Dakar, 29 déc (APS) – Les quotidiens mettent en exergue les préparatifs du scrutin présidentiel du 25 février prochain, dans leur livraison de ce vendredi.
‘’Les enjeux n’ont pas dévié notre administration de sa trajectoire faite de neutralité et d’équidistance’’, écrit Vox Populi en citant le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, chargé de l’organisation de cette élection.
‘’Comme [aux élections] antérieures, les grandes administrations électorales du ministère de l’Intérieur, la DGE, la DAF, la police, les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets s’engagent solennellement à relever le défi de l’organisation’’, ajoute le même journal. Il cite le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Alioune Aïdara Niang.
Selon le journal, Sidiki Kaba et son collaborateur ont donné ces assurances lors d’une cérémonie de décoration d’agents du ministère de l’Intérieur.
Le ‘’premier grand test’’ des candidats à l’élection présidentielle aura lieu ce vendredi, affirme Tribune en parlant du tirage au sort en vue de leur ordre de passage au contrôle des parrains collectés pour leur candidature.
‘’Le piège du tirage au sort’’, note L’As, ajoutant qu’il s’agit d’‘’un exercice qui peut s’avérer périlleux pour certains’’ candidats.
L’As affirme que ‘’les premiers à être tirés auront la chance de contourner facilement l’obstacle des doublons externes’’.
Les derniers vont s’exposer au ‘’risque de présenter des parrains déjà pris en compte’’ par ceux qui les auront précédés, ajoute le même journal.
Le Soleil signale que ‘’des personnalités [ont été] rigoureusement sélectionnées’’ en même temps que des magistrats et des greffiers du Conseil constitutionnel pour assister les membres de l’institution dans le contrôle des parrains déposés par les candidats à la candidature.
Ousmane Sonko est ‘’éligible’’
‘’De plus en plus, des voix s’élèvent pour dire que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar pourrait être éliminé dès le premier tour’’, lit-on dans L’Observateur.
‘’Parole d’opposants ou réalité politique ?’’ se demande-t-il.
EnQuête pense que ‘’la pléthore de candidats s’explique par l’éclatement des principaux blocs’’, Benno Bokk Yaakaar, Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal.
Il publie une liste de ‘’quelques candidats aux profils pas du tout ou très peu connus’’.
‘’Aux côtés des favoris qui aspirent à jouer les premiers rôles et des outsiders qui vont jouer les trouble-fêtes, il faudra aussi compter avec les fortes personnalités du monde des affaires et de la haute administration qui ont pas mal d’idées à faire valoir’’, observe EnQuête.
Source A relaye l’argumentaire de l’enseignant-chercheur Pape Moussa Saliou Guèye, qui juge la candidature d’Ousmane Sonko recevable, malgré le refus de la Direction générale des élections de lui remettre les outils de collecte des parrains.
‘’Du point de vue juridique, Ousmane Sonko est électeur et éligible. Du point de vue administratif, c’est l’administration qui refuse cela, on n’y peut rien’’, rapporte Source A en citant M. Guèye.
Baadoolo - Ne tirez pas !
Le tirage au sort pour le contrôle du parrainage sera suivi comme un tirage de la Can ! Entre passer parmi les premiers et se retrouver à gérer des doublons, c’est comme entre poule abordable et poule de la mort. Des outsiders pourraient faire bonne impression avec ce mode. Et donc, il pourrait y avoir des surprises dès la phase éliminatoire de ce vendredi. Ay waay on risque de filtrer ay kangam ! Après avoir juré d’avoir bouclé leur collecte depuis longtemps. Ne tirez pas SVP ! Mais tous doivent s’en remettre à la «sagesse» des sept.
Après deux retours de parquet Ndella Madior Diouf placée sous mandat de dépôt
Les révélations hallucinantes n’auguraient rien de bon pour Ndella Madior Diouf. Elle a été envoyée en prison, ce jeudi, après deux retours de parquet par le Doyen des juges. Et selon son avocat Me Aboubacry Barro, sa cliente a été inculpée pour «traite de personnes, exercice illégal de la profession de médecine, privation d’aliments entraînant la mort sans intention de la donner, obtention illicite de certificat aux fins d’inhumation». La propriétaire de la pouponnière «Keur Yeurmeundé», a été interpellée jeudi dernier, après la publication d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux sur les conditions de vie des enfants. Une vidéo publiée par une de ses anciennes nounous qui avaient fait des révélations fracassantes sur les défaillances dans la gestion et la sécurité des enfants accueillis dans l’établissement. Par ailleurs, plusieurs signalements d’autres nounous ou témoins oculaires avaient fini par aggraver le cas de Ndella Madior Diouf. C’est donc suite au tollé suscité par cette affaire que les éléments de la Sûreté urbaine était entrés en jeu pour procéder à son arrestation, avant d’envoyer 48 bébés très mal en point, dans différentes structures hospitalières.
