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8 février 2025
UN SENEGALAIS SONNE LA REVOLUTION
Un biocide antimoustique vient d’être réalisé par un docteur en pharmacie sénégalais. Un biocide antimoustique vient d’être réalisé par un docteur en pharmacie sénégalais vivant en France
Dans la lutte anti vectorielle, une nouvelle découverte vient d’être réalisée par un Sénégalais. Il s’agit d’un biocide anti-moustique issu d’une plante traditionnelle. L’œuvre est du Dr Doudou Tamba, pensionnaire de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, basé en France.
La lutte anti vectorielle connait une nouvelle révolution. Un biocide antimoustique vient d’être réalisé par un docteur en pharmacie sénégalais vivant en France. Une découverte à base de plante qui va permettre de lutter contre des pathologies comme le paludisme, Zika et autres. Selon Dr Doudou Tamba qui a tenu hier, vendredi 29 décembre, un point de presse à Dakar, cette découverte est issue d'une plante sénégalaise. « Cet actif a démontré une efficacité remarquable en tant que répulsif naturel contre les moustiques, surpassant de 3 à 10 fois les références du marché mondial » at-il fait savoir. Même si le produit n’est pas encore disponible dans le pays, il a déjà fait sa phase-test. Ce qui fera dire à Dr Doudou Tamba : « un brevet d'invention français a été déposé en mars 2023, avec une extension mondiale prévue dès 2024. En mai 2023, une autorisation de mise sur le marché en France a été obtenue, constituant une première mémorable pour un chercheur sénégalais dans ce domaine de santé où aucune innovation majeure n'avait été apportée depuis près de 30 ans à l'échelle mondiale ». Sur le plan réglementaire, Dr Tamba a fait savoir que cette avancée revêt une importance significative, notamment dans un marché des répulsifs évalué à plusieurs milliards de dollars, en constante progression annuelle. « L'Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne l'urgence de nouvelles solutions, alors que les moustiques développent une résistance aux produits actuels sur le marché. Ainsi, le développement d'un nouveau produit pharmaceutique, conçu par un chercheur sénégalais à partir d'une plante transformée au Sénégal avant d'être commercialisée à l'échelle mondiale, représente une innovation majeure et prometteuse pour l'avenir », a-t-il avancé.
En plus de cette innovation dans la lutte antivectorielle, Dr Tamba a renseigné qu’un diffuseur aérien intelligent va accompagner le répulsif. « En parallèle, la commercialisation du répulsif sera accompagnée d'une autre innovation mondiale à savoir un diffuseur aérien intelligent du répulsif. Ce système révolutionnaire repose sur une technologie de microcapteurs, intégrée au système de diffusion, permettant la mesure et la régulation de la dose optimale du répulsif. Cette avancée incarne une Technologie One Health, prenant en compte la santé humaine, animale du fait que les moustiques sont des acteurs dans les chaînes alimentaires ainsi que la préservation des écosystèmes grâce à l'approche de chimie verte que nous privilégions ». UNE INNOVATION DEJA CONVOITEE De l’avis de Dr Tamba, ces innovations ont valu à leur projet REPTIK qui a mis en place ce biocide anti-moustique plusieurs distinctions, dont la sélection parmi les 16 Pépites représentant l'innovation française lors du prochain CES de Las Vegas, le plus grand salon mondial de la technologie en janvier 2024. « Le marché mondial du répulsif, estimé à 7 milliards de dollars en 2021, devrait atteindre 11,01 milliards de dollars d'ici 2030, avec une croissance annuelle de 10,5 % prévue de 2022 à 2030 ».
CARACTERISTIQUES DE CETTE INNOVATION
Pour l’autre côté de cette innovation, le projet se distingue par plusieurs caractéristiques majeures car porté par un chercheur sénégalais, d'une innovation mondiale brevetée mais, il représente la solution de protection individuelle la plus avancée contre les affections causées par les moustiques, telles que le paludisme, le chikungunya, le Zika, la dengue, la fièvre jaune, entre autres, et représente aussi le premier produit de santé à envergure mondiale contribuant à la souveraineté pharmaceutique. En tant que créateur d'emplois au Sénégal, Dr Tamba a estimé qu’il est naturellement intégré dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE), avec l’ambition de générer des milliers d'emplois dès janvier 2024 pour la transformation de la plante au Sénégal, améliorant ainsi les conditions de vie des jeunes et des femmes, assurant un retour sur investissement, stimulant la recherche en biotechnologie et favorisant le développement de l'industrie pharmaceutique, tout en rayonnant sur la scène scientifique à très court terme. Rappelons que Dr Doudou Tamba est le fondateur de TAMBA Labs, créé en décembre 2019, un laboratoire qui s’investit dans le domaine de la chimie verte et des biotechnologies.
«NOUS AVONS LES ARGUMENTS, L'EXPERIENCE ET LE VECU POUR GARDER NOTRE TITRE DE CHAMPIONS D’AFRIQUE»
Aliou Cissé a opté pour la continuité avec une dose de risques en sélectionnant des joueurs blessés. Morceaux choisis.
