A quoi échappe-t-on déjà l’an passé, lorsqu’elle manque de peu de se faire élire députée. On l’aurait remplacée à la dernière minute par une certaine Maïmouna Bousso. L’Hémicycle serait passé du tragicomique au burlesque avec sa présence dans les travées
C’est par une scabreuse affaire, à propos de laquelle il est question de la mort de plusieurs enfants, de trafic humain, de maltraitances diverses que Madame Ndella Madior Diouf s’illustre ces derniers jours.
En garde à vue après des révélations sur le petit monde glauque de sa pouponnière «Keur Yeurmandé», elle nous en fait presque oublier qu’elle est de la liste des braves gens qui aspirent à prépouponnière «Keur Yeurmandé» sider aux destinées de notre pays béni des cieux.
A quoi échappe-t-on, déjà, l’an passé, lorsqu’elle manque de peu de se faire élire députée. On l’aurait remplacée à la dernière minute par une certaine Maïmouna Bousso. Le spectacle désolant qui se joue à l’Hémicycle depuis cette nouvelle législature serait sans doute passé du tragicomique au burlesque ineffable avec sa présence dans les travées : imaginez un peu, en rangs serrés, Guy Marius Sagna, Coura Macky, Ahmed Aïdara et Ndella Madior Diouf…
Un quatuor de comiques troupiers pour surveiller l’action gouvernementale, discuter budget, voter nos lois.
Qu’à cela ne tienne : le doute raisonnable ne l’étouffant pas et n’étant pas toujours toute seule dans sa tête, Madame Ndella Madior Diouf trouve sans forcer les mots pour se consoler et se convaincre que le fauteuil de député n’est pas assez chic pour son standing.
Elle visera donc plus haut, le fauteuil présidentiel.
Celui-là même que Léopold Sédar Senghor occupera une vingtaine d’années, marquant de son empreinte notre Histoire avec, surtout, un savoir-vivre jamais pris en défaut.
La vraie tragédie de Ndella Madior Diouf est sa carence cruelle en bonnes manières.
Son sans-gêne dans les médias dont elle est la bonne cliente s’étale comme de la marmelade insuffisante sur une tartine. Son exhibitionnisme en est plus que pathétique, il est quasiment pathologique : de sa vie intime, personne n’ignore plus rien.
Ben si, c’est connu : par exemple, elle les aime grosses et inépuisables…
Si ce n’était que ça… Ses péripéties sentimentales et professionnelles, depuis plusieurs décennies, envahissent la médiasphère avec une régularité qui force le respect. Son enfant hors mariage, son accouchement par césarienne à New York, ses ménages qui floppent, ses coups de cœur qui finissent par se transformer en planches à billets.
Rien ne nous est épargné et le grand public est repu : sa curiosité malsaine qui réclame une ration journalière de sulfureuses tranches de vies est comblée.
Ça ne s’ennuie jamais à ses côtés manifestement, même si personne n’est fait pour y durer.
A-t-elle tort ? La République lui passe tous ses caprices avec une bienveillance déconcertante. Elle serait détentrice de cinq fréquences de radio depuis belle lurette. Sur les ondes de l’une d’elles, la voyance installe ses quartiers, avec ses congénères : l’obscurantisme, l’ignorance, la superstition, la magie noire, de même que leurs produits dérivés qui vont jusqu’à rabibocher en circuit fermé mais payant les célibataires trop timides.
Chez Ndella Madior Diouf, pour parler bref, on est au royaume de toutes les régressions mentales…
C’est en 2008 qu’elle aurait obtenu le récépissé de son parti politique. Si, si, elle est cheffe de parti, comme Abdoulaye Wade, Macky Sall, Idrissa Seck… Et depuis, régulièrement, à chaque élection, elle nous menace de prendre le pouvoir par les urnes.
Ce ne serait pas inquiétant, outre mesure, si, sur la scène publique, d’autres phénomènes ne se tortillaient pas en étalant des moyens colossaux de s’offrir une coûteuse récréation après s’être vachement ennuyée pendant des années pour avoir vendu du poulet pour papa.
Pourquoi pensez-vous donc à Anta Babacar Ngom Diack, ouf, rare fille d’un pauvre milliardaire dont l’animal de compagnie dans sa tendre enfance serait un boa ?
Question impie : à quel moment ça a foiré, pendant que l’éducation de nos enfants est devenue le cadet de nos soucis ?
