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10 février 2025
«J’AI HATE D’ETRE A LA CAN»
Pilier de la défense du Sénégal, Ismail Jakobs a à cœur de bien finir l’année 2023 avec son club de Monaco et de disputer la Coupe d’Afrique des nations prévue au début du mois en Côte d’Ivoire.
Pilier de la défense du Sénégal, Ismail Jakobs a à cœur de bien finir l’année 2023 avec son club de Monaco et de disputer la Coupe d’Afrique des nations prévue au début du mois en Côte d’Ivoire. En conférence de presse, ce mardi, le latéral gauche de l’AS Monaco est également revenu sur sa forme et sa volonté de terminer sur le podium de la Ligue 1 avant la trêve le 20 décembre prochain.
Devenu titulaire indiscutable en équipe nationale, Ismail Jakobs a hâte de disputer la prochaine Coupe des nations qui démarre dans moins d’un mois en Côte d’Ivoire. En conférence de presse, ce mardi 19 décembre, le latéral gauche de l’As Monaco a exprimé son impatience de disputer cette compétition qui, sera après la Coupe du monde au Qatar, la deuxième grande compétition du défenseur sénégalais (12 sélections).
« La CAN, tout joueur rêve de la disputer. J’ai déjà eu la chance de participer à la Coupe du Monde en 2022, je n’avais alors qu’une sélection avec le Sénégal. J’ai à présent plus de vécu avec cette équipe. J’ai hâte d’y être et je suis très content de la jouer. Il reste néanmoins un dernier match à disputer en championnat, donc nous devons rester concentrés. Et évidemment, je continuerai à suivre les performances de mes coéquipiers pendant la compétition », déclare-t-il dans le site du club monégasque. Le Latéral gauche des Lions est également revenu sur sa forme actuelle et sa volonté de progresser dans le collectif.
« Je veux toujours m’améliorer, et je sais que je dois travailler certains points, comme être plus efficace dans la surface. Après, je ne suis pas un joueur de statistiques, je donne simplement tout pour le collectif », souligne-t-il avant d’exprimer son envie de réagir lors de la dernière sortie et qui permettra à Monaco de terminer au podium de la Ligue avant la trêve hivernale.
« Évidemment, ce serait frustrant de ne pas finir dans le top 3 avant la trêve. Certes, on a perdu quelques points en cours de route, mais on mérite d’y figurer à l’issue de la mi-saison. On va tout faire pour conserver notre place sur le podium » ;
De son côté, l’entraineur de l’ASM en a profité pour apprécier les performances le travail et les qualités de l’international sénégalais.
« C’est un joueur très rapide, qui aime attaquer la profondeur comme face à Rennes, où il est à l’origine du premier but. C’est un joueur au profil différent de Ciao Henrique, qui a davantage un côté contre-attaquant. C’est une menace pour les adversaires. Ce n’est pas toujours facile de jouer comme piston gauche mais je suis content de ses performances depuis la blessure de Ciao », relève-t-il.
29 VILLES REPERTORIEES A TRAVERS LE SENEGAL
29 (vingt-neuf) villes sénégalaises sont susceptibles d’être inondées, dont Dakar avec le risque le plus élevé, en cas de fortes pluies
Afin de mieux lutter contre les inondations, une cartographie des zones à risque a été faite par l’Etat. Celle-ci montre que vingt-neuf (29) villes, dont Dakar au premier plan, sont exposées aux inondations, en cas de fortes pluies. Hier, mardi 19 décembre, un atelier de partage de cette cartographie des zones à risque d’inondation a réuni les acteurs concernés par la question, autour du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.
29 (vingt-neuf) villes sénégalaises sont susceptibles d’être inondées, dont Dakar avec le risque le plus élevé, en cas de fortes pluies. C’est ce qui ressort de l’étude sur la cartographie détaillée du risque d’inondation au Sénégal, une initiative qui est une composante du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS). Un atelier de partage de cette cartographie des zones à risque d’inondation a réuni hier, mardi 19 décembre 2023, les acteurs concernés par la lutte contre cette catastrophe naturelle, à Dakar, en présence du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.