Recueillis par Mariama DJIGO |
Publication 30/12/2023
Vainqueur de la première Coupe d’Afrique des Nations de football (Can) de son histoire en 2022, le Sénégal remettra son titre en jeu à partir du 13 janvier prochain, en Côte d’Ivoire. Hier, vendredi 29 décembre, le coach de l’équipe nationale, Aliou Cissé a dévoilé la liste des 27 «Lions» qui vont défendre leur titre de champion d’Afrique pour la Can 2023 qui prend fin le 11 février 2024. Il s’agit de 3 gardiens de but, 9 défenseurs, 8 milieux de terrain et de 7 attaquants. Sans surprise, Aliou Cissé a opté pour la continuité avec une dose de risques en sélectionnant des joueurs blessés. Morceaux choisis.
BLESSURE DE BOULAYE DIA
«Boulaye a été suivi par nos médecins. Il a été en rapport depuis sa blessure avec les médecins de son club. Si aujourd'hui, il est sur la liste, c'est vrai que je n'aurai pas Boulaye lundi ou mardi, mais je suis certain qu'avant notre premier match contre la Gambie, il sera opérationnel. Il n'y a pas de risque. Si Boulaye est là, c'est parce qu’il est prêt. On a longuement discuté et c'est un garçon qui a toujours été honnête avec l'équipe nationale du Sénégal. Il n'a jamais triché. S'il me dit coach, je suis prêt à arborer le maillot de l'équipe nationale, je n'ai aucun doute à me faire. Je sais qu'il sera prêt. Je sais qu'il ne sera pas disponible au début de notre stage parce qu'on s'est mis d'accord avec son club pour commencer ses soins en Italie et venir le terminer avec la sélection.
COHABITATION AVEC LE CAMEROUN
Concernant le partage des sites d'hébergement, ça ne date pas d'aujourd'hui. A notre époque, c'était comme ça mais il y avait des équipes qui parvenaient quand même à se débrouiller et avoir leur hôtel en aparté. La progression de cette Can qui est la troisième compétition mondiale, on peut imaginer, espérer que dans d'autres éditions que chaque Nation puisse se munir d'un hôtel. C'est une progression que la Caf doit améliorer.
JOUEURS EVOLUANT AU GOLFE
Il y a quelques années, le projet a été clair. C'était de pousser nos joueurs à aller dans les plus grands championnats. Lors du sacre en 2022, Edouard Mendy était à Chelsea, Kalidou Koulibaly à Naples, Sadio Mané évoluait à Liverpool, Gana Gueye au PSG pour ne citer que ceuxci. Aujourd'hui, il y a un changement. Certains sont en Arabie Saoudite, mais d'autres continuent à performer dans les championnats européens. On m'a reproché ça pendant des années d'avoir eu cette politique, c'est-à-dire de ne pas choisir des joueurs qui évoluent dans d'autres championnats. On a montré qu'on est capables de gagner en ayant nos joueurs dans ces grands championnats européens. A nous maintenant de montrer que nous pouvons gagner en ayant des joueurs qui jouent en Arabie Saoudite et partout dans le monde. Il n'y a pas de souci pour moi. C'est un débat qu'on a mis de côté et aujourd'hui, ce qui est important, c'est de préparer cette Can et que nos joueurs arrivent en pleine forme sur le plan mental et physique.
PLANNING
On sera en regroupement à partir de ce dimanche. Normalement, le 31 décembre, j'essaie de faire en sorte de rester avec l'équipe et passer les fêtes ensemble parce que c'est important et leur permettre d'inviter leurs familles. A partir du 1er janvier, on est là jusqu'au 9 janvier. On va jouer en amical le 8 janvier contre le Niger et on aimerait quitter le Sénégal le 9.
ETAT DE BLESSURE DE NAMPALYS ET GANA
Que ce soit Nampalys ou Gana, s'ils sont présents sur cette liste, c'est parce que nous sommes sûrs et certains de pouvoir les récupérer avant de quitter le Sénégal. Ils ont de petites blessures. Mais Nampalys, il ne sera pas loin d'être prêt avant notre premier match. Gana Gueye, c'est la même chose. Donc, nous avons vraiment espoir qu’avec les soins qu'on va leur faire et surtout que nos médecins arrivent à bien travailler que l'ensemble du groupe sera présent le 9 pour pouvoir partir. Les deux joueurs ont des blessures musculaires, mais on a énormément d'espoir. S'ils sont là, c'est parce qu’on en a discuté avec les médecins et les joueurs et qu’aujourd’hui, ils sont prêts.