C’est vrai, depuis que le Sénégal est une République, la horde des mendiants faméliques en haillons, de moins de dix ans, sillonne nos villes sous nos regards neutres. Certains sont sans doute morts de maltraitance dans l’anonymat et l’indifférence générale. La religion ayant bon dos, l’apprentissage coranique autorise le martyre des enfants des gens de peu, et le premier procureur qui s’aviserait à placer sous mandat de dépôt un oustaz imaginatif en tortures risquerait avant les flammes de la Géhenne, la fatwa des érudits.
Ndella Madior Diouf, dans cette sordide histoire, est le pendant citadin et 2.0 de ces gens établis dans tous les coins de notre pays, auxquels des parents irresponsables, en mode de servitude volontaire, confient un enfant à la chance, au destin et à l’aventure.
Emprisonnez, Madame Ndella Madior Diouf, il n’empêche qu’il y en aura toujours encore des milliers comme elle, en divagation dans notre époque, sans doute moins agités du bocal mais persuadés d’avoir leur place au Paradis…
Je ne peux tout de même m’empêcher de m’interroger : que s’est-il donc passé chez Madior Diouf, respectable professeur de Lettres à l’Ucad, tranquille militant de Cheikh Anta Diop devenu le soporifique Secrétaire général du Rnd, pour qu’une pareille monstruosité grandisse à son ombre ?
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CINQ CHOSES À SAVOIR SUR CHEIKH ANTA DIOP
Cet esprit brillant suscita une véritable levée de boucliers en France lorsqu’il osa écrire, en 1954, que les habitants de l’Egypte ancienne appartenaient au monde négro-africain
Il y a cent ans, le 29 décembre 1923, naissait Cheikh Anta Diop, l'une des personnalités mythiques de l’Afrique contemporaine, aux côtés de Kwamé Nkrumah, Patrice Lumumba ou Thomas Sankara. Voici cinq choses à savoir sur le grand savant sénégalais.
Cet esprit brillant suscita notamment une véritable levée de boucliers en France lorsqu’il osa écrire, en 1954, que les habitants de l’Egypte ancienne appartenaient au monde négro-africain. Cheikh Anta Diop était un inlassable militant de la réappropriation de l’histoire africaine par les Africains.
LE RETOUR EN GRÂCE DE LA JUNTE NIGÉRIENNE
La politique d'isolement menée à l'encontre des putschistes nigériens prend fin progressivement. Des signes concordants témoignent d'une volonté croissante des pays sahéliens et des partenaires occidentaux de renouer le contact avec Niamey
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/12/2023
Après plusieurs mois de tension, certains États de la région sahélienne affichent désormais leur volonté de resserrer les liens avec les autorités de transition au Niger, selon Le Monde du 26 décembre 2023.
Dernier en date, le Maroc qui a reçu samedi 23 décembre à Marrakech le ministre nigérien des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré ainsi que ses homologues du Mali, du Burkina Faso et du Tchad, dans une initiative rare depuis les coups d'État survenus dans ces pays. L'objectif annoncé est de "lancer une initiative Atlantique pour favoriser l'accès des États du Sahel à l'océan Atlantique". Le Maroc se dit "prêt à mettre à leur disposition ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires pour soutenir cette initiative", selon un communiqué de l'agence marocaine MAP.
Même des pays qui avaient initialement fermement condamné le putsch au Niger en juillet dernier, comme le Bénin, se montrent désormais plus conciliants. Le président béninois Patrice Talon a ainsi exprimé sa "volonté de voir se rétablir rapidement les relations" avec les pays concernés par des coups d'État.
Cette évolution reflète la volonté croissante des États de la région de mettre en œuvre une "realpolitik", alors que des enjeux politiques, sécuritaires et économiques majeurs sont en jeu, notamment l'exploitation à venir du pétrole nigérien. D'autres partenaires internationaux comme l'Allemagne et les États-Unis se disent également désormais prêts à renouer le dialogue avec Niamey. Autant de signes suggérant que l'isolement des autorités de transition au Niger prend désormais fin.
LA FRANCE RENOUVELLE SES ÉQUIPES EN CHARGE DE L'AFRIQUE
Remaniement au sommet sur les dossiers africains. Le Quai d'Orsay opère d'importants changements en nommant de nouveaux responsables pour prendre en main la politique française en Afrique, après une série de crises
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/12/2023
Selon un article publié le 19 décembre 2023 par le journal Le Monde, de nombreux changements ont eu lieu au sein du ministère français des affaires étrangères concernant les questions africaines. Christophe Bigot, directeur de l'Afrique et de l'océan Indien depuis 2020, a été remplacé par Emmanuelle Blatmann, ambassadrice de France au Nigeria.