Ces recherches dirigées par Gwenaël Chevalet, ont permis de savoir que l’axe Dakar-Tivaouane Joal, Touba-Diourbel, Kaolack-Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda et Matam, sont très exposés aux inondations. La carte de la vulnérabilité montre aussi que la région de Dakar a le risque le plus élevé. Elle est suivie de Mbour, Kolda, Kaffrine et Matam.
Bref, les villes en question sont : Ziguinchor, Kolda, Kédougou, Tambacounda, Koungheul, Kaffrine, Kaolack, Mbirkilane, Diourbel, Sadio, Fatick, Bambey. Il y a également Linguère, Louga, Ross-Bethio, Richard Toll, Rosso, Matam, Moudery et Banel. Aussi Bakel, Wawounde, Podor, Saint-Louis, Dakar, Thiès, Mbour et Joal-Fadiouth en font partie.
«LA SOLUTION EST SIMPLE ET N’EST AUTRE QUE DE NE PLUS CONSTRUIRE DANS LES ZONES INONDABLES»
Sur cette étude, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, constate, pour s’en réjouir, que, «les efforts devront désormais porter sur la consolidation de la cartographie des risques d’inondation, avec une modélisation hydrologique plus fine, en tenant en compte de l’aléa, du degré d’exposition et de la vulnérabilité»
Serigne Mbaye Thiam juge, par ailleurs, que, «grâce à un niveau de connaissance affiné du risque d’inondation, nous disposerons, désormais, des outils nécessaires pour définir des mesures d’adaptation optimales impliquant le strict respect partout des textes relatifs à la gestion foncière et à l’occupation du sol». Il estime aussi que «la mise à profit de l’amélioration de la connaissance des risques et des zones d’inondation, devra se traduire par la systématisation de leur intégration dans les documents de planification pour une urbanisation résiliente aux inondations»
D’ailleurs, dans cette dynamique, annonce-t-il, «les premiers résultats de cette cartographie, tant au niveau national que des zones pilotes, ont été pris en compte dans l’élaboration du nouveau Plan décennal (de lutte contre les inondations) et ont servi de base de données aux études en cours au niveau de l’Agence de développement municipal (ADM), dans le cadre de la phase 2 du Projet de Gestion des Eaux pluviales et d'adaptation au changement climatique (PROGEP 2)».
Sur les dix (10) milliards destinés au Projet gestion intégrée des inondations, quatre (4) ont servi à la réalisation de cette cartographie. Même s’il est important d’avoir des données statistiques pouvant aider à la prise de décisions, la nonconstruction dans des zones inondables est vue comme la principale alternative aux inondations. «La solution est simple et n’est autre que de ne plus construire dans les zones inondables. Les nouvelles constructions doivent éviter ces zones. On sait, à peu près partout dans le pays, où sont les principales problématiques. A Dakar, des zones autour du Lac Rose sont identifiées comme inondables», a répertorié Gwenaël Chevalet.
UN DEFICIT DE 62,2 MILLIARDS EN 2022
Le solde global de la balance des paiements du Sénégal est ressorti déficitaire de 62,2 milliards en 2022 après un excédent de 142,2 milliards en 2021.
Le solde global de la balance des paiements du Sénégal est ressorti déficitaire de 62,2 milliards en 2022 après un excédent de 142,2 milliards en 2021. Ce décompte est imputable à un déficit du compte courant plus élevé qui n’a pu être compensé par les entrées de capitaux.
Le déficit commercial se creuse d’année en année. En 2022, il a fortement augmenté pour s’établir à « 3.010,1 milliards », du fait principalement des importations de « produits pétroliers et alimentaires », impactées par la flambée des cours mondiaux consécutive au conflit russo-ukrainien, a dit le ministre des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba. Il présidait hier, mardi 19 décembre, à Dakar et pour la seconde fois consécutive, la journée de diffusion des comptes extérieurs du Sénégal. Justifiant ce déséquilibre sans fin de la balance commerciale, par le niveau des importations largement tiré par celles des biens d’équipements, notamment les matériels de transports et les machines et moteurs, le ministre admet qu’il convient de relever le comportement positif des exportations avec une « structure de plus en plus diversifiée et une progression de 22,5% comparée à 2021 ».
