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9 février 2025
OUSMANE SONKO, LE CHAMPION DES PROCÈS
Décidemment, le leader du parti pastef dissous par l’Etat du Sénégal est incontestablement le champion des procès au Sénégal pour cette année 2023. le candidat déclaré à la présidentielle a battu le record des procès parmi tous les Sénégalais...
Décidemment, le leader du parti pastef dissous par l’Etat du Sénégal est incontestablement le champion des procès au Sénégal pour cette année 2023. le candidat déclaré à la présidentielle a battu le record des procès parmi tous les Sénégalais, pour ne pas dire tous les Africains réunis. Et c’est toujours des procès à plusieurs rebondissements presque sans fin:
Un procès contre la dame Adji Sarr qui n’a pas encore connu son épilogue malgré une condamnation par contumace rejetée par beaucoup de juristes Sénégalais et en dehors. Un autre contre me ministre Mame Mbaye Niang qui sera vidée devant le Cour suprême le 4 janvier 2024. un autre contre l’Etat du Sénégal pour sa radiation des listes électorales, malgré deux décisions qui lui sont favorable et que la même Cour suprême est appelée à vider. Une comparution devant la juridiction de la Cedeao pour les même faits .
Ce n’est pas tout puisqu’à en croire ses avocats, son contentieux électoral lui interdisant pour le moment d’être candidat à la présidentielle du 25 février 2024 pourrait atterrir à la CPI. En effet ses avocats estime qu’empêcher Ousmane Sonko d’aller à a conquête des suffrages des Sénégalais pourrait être gros de danger et aboutir à des faits assimilables à des crimes contre l’humanité.
La dissolution de son parti prononcée par l’Etat du Sénégal, pourrait aussi faire l’objet d’un procès devant les juridictions sénégalaises et internationales.
Inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet 2023, après plus de 50 jours de barricade à son domicile pour huit chefs d’inculpations parmi lesquels appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, complot contre l’autorité de l’Etat, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et diffusion de fausses nouvelles, Sonko va aussi répondre devant la justice. Quel homme politique peut se prévaloir d’autant de déboires? Si c’est pour empêcher à un citoyen d’être candidat à une élection présidentielle, on ne peut pas trouver pire.
AU COLORADO, LA JUSTICE DÉCLARE TRUMP INÉLIGIBLE POUR LA PRÉSIDENTIELLE DE 2024
La Cour suprême du Colorado a déclaré mardi Donald Trump inéligible à la présidence en raison de ses agissements lors de l'assaut du Capitole, soulevant une onde de choc encore incalculable dans la tumultueuse campagne présidentielle américaine.
La Cour suprême du Colorado a déclaré mardi Donald Trump inéligible à la présidence en raison de ses agissements lors de l'assaut du Capitole, soulevant une onde de choc encore incalculable dans la tumultueuse campagne présidentielle américaine.
Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour suprême des États-Unis, devant laquelle l'ancien président républicain va se pourvoir, a immédiatement annoncé un de ses porte-parole.
Par une majorité de quatre juges sur sept, la Cour suprême du Colorado a confirmé la décision de première instance concluant que Donald Trump s'était "livré à une rébellion le 6 janvier 2021" lors de l'assaut du Capitole, mais a en revanche considéré que le 14e amendement de la Constitution, invoqué pour réclamer son inéligibilité, s'appliquait bien à un président. Ce jour-là, des centaines de partisans de Donald Trump chauffés à blanc avaient pris d'assaut le Capitole, sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.
L'inculpation historique de l'ex-président le 1er août au niveau fédéral puis le 14 août par l'État de Géorgie (sud-est) pour ses tentatives présumées illicites d'obtenir l'inversion des résultats de l'élection de 2020 a ouvert un débat juridique sur son éventuelle inéligibilité, entraînant des recours dans plusieurs États. Mais sur une quinzaine de procédures en cours dans divers États, dont deux rejetées au Minnesota et au Michigan, la justice du Colorado est la première à prononcer l'inéligibilité de Donald Trump.
