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8 février 2025
LES CONDITIONS D’OUVERTURE DES CRÈCHES ET POUPONNIÈRES FIXÉES PAR LE GOUVERNEMENT
Le gouvernement sénégalais a adopté un décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus.
Dakar, 28 déc (APS) – Le gouvernement sénégalais a adopté un décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, a appris l’APS de source officielle.
Le texte a été adopté ce mercredi à l’occasion du conseil des ministres qui s’est déroulé sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.
Son adoption intervient dans un contexte marqué par le scandale de la pouponnière ‘’Keur Yermandé’’ de Ndella Madior Diouf.
Selon la presse, la promotrice aurait mis en place sans autorisation cette structure d’accueil où seraient décédés plusieurs enfants et où les conditions de garde sont qualifiés de dégradantes.
Ndella Madior Diouf, la directrice de la pouponnière ‘’Keur Yeurmandé’’ a été inculpée et placée sous mandat de dépôt ce jeudi, après avoir fait l’objet de deux retours de parquet.
Citant son avocat Me Aboubacry Barro, la presse précise qu’elle est poursuivie pour ‘’traite de personnes, exercice illégal de la fonction de médecin, mise en danger de la vie d’autrui, non assistance à une personne en danger, obtention indue d’un certificat aux fins d’inhumation’’.
EUY WAAY BRT PARÉNA !
Ouf ! Ça a failli être… bus de Noël. Mais ça sera quand même un cadeau de fin d’année. Un bon point du discours à la nation pour les adieux de Macky Sall. Ce Brt, c’est comme le Ter : on crie au scandale et après, on l’adopte.
Ouf ! Ça a failli être… bus de Noël. Mais ça sera quand même un cadeau de fin d’année. Un bon point du discours à la nation pour les adieux de Macky Sall. Ce Brt, c’est comme le Ter : on crie au scandale et après, on l’adopte. On démonte. Puis on monte à bord. C’est ça le Sénégal. Mais nak, ça risque d’être une inauguration symbolique rek. Parce que tous les tronçons ne sont pas prêts. Ça roule. Mais on nous roule aussi. Pas dans la farine parce que le prix est inaccessible.
FÊTES DE FIN D’ANNÉE, LA VENTE DE PÉTARDS EXPLOSE
À quelques jours du nouvel An, Dakar se prépare pour les feux d’artifice, les enfants se donnent à cœur joie de faire exploser des pétards dans tous les coins de la capitale sénégalaise, au grand bonheur des revendeurs qui se frottent les mains.
À quelques jours du nouvel An, Dakar se prépare pour les feux d’artifice, les enfants se donnent à cœur joie de faire exploser des pétards dans tous les coins de la capitale sénégalaise, au grand bonheur des revendeurs qui se frottent actuellement les mains.
Comme d’habitude, la ville de Dakar se prépare à allumer ses feux d’artifice, ce 31 décembre, à partir de minuit, à l’image de beaucoup de villes dans le monde. Dakar bourdonne d’explosions de pétards activés. Certains marchands ambulants se sont reconvertis en vendeurs de pétards.
Les enfants ont déjà commencé leur fête à leur manière. Chacun tente de trouver les moyens de s’acheter des pétards qui se vendent actuellement comme des petits pains, au grand bonheur des commerçants. Abdou, vendeur de pétards au centenaire dit être content de ses bénéfices : « Je suis marchand ambulant et je vends les objets selon la demande des clients. Actuellement, c’est la fête du nouvel An et les gens demandent beaucoup plus de pétards et nous faisons beaucoup de bénéfices.
Le prix n’est pas cher donc tout le monde peut se le permettre », a confié Abdou. Ousmane Sèye tient un magasin de jouets. Il s’est déjà ravitaillé pour la fête: « Dieu merci, nous vendons beaucoup de marchandises que nous prenons chez nos fournisseurs. Comme vous le savez, ce sont des produits qui proviennent de la Chine. Il y en a presque pour toutes les bourses.
Les enfants préfèrent les pétards qui sont moins chers, entre 100 et 500 FCFA et qui font plus de bruit. Nous vendons des petits feux d’artifice à partir de 1 500 et qui peuvent coûter jusqu’à 5 000 FCFA. Nous avons plusieurs gammes de pétards en stock pour ravir tous les farceurs des pétards tigre, bison et démon de différentes tailles. Mais ce sont des pétards à mèches, à manier avec précaution», a-t-il expliqué.