Pour la hausse du prix du pain Les boulangers annoncent des journées de grève
Les boulangers du Sénégal ont organisé un point de presse, hier, dans la banlieue de Dakar, dans une salle archicomble du Ravin night club. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) ont évoqué une batterie de doléances avant d’annoncer des journées de grève qui vont débuter avant le 15 janvier. Ils dénoncent la situation «catastrophique» du secteur avec la hausse des intrants comme la levure, le gasoil et l’essence mais aussi de l’électricité et le sel. Ils ont également relevé la nonapplication de la réglementation et ses conséquences sur le prix et le poids du pain. «Le 17 octobre 2023, nous avons tenu une conférence de presse pour alerter. L’Etat du Sénégal a toujours fait la sourde oreille sur nos revendications», a rappelé Amadou Gaye, président de la Fnbs. Qui a déploré «l’incapacité de l’Etat d’assurer la survie» du secteur. «Nous irons en grève et rien ne pourra nous arrêter», a martelé Amadou Gaye qui exige l’augmentation du prix du pain de 50 francs au minimum.
Ziara Saër Maty Ba en Gambie Les petits-fils de Maba Diakhou dopent le parrain Moustapha Ba
Les petits-fils de Maba Diakhou Ba, venus de tous les coins du monde, ont célébré, le 26 décembre dernier à Bakau, Saër Maty Ba qui repose en Gambie. Sur place, l’ambassadeur Bassirou Sène a profité du cadre pour revenir sur la dimension de ce petit-fils de l’almamy du Rip. La Ziara de Mame Saër Maty Ba était une occasion pour le brillant diplomate Bassirou Séne, de magnifier les relations entre le Sénégal et la République de Gambie. Le maire sortant de Nioro du Rip, Abdoulaye Ba, qui représentait le parrain, Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du budget, a également demandé au peuple sénégambien de prier pour leur fils qui gère un portefeuille de souveraineté dans le gouvernement de la République du Sénégal. «Le Sénégal va voter dans deux mois, je vous prie de prier pour la quiétude durant la campagne et le scrutin. Une paix au Sénégal entraîne ipso facto celle de la République sœur de Gambie», a notamment déclaré le parrain entouré des petits-fils de Maba Diakhou Ba qui ont fait le déplacement en terre gambienne.
Propos du Pape sur l’homosexualité : Les évêques rappellent leur position sur la question
La question de la bénédiction des mariages homosexuels agite la société sénégalaise depuis la déclaration du Pape François interprétée diversement. Dans une déclaration, le Dicastère pour la Doctrine de la Foi sur la Signification pastorale des bénédictions, Fiducia supplicans, rappelle sa position : «Les évêques réitèrent la position constante de l’Église, au sujet de l’homosexualité : ils ne portent pas un jugement sur les personnes. Ils sont pour le respect de l’intégrité physique des individus. Ils dénoncent toute initiative de vouloir légaliser l’homosexualité qui n’est pas conforme à nos valeurs traditionnelles, encore moins à nos croyances religieuses chrétiennes». Par conséquent, informe un communiqué de la Conférence épiscopale des évêques du Sénégal, de la Mauritanie et du Cap-Vert, «les évêques convient les prêtres, les consacrés et les fidèles laïcs, avec nos frères musulmans, à plus de sérénité, dans la prière, pour une véritable conversion des cours et des esprits»
KEEMTAAN GI - PAIX ET BONHEUR
Allez, Sénégalaises, Sénégalais, hôtes étrangers qui vivez parmi nous, souriez ! Ou si vous voulez, forcez-vous à montrer votre « enjaillement ». Malgré le caractère souvent revêche de de la vie, Galsen reste un beau pays. Faudrait-il encore que je vous-le ressasse. Ce pays de paradoxes, je ne l’échangerais contre aucun autre au monde. J’aime contempler les croupes et déhanchements de ses élégantes et gracieuses femmes. Leur démarche unique à l’alexandrine qui offre cette belle poésie du déhanchement. Vous aurez beau fouiner dans cette vallée des larmes, vous ne verrez d’autres femmes marcher comme la Sénégalaise. Rien que pour ça, j’aime ce beau pays qui semble cependant, lui, marcher sur la tête. Malgré nos différences, Galsen a toujours été une terre de confrontations. Le verbe a toujours volé haut partout et dans tous les sens. Mais dans le respect de nos différences pour en faire un terreau fertile et ensemencer la pensée de belles notions. Et croyez-nous, les confrontations