Ce remaniement, qualifié de "jeu de chaises musicales" par Le Monde, intervient après "la succession des coups d'Etat au Sahel et le recul de l'influence française dans la région" et marque selon le journal la volonté "d'ouvrir un nouveau chapitre". Christophe Bigot, reconnu pour sa compétence mais aussi critiqué pour sa gestion des crises, n'a pas informé ses équipes de son remplacement.
Cet été, la France a également connu un échec au Niger avec le coup d'Etat militaire du général Abdourahamane Tiani, troisième pays sahélien à tomber aux mains de militaires hostiles à la présence française. Emmanuel Macron a durci le ton mais la junte a exigé le départ de l'ambassadeur et des soldats français.
Autre signe de la crise, le poste de conseiller Afrique de l'Elysée est longtemps resté vacant avant que Jérémie Robert, ancien conseiller d'affaires africaines de Jean-Yves Le Drian, n'accepte de le prendre en charge. Ces changements visent selon Le Monde à "rebâtir une ligne politique en Afrique" dans un contexte régional difficile.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
LE DERNIER MESSAGE À LA NATION DE MACKY SALL
EXCLUSIF SENEPLUS - Mitterrand dans son dernier discours avait étalé ses croyances, Senghor s’était inscrit dans le registre de l’espérance. Que dira le président Sall ? Quelles paroles prononcera-t-il qui survivront à sa postérité ?
Voila une année qui tire à sa fin. Dans quelques jours Macky Sall prononcera son message à la nation. A vrai dire les années précédentes, ce n’était plus un discours attendu car trop convenu et où le président se cantonnait à égrener son catalogue de réalisations. Cette fois ce sera diffèrent. Pas parce qu’on n’aura pas droit à la longue litanie habituelle des « réussites », mais surtout parce que c’est le dernier discours qu’il prononcera.
Quelle phrase prononcera-t-il et qui survivra à sa postérité ?
Mitterrand dans son dernier discours avait étalé ses croyances en évoquant « les forces de l’esprit » qui sont passées dans l’Histoire. Senghor s’était inscrit dans le registre de l’espérance. Dans son dernier message à la nation en 1981[1], rêveur, il nous rassurait sur un meilleur avenir assorti à une double condition : “Si encore une fois, nous savons être, non seulement plus unis sur l'essentiel, mais encore et surtout plus attentifs et réfléchis, plus méthodiques, plus organisés, plus travailleurs” et il poursuivait : "Si nous savons également maintenir la démocratie, c'est-à-dire le pluralisme des partis dans le respect des Droits de l'homme et des libertés fondamentales". Voilà ce que disait en substance le président poète au moment de quitter le pouvoir. Quelques 40 ans plus tard, force est de constater qu’on en est hélas au même point. Le pays est divisé, la démocratie en berne.
La dernière fois où il parla, il nous surprit. C’était au mois de juillet dernier. Contre toute attente, il annonça une bonne nouvelle pour le Sénégal : il ne sera pas candidat en 2024. L’effet de surprise fut tel qu’on le soupçonna pendant quelques mois encore de n‘avoir pas abdiqué. La principale raison était que pendant des années, malgré nos injonctions et objurgations, il avait laissé planer le doute sur une éventuelle troisième candidature, mère de tous les maux, renvoyant du reste de sa coalition tous ceux qui se prononçaient contre cette initiative scélérate.
En attendant dans deux mois, il ne sera plus président de la République. Une délivrance ! Sortir de ce cycle de troisième mandat dans lequel il nous avait enfermés, entamer la refondation dont nous avons besoin. Fermer cette parenthèse qui nous a fait beaucoup mal. Voilà les priorités. Certains me rétorqueront si ce n‘est lui cela pourrait être son frère – comprenez Amadou Ba –. Nous savons que dès que ce dernier sera aux commandes, il n’aura de cesse que d’effacer Macky de la scène publique comme Gottwald le fit de Clémentis sur la photo[3]. Pour l’heure, Amadou Ba joue au jonc, plier sans rompre car il sait que sans Macky et son appareil Benno, il n’ira de façon sûre, nulle part.
Se mettre donc sous sa coupe, avalant des couleuvres ça et là, - les sorties intempestives de ses camarades de parti laissent peu imaginer qu’elles n’aient l’aval du boss de l’APR – et épaissir son cuir restent donc sa posture. Avec un peu de chance, il pourrait peut-être remporter la mise. Mais rien n’est certain. A l’évidence le lest Macky le plombe, toute la question est de savoir jusqu’à quel point !