Chez les parents ils préfèrent se limiter au feu d’artifice pour ne pas que leur enfant se blesse c’est le cas de Virginie qui était accompagnée de son fils : « Nous sommes venus pour acheter des feux d’artifice pour les enfants, Mais pas les pétards. Je n’aime pas le bruit des pétards et en plus c’est dangereux pour les enfants, par contre, les feux d’artifices, il y a aucun souci et c’est plus rassurant», a-t-elle expliqué.
OUSMANE SONKO INVESTI CANDIDAT LE 30
Le maire de Ziguinchor compte bien participer à l’élection présidentielle de 2024. La preuve, il a déjà réuni sa coalition dénommée SONKO président 2024 qui a déposé sa candidature.
Le maire de Ziguinchor compte bien participer à l’élection présidentielle de 2024. La preuve, il a déjà réuni sa coalition dénommée SONKO président 2024 qui a déposé sa candidature. Celle-ci invite les médias à une conférence de presse ce mercredi 27 décembre à l’harmattan pour une importante déclaration.
A noter que Ousmane SONKO a déjà déposé son dossier de candidature au Conseil Constitutionnel et attend l’avis des 7 sages pour valider ou non sa candidature.
SERIGNE SALIOU MBACKÉ, 16 ANS APRÈS, SOUVENIR D’UN PASSIONNÉ DU CORAN ET DE L’AGRICULTURE
28 décembre 2007-28 décembre 2023, 16 ans que le dernier fils vivant à l’époque de Cheikh Ahmadou Bamba a rejoint l’au-delà. Serigne Saliou Mbacké laisse à la postérité, l’image d’un homme détaché de la vie et qui n’avait comme boussole que l’Islam
28 décembre 2007-28 décembre 2023, 16 ans que le dernier fils vivant à l’époque de Cheikh Ahmadou Bamba a rejoint l’au-delà. Serigne Saliou Mbacké laisse à la postérité, l’image d’un homme détaché de la vie et qui n’avait comme boussole que l’Islam et les enseignements de son père. Celui qui était surnommé «Borom Jamono», parti à l’âge de 92 ans, avait fait de l’éducation son occupation continue. Le religieux devenu khalife général des mourides en 1990 invitait les Sénégalais à l’adoration de Dieu et au respect des préceptes de l’Islam. Cet homme qui aimait le Coran et l’enseignait, avait implanté 29 daaras à travers tout le pays. Les 14 daaras ont été acquis avant Khelcom qui ne renferme que les 15 autres. Travailleur infatigable, il faisait partie des plus grands producteurs agricoles de ce pays. Il avait aménagé 45 000 ha de surfaces cultivables à Khelcom, une localité du département de Malem Hoddar et aussi à Ndiouroul, Ndiapndal, Ndoka.
CAN 2023, ALIOU À L’HEURE DES CHOIX
Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal doit dévoiler, vendredi matin, la liste des joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) prévue du 13 janvier au 11 février prochains en Côte d’Ivoire. Un casse-tête.
Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal doit dévoiler, vendredi matin, la liste des joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) prévue du 13 janvier au 11 février prochains en Côte d’Ivoire. Entre les questions autour de la présence des blessés (Gana Guèye, Nampalys Mendy, Boulaye Dia, Seny Dieng ou encore Youssouf Sabaly) et le doute autour de la convocation des réservistes, Aliou Cissé devra se pencher sur plusieurs incertitudes en vue de la confection de cette liste.
L’entraineur de l’équipe nationale du Sénégal qui délivre sa liste de joueurs pour une grande compétition un vendredi à 10 heures au Good Rade est devenu une tradition de la sélection nationale, depuis qu’Aliou Cissé est aux commandes. Mais qu’at- tendre de celle de ce vendredi 29 décembre 2023 ? A près de deux semaines de l’entrée en lice des Lions dans leur Can en Côte d’Ivoire contre la Gambie, le technicien aux dreadlocks devra composer avec les blessures de cadres comme Idrissa Gana Guèye, Nampalys Mendy, Boulaye Dia ou encore Youssouf Sabaly avec une certaine incertitude sur leur état de forme en vue du tournoi.