furent épiques avec des gens racés aux propos dépoussiérés de tout ce qui est dégradant. Ça date de l’époque du Père Leo et s’est poursuivi avec Diouf et Wade. Les deux derniers savaient tenir la discussion et dépassionner le discours quand les gens avaient les nerfs à fleur peau. Ça nous a évités bien de conflits. Mais voilà que depuis deux ans, ce beau pays semble être divisé en deux camps. L’horizon bouché et personne ne sait de quoi demain sera fait. Les régulateurs sociaux, repus et dans le confort de leurs citées religieuses modernisées, regardent en spectateurs. Attendant certainement que tout déflagre pour jouer aux sapeurs- pompiers. Ce pays a besoin de paix, rêve de paix et aspire à vivre dans la fraternité. Un peuple, un but, une foi. C’est au Chef de traduire dans son discours du nouvel an ces aspirations. Dépassionner le débat politique en ouvrant les prisons et rendre à leurs familles les détenus politiques. Organiser une élection libre, transparente et inclusive. Ainsi sera préservé son legs pour son entrée dans l’Histoire. A défaut de paix, il risque de sortir par la petite porte et nous léguer un pays déchiré. Bonne et heureuse année aux lectrices et lecteurs de ce vilain billettiste qui a cherché durant toute l’année 2023 à refaire le monde. Selon ses désirs, diront ses détracteurs… KACCOOR BI - LE TEMOIN
LES AVOCATS DE SONKO ONT REÇU LE POURVOI EN CASSATION DE L’ETAT…
Le responsable du Collectif de la défense de Monsieur Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle du 25 Février 2024, Maître Mouhamadou Bamba Cissé a reçu hier matin 28 Décembre 2023, une notification d’un pourvoi en cassation introduit par l’Etat du Sénégal. Selon Me Ciré Clédor Ly à travers un communiqué de presse « L’opinion publique nationale et internationale aura appris et compris que l’Etat du Sénégal a introduit son recours à l’ultime heure, le dernier jour du délai prévu par le code électoral. L’Etat n’a donc pas abdiqué et s’enlise dans les limbes pourris de la décadence conseillée par des hommes et des femmes qui l’ont précipité dans des contentieux qui ont sabordé et affaissé la démocratie, décrédibilisé le pouvoir exécutif et rompu définitivement les amarres qui le liaient à l’Etat de droit ». Poursuivant la robe noire au nom du Collectif des avocats de Sonko ajoute que « Les sénégalais ont tourné la page d´un pouvoir totalitaire que l’indignité a poussé au point de se dénuder pour donner la preuve d’un complot d’Etat avorté, extenué en voulant détruire politiquement Monsieur Ousmane Sonko. L’Etat, mal éclairé, n’a toujours pas compris que le destin du Sénégal a été pris en main par le Conseil Constitutionnel depuis le 11 décembre 2023, et que les hommes qui gouvernent actuellement ne font que brûler les immondices de leur passé, pour échapper au châtiment d’un peuple dont les illusions et les aspirations légitimes n’ont eu comme répondant que barbarie, tuerie, confiscation des droits et libertés démocratiques, l’effondrement de l’Etat de droit ».
…INTERPELLENT LA RESPONSABILITE HISTORIQUE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Très en verve, Me Ciré Clédor LY estime que « la responsabilité des Sages du Conseil Constitutionnel est historique, car il appartient à ces derniers de trancher par leurs sept (7)signatures dans le destin non seulement des sénégalais, mais aussi de toute l’Afrique qui aspire à un mieux-être et un mieux vivre, dans le pluralisme démocratique, où la justice assurerait pleinement et en toute indépendance l’équilibre dans le tissu économique et social ». « Avec son pourvoi en cassation de la dernière heure, l’ Etat est resté dans une arène où les lampions s’étaient éteints et le vainqueur déjà couronné, pour retard inconsidéré d’un adversaire qui manque de neutralité et de loyauté dans la gestion démocratique des affaires de la cité, par ce jeu inélégant et irresponsable. Il tente de décrédibiliser l’institution judiciaire qu’il veut rendre responsable de ses propres turpitudes et de sa médiocrité dans la gestion du processus électoral. La libération de Monsieur Ousmane Sonko est une exigence sociale, sa participation à la campagne électorale pour briguer le suffrage des sénégalais dans une élection transparente et paisible, une exigence et un impératif démocratique » conclut la robe noire.