En termes de certitude, en 2024 la rue Mermoz où habite le président sera (re)livrée à la voie publique. L’air y sera assurément plus pur : Point de pétarades de grosses motos, ni de manoeuvres de véhicules de protection/répression en perpétuel mouvement. Être voisin du président n’a cependant pas que des inconvénients : certains riverains avaient suspendu leur service de gardiennage individuel. La gendarmerie nationale veillait sur la rue. Leur sécurité aux frais du contribuable. Il n’y a pas de petits bénéfices. Tout est bon à prendre. Fini tout cela, ils devront revenir à la dure réalité de la vie sans privilèges. Je ne sais pas si les voisins immédiats, délogés pour raisons de sécurité contre forte compensation je présume, seront contents de retrouver leur demeure après une si longue absence. Ils trouveront que leur rue a bien changé. Elle est pavée et refaite à neuf. On y roule pas on y glisse comme sur un coussin d’eau. Au départ les cars rapides avaient voulu en faire un itinéraire bis pour rallier Ouakam mais je présume que la propreté des lieux et la présence de gendarmes bien visibles (les chauffeurs de « car rapide « n’aiment pas les gendarmes) ont dû les dissuader d’établir cette rue comme voie secondaire car je ne les vois plus.
La fin d’année est propice à l’esprit de digression. Où en étais-je ?
Tout le monde attend que Macky ne soit plus président en mars 2024. Etonnamment que Macky ne soit plus président semble avoir plus d’intérêt que qui sera le nouveau président. La certitude qu’il ne sera pas président l’emporte largement sur la curiosité de qui le remplacera. On redoute les heurts et le chaos qui pourraient naître de cette dernière campagne mais comme toujours on pense qu’on s’en sortira même si on ne sait pas trop comment. La résignation d’aujourd’hui sur les manquements de ces derniers mois : une justice aux ordres, une DGE figée dans une position hiératique de vassalisation à l’exécutif refusant d’appliquer les lois, n’est soutenable que parce qu’elle est perçue comme un contre feu à une espérance que l’on chérit de tous nos coeurs et qu’on sait qu’elle adviendra car on sait qu’il ne sera plus président en mars 2024. C’est toute la force de l’espoir, comme d’ailleurs celle qui fait emprunter des chaloupes à des milliers de jeunes pour rejoindre l’Europe.
Amadou Ba comme solution de rechange reste leur solution qui risque de ne rien changer s’il ne change pas. Nous ne pouvons pas nous en satisfaire car il nous faut une refondation et non une continuité. Ce verdict est sans appel.
Alors quel destin attend Macky ?
Devenir une ombre misérable qui aura besoin de l’ombre pour se protéger ? - Cette ombre que lui a proposée Macron et qu’il a acceptée en public alors qu’il est encore président du Sénégal – une sorte de destin à la Fouché à la différence qu’il gardera le titre ‘ d’« ancien président » et il ne sera certainement pas sans fortune. Par contre, il pourrait être sans importance. Jugez-en !
On parlera de lui dans la postérité en faisant référence au billet de 500 frs CFA ou en disant que « Deukk bi deffa Macky » pour dire que les temps sont durs, qu’on est dans la dèche. Une métonymie venait de naître. N’est-ce pas pervers et contradictoire d’aller acheter « son fondé »[4] du soir avec un « macky »[5] ? Idrissa Seck, cynique en diable avait débusqué l’anomalie et l’avait raillé en disant que le legs de Macky Sall se résumait au plus petit billet de notre monnaie. Et pourtant le camp majoritaire aurait pu rétorquer que Che Guevara incarnait la petite pièce de 3 pesos et que les Cubains prenaient le bus avec un « Che ». La valeur du billet peut être inversement proportionnelle à la valeur de la personnalité. C’eut été la bonne réplique à Idy. Mais cela aurait été un autre débat.
Je m’imagine la vie sans Macky. Je resterais surement quelques mois avant de « m’adapter » à la nouvelle figure qui arrivera. Il était devenu le sujet de la plupart de mes articles. Je serai sevré de « matière première » pour ainsi dire. Je m’y ferai.
En attendant, j’attends son dernier message à la Nation pour ce 31 décembre 2023. Cette fois je regarderai et j’écouterai car il y aura une part de lui dans le texte. La révélation de la croyance de Mitterrand, l’espérance de Senghor, quel sera le dernier mot de Macky ? Comme disent mes amis anglo-saxons : « I can’t wait »[6]
D’ici là, joyeuses fêtes et bonne année !