Comme tous les sélectionneurs, Aliou Cissé a la possibilité de convoquer un groupe entre 23 et 27 joueurs, comme l’autorise la Caf. Le technicien séné- galais devrait tabler sur le maximum, c’est-à-dire 27, pour avoir été l’un des militants de l’expansion des listes pour permettre aux sélectionneurs d’avoir plus de choix avec le rapprochement des matchs lors des Can.
Si les Lions avaient un carnet de santé fourni, il faudrait rajouter des feuilles volantes pour noter les nouveaux pépins physiques. De Youssouf Sabaly à Seny Dieng en passant par Nampalys Mendy, Boulaye Dia et Idrissa Gana Guèye, ils sont tous passés par la case infirmerie ces dernières semaines. Touché à un mollet, le dernier cité devrait être absent pendant deux semaines, même si son club n’a pas communiqué sur la durée exacte de son absence. Si cela se confirme, le joueur sénégalais le plus capé en équipe nationale (106 sélections) a des chances d’être apte pour le premier match des Lions contre la Gambie le 15 janvier. Nampalys Mendy n’est pas au mieux puisqu’il pourrait être un peu juste pour démarrer ce derby contre les Scorpions. De même que Youssouf Sabaly qui a récemment fait son retour à l’entrainement et qui s’incruste dans le rang des blessés dont le retour est attendu.
Avec ou sans Boulaye Dia ?
Mais le cas qui agite le plus les nuits d’Aliou Cissé est celui de son attaquant de pointe providentiel, Boulaye Dia. Blessé à la cuisse droite vendredi der- nier lors du match nul à domicile de la Salernitana (2-2) face à l’Ac Milan, le joueur âgé de 27 ans souffre d’une lésion musculaire de taille moyenne au biceps fémoral gauche, nécessitant une convalescence de quatre à cinq semaines. Une blessure qui sera réévaluée au fil des jours et qui ne manquera pas d’être auscultée par les toubibs de la Tanière pour en avoir le cœur net.
Mais Aliou Cissé pourrait le maintenir dans la liste du moment où dans quatre semaines, on sera le 23 janvier, jour où le Sénégal disputera son troisième et dernier match de poules contre la Guinée à 17 heures Gmt. Si le Sénégal réussit à se qualifier pour les huitièmes de finale, Boulaye pourrait espérer faire un retour progressif dans le groupe de performance lors de ses matchs à élimination directe. Pour avoir tenté ce pari avec Ismaïla Sarr lors de la dernière Can qui n’avait été apte que lors des trois derniers matchs du tournoi continental, l’entraineur de l’équipe nationale du Sénégal pourrait tenter la même chose d’autant plus que Boulaye Dia est son option numéro 1 en pointe.
Bamba Dieng et/ou Sima en joker ?
L’incertitude autour de Boulaye Dia pourrait faire le bonheur de Bamba Dieng et/ou Abdallah Sima. Absent de la Tanière depuis mars dernier, l’ancien attaquant de Marseille a cet avantage de bien connaitre l’équipe pour avoir joué la Can 2021 et le Mondial 2022 mais aussi d’avoir les faveurs d’un sélectionneur qui l’a convoqué même dans ses moments compliqués. Cela pourrait peser sur la balance à l’heure du choix, même si Abdallah Sima est dans une meilleure forme. Actuel 2ème meilleur buteur du championnat écossais avec 9 buts en 18 matchs, il est celui qui est le plus prolifique parmi les attaquants de la Tanière. Tous les deux espéreront entendre leurs noms de la bouche d’Aliou Cissé ce vendredi à l’heure de dévoiler les noms des heureux élus.
Liste à 27 avec des réservistes ?
Conservateur hors pair et fidèle à ses principes, Aliou Cissé ne devrait pas apporter de grands changements par rapport aux 27 joueurs qui seront convoqués et qui ne devraient pas sortir de ce noyau régulièrement appelé depuis juin dernier. Mais avec les incertitudes autour des blessés, il pourrait opter pour une liste de réservistes pour plus de garanties. La décision finale reviendra à un Aliou Cissé qui va se livrer à un exercice complexe qui ne manquera pas de faire parler.