Dans leur décision enjoignant aux autorités électorales de cet État de l'Ouest de retirer le nom de Donald Trump des bulletins pour les primaires républicaines en 2024, les juges se disent "conscients d'avancer en terre inconnue". Ils suspendent d'ailleurs cette injonction jusqu'au 4 janvier, date limite pour la validation des bulletins de vote aux primaires, en cas de recours devant la Cour suprême des États-Unis d'ici-là.
"Si un recours est déposé devant la Cour suprême avant l'expiration de cette suspension, elle restera en vigueur et la responsable des élections devra encore inclure le nom du président Trump sur le bulletin des primaires pour 2024 jusqu'à ce qu'elle reçoive une quelconque injonction ou mandat de la Cour suprême", selon leur arrêt.
Par conséquent, dans l'attente d'une éventuelle décision de la Cour suprême, les commentateurs soulignent que selon toute vraisemblance le nom de Donald Trump figurera bien sur les bulletins au Colorado comme dans les autres États concernés par le "Super Tuesday", le 5 mars 2024.
"Antidémocratique"
Le camp républicain a néanmoins dénoncé une décision "antidémocratique". "La Cour suprême du Colorado a rendu une décision complètement bancale ce soir et nous allons rapidement saisir la Cour suprême des États-Unis et réclamer une suspension de cette décision profondément antidémocratique", a déclaré le porte-parole de la campagne Trump, Steven Cheung.
Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a lui estimé que la décision était "irresponsable" et rien de moins qu'une "attaque partisane à peine voilée".
Quant au gouverneur de Floride Ron DeSantis, rival de Trump pour la primaire républicaine, il a appelé la Cour suprême à infirmer la décision. "La gauche invoque la 'démocratie' pour justifier son usage du pouvoir, même si cela signifie abuser du pouvoir judiciaire pour exclure un candidat des élections en se basant sur des arguments juridiques fallacieux", a-t-il écrit sur X.
"Nous avons gagné!" a de son côté réagi le groupe de citoyens anticorruption Crew, à l'origine de la procédure au Colorado. Cette décision "est non seulement historique et justifiée, mais nécessaire pour protéger l'avenir de la démocratie dans notre pays", a renchéri dans un communiqué le président de Crew, Noah Bookbinder.
"M. Trump a agi avec l'intention spécifique d'inciter à la violence politique et de la diriger vers le Capitole dans le but d'empêcher la certification de l'élection" de Joe Biden, avait affirmé la juge de première instance, Sarah Wallace, dans sa décision le 17 novembre. Elle avait en revanche considéré que le 14e amendement de la Constitution, invoqué par les requérants, ne s'appliquait pas au président, tout en reconnaissant l'existence de doutes sur ce point.
Cet amendement adopté en 1868, visant à l'époque les partisans de la Confédération sudiste vaincue lors de la guerre de Sécession (1861-1865), exclut de toute responsabilité publique quiconque, après avoir prêté serment de défendre la Constitution, se serait livré à des actes de "rébellion".
QUATRE AGENTS FRANÇAIS DE LA DGSE DÉTENUS AU BURKINA FASO
Les quatre agents, “en mission officielle”, sont accusés “d’espionnage”, rapporte Jeune Afrique, citant une source diplomatique française.
Quatre agents français de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), arrêtés début décembre à Ouagadougou, sont détenus depuis par les autorités burkinabè, selon une information révélée mardi par le mensuel panafricain Jeune Afrique.
“Détenus et interrogés dans le plus grand secret à la Direction de la sûreté de l’État (DSE) pendant une dizaine de jours, ils sont désormais incarcérés séparément à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco), la principale prison de la capitale burkinabè”, précise la même source,
Les quatre agents, “en mission officielle”, sont accusés “d’espionnage”, rapporte Jeune Afrique, citant une source diplomatique française.