Dr C. Tidiane Sow est Coach en communication politique.
LA CAPACITÉ ANNUELLE DE TRAITEMENT DE LA SAR EST PASSÉE DE 1,2 A 1,5 MILLION DE TONNE
le ministre de lu Pétrole et des Energies a également évoqué l’anticipation ayant permis d’adapter l’unité industrielle au traitement du futur pétrole brut sénégalais de Sangomar’’.
Dakar, 28 déc (APS) – Le ministre du Pétrole et des Energies, Antoine-Félix Abdoulaye Diome, a révélé, jeudi, que la capacité annuelle de traitement du pétrole brut de la Société africaine de raffinage (SAR) est passé de 1, 2 à 1, 5 million de tonne en cinq ans à la faveur de la mise en œuvre du Projet d’augmentation des capacités et d’adaptation des unités pour le traitement du brut Sangomar (ACATBS).
‘’Des efforts importants ont été consentis pour arriver à ce résultat’’, a-t-il expliqué en faisant notamment allusion d’un programme ambitieux d’augmentation des capacités et d’adaptation des unités pour le traitement du pétrole brut.
S’exprimant lors d’une visite des installations de la Société africaine de raffinage et de la SENELEC, le ministre de lu Pétrole et des Energies a également évoqué l’anticipation ayant permis d’adapter l’unité industrielle au traitement du futur pétrole brut sénégalais de Sangomar’’.
Selon le ministre, ‘’toutes les caractéristiques du pétrole brut sénégalais ont été intégrées dans le cadre de ce programme dénommé ACATBS’’.
‘’Ce programme nous permettra sans difficulté, dès la sortie du premier baril, de prendre les choses en main pour l’amélioration des conditions de vie des populations’’, a-t-il déclaré.
Il assuré que ‘’la SAR s’est suffisamment préparée depuis 2019 (…) afin de mettre sur le marché les quantités à la hauteur de nos besoins pour satisfaire aussi bien les demandes en termes de produits blanc (Super, gasoil ou différents gaz)’’.
La société s’est également préparée pour ‘’les autres produits dont a besoin l’industrie pour pouvoir fonctionner correctement’’, a indiqué Antoine-Félix Abdoulaye Diome.
Il a souligné qu’à partir de 2019, »cet ambitieux programme a commencé à être mis en œuvre pour recourir à une expertise locale dans le raffinage de notre pétrole brut’’.
Le ministre a annoncé que la SAR va vers un important programme d’investissement notamment en matière de sécurisation de ses infrastructures.
Pour le moment, fait-il savoir, ‘’il y a un dispositif de surveillance et une protection pour apporter des réponses en permanence en cas de difficultés’’.
Selon le ministre, ‘’les capacités de production du secteur de l’électricité ont été multipliées par trois’’.
Il s’est réjouit de la »situation actuelle reluisante » de la SAR, rappelant ‘’les grosses inquiétudes sur l’existence même » de l’entreprise »à un moment’’.
Le ministre a également salué ‘’l’esprit d’équipe fait dans la solidarité et surtout dans une certaine cohésion au niveau de la SAR’’.
Pour Antoine Diome, cet esprit s’est matérialisé ‘’avec la signature du pacte social’’, lequel devrait permettre de travailler pendant trois ans »dans un climat de paix ».
EN CASAMANCE, 2023 SOUS LE SIGNE DES TRAGÉDIES
Si l'accalmie semblait être revenue en Casamance, l'année a été marquée par de nouveaux accrochages et accidents mortels, plongeant à nouveau la population dans la violence et le deuil
La mort de quatre militaires sénégalais dans l’explosion d’une mine anti-char à hauteur de Diaboudior et l’enlèvement de l’agent de sécurité de proximité (ASP) retrouvé mort dans la forêt de Santhiaba Manjack font partie des faits marquants de l’année 2023 dans la principale région du sud du pays.
Malgré l’accalmie notée depuis plusieurs années, la Casamance est marquée en 2023 par la résurgence des accidents de mine.
Quatre militaires ont été tués le 14 décembre dans l’explosion d’une mine à hauteur de Diaboudior, un village de la région de Ziguinchor au cours d’une opération de sécurisation conduite par l’armée.
Cet accident s’était produit dans la commune de Djibidione, dans le nord Sindian. Les militaires se trouvaient dans un véhicule au moment de l’accident.