JOJ DAKAR 2026, LE SÉNÉGAL DANS LES DÉLAIS
Le Sénégal est en avance sur les délais de préparation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 qui se dérouleront du 30 octobre au 13 novembre
Dakar, 28 déc (APS) – Le Sénégal est en avance sur les délais de préparation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 qui se dérouleront du 30 octobre au 13 novembre, assure le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye.
« Tous les trois mois, nous faisons une visite de terrain, et nous avons constaté une avance sur les délais », a-t-il dit, mercredi, lors d’une session de formation à l’intention des reporters sportifs, à l’initiative du comité d’organisation des JOJ 2026, de concert avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS).
« Nous avons rencontré le président de la République lors du conseil présidentiel sur les JOJ de Dakar. Le chef de l’Etat a appelé tous les ministres impliqués à travailler davantage pour la réussite de ces Jeux, une première sur le continent africain », a signalé Mamadou Diagna Ndiaye.
A en croire le coordonnateur général du comité d’organisation des JOJ 2026, Ibrahima Wade, le Comité national olympique et sportif sénégalais compte s’appuyer sur la presse pour amener les jeunes à s’intéresser à ces joutes.
« Peu de personnes connaissent réellement l’olympisme au Sénégal. Donc, nous sommes là pour nous former afin de mieux relever les défis qui nous attendent » a-t-il relevé, avant d’ajouter : « Il est important pour nous de convier la presse sportive à cet atelier de partage. Nous sommes dans un processus d’apprentissage. Cette session avec les journalistes va désormais se tenir tous les six mois ».
Selon le directeur sportif du comité d’organisation des JOJ 2026, Balla Dièye, les Jeux olympiques de la Jeunesse que le Sénégal va organiser en 2026 seront, en termes de diversité sportive, « les plus grands jamais organisés ».
« Nous devons principalement fournir des infrastructures qui répondent aux exigences du Comité international olympique. Les fédérations nationales sont très exigeantes. Elles tiennent vraiment que leurs athlètes soient dans de bonnes conditions », a-t-il souligné.
«SI LES JEUNES SONT DE PLUS EN PLUS ENCLINS A SORTIR DU PAYS, C’EST PARCE QU’ILS SE SENTENT MARGINALISES, EXCLUS OU DEVALORISES PAR LE SYSTEME EXISTANT»
Dans cet entretien rétrospectif, le sociologue, Docteur Souleymane Lo, analyse ses causes et dégage quelques pistes de solutions
L’émigration irrégulière a fortement marqué l’année 2023. Dans cet entretien rétrospectif, le sociologue, Docteur Souleymane Lo, analyse ses causes et dégage quelques pistes de solutions. A son avis, le départ massif des jeunes se justifie principalement par le sentiment d’exclusion et de marginalisation qui les anime.
Certains observateurs jugent que la situation politique nationale a largement contribué à la recrudescence de l’émigration irrégulière. Partagez-vous cette position ?
La recrudescence de l’émigration clandestine au Sénégal peut être analysée d’un point de vue sociologique en examinant les facteurs sociaux, économiques et politiques qui poussent les individus à entreprendre ce voyage risqué. Premièrement, il y a les facteurs économiques. En effet, le Sénégal fait face à des défis économiques tels que le chômage élevé, le manque d’opportunités d’emploi, la pauvreté et les inégalités économiques. Pour de nombreux jeunes, l’émigration clandestine peut être perçue comme un moyen d’améliorer leur situation économique en cherchant des emplois mieux rémunérés dans d’autres pays plutôt que rester crever là où leur quotidien se répète dans un abîme profond de désespoir. Un pays où l’ensemble des secteurs productifs sont hypothéqués à travers des licences vendues dont l’usufruit est loin de leurs profiter, y vivre devient un enjeu de taille indescriptible dont l’issue est fertile en incidence de tout genre y compris l’immigration dans chacun de ses aspects les plus compromettants possibles. A cela s’ajoute, les facteurs sociaux. Les normes sociales et les pressions sociales sont également de fortes influencés sur la décision de migrer clandestinement. Dans les communautés pauvres et longtemps désabusées par les politiques publiques inopérantes, vivant au milieu des cas de réussite de migrants à l’issue des mêmes procédés, il n’est pas étonnant que l’immigration soit valorisée et perçue comme un moyen de soutenir financièrement la famille ou de gagner en statut social. Les individus peuvent subir des pressions de leur entourage pour tenter l’immigration clandestine. Les stéréotypes sociaux tels que le “Tekki”, notamment la réussite sociale, le “Yaradaal”, ou l’incapacité notoire d’être un soutien à l’ascendant, un déshonneur à l’image de l’opprobre, le “Diom” ou le scrupule qui ne tolère pas l’inactivité chez un jeune dont les parents croulent dans la dèche, sont autant de facteurs qui détiennent sur le jugement des candidats à l’immigration irrégulière car c’est souvent à l’aune de telles considérations qu’ils sont d’ailleurs jugés par les autres.