La DGSE continuant, “en toute discrétion, à fournir une coopération technique et opérationnelle à l’Agence nationale de renseignement (ANR) burkinabè”, les agents français étaient arrivés au Burkina Faso quelques jours avant leur interpellation avec des passeports diplomatiques et des visas en règle, révèle-t-on encore.
Des pourparlers sont “toujours en cours entre les services des deux pays” pour obtenir leur libération, grâce notamment à une médiation menée par les autorités togolaises.
L’arrestation des quatre agents a poussé la douzaine de leurs collègues en poste au Burkina Faso à quitter le pays, “où ils continuaient à coopérer avec les services burkinabè malgré les tensions entre Paris et Ouagadougou”, note le mensuel panafricain.
L’AUDIENCE SONKO VS MAME MBAYE NIANG FIXÉE LE 4 JANVIER
Après une première instance mitigée et un appel favorable au ministre, le procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang est à son dernier round. La Cour suprême, qui a été saisie par le camp de Sonko, a enrôlé le dossier qui va être jugé le 4 janvier
Après une première instance mitigée et un appel favorable au ministre, le procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang est à son dernier round. La Cour suprême, qui a été saisie par le camp d’Ousmane Sonko, a enrôlé le dossier qui va être jugé le 4 janvier prochain.
Ainsi, la haute juridiction dont le verdict pourrait impacter le processus électoral en cours, va se prononcer sur le procès en appel qui avait vu le maire de Ziguinchor être condamné à 6 mois de prison avec sursis. Pour rappel, Mame Mbaye NIANG avait porté plainte contre Ousmane SONKO l’accusant de l’avoir diffamé en parlant d’un rapport qui aurait épinglé sa gestion du PRODAC.
TUNISIE, UN RAPPORT DÉNONCE UNE INTENSIFICATION PROGRESSIVE DES VIOLATIONS SUBIES PAR LES MIGRANTS
L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) a dénoncé dans un rapport publié lundi les violations des droits humains commises en Tunisie entre juillet et octobre 2023 à l’encontre de migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.
Dakar, 20 dec (APS) – L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) a dénoncé dans un rapport publié lundi les violations des droits humains commises en Tunisie entre juillet et octobre 2023 à l’encontre de migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.
‘’Depuis octobre 2022, la Tunisie a connu une intensification progressive des violations à l’encontre des personnes en déplacement essentiellement d’origine subsaharienne, sur fond de discrimination raciale’’, souligne l’étude intitulée ‘’Les routes de la torture : cartographie des violations subies par les personnes en déplacement en Tunisie’’.
Le rapport qui se veut une ‘’cartographie des violations infligées aux migrants’’, s’appuie notamment sur plus de trente entretiens avec des représentants d’organisations partenaires et activistes travaillant sur tout le territoire tunisien et une vingtaine de témoignages directs de victimes de violence documentés par l’OMCT et ses partenaires, indiquent les auteurs.
Parmi les violations, l’organisme onusien cite ‘’les expulsions forcées des logements, les violences physiques et psychologiques exercées aussi bien par des citoyens que par des agents sécuritaires, le déni d’accès aux soins, les arrestations et détentions arbitraires, les déplacements arbitraires et forcés sur le territoire tunisien, notamment vers les zones frontalières et les déportations vers l’Algérie et la Libye’’, ainsi que »le déni du droit des migrants » d’exercer un recours contre les violations qu’ils subissent.
Le rapport estime que le discours prononcé par le président tunisien, Kaïs Saëd, le 21 février 2023 a rendu les migrants ‘’encore plus vulnérables’’, et ajoute que le mois de juillet 2023 a représenté un ‘’tournant dans l’échelle et le type des violations des droits humains commises’’ envers eux.
Le président tunisien s’en était pris aux migrants subsahariens en déclarant que “l’immigration relevait d’un ‘plan criminel’ pour changer la composition du paysage démographique de la Tunisie’’.
L’étude note une »recrudescence des arrestations et des détentions arbitraires, des déplacements arbitraires et forcés, ayant donné lieu à des mauvais traitements, des tortures, des disparitions et, dans plusieurs cas, des décès ».