SITUATION DE SADIO
Tout le monde connaît Sadio. Vous savez à quel point ce garçon est éduqué et correct. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu nerveux, énervé ou manqué de respect à qui que ce soit. Sur le terrain, il y a des comportements des attitudes qu'on peut avoir parce qu'on est irrité ou il y a une décision arbitrale qui a été faite et qu'à un moment donné, on est énervé contre lui. Ça fait partie du football, mais je pense que c'est un garçon assez respectueux et concentré sur l'essentiel. Sadio est un compétiteur, il n'est pas dans les détails. Pour moi, toute attitude que Sadio peut avoir, ce n'est pas dans le sens de manquer de respect. C'est parce qu'il a envie de gagner. C'est un compétiteur et parfois cette envie de gagner dépasse par moment les limites. Mais ça, ce n'est pas méchant. Récemment, j'ai vu qu'il a marqué deux buts. C'est surtout ça qu'il faut regarder. Il est en train de revenir à son meilleur niveau. On ne peut que l'encourager à continuer ainsi. CAN 2023 Nous souhaitons le meilleur. C'est -à -dire aller en Côte d'Ivoire et garder notre titre de champions d'Afrique. Nous savons que ça sera un peu difficile, mais nous avons les arguments, l'expérience et le vécu. Des années se sont passées et notre équipe s'est bonifiée d'année en année de compétition en compétition. Donc fort de cette expérience-là, nous allons à cette compétition avec beaucoup d'espoir mais en réalité avec énormément d'humilité.
LAMINE CAMARA, TITULAIRE INDISCUTABLE AU MILIEU ?
J'aime bien parler du collectif. On a un collectif en qualité et en quantité où chaque joueur est capable de jouer. Lamine est capable de jouer, Nampalys et Gana ont déjà fait preuve. Ce qui important, c'est de mettre la meilleure équipe possible face à la Gambie et pour ça, je compte sur l'ensemble de nos joueurs et Lamine en fait partie.
PLAN POUR CONTRE CARRER LES BLOCS BAS
Sadio est un élément très important. Tout entraîneur a envie de jouer avec son meilleur joueur. Aujourd'hui, il est là, on est contents. Mais de là à dire que sans Sadio Mané, l'équipe ne joue pas, c'est simple comme analyse. On a eu à gagner des matchs sans lui. On a eu à faire de gros matchs avec lui. Moi je suis grand d'un collectif même si de ce collectif, il y a des individualités qui font la différence. Notre équipe est constituée autour de notre leader qui est Sadio Mané mais croyez-moi, on a d'autres arguments des joueurs capables de faire la différence. On n'a pas peur. On va à cette Can avec beaucoup d'ambitions. On est champions d'Afrique. Par moment, on parle de notre équipe comme si on avait rien fait. Je pense que cette équipe mérite un peu plus de considération par rapport à ce que nous avons fait depuis quelques années. Si nous, avec tout ce que nous avons réalisé, allons à cette Can en n’ayant pas confiance, je ne sais pas quelle équipe africaine va avoir confiance. Le « manko wouti ndamli », c’est maintenant. Il faut éviter de mettre une pression inutile à l'entraîneur et aux joueurs. Il faut valoriser et pousser cette équipe. C'est ce qu'on attend mais pas installer le doute. On n'a pas peur.
CONTOURNER LA MALEDICTION DES CHAMPIONS D'AFRIQUE?
Je ne suis ni Dieu ni Prophète. Je suis entraîneur et je n'ai pas de baguette magique pour changer les choses. Je peux faire de mon mieux. Et c’est ce que nous sommes en train de faire. A chaque fois qu'il y a des échéances importantes, on fera toujours de notre mieux. Il y a des questions qu'il faut se poser sur cette malédiction. Est-ce que cette équipe du Sénégal dort sur ses lauriers ou sur ses acquis ? On a envie d'aller gagner et continuer à gagner. On sait qu'il y a des ingrédients qu'il faut mettre dans cette compétition pour y arriver. Si vous regardez la liste, on a beaucoup de joueurs qui ont de l'expérience et du vécu. Certains sont à leur troisième et quatrième Can. C'est un groupe qui a énormément d'expérience. Nous savons que nous serons attendus et c'est normal. Avant même qu'on gagne ce trophée, le Sénégal était attendu. A la Coupe d'Afrique 2017, ça fait deux Coupes d’Afrique que le Sénégal n'était sorti des phases de poules et on était déjà les favoris. En 2019, on était aussi les favoris. Aujourd'hui, on sera encore parmi les favoris. On ne fuit pas cette responsabilité. On a assez de vécu et d'expérience. Il faut que nos joueurs arrivent dans de bonnes conditions. A partir de là, je pense qu'on aura notre mot à dire. Mais tout ça dans la sérénité, le calme et dans la confiance.
JOUEURS CHAMPIONS D’AFRIQUE
Quand on constitue une liste, on ne regarde pas les champions d'Afrique. J'essaie de constituer la meilleure liste possible. Je n'ai pas regardé qu'il y a combien de champions d'Afrique. L'évolution de cette équipe depuis 2 ans nous force à changer parce qu'il y a d'autres générations qui viennent d'arriver. On est champions en U20 et le Chan et U17. Il y a un groupe U23 qui, malheureusement, n'a pas pu atteindre ses objectifs, de ce groupe-là, il y a Dion Lopy, entre autres. Notre objectif avec le temps est apporté à tous ces jeunes-là de venir en équipe nationale. ABSENCE DE DION LOPY Dion Lopy, c'est un garçon qui aurait pu être là. Mais aujourd’hui, il n’est pas là. Cela ne veut pas dire qu'on a mis une croix. Dans ce milieu, il y a énormément de concurrence. C'est un choix tout simplement sportif mais rien d'autre.