PLUS DE 1.700 MILLIARDS D’APPORT DES MIGRANTS
Parlant du déficit du compte des services, il renseigne que celui-ci a augmenté de 10,9% pour atteindre 1.530,6 milliards. Cette déroute est largement imputable à la hausse des coûts du fret et des autres services aux entreprises, notamment dans le secteur des hydrocarbures. Cependant, « une reprise a été notée dans le secteur touristique après les restrictions liées à la Covid-19 », souligne-t-il. Quant aux comptes extérieurs 2021, ils font ressortir une forte résilience des transferts des migrants qui affichent une progression de 4,8% à 1.700,8 milliards, soit 9,8% du Produit intérieur brut (Pib).
Espérant fructifier cette manne financière, le ministre a fait savoir que des réflexions sont en cours pour mieux organiser ces ressources aux fins d’une « orientation vers l’investissement productif, en toute sécurité ». Au total, le déficit courant a pu être notablement couvert par des entrées de capitaux, notamment les investissements directs étrangers, les ressources mobilisées sur le marché financier sous-régional et les concours financiers accordés aux opérateurs économiques résidents sous forme de crédits commerciaux.
Pour l’année 2023, les projections de la balance des paiements reflètent la décélération des prix internationaux des matières premières, la poursuite du resserrement des conditions financières internationales et une croissance économique interne relativement modérée. Ainsi, selon le ministre Mamadou Moustapha Ba ; « il est attendu une réduction sensible du déficit du compte courant et un niveau soutenu d’entrées de capitaux ». Cette dynamique devrait se maintenir en « 2024 », relève le ministre avec le démarrage de la production des gisements de pétrole et de gaz. Ce qui lui fera dire qu’il en résulterait une « baisse drastique du déficit courant ». Enfin, le ministre n’a pas manqué d’appeler à la consolidation des politiques économiques, à accentuer les réformes structurelles pour assurer la stabilité et la croissance de l’économie nationale. Le Directeur national de la Bceao, Ahmadou Al Amine Lo, parlant des défis et opportunités pour parvenir à ramener le déficit du compte courant aux alentours de 5% du Produit intérieur brut (Pib), dira quant à lui qu’il requiert de mener à bon terme les politiques en faveur de « la transformation structurelle de l’économie sénégalaise ».
L’ÉCONOMIE ET LA POLITIQUE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi traitent du transferts de fonds de la diaspora sénégalaise, la balance des paiements du Sénégal et le refus de la Direction générale des élections (DGE) de mettre des fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko
Dakar, 20 déc (APS) – Les transferts de fonds de la diaspora sénégalaise, la balance des paiements du Sénégal et le refus de la Direction générale des élections (DGE) de mettre des fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Transferts de fonds de la diaspora au pays, 1700 milliards FCFA en 2022’’. »En 2022, les Sénégalais résidant à l’extérieur ont transféré 1700 milliards de francs Cfa vers leur pays d’après les données de la balance de paiements du Sénégal, présentés mardi sous la présidence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ et du Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », écrit le journal.
La publication note aussi que le solde global de la balance des paiements du Sénégal est passé d’un excédent de 142,2 milliards en 2021 à un déficit de de 62, 2 milliards de FCFA en 2022.
Dans le journal, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba souligne que cette évolution »est principalement attribuable à un déficit du compte courant plus élevé qui n’a pas pu être compensé par les entrées des capitaux ».
Dans WalfQuotidien, Amadou Al Amine Lo, le directeur national de la Bceao annonce que le Sénégal va ‘’passer de 20 % de déficit courant en 2022 à environ 5 ou 6 % en 2024 grâce aux exportations de pétrole et de gaz’’.