Certains observateurs ont lié la recrudescence du phénomène à la situation politique de ces dernières années. Quelle analyse vous en faites ?
Si les jeunes deviennent de plus en plus enclins à sortir du pays, c’est parce qu’ils se sentent marginalisés, exclus ou dévalorisés par le système existant selon leur appartenance ethnique et ou politique. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils sont si vulnérables qu’ils se prêtent à toutes les perspectives d’un avenir meilleur, porteur d'un changement radical et une réponse à leurs frustrations. Ainsi, sous l’effet de la politique qui s’exprime injustement à travers la puissance publique pour faire taire les voix discordantes parce qu’elles contestent et dénoncent les conditions d’exercice des lois et l’instrumentalisation des institutions, les jeunes adoptent cette posture de riposte jusqu’à même se faire violence sur eux-mêmes à travers l’immigration irrégulière dont l’issue incertaine conduit à la mort dans la plus part des cas. En outre, il y a la perte de confiance dans les institutions, les désenchantent parce qu’ils estiment que ces institutions sont corrompues, inefficaces, injustes ou déconnectées de leurs préoccupations. Dans un pays où les jeunes sont taxés de terroristes et emprisonnés pour délit d’opinion et ainsi privés de toute liberté d’expression, la voie de l’exil épouse les contours d’une immigration par tous les moyens, dans l’espoir d’échapper à l’injustice d’un État sous le règne d’un régent vivant un sévère traumatisme post présidentiel. D’où la recrudescence de l’immigration irrégulière et forcée même à laquelle les jeunes s'adonnent, comme symbole du mépris qu’ils ressentent vis-àvis des institutions et tous les symboles comme individus à travers lesquels elles leur ôtent toute perspective de vivre. En effet, comment pouvaient ils autrement agir lorsque les décisions de justice obéissent à la volonté politique de l’exécutif en vers et contre le droit et l’opinion national et lorsque la volonté de la majorité ne vaut rien devant ces institutions.
Les réseaux sociaux ont-ils un impact sur le départ massif des jeunes ?
Les réseaux sociaux et les informations transmises par le bouche-à-oreille jouent un rôle important dans la prise de décision de migrer clandestinement. En effet, les jeunes très prisés des réseaux sociaux sont à la merci de tous les mirages sous le charme desquels ils sont influencés par des membres de leur famille, des amis ou des connaissances qui ont déjà entrepris le voyage avec succès ou qui ont réussi à s’installer dans d’autres pays. La perception de meilleures opportunités économiques, de meilleures conditions de vie ou de la possibilité de rejoindre des membres de la famille déjà installés dans d’autres pays contribue, également à motiver les jeunes tout âge confondu à entreprendre l’immigration clandestine.
Quelles doivent être les stratégies de lutte à développer pour stopper le phénomène ?