SUR DE LA RECONQUETE DE LA CAN
Bien sûr qu’on a de l’ambition. Je suis surpris des questions qu’on me pose parce qu’on dirait que c’est notre première Can. Nous sommes de nature très humbles. Mais l’humilité ne veut pas dire qu’on manque de confiance en nous. On a énormément confiance en nous. Personne ne nous a entendus taper notre poitrine et dire qu’on est meilleurs que tout le monde. Mais pourtant regardez bien les performances de cette équipe nationale depuis 2015. Il n’y a pas beaucoup de sélections dans ce continent qui ont évolué à ce niveau. Même sur le plan mondial, il n'y a pas beaucoup d’équipes qui ont atteint ce niveau-là. Ça veut dire qu’on performe depuis huit ans. On a quand même certaines certitudes. On est attendu et tout le monde est sous pression. Mais on va aborder les matchs un par un pour pouvoir bien les préparer et les gagner.
INCERTITUDE AUTOUR DES BLESSES
J’ai espoir. Je suis optimiste. On peut récupérer Gana Guèye avant le 15 janvier contre la Gambie. Nampalys est actuellement à deux semaines, ça veut dire qu’il a commencé la course. Il peut aussi être à 100% avant le 15. On peut aussi récupérer Boulaye Dia. Sabaly a aussi repris la course. S’ils sont dans cette liste, c’est qu’ils m’ont donné leur parole. Il y a énormément de confiance entre mes joueurs et moi. Ils ne m’ont jamais trahi. Quand ils me disent une chose, je ne peux croire qu’à ce qu’ils sont en train de me dire. Quand un joueur comme Sabaly me dit que je serai prêt, je n’ai aucun doute là-dessus parce qu’il ne m’a jamais menti.
MATCH AMICAL CONTRE LE NIGER
Dans le football, il y a toujours des risques. Mais en réalité, on ne pouvait pas se permettre d’aller à cette Can sans avoir de matchs amicaux. Il est important de s'entrainer mais il est tout aussi important de jouer. C’est la raison pour laquelle on a mis ce match le 8 janvier. Il est important de le jouer pour revoir certaines choses dans notre stratégie, essayer de donner du temps de jeu à certains garçons qui n’ont pas beaucoup joué.
NIVEAU DU GROUPE
La Gambie a progressé ces quatre dernières années. Même au niveau des petites catégories, c'est un pays qui est en train de bien travailler. J’en profite pour féliciter le président et le sélectionneur. Nous savons que ce sera un match très compliqué. Le Cameroun est un grand d’Afrique et il n’est plus à présenter. Ce sera aussi un match disputé, difficile. Et puis, il y a la Guinée qui est un pays qui est juste à côté de nous. Il n’y a pas mal de citoyens guinéens au Sénégal. Je m’attends à des matchs très disputés et difficiles. Mais c’est ce qui fait qu’on fait ce travail. Nous savons que pour gagner cette Can, il faudra nous frotter aux meilleurs. Tout le monde peut sortir de cette poule. A nous de l’aborder avec sérénité et confiance et surtout montrer nos qualités.
RESERVISTES
On a donné une pré-liste de 55 joueurs. On sait que, si on a un problème, on peut y puiser avant le 3 janvier et même le 15 janvier qui est la date limite pour pouvoir changer. On a une panoplie de joueurs capables de pallier certaines absences. C’est pour cela qu’il n’y a pas de panique. S’il y a un parmi ces joueurs qui est blessé ou qui ne se sent pas prêt à partir à cette Can, on a cette possibilité de faire un changement avant le premier match. Ça nous donne un peu plus de marge. Dans le football d’aujourd’hui, on ne peut rien cacher. C’est à la fois une grande et petite famille. Tout le monde sait ce que l’autre fait, tout le monde sait ce que l’autre dit. De la même façon que les autres sont en train de nous superviser, c’est de la même façon que nous le faisons. Il n’y a rien qui change. On ne peut rien cacher dans le football moderne.
VIDEO
DANS LES COINS INEXPLORÉS DE LEURS VIES
Kalista Sy, Marie-Madeleine Diallo, Ndeye Marie Fall, Zahra Diop, Penda Mbow, Coumba Toure, Marie-Angelique Savane, Marema Toure Thiam... elles font partie des dizaines de femmes à qui Zoubida Fall a fait dire beaucoup
Zoubida Fall vous transporte dans les coins inexplorés de la vie d'un certain nombre de femmes dans des conversations de fond d'une heure. Son podcast connait un succès éclatant sur les réseaux sociaux.