‘’C’est dire qu’il y a au niveau de l’orientation de la dynamique de nos balances de paiement une nouvelle ère qui va s’ouvrir. Ce qui est visé, c’est la transformation structurelle de notre économie par une poursuite de la diversification de la base des exportations pour que le Sénégal puisse être dans ce chemin vertueux d’un déficit budgétaire maitrisé mais également d’un déficit courant qui soit soutenable pour que l’on puisse continuer à bénéficier de la confiance des investisseurs étrangers’’, a-t-il déclaré lors de la seizième édition de la journée annuelle de diffusion des comptes extérieurs du Sénégal.
Par rapport au retrait des fiches de parrainages pour Ousmane Sonko, WalfQuotidien note que La DGE ‘’adresse une fin de non-recevoir à Ayib Daffé’’.
‘’Le mandataire de Ousmane Sonko qui s’est rendu, hier, à la Direction générale des élections (DGE) pour le retrait des fiches de parrainages, est rentré bredouille. Malgré la notification de la justice ordonnant la réintégration de son leader sur les listes électorales, Ayib Daffé n’a pas reçu de fiches. En jouant au dilatoire, Me Ciré Clédor Ly, avocat de Sonko affirme que Tanor Thiéndalla Fall est en train d’exécuter le plan du pouvoir’’, écrit Walf.
Le quotidien Bes Bi relève qu’après ‘’avoir poireauté pendant 3 heures de temps sans voir l’ombre d’une fiche encore moins la silhouette de Thiendella Fall, c’est un Ayib Daffé, l’air irrité, qui s’est adressé hier à la presse. (…) Il est sorti de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) et de la DGE sans réintégration de Sonko ni fiches de parrainage’’.
»Sonko, Toujours dans le dur !’’, s’exclame Sud Quotidien. ‘’En ordonnant sa réintégration sur les listes électorales vendredi, le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar remet l’opposant Ousmane Sonko dans la course à la présidentielle de 2024. Cependant face au refus de la Direction générale des élections de remettre les fiches de parrainage à son mandataire et à la date butoir du Conseil constitutionnel pour recevoir les dossiers de candidature à la présidentielle, une menace de forfaiture plane sur la candidature de Ousmane Sonko’’, écrit le journal.
»Exécution de la décision de réinscrire Sonko sur les listes, la DGE se barricade », selon L’AS. »Ousmane Sonko toujours privé de fiches de parrainages’’, dit Enquête.
AFRICA WOMEN’S BASKETBALL LEAGUE, CIERRA DILLARD, YACINE DIOP ET FATOU DIAGNE SACRÉES AVEC LEUR CLUB ÉGYPTIEN
Les internationales sénégalaises de basket Cierra Dillard, Yacine Diop et Fatou Diagne évoluant dans le club d’Alexandria Sporting Club (ASC), ont remporté, mardi à Alexandrie en Egypte, la première édition de l’Africa Women’s Basketball League
Dakar, 20 déc (APS) – Les internationales sénégalaises de basket Cierra Dillard, Yacine Diop et Fatou Diagne évoluant dans le club d’Alexandria Sporting Club (ASC), ont remporté, mardi à Alexandrie en Egypte, la première édition de l’Africa Women’s Basketball League (AWBL).
Alexandria Sporting Club, une équipe égyptienne, a battu en finale Kenya Ports Authority (KPA), 103-59.
La meneuse de l’équipe nationale du Sénégal, Cierra Dillard, l’une des grandes artisanes de cette victoire, a marqué 17 points dans le match.
La compétition s’est déroulée sur neuf jours et a concerné dix équipes.
SONKO TOUJOURS DANS LE DUR
Réintégré sur les listes électorales par la justice, il espère toujours pouvoir déposer sa candidature à la présidentielle. Mais face aux obstacles de la DGE et de l'administration, et alors que la date limite approche, sa participation reste en suspens
En ordonnant sa réintégration sur les listes électorales vendredi dernier, le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar remet l’opposant Ousmane Sonko dans la course à la présidentielle de 2024. Cependant, face au refus de la Direction générale des élections de remettre les fiches de parrainages à son mandataire et la date-butoir du Conseil constitutionnel pour recevoir les dossiers de candidature à la présidentielle, une menace de forclusion plane sur la candidature de l’opposant Ousmane Sonko, par ailleurs maire emprisonné de Ziguinchor.