CIERRA DILLARD, YACINE DIOP ET FATOU DIAGNE SACRÉES POUR LES AFRICA WOMEN’S BASKETBALL LEAGUE
Les internationales sénégalaises de basket Cierra Dillard, Yacine Diop et Fatou Diagne évoluant dans le club d’Alexandria Sporting Club (ASC), ont remporté, mardi à Alexandrie en Egypte, la première édition de l’Africa Women’s Basketball League (AWBL).
Les internationales sénégalaises de basket Cierra Dillard, Yacine Diop et Fatou Diagne évoluant dans le club d’Alexandria Sporting Club (ASC), ont remporté, mardi à Alexandrie en Egypte, la première édition de l’Africa Women’s Basketball League (AWBL).
Alexandria Sporting Club, une équipe égyptienne, a battu en finale Kenya Ports Authority (KPA), 103-59.
La meneuse de l’équipe nationale du Sénégal, Cierra Dillard, l’une des grandes artisanes de cette victoire, a marqué 17 points dans le match.
La compétition s’est déroulée sur neuf jours et a concerné dix équipes.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 20 DÉCEMBRE 2023
Macky Sall a demandé au Gouvernement, de renforcer la formation professionnelle qualifiante, le financement et l’insertion des pensionnaires et sortants des Daara en mettant en synergie les interventions du 3FPT et de la DER/FJ en faveur des cibles.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations au Ministre de l’Education nationale, à nos Guides religieux et à la communauté des Daara, suite à la mobilisation exceptionnelle et la parfaite organisation des acteurs, à l’occasion de la deuxième édition de la Journée nationale des Daara.
Le Chef de l’Etat a également félicité les lauréats du Grand Prix international du Récital du Saint- Coran instauré par décret n° 2023-1703 du 04 août 2023.
Par ailleurs, le Président de la République a rappelé au Gouvernement le rôle majeur et l’impact significatif des Daara dans le système éducatif national, la cohésion sociale et la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble.
Dès lors, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer la mise en œuvre consensuelle de toutes les mesures prises en faveur des Daara, dans les domaines (i) du Statut, du recrutement des maitres coraniques et du renforcement de leurs capacités professionnelles, (ii) des constructions et de leur équipement ; (iii) de la couverture sanitaire universelle et de la pérennisation du soutien de l’Etat avec l’extension du
«Waqf CMU Daara », du projet immobilier Waqf public, ainsi que la mobilisation de la subvention annuelle de six (6) milliards de FCFA destinée à appuyer le fonctionnement et la prise en charge sociale dans les Daara.
En outre, le Président de la République a demandé au Gouvernement, de renforcer la formation professionnelle qualifiante, l’accompagnement, le financement et l’insertion des pensionnaires et sortants des Daara en mettant en synergie les interventions du 3FPT et de la DER/FJ en faveur des cibles, mais également des maitres coraniques.
Le Chef de l’Etat a aussi invité le Ministre en charge de l’Agriculture à étudier les modalités d’assistance des acteurs des Daara dans le cadre des programmes agricoles avec des facilités pour l’affectation de terres, la mise à disposition d’engrais, d’intrants et de matériels agricoles.
Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement d’accélérer la diversification de l’offre éducative face à la forte demande nationale de renforcement de l’éducation religieuse.
Au demeurant, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Education nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle Direction nationale des Daara, créée par le décret n° 2023-2318 du 06 décembre 2023, consacrant la volonté de l’Etat de faire de la modernisation des Daara, un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national.
Abordant la fête de Noël, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, en cette période de grâces et de ferveur religieuse marquées par des prières pour un Sénégal de paix, de stabilité, de prospérité et de solidarité.
Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures requises pour un bon déroulement des célébrations de Noël, sur l’étendue du territoire national.