Après ce succès de ce podcast sur les plateformes digitales, la productrice a décidé d’amplifier les voix de ces femmes avec la collaboration de la jeune maison d’édition Saaraba a décidé d’éditer ces conversations dans un livre.
Ce faisant, Zoubida Fall prolonge l'impact de ces precieuses conversations.Kalista Sy, Marema Toure Thiam Penda Mbow, Madeleine Deves, Dior Fall Sow ou encore Marie Angélique Savane... ce sont les portraits de 18 femmes sur des dizaines qu'elle a fait parler à cœur ouvert qui figurent dans cette première édition du livre "Conversations féminines".
De nouveaux tomes du même ouvrage conversations feminines, pourront suivre ulterieurement et dans lesquels figurereont d'autres femmes y compris celle de la diaspora une de femmes africaines pas forcément sénégalaise.
La cérémonie de dédicace du livre a lieu il y a quelques semaines au musée Henriette Bathily de Dakar. C'est en marge de cette rencontre que nous avons interviewé la productrice.
Suivez son entretien.
IDY, MIMI TOURE, BOUN DIONNE ET GACKOU DANS LE TOURBILLON DES DOUBLONS
Le tirage au sort de l'ordre de passage des candidats à la validation des parrainages a réservé quelques mauvaises surprises. Plusieurs ténors se retrouvent relégués loin dans la liste, les exposant à de forts risques d'invalidation de leur candidature
Le tirage au sort de l'ordre de passage devant la commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour la vérification et le contrôle de la validité des parrainages effectué hier, vendredi 29 décembre, n’a pas fait que des heureux. En effet, contrairement aux candidats déclarés peu connus logés dans le lot des dix premiers qui passeront aujourd’hui devant cette commission, plusieurs ténors de la scène politique dont Idrissa Seck, Amadou Ba, Mimi Touré, Boun Abdallah Dionne, Malick Gackou se sont retrouvés à des positions très éloignées qui les exposent ainsi à des risques de doublons externes.
Si on était dans le cadre d’une compétition de football, on aurait qualifié de feu la position de certains ténors de la scène politique dont Idrissa Seck, Amadou Ba, Mimi Touré, Boun Abdallah Dionne, Malick Gackou après tirage au sort, effectué hier, vendredi 29 décembre,. Et pour cause, classés pour la plupart au-delà des trente premiers dans l’ordre de passage devant la commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour la vérification des parrainages, ces ténors se voient tout simplement exposés à des risques des doublons externes lors de cette phase de contrôle de la validité des signatures. Ce qui pourrait entrainer l’invalidation de leur dossier de candidature. De ce groupe de ces ténors exposés à ce risque de doublons, nous avons ceux dont la situation est plus alarmante en raison de leur classement très éloigné au-delà des cinquante premiers candidats tirés au sort. Dans ce lot des candidats en danger, nous retrouvons, entre autres, Aïssatou Mbodj (93e), Thierno Alassane Sall (90e), Bougane Gueye (84e), Bassirou Diomaye Diakhar Faye (73e), du candidat de la majorité actuelle, Amadou Bâ (68e), Aminata Touré (66e), Khalifa Ababacar Sall (64e), Abdoul Mbaye (61e), Souleymane Ndéné Ndiaye (60e), Mamadou Diop Decroix (59e), Aly Ngouille Ndiaye (56e), Elhadj Malick Gackou (53e).
Toujours dans ce lot des candidats en danger du fait de leur rang qui expose ainsi leurs dossiers de parrainages au risque de doublons externes, nous avons également ceux qui sont au milieu du tableau. Il s’agit entre autres de Déthié Fall (17e), Assome Aminata Diatta (18e), Alioune Sarr (22e), du juge Ibrahima Hamidou Dème (23e), de l’ancien maire de Saint-Louis, Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (25e) et du député Cheikh Abdou Mbacké (27e). S’agissant de l’ancien maire de Thiès, Idrissa Seck, il vient à la 30e position devant Papa Djibril Fall (39e), Mamadou Lamine Diallo (46e), Mahammed Boun Abdallah Dionne (47e). Karim Wade (49e) et Babacar Diop, maire de Thiès, ferme ce lot des (50e).
BOUBACAR CAMARA HORS DE PORTEE DES DOUBLONS EXTERNES, SONKO DANS LES QUATRE AS
Le tirage au sort de l'ordre de passage devant la commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour la vérification et le contrôle de la validité des parrainages effectué hier, vendredi 29 décembre, s’est révélé plus favorable pour certains...
Le tirage au sort de l'ordre de passage devant la commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour la vérification et le contrôle de la validité des parrainages effectué hier, vendredi 29 décembre, s’est révélé plus favorable pour des candidats déclarés moins connus sur la scène politique au détriment de certains ténors à la tête de grandes coalitions politiques. En effet, seuls Boubacar Camara et Ousmane Sonko font partie du lot des dix premiers candidats dont le dossier de parrainage sera examiné en premier par le Conseil constitutionnel..