Le leader de l’ex parti Pastef Ousmane Sonko sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de février 2024 ? En tout cas, le compte à rebours est lancé pour les joutes prévues le 25 février 2024. Nous sommes à sept jours de la date limite du dépôt des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel. Ces dossiers sont déposés au greffe du Conseil constitutionnel entre le 75e jour et le 60e jour avant le premier tour du scrutin, soit entre le lundi 11 décembre et le mardi 26 décembre 2023. C’est donc une véritable course contre la montre pour Ousmane Sonko qui ne dispose toujours pas de ses fiches de parrainage malgré la décision du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar (TGI) qui a ordonné vendredi dernier sa réintégration dans le fichier électoral. Ce verdict confirmait le jugement rendu en octobre par le tribunal de Ziguinchor qui avait été cassé par la Cour suprême en mi-novembre.
Cependant, la Direction générale des élections (DGE) n’a pas encore voulu recevoir le mandataire de l’opposant hier, mardi. Pour rappel, après la décision du juge de Ziguinchor, la DGE avait aussi refusé de délivrer à l’opposant les fiches de parrainage précisant « qu’il n’y a pas encore de décision définitive, l’Etat du Sénégal ayant décidé d’exercer les voies de recours qui s’offrent à lui ». C’est par la suite que les avocats de l’opposant ont saisi la Commission électorale nationale autonome (CENA) qui a demandé à la DGE de remettre à Sonko ses fiches de parrainages. « Par correspondance citée en référence, vous avez invité la Direction générale des Elections (DGE) à prendre, en relation avec tout service concerné du Ministère chargé des Élections, les mesures nécessaires pour faire tenir à la disposition du mandataire de Monsieur Ousmane Sonko la fiche de parrainage, la clé USB ainsi que tout autre outil de collecte prévu par la loi. Pour rappel, la DGE n’avait pas remis de fiches de parrainage au mandataire de Monsieur Ousmane Sonko du fait que ce dernier n’était pas sur les listes électorales. D’ailleurs, cette position de la DGE a été confirmée par l’ordonnance n° 23 du 06 octobre 2023 du Président de la première chambre administrative de la Cour suprême », avait répondu le Directeur des élections Tanor Thiendella Fall.
Cette fois-ci également, les avocats de l’Etat du Sénégal ont annoncé un recours à la Cour suprême juste après la tombée du verdict du TGI (Tribunal de grande instance) de Dakar. Toutefois, l’Agent judiciaire de l’Etat semble jouer avec le temps. Jusqu’à lundi dernier, Yoro Moussa Diallo n’avait pas encore introduit le pourvoi en cassation qui vise à anéantir la décision du juge. Il a jusqu’au 26 décembre pour le faire, soit 10 jours après le verdict du TGI de Dakar. Cependant, il faut noter que pour beaucoup d’observateurs, le recours à la Cour suprême n’est pas suspensif. Par conséquent, la décision du TGI est exécutoire.
Qui plus est, la validation du dossier de Sonko est aux mains du Conseil constitutionnel, en raison des facteurs dont ses démêlés avec la justice. Il a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme et à 600 000 F CFA d’amende par la Chambre criminelle du tribunal de Dakar dans l’affaire Sweat Beauté. Il s’en est suivi sa radiation des listes électorales. Une décision cassée par le Tribunal de grande instance de Dakar dont le juge a aussi annoncé l’anéantissement de la condamnation de Sonko pour « corruption de la jeunesse ».
Pour rappel, emprisonné depuis fin juillet, Ousmane Sonko est aussi poursuivi pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’État. C’est pour dire que la voie de Sonko vers la participation à l’élection présidentielle est semée d’embûches face au broyeur de l’État et de l’administration.