendez-vous ’’, lance Modou, un habitant de la même ville.
Selon l’ingénieur polytechnicien Khadim Niang, chargé de ce projet de transport de masse, toutes les 23 stations de l’ouvrage devant transporter quelque 300.000 passagers par jour vont fonctionner à l’énergie solaire.
La quantité de gaz carbonique ‘’évitée’’ grâce au BRT en trente ans est estimée à 1,8 million de tonnes, ce qui équivaut à 260.000 voitures en moyenne, a déclaré l’ingénieur.
Le bus rapid transit est un moyen de transport de masse existant dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer le projet de BRT de Dakar, selon Khadim Niang.
‘’Le bus rapid transit de Dakar est la synthèse de ceux des trois villes que j’ai énumérées (Bogota, Dar es Salam et Lima). Nous avons relevé toutes les erreurs de construction de ces BRT et les avons corrigées pour faire de celui de Dakar le premier de cette envergure dans le monde’’, a assuré M. Niang.
La nouvelle infrastructure en construction depuis trois ans va relier les villes de Dakar et de Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres, en traversant 14 communes d’arrondissement, selon un document reçu de l’ingénieur polytechnicien chargé de sa mise en œuvre.
Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar et l’Ageroute, l’agence publique chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction.
‘’Le tracé du BRT concerne deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes et deux mairies de ville situés dans l’agglomération dakaroise. Le BRT traverse la corniche de Guédiawaye, Fadia, les Parcelles Assainies, Grand-Yoff, l’ancienne piste, Sacré-Cœur, le boulevard Dial-Diop, la place de l’Obélisque, le boulevard général Charles-de-Gaulle, les allées Papa-Guèye-Fall et le Plateau’’, précise un document du projet.
Il ajoute que le but de l’ouvrage est de ‘’répondre de manière satisfaisante à la forte demande de déplacements, dans les meilleures conditions de performance’’, de ‘’diminuer la congestion routière par un transfert modal de la voiture vers le BRT’’, de ‘’poursuivre la politique de développement du réseau de transport collectif’’ et de ‘’favoriser une connexion optimale et une intermodalité avec le Train express régional’’ de Dakar.
Cent vingt et un bus articulés, un millier d’emplois
Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de francs CFA, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, selon Khadim Niang. Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé, a-t-il dit.
Avec 121 bus articulés, l’ouvrage va générer un millier d’emplois – dont 35 % destinés aux femmes – et réduire d’une heure trente minutes à quarante-cinq minutes – de moitié – la durée moyenne du trajet entre Dakar et Guédiawaye.
Les bus sont climatisés et comprennent chacun 150 places équipées de ports USB et d’un wifi. Ils vont circuler de 5 à 23 h.
Des voies cyclables et des voies réservées aux piétons sont aménagées sur le trajet du bus rapid transit.
Les ingénieurs ont fait preuve d’inclusion sociale en prenant en compte les personnes à mobilité réduite et les malvoyants dans la construction du BRT, selon le document.
L'UNION EUROPÉENNE DÉTAILLE SA MISSION D'OBSERVATION
L'équipe cadre de neuf analystes arrivera mi-janvier à Dakar et restera après le vote pour produire un rapport final et formuler des recommandations. Elle sera rejointe par 32 observateurs de longue durée puis 64 autres de courte durée
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 14/01/2024
L'Union européenne suivra attentivement le scrutin présidentiel qui se tiendra au Sénégal le 25 février 2024. Comme l'a annoncé Nabila Massrali, porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères, une mission d'observation électorale (MOE) composée d'environ 100 observateurs sera déployée sur l'ensemble du territoire sénégalais.
Cette annonce fait suite à l'invitation officielle des autorités sénégalaises à superviser le déroulement du vote. "C'est un témoignage de la confiance mutuelle entre le Sénégal et l'Union européenne", a déclaré Mme Massrali à RFI. Pour la troisième fois, l'UE enverra des observateurs pour une élection dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
La MOE sera placée sous la direction de Malin Björk, députée européenne suédoise membre du Parti de gauche européen. Neuf analystes composent l'équipe cadre qui arrivera mi-janvier à Dakar. Ils étudieront le contexte politique et juridique du scrutin. Leur mission consistera à produire une évaluation indépendante du processus de vote.
Trente-deux observateurs de longue durée les rejoindront sur le terrain pour le suivi de la campagne. Puis 64 autres observateurs de courte durée, venus de pays de l'UE comme de Norvège, Suisse et Canada, sillonneront le territoire juste avant le scrutin. L'équipe restera après le 25 février afin de rédiger un rapport final comprenant des recommandations pour améliorer les futures élections.
Grâce à ce dispositif, l'Union européenne entend mener une observation rigoureuse du scrutin présidentiel, conformément aux standards démocratiques internationaux. Son analyse pourrait jouer un rôle dans la transparence du processus électoral au Sénégal.
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LES MISES EN GARDE DE MAME ADAMA GUEYE
Selon l'éminent avocat et ancien bâtonnier, le processus électoral en cours souffre de lacunes importantes, notamment au niveau de la fiabilité des listes électorales et de la validité de certaines candidatures
A l'approche de l'élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, de nombreuses inquiétudes s'expriment quant à la transparence et l'équité du examen.
Dans un entretien accordé ce dimanche 14 janvier 2024 à la radio privée Sud FM dans l'émission dominicale Objection, Me Mame Adama Guèye, éminent avocat et ancien bâtonnier, a pointé du doigt les risques d'irrégularités et le manque d'impartialité des institutions en charge de l'organisation des élections.
Selon lui, le processus électoral souffre de lacunes importantes, notamment au niveau de la fiabilité des listes électorales et de la validité contestable de certaines candidatures. Les recours juridiques des candidats recalés seraient limités.
Face à ces déficiences, Me Guèye appelle à « la vigilance citoyenne ». Le vote du 25 février doit selon lui impérativement « refléter la volonté du peuple sénégalais ». Dans le cas contraire, l'avocat craint de « graves fractures » dans un pays marqué par de profondes divisions politiques.
Pour éviter une crise post-électorale préjudiciable à la stabilité chèrement acquise du Sénégal, Me Guèye préconise la formation d'un "gouvernement de transition" et d'union nationale, seule à même de "réconcilier et refonder" la République sénégalaise.