L e président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, a présidé hier, vendredi 29 décembre, la cérémonie de tirage au sort de l’ordre de passage pour le contrôle des parrainages des quatre-vingt-treize ( 93) candidats déclarés à la présidentielle du 25 février qui ont déposé leurs dossiers de candidatures auprès du greffe. Tenue en présence des mandataires de tous les aspirants à la succession de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, et des représentants de quelques médias, le résultat de ce tirage s’est toutefois révélé un véritable casse-tête pour la plupart des candidats déclarés soutenus par de grands appareils politiques. En effet, le tirage au sort semble donner plus d’avantages aux candidats moins connus sur la scène politiques au détriment de certains ténors à la tête de grandes coalitions politiques.
Et pour cause, seul le leader du parti Pastef, dissout par un décret présidentiel du 31 juillet dernier qui fait l’objet d’un recours auprès de la Cour suprême, Ousmane Sonko, fait partie du lot des dix premiers candidats dont le dossier de parrainage sera examiné en premier par le Conseil constitutionnel.
Sorti en 4e position de ce tirage au sort, le maire de Ziguinchor a opté cependant pour le parrainage des élus ( 13 députés ), ce qui d’ailleurs lui évitait le risque inévitable des doublons externes lors de cette phase de contrôle de la validité des signatures. Tout comme le maire de Ziguinchor, le leader du parti de la Construction et de la Solidarité/Jengu Tabax Boubacar Camara, sorti 1er de ce tirage au sort échappera lui aussi à ce risque des doublons externes. Il en est de même pour l’ancien Premier ministre, Adjibou Soumaré, sorti au 2e rang, pour Ousmane Kane 3e mais aussi pour l’avocat Me Amadou Aly Kane, 5è dans le tirage.
Les autres candidats de ce premier lot sont entre autres, Papa Eugène Barbier, leader du Réseau Africain Kepaaru Askanwi, au 6e rang, du tonitruant avocat Me Elhadj Moustapha Diouf, 7e, du patron de ECOTRA, Abdoulaye Sylla 8e et du Dr Cheikh Tidiane Gadio, leader du mouvement « Luy jot jotna », et Mohamed Ben Omar Sine Diop, au 10e rang.
Les mandataires des candidats logés dans ce premier groupe ont d’ailleurs été convoqués demain devant la commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour le démarrage des opérations de vérification et de contrôle de la validité des parrainages.
LE CONTROLE DES PARRAINAGES POUR LA PRESIDENTIELLE DE FEVRIER AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE SAMEDI
Les quotidiens du week-end mettent l'accent sur le contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, l’interdiction du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko et tirent le bilan de l’année 2023.
Dakar, 30 déc (APS) – Les quotidiens du week-end consacrent leurs manchettes au contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, à l’interdiction du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko et tirent le bilan de l’année 2023.
Le Conseil constitutionnel a procédé vendredi au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage du contrôle des parrainages des 93 candidats déclarés à la présidentielle de 2024.
Citant le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, Le Soleil signale que seuls les dossiers qui présentent les neuf pièces exigées feront l’objet d’un contrôle.
‘’Les sept sages en mode tirage’’, souligne Sud Quotidien qui évoque les explications du président du Conseil constitutionnel : ‘’l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures’’.
S’intéressant aux explication du président de cette juridiction, L’AS quotidien par le de ‘’commandements du président Badio’’ et signale à son tour qu’en séance publique, le Conseil constitutionnel a déterminé l’ordre de passage des candidats pour la vérification des parrainages (…) en présence des représentants des candidats, de la presse et d’un huissier de justice.
Source A décrypte les résultats du tirage au sort et fait remarquer que le candidat Boubacar Camara, ancien directeur général des douanes sénégalaises ouvre le bal du contrôle des parrainages alors que la candidate Aïssatou Mbodj, ferme le ballet.
‘’Jour de vérité pour certains candidats qui ont crié sur tous les toits le nombre de parrains obtenus pour les besoins de l’élection présidentielle. La Commission de contrôle et de validation parrainages démarre sa mission avec la vérification des parrains de Boubacar Camara et neuf autres candidats déclarés aujourd’hui (samedi), indique la publication dans ses colonnes.
Pendant ce temps, Vox Populi évoque en Une l’interdiction par le préfet de Dakar du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko.
‘’La cérémonie d’investiture du candidat déclaré, prévue aujourd’hui samedi 30 décembre, au terrain ACAPES des Parcelles Assainies, a été interdite par les autorités. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondon Ndiaye, a rendu public un arrêté interdisant le meeting pour trois raisons : menace de trouble à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens, et risque d’infiltration de personnes mal intentionnées’’, peut-on lire dans les colonnes du quotidien.
‘’L’Etat dit niet’’ à la cérémonie d’investiture d’Ousmane Sonko, indique en appel le journal Enquête qui rend dans le même temps compte de la réaction d’El Malick Ndiaye, responsable de la communication du PASTEF, le parti dissout du candidat déclaré à la présidentielle de 2024 : ‘’Cette interdiction est une provocation de plus, mais nous invitons les militants et sympathisants à rester à l’écoute’’.