L’immigration clandestine étant un défi complexe qui nécessite une approche holistique et multidimensionnelles, des solutions peuvent contribuer à faire face à ce phénomène : Il faut d’abord, améliorer les conditions socio-économiques : En investissant dans le développement économique et social des pays d’origine, il est possible de réduire les incitations à l’immigration clandestine. Cela peut inclure la création d’emplois, l’amélioration des infrastructures, l’accès à l’éducation et aux services de santé, ainsi que la réduction des inégalités économiques. Il faut aussi renforcer la gouvernance et la démocratie. Une bonne gouvernance et des institutions démocratiques solides peuvent contribuer à réduire la corruption, à promouvoir l’état de droit et à garantir la protection des droits de l’homme. Cela peut dissuader les individus de chercher des alternatives à l’intérieur du pays et encourager la confiance dans les institutions nationales. La sensibilisation et l’éducation sont essentielles pour fournir des informations précises sur les risques et les réalités de l’immigration clandestine. En fournissant des informations factuelles sur les conséquences de cette pratique, les jeunes peuvent prendre des décisions éclairées et être conscients des alternatives légales et sûres qui existent. La lutte contre l’immigration clandestine nécessite une coopération internationale efficace. Les pays d’origine, de transit et de destination doivent travailler ensemble pour partager des informations, lutter contre les réseaux de trafiquants, faciliter les voies légales de migration et promouvoir le développement durable. Une fois arrivés dans le pays de destination, il est important de favoriser l’intégration sociale, économique et culturelle des migrants. Cela peut être réalisé en fournissant des services d’éducation, de formation professionnelle, d’accès à l’emploi, de logement et de soins de santé. L’intégration réussie des migrants peut réduire les incitations à l’immigration clandestine en offrant des perspectives d’avenir stables.
LES CANDIDATS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi 28 décembre 2023 mettent l'accent sur les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 28 déc (APS) – Les candidatures à l’élection présidentielle sont l’un des sujets dominants de la livraison des quotidiens de ce jeudi.
Kritik’ affirme que ‘’même si tous bombent le torse et affirment avoir réussi la prouesse de la collecte des parrains, bien des ténors peuvent se voir recaler’’ à cause des ‘’doublons externes’’.
Le journal fait allusion à une disposition du code électoral selon laquelle des candidats se verront privés des doublons, s’il arrive que des électeurs, des députés ou des élus territoriaux parrainent plusieurs fois d’entre eux en même temps.
Source A constate qu’‘’il y a de nouveaux hommes politiques qui émergent dans le paysage politique sénégalais’’. ‘’C’est le cas notamment de Ndiack Lakh’’, qui, selon les médias, fait partie des dizaines de candidats à la candidature ayant déposé leur dossier au Conseil constitutionnel.
‘’Son plus grand souci n’est pas de participer à l’élection présidentielle, il est de savoir par quelle manière il va battre ses adversaires avant 12 heures’’, le jour du scrutin, écrit L’info en citant les proches de l’opposant Ousmane Sonko.
Le dossier de candidature d’Ousmane Sonko a été déposé au Conseil constitutionnel par son mandataire, même si la Direction générale des élections refuse de lui remettre les outils nécessaires à la collecte des parrains, l’une des conditions requises pour la validité des candidatures.
‘’Au moins 95 personnes ont réussi à déposer leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel’’
‘’Nous avons déposé un dossier en bonne et due forme au Conseil constitutionnel’’, note Libération en citant Mohamed Ayib Daffé, le mandataire d’Ousmane Sonko.
Tribune et d’autres journaux annoncent un meeting d’investiture prévu samedi prochain aux Parcelles Assainies, à Dakar, de l’opposant en prison depuis plusieurs mois.
L’année ‘’2024 va battre tous les records en termes d’aspirants à la présidence’’ de la République, observe EnQuête, annonçant qu’‘’au moins 95 personnes ont réussi à déposer leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel’’.
‘’Pastef (le parti d’Ousmane Sonko dissous par le président de la République) aligne quatre mousquetaires’’, titre WalfQuotidien, précisant qu’il s’agit de M. Sonko lui-même, de Bassirou Diomaye Faye, de l’ancien ministre Habib Sy et de Cheikh Tidiane Dièye.
‘’La floraison de candidatures […] n’est-elle pas la conséquence de notre goût de l’homme providentiel, généralement choisi sur le tas, ajouté au monarchisme de l’institution présidentielle, où le chef de le chef de l’État détient tous les pouvoirs ?’’ se demande Sud Quotidien.
Concernant les autres sujets d’actualité, Le Quotidien annonce la reprise des cours en présentiel à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, le 3 janvier.
Cette décision a été prise ‘’sans l’aval du conseil académique’’ de ladite université, selon le journal.
Les enseignements en présentiel de la faculté des lettres et sciences humaines ont été suspendus pendant plusieurs mois.