Poursuivant sa communication sur la mise en œuvre optimale des politiques nationales d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’amélioration du cadre de vie, le Président de la République a salué la réalisation des grandes infrastructures publiques (Routes, Autoroutes, TER, BRT, Autoponts, Hôpitaux, Aéroports régionaux, Ports, Sphères administratives…) qui a fortement contribué à l’aménagement du territoire, au développement des villes et à l’urbanisation du pays.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, en liaison avec l’ensemble des ministères concernés, (Urbanisme, Finances et Budget, Environnement, Collectivités territoriales…) de veiller à l’amélioration du cadre de vie des localités et à la maitrise de l’occupation spatiale du territoire national à travers le respect scrupuleux du Plan national d’Aménagement et de Développement Territorial (PNADT Horizon 2035 qui est le réceptacle spatial du PSE), l’actualisation et la généralisation de l’élaboration des Plans directeurs d’urbanisme et d’assainissement.
Le Président de la République a également indiqué l’impératif de veiller à l’aménagement paysager systématique de nos communes et des voies de circulation (routes et autoroutes…).
Le Chef de l’Etat a aussi rappelé l’importance de la restructuration et de la rénovation des quartiers, notamment des centres urbains, en vue d’assurer une cohérence d’ensemble entre les politiques nationales d’aménagement et d’urbanisme et les programmes d’habitat et de logements en développement, dans une dynamique de modernisation des villes.
A ce titre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique à finaliser le Plan National de rénovation urbaine, intégrant les programmes « Sénégal Zéro Bidonville », « Zero déchet » et le développement des Pôles urbains.
Sur ce dernier point, le Chef de l’Etat relève l’urgence de finaliser le statut du Pôle urbain de Diamniadio ; territoire devenu, avec la montée en puissance des réalisations d’infrastructures publiques et privées de standard mondial, une ville internationale de référence en devenir.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur l’application du code pastoral et l’aménagement durable des parcours de bétail, en félicitant le Ministre de l’Elevage et des productions animales et en demandant au Gouvernement de prendre toutes les dispositions en rapport avec les acteurs du secteur, pour l’application rapide de cette loi dès sa promulgation.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération et des partenariats.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
la réunion de suivi de la 5ème édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais ;
l’inauguration du Centre régional des Urgences de l’OMS à Dakar ;
le lancement des travaux d’aménagement et pavage à Rufisque ;
le Suivi des travaux du Parc de Technologies numériques du Sénégal.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le financement de la Protection Sociale Universelle à travers mise en place de la CAPSU ;
le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024 et le suivi des exportations horticoles ;
le Ministre des Sports a fait une communication sur la situation des infrastructures sportives et la préparation de la CAN 2024.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
le projet de décret fixant l’organisation et les attributions de la Direction générale de la Police nationale ;
le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives (OGIS).
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de l’Education nationale.
Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Daara au Ministère de l’Education nationale.
Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
Fait à Dakar, le 20 Décembre 2023 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA
LES RECETTES BUDGÉTAIRES RECOUVRÉES À HAUTEUR DE 95%
Lors de l’examen de la loi de règlement au titre de l’année 2021 à l’Assemblée nationale, le Ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba a décrit mercredi la bonne tenue des finances publiques comme approuvé par l’organe de contrôle.
Lors de l’examen de la loi de règlement au titre de l’année 2021 à l’Assemblée nationale, le Ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba a décrit mercredi la bonne tenue des finances publiques comme approuvé par l’organe de contrôle. « la Cour des comptes a indiqué que le montant de l’autorisation parlementaire est respecté, les produits de la balance consolidée sont conformes à ceux figurant dans la balance des comptables principaux. La Cour a également indiqué que le projet de loi de règlement 2021 a été transmis dans les délais, le 29 juin 2022 », a-t-l indiqué » devant les députés.
Il a rappelé que cet exercice de reddition des comptes revêt une importance cruciale, celle de garantir la sincérité et la régularité des comptes publics, gage de transparence de la situation financière de l’État vis-à-vis du Parlement, des citoyens et des observateurs internationaux.