D’autres publications mettent à profit leur dernière parution avant 2024 pour tirer le bilan de l’année qui s’achève ce dimanche. A l’image de Walf Quotidien qui présente 2023 comme l’année du ‘’mortal kombat’’ que se seraient livrer Macky Sall et Ousmane Sonko.
‘’Année charnière, 2023 a été riche en évènements. Un bouleversement politique à tous les niveaux allant des élections législatives à la renonciation à une troisième candidature du président Macky Sall, aux évènements Sonko, allant de ses déboires judiciaires à la dissolution de PASTEF’’, résume le journal.
‘’Manifestations, saccages, morts, dissolution de PASTEF et arrestation de son leader, 2023 a été marquée par les dossiers Sonko’’, fait pour sa part observer Le Quotidien.
S’intéressant au sort d’Ousmane Sonko, la publication estime que le 2 février 2021 a été le soir où tout a basculé alors que la jeune Adji Sarr a porté plainte pour viol contre l’opposant sénégalais, lequel dénonce une tentative de liquidation politique.
‘’Depuis cette affaire, la vie de Sonko n’est plus la même. Il fait face à plusieurs affaires politico-judiciaires qui tiennent en haleine le pays depuis deux ans’’, souligne le journal.
L’Observateur a fait l’option d’évoquer les perspectives du pays pour 2024 dans les domaines de la politique, de l’économie, de la sécurité entre autres qu’il présente sous forme de défis majeurs pour le pays.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL NE CONTRÔLERA PAS LES DOSSIERS INCOMPLETS
Le Conseil oblige les candidats qui veulent vraiment participer à être très ponctuels. La commission a non seulement convoqué tout le monde à la même heure, mais elle a aussi fixé des règles.
Le Conseil oblige les candidats qui veulent vraiment participer à être très ponctuels. La commission a non seulement convoqué tout le monde à la même heure, mais elle a aussi fixé des règles draconiennes pour pousser tout le monde à venir à l’heure. Ci-après les règles retenues par la Commission de vérification :
Règle numéro 01 : Lorsque le candidat ou son représentant est en retard, les parrainages de ce candidat seront examinés après le contrôle de parrainage des autres candidats dont les représentants, convoqués pour la même journée, sont présents ;
Règle numéro 02 : Si le candidat ou son représentant ne s'est pas présenté dans la journée prévue pour le contrôle, les parrainages ne seront examinés qu'après épuisement de la liste de tous les candidats ;
Règle numéro 03 : Nonobstant le tirage au sort et la remise de ce calendrier, les dossiers de déclaration de candidature incomplets et ceux ne contenant pas le minimum requis de parrainage ne feront pas l'objet de contrôle. Si donc le dossier de Sonko est examiné, cela voudra dire que le Conseil accepte que son dossier est complet malgré l’absence de la quittance de la CDC et des fiches homologués de parrainage. Autrement dit, les sages auront accepté les pièces de substitution présentées par le candidat.
LES DÉPUTÉS AUTORISENT LE CHEF DE L’ETAT À RATIFIER TROIS CONVENTIONS INTERNATIONALES
Ces projets de loi autorisant le président de la République à ratifier des conventions internationales sont très importantes parce qu’il s’agit d’associer la représentation nationale à l’adhésion de notre pays à la réglementation internationale
Dakar, 29 déc (APS) – Les députés ont adopté, vendredi à la majorité, trois projets de loi autorisant le président de la République à ratifier des conventions internationales dont celle relative à l’accord sur les subventions à la pêche, adopté à Genève, le 17 juin 2022.
« Ces projets de loi autorisant le président de la République à ratifier des conventions internationales sont très importantes parce qu’il s’agit d’associer la représentation nationale à l’adhésion de notre pays à la réglementation internationale », a dit le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Ismaëla Madior Fall, venu défendre les textes devant les députés.
Il s’agit du projet de loi N°14/2023 autorisant le président de la République à ratifier l’accord sur les subventions à la pêche, adopté à Genève, le 17 juin 2022.
Selon le ministre, cette ‘’convention vise à sauvegarder la ressource halieutique dans notre pays parce qu’il s’agit de faire en sorte que la plupart des bateaux, des navires qui viennent pêcher dans nos eaux ne soient plus subventionnés par leur pays d’origine’’ et lorsqu’ils ne ‘’bénéficient plus de subventions, ils ont plus de difficultés à venir pêcher’’.
A en croire M. Fall, « le but de ce projet de loi est de préserver la ressource halieutique à partir d’une réglementation définie à l’échelle internationale’’. L’accord en question est à l’initiative de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Sur ce point, les parlementaires ont exhorté le gouvernement à davantage accentuer les vérifications sur les bateaux de pêche que les Sénégalais portent au nom d’entreprises étrangères.
Ils demandent également aux pouvoirs publics de tout faire pour appliquer les accords signés afin de mettre un terme à la pêche non réglementée.