COALITION KARIM 2024 INSTALLATION DES COMITES ELECTORAUX
Dans une circulaire envoyée depuis Doha (Qatar), le leader de la coalition « Karim2024 » Karim Meissa Wade va faire installer, dès ce week-end, ses comités électoraux dans les différents départements et communes du Sénégal. Ce, en vue de la présidentielle du 25 février 2024. En attendant son retour imminent au Sénégal, le candidat du Pds Karim Wade fait poursuivre la montée en puissance de sa coalition à travers la mise en place de ses comités électoraux « Ils seront le cœur de notre campagne. Parce que ces équipes dynamiques reflètent notre diversité et notre unité au sein des communes et des départements » a fait savoir Karim Wade dans un message posté sur son compte X (Twitter). Ces derniers temps constatent « Le Témoin » quotidien, le leader exilé de la coalition « Karim2024 » affiche son engagement et sa détermination d’être le cinquième président de la République du Sénégal.
MIMI TOURE SUR L’HYPERPRESIDENTIALISME ET LE VOL DES DENIERS PUBLICS
Candidate à l’élection présidentielle de 2024, Mme Aminata Touré a proposé des solutions pour mettre un terme au trop plein des charges du Président de la République et le vol des deniers publics source de blocage pour notre envol économique. Sur le plateau de la Sen TV, l’ex Premier Ministre a d’abord promis une fois élue de procéder à des réformes judiciaires qui vont aussi participer à diminuer les charges du Président de la République. D’après elle, le Chef de l’État ne doit plus nommer les procureurs et les juges. Pour cela, il faut réformer le Conseil supérieur de la magistrature et l’élargir à des segments comme les femmes, les jeunes et le secteur privé, les syndicalistes et des spécialistes du droit. Ensuite mettre en place un Comité autonome et lui assigner le pouvoir de nommer et d’affecter les magistrats. C’est par la suite que les conclusions sont soumises au Chef de l’État qui valide après avoir procédé à un contrôle de qualité. Mais tout ceci sera bien encadré pour donner plus d’autonomie aux magistrats. Parlant des nominations à certains postes, elle promet de mettre en place un Comité d’Evaluation de l’Expertise chargé d’écouter les personnes nommées à des fonctions stratégiques. Elles seront évaluées sur la base de leurs expertises, moralités et mérite. La loi sur les incompatibilités familiales sera appliquée pour éviter que des personnes proches du Président de la République ne soient promues à certaines fonctions afin de ne pas vivre des situations connues sous les régimes précédents. Toujours dans cette perspective, le leader de Mimi 2024 a promis d’affecter les services de l’IGE dans les ministères et vont dépendre directement de l’Assemblée nationale. Ainsi, toute dépense sera d’abord soumise à leurs contrôle et approbations. Des justificatifs seront présentées après chaque exécution ainsi que leur sera donné la possibilité d’évaluer les opportunités de la dépense. Et à la fin de chaque année tous les ministères seront soumis à des audits.
AFFAIRE KEUR YEURMANDE NDELLA MADIOR DIOUF, LE GARDIEN, LES ASSISTANTS ET L’ANIMATEUR DE RADIO EN PRISON
Ballotée depuis une semaine entre le commissariat central et le parquet, Ndella Madior Diouf a passé hier sa première nuit en prison. Elle a été placée sous mandat de dépoté ce jeudi 28 décembre par le juge d’instruction en charge du dossier. La directrice de la pouponnière Keur Yeurmandé a été inculpée pour trafic de personnes, exercice illégal de la fonction de médecin, privation d’aliments ayant entrainé la mort sans intention de la donner, mise en danger de la vie d’autrui, obtention indue d’une certification d’inhumation. Ndella Madior Diouf ne passera pas seule la première nuit en prison. Le doyen des juges a aussi jeté en prison le gardien Koumath Diakham, les assistants Cheikh Tidiane Ndiaye, Djiby Sow et l’animateur de la radio Saphir Fm, Ely Sène. On reproche à ces derniers, les mêmes chefs d’inculpation que leur patronne. Selon l’avocat Me Aboubacry Barro, la propriétaire de la pouponnière «Keur Yeurmandé », par ailleurs directrice générale de la radio Saphir Fm, a accueilli, avec sérénité, sa mise en détention préventive. « Elle s’en remet à la volonté divine. Elle est restée calme tout au long de la procédure », a-t-il déclaré. Les six nounous répondant aux même chefs d’accusation ont échappé à la prison. Selon Seneweb Awa Mbaye, Fanta Cissokho, Fatou Sène, Sadio Keita, Anta Sarr et Yacine Sow ont échappé à la détention. Elles sont sous contrôle judiciaire