En juin 2023, l’agent de sécurité de proximité enlevé en janvier de la même année à Ziguinchor, a été retrouvé mort dans la forêt de Santhiaba Manjack où il avait été pris par des éléments armés non identifiés.
Barthélémy Diatta, l’ASP en question, avait été enlevé le 20 janvier dans la forêt de Santhiaba Manjack, une commune située le long de la frontière avec la Guinée-Bissau voisine.
Les restes des corps de deux enfants trouvés dans la forêt
Le corps de l’ASP a été enterré sur place vu son état de décomposition très avancé.
En mai 2023, trois enfants ont été retrouvés morts à l’intérieur d’un véhicule en stationnement dans un domicile à Darou Salam Chérif, dans le département de Bignona, avait annoncé le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Le 20 novembre 2023, des restes des corps d’une fille et d’un garçon ont été retrouvés dans une forêt située dans l’arrondissement de Tenghory, dans le département de Bignona.
Les deux enfants, une fille de quatre ans et un garçon de cinq ans, habitaient le quartier Château d’eau de Tenghory. Ils étaient portés disparus depuis plusieurs mois.
Des manifestations violentes
En juin 2023, trois personnes ont trouvé la mort dans des heurts survenus à Ziguinchor entre manifestants et forces de l’ordre. Ces affrontements ont eu lieu après l’annonce du verdict du procès pour “viol’’ et “menaces de mort’’ de l’opposant et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, contre une ancienne employée d’un salon de beauté, Adji Sarr.
Ces violences ont entrainé plusieurs dégâts dans les villes de Ziguinchor et de Bignona.
4 000 mètres carrés ravagés par les flammes
Le commerce est marqué par l’arrêt du navire Aline Sitoé Diatta qui assurait la desserte maritime entre Dakar et la principale capitale du sud, causant des désagréments aux usagers qui empruntaient cette voix pour se rendre en Casamance.
Le chapitre de l’économie locale est aussi marqué par un violent incendie qui s’était déclaré au marché de Boucotte à Ziguinchor, ravageant des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4 000 mètres carrés.
Les travaux de construction du musée-mémorial national Le Joola sur les berges du fleuve Casamance à Ziguinchor sont terminés à la grande satisfaction des familles des victimes et rescapés du naufrage de ce bateau qui assurait la liaison entre Dakar et la métropole du sud.
UCAD, DES COURS DE RÉMÉDIATION AU CICES, À DELAFOSSE…
A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), les cours en présentiel vont démarrer dans certaines facultés. Mais déjà, des cours de remédiation sont prévus hors de l'enceinte de l'Université.
A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), les cours en présentiel vont démarrer dans certaines facultés. Mais déjà, des cours de remédiation sont prévus hors de l'enceinte de l'Université.
«En accord avec le Rectorat, la Faculté des Lettres et Sciences Humaines informe que des séances de remédiation du second semestre se dérouleront en présentiel du 03 au 13 janvier 2024 dans les sites externe», lit-on dans un communiqué de presse de la Faculté des lettres et sciences humaines.
Et ces séances de remédiation, informent les autorités de ladite Faculté, se tiendront au Centre international du Commerce extérieurdu Sénégal (Cices), au Lycée Maurice Delafosse et à l’Institut islamique de Dakar.
Ces cours en présentiel sont des séances de remédiation qui renforcent, pour le compte du second semestre 2022-2023, les enseignements synchrones et asynchrones déjà effectués et la mise en ligne des ressources pédagogiques dans les plateformes dédiées effective depuis juin 2023.
CONSEIL CONSTITUTIONNEL, LE TIRAGE AU SORT SE FERA DEVANT LA PRESSE
Le Conseil constitutionnel a décidé d’innover pour jouer à la transparence dans le tirage au sort pour la vérification des parrainages des candidats à la présidentielle de février 2024.
Le Conseil constitutionnel a décidé d’innover pour jouer à la transparence dans le tirage au sort pour la vérification des parrainages des candidats à la présidentielle de février 2024. Il a ainsi été décidé que ce tirage ce fera ce vendredi 29 décembre à 10 h. Et Compte tenu de l’importance ce cet événement, la presse est invitée à assurer la couverture médiatique.
Mais seuls quelques organes de presse ont été invités à couvrir l’événement. Il s’agit de l’Aps, de la Rts, du Soleil, de Dakaractu, de la 2STV, de Seneweb, de Leral, de la Tfm, de Walf, de ITV, de la 7 TV et de Sud Fm.