Le projet de loi N°16/2023 autorisant le président de la République à ratifier la convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications de l’enseignement supérieur, adoptée à Paris le 25 novembre 2019, a été voté sans débat par les parlementaires.
« Il s’agit de faciliter la mobilité internationale des étudiants comme ça, quand les étudiants changent de pays, ils n’ont pas de problème pour faire prévaloir leur diplôme. C’est un peu le système LMD (licence, Master, Doctorat)’’, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.
Le ministre a souligné que « cette deuxième convention prend en compte la subvention relative à l’harmonisation des titres et grades dans l’enseignement supérieur notamment le système LMD ».
Les députés ont autorisé le président de la République à ratifier la constitution et la convention de l’Union africaine des télécommunications, signées le 7 décembre 1999, au Cap, en Afrique du Sud et révisées à Harare en République du Zimbabwe, le 10 juillet 2014.
NDELLA MADIOR DIOUF, LES MÉDIAS SONT AUSSI COUPABLES
L’émotion passée, la rationalité nous astreint à la responsabilité. Continuer d’accabler Ndella Madior Diouf, aujourd’hui placée sous mandat de dépôt, revient à tirer sur une ambulance.
Nous, hommes de média, sommes moralement coupables. L’émotion passée, la rationalité nous astreint à la responsabilité. Continuer d’accabler Ndella Madior Diouf, aujourd’hui placée sous mandat de dépôt, revient à tirer sur une ambulance.
Elle a déjà fort à faire avec tous les chefs d’accusation qui pèse sur elle : traite de personne, exercice illégal de la fonction de médecin, privation d’aliments ou de soins ayant entrainé la mort sans intention de la donner, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personne en danger et obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.
L’affaire est cruelle parce qu’elle concerne les enfants, une couche vulnérable. Mais tirer à boulets rouges sur cette dame est un ignoble raccourci qui fait fi de la responsabilité indéniable de l’Etat et des média qui, eux aussi, ont la leur. Nous avons insidieusement participé à la légitimation de son maléfique business. Ndella Madior Diouf était régulière sur nos plateaux de télévision, de radio et de site internet. Nous nous délectâmes de ses sorties abjectes, parfois très limites sur des sujets moraux.
Cette indélicatesse à longueur d’émissions aurait dû nous alerter sur sa soudaine reconversion en « maman des orphelins ». Au contraire, nous avons participé à son projet cupide et à la publicité mensongère de « Keur Yeurmandé ». Des enfants en sont morts.
Nous n’avons pas pris le minimum de distance réflexive sur le subit intérêt de Ndella Madior Diouf pour les enfants. Nous avons naïvement cru à la bonté naturelle de l’homme et à la propension naturelle des femmes à être maternelle, sans se dire que tout le monde n’est pas animé de bonnes intentions.
Nous nous sommes trompés de bonne foi, peut-être, mais cet évènement devrait nous servir de leçon. S’interroger davantage sur le profil des personnes à qui nous tendons fréquemment nos micros sur des sujets d’enjeux majeurs est une question de fond. Sont-elles plus légitimes ? Plus expertes ? Qu’apporte-t-elle comme valeur ajoutée au débat ? etc. Car, donner systématiquement la parole à une personne, c’est accréditer sa pensée et donner foi à son action.
Cependant, il faut admettre que l’exercice est difficile. Les organes de presse n’ont plus le quasi-monopole de l’expression publique parce que internet et les média sociaux ont tout chamboulé, mais attention : la confusion actuelle entre leurs différents rôles nourrit l’indistinction. Or, le cœur de notre action est d’apporter de la précision, de la clarté et de de dissocier la vérité de la propagande.
Pour que la confiance envers les journalistes soit restaurée, nous avons l’obligation de rebâtir notre rigueur et notre crédibilité pour ne plus être trompés ni par Ndella Madior Diouf, ni par quiconque, à l’heure des assises nationales de presse.
Cherif Diop
Journaliste citoyen sénégalais
INTERDICTION DE L’INVESTITURE DE SONKO, LA RÉACTION DE MIMI TOURÉ
«Amadou Ba le candidat du Président Macky Sall a été investi publiquement moult fois pendant que la Coalition Sonko 2024 est interdite d’investir son candidat»
Les membres de la coalition «Sonko Président 2024» avait prévu de tenir la cérémonie d’investiture de leur candidat demain samedi. Mais, l’autorité leur a opposé une interdiction. Une mesure dénoncée par Aminata Touré.
«Amadou Ba le candidat du Président Macky Sall a été investi publiquement moult fois pendant que la Coalition Sonko 2024 est interdite d’investir son candidat», fulmine l’ex cheffe du gouvernement.
Pour la candidate à la présidentielle de 2024, la Démocratie sénégalaise n’en finit pas d’être agressée, «et les démocrates doivent se mobiliser pour rétablir le cours normal de notre Démocratie qui a longtemps été une référence en Afrique et dans le monde.»