Le Sénégal peut-il gagner la Coupe d’Afrique des nations sans Boulaye Dia ?
Les quotidiens se sont intéressés au renouvellement du parc automobile de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk, qui s’enrichit de 370 nouveaux bus, selon Vox Populi.
‘’Avec l’acquisition et la mise en service des nouveaux bus, la société nationale de transport espère améliorer sensiblement ses services, avec une réduction du temps d’attente aux arrêtés’’, lit-on dans Le Soleil.
L’As relaye de message de félicitation adressé par le président de la République à l’ex-directeur général de l’Agence des travaux et de gestion des routes, Ibrahima Ndiaye, ‘’un fonctionnaire émérite’’.
Pendant trente-quatre ans, il a été ‘’au service de notre pays, particulièrement du secteur des infrastructures’’, rapporte L’As, ajoutant que Macky Sall a salué ‘’son professionnalisme, sa rigueur et son dévouement exemplaires’’.
‘’Le Sénégal peut-il gagner sans Boulaye Dia ?’’ se demande Stades.
À cause d’une blessure, ‘’Boulaye Dia pourrait manquer la grand-messe du football africain en Côte d’Ivoire’’, la Coupe d’Afrique des nations, qui démarre début janvier, ajoute le même journal.
Aliou Cissé, le sélectionneur national du Sénégal, ne va pas ‘’se priver de cette chance de doubler les hommes à chaque poste et de disposer d’une marge pour combler les gaps’’ causés par les blessures et d’autres situations imprévues, lit-on dans Record.
OUSMANE SONKO A REÇU SA CONVOCATION POUR LE TIRAGE AU SORT DEMAIN
La coalition Sonko Président 2024 est revenu largement hier, mercredi 27 décembre 2023, sur la situation de Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024.
La coalition Sonko Président 2024 a fait face à la presse hier, mercredi 27 décembre 2023. A cette occasion, le mandataire de Ousmane Sonko, Mohamed Ayib Daffé et les camarades du parti dissout Pasfet, ont dressé un tableau détaillé des évènements récents et la situation de leur leader, candidat déclaré à la présidentielle de 2024, qui a déposé un dossier de candidature incomplet au Conseil constitutionnel. Les camarades de Sonko ont également annoncé officiellement l’investiture de Sonko, le 30 décembre 2023.
La coalition Sonko Président 2024 est revenu largement hier, mercredi 27 décembre 2023, sur la situation de Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024. Face à la presse, le mandataire du leader de Pastef dissout, Mohamed Ayib Daffé, a dressé un tableau détaillé des évènements récents. De tout ce qui s’est passé, suite aux décisions rendues par le Tribunal d’instances de Ziguinchor et le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar ordonnant la réintégration de Sonko dans les listes électorales. M. Daffé a fait le point sur les multiples déplacements, de la Direction générales des élections (Dge) à la Cena (Commission électorale nationale), en passant la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) puis au ministère de l’Intérieur et en fin à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) qui tous, ont refusé de le recevoir, en même temps que l’huissier de Sonko
Malgré ces obstacles, le mandataire de Sonko dit avoir réussi à déposer le dossier de candidature de Sonko au Conseil constitutionnel. Selon lui, «malheureusement pour les commanditaires de ce refus de remettre à notre candidat ses fiches de parrainage, Ousmane Sonko a déposé son dossier en bonne et due forme au Conseil constitutionnel». Mieux encore, s’est réjoui Ayib Daffé, «il a reçu sa convocation pour le tirage au sort de ce 29 décembre 2023, signe d’une avancée significative dans son parcours vers la présidentielle de 2024». Lors de ce point de presse d’hier, la coalition Sonko Président 2024 a fait savoir que Ousmane Sonko sera investi officiellement candidat de ladite coalition pour l’élection présidentielle de 2024. Et le chargé de communication du Pastef dissout, El Malick Ndiaye, de préciser : «Le 30 décembre 2023 marque le top départ de la victoire de l’élection 2024. Ousmane Sonko sera investi par la coalition Sonko Président», informe-t-il. Poursuivant son propos, El Malick ajoute que «la cérémonie d’investiture d’Ousmane Sonko aura lieu au terrain d’ACAPES des parcelles Assainies, à partir de 15 heures».