Pour Mamadou Moustapha Ba, ce présent projet de loi de finances marque la deuxième année de reddition des comptes sous format budget-programme. Dans le détail, même si l’exécution budgétaire au titre de la gestion 2021 s’est opérée dans un environnement économique international de reprise, du fait de la conjonction de plusieurs facteurs, notamment la meilleure maîtrise de la pandémie de la Covid-19, les finances publiques sont restées performantes pour l’année 2021 et la croissance économique est ressortie à 6,5% contre une prévision de 5 % dans la loi de finances initiale.
« Cette conjoncture défavorable a nécessité la prise de mesures appropriées avec notamment la révision à la baisse de certaines dépenses (charges financières de la dette publique de 12,7 milliards de FCfa, dépenses en capital sur ressources extérieures de 11 milliards de FCfa…) et l’augmentation des dépenses d’intervention sociale et économique. Au titre des réalisations budgétaires en 2021, les recettes budgétaires ont été recouvrées à hauteur de 95%. Sur des prévisions de 3.269,48 milliards de FCfa, les réalisations s’établissent à 3 119,09 milliards de FCfa. De façon spécifique, les recettes fiscales et non fiscales s’établissent à 2.622,56 milliards de FCfa en 2021 contre 2.455,88 milliards de FCfa en 2020 », a-t-il indiqué.
CANDIDATURES POUR LA PRÉSIDENTIELLE, LE CALME AVANT LA BOUSCULADE AU GREFFE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
À une semaine de la clôture des dossiers de candidatures au Conseil constitutionnel, les potentiels prétendants au fauteuil présidentiel ne se bousculent toujours pas devant la juridiction électorale. Ils attendent les derniers jours.
À une semaine de la clôture des dossiers de candidatures au Conseil constitutionnel, les potentiels prétendants au fauteuil présidentiel ne se bousculent toujours pas devant la juridiction électorale. Ils attendent les derniers jours.
Les enregistrements des candidats à la candidature pour la Présidentielle de février 2024 ont démarré depuis le lundi 11 décembre 2023 au Conseil constitutionnel. Les dépôts des dossiers, qui se déroulent les ouvrables, de 8h à 17h, prendront fin le mardi 26 décembre 2023 à minuit. Ils sont assurés par le mandataire du parti politique, de la coalition de partis politiques ou de l’entité regroupant des personnes indépendantes, et pour tout candidat indépendant, par le concerné ou son représentant.
Toutefois, force est de constater que ce n’est pas encore le grand rush au greffe de la juridiction électorale qui réceptionne et enregistre les dossiers. La juridiction n’est pas encore assaillie par les mandataires. Un calme plat y règne encore. Jusqu’au 19 décembre 2023, seuls deux candidats ont déposé leur candidature. Il s’agit de la coalition « Déthié Fall 2024 ». Le mandataire du Parti républicain pour le progrès (Prp), Abdourahmane Sall, a soumis au Greffe du Conseil constitutionnel, le vendredi 15 décembre, son dossier de candidature à l’élection présidentielle de février 2024. Il dit avoir déposé un dossier avec 58 975 parrains. Serigne Mboup, le maire de Kaolack, a aussi déposé son dossier de candidature, le mardi 19 décembre.
Dethié Fall ouvre le bal
À l’exception de ces derniers, tous les autres sont dans l’attente. Or, plus de 43 candidats déclarés ont déjà versé leur caution à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), selon l’édition du quotidien national « Le Soleil » du lundi 18 décembre 2023 pour participer à la présidentielle. Pour autant, ils ne se précipitent pas à aller déposer leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel. Ils attendent souvent les derniers jours pour s’acquitter de cet acte.
La coalition « Taxawu Sénégal », dirigée par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, est dans ce cas de figure. Son mandataire Saliou Sarr confirme qu’ils n’ont pas encore déposé leur dossier au Greffe du Conseil constitutionnel parce que, a-t-il dit : « Nous sommes dans les délais ». Selon lui, le parti qui dépose tôt ou tard son dossier attendra le tirage du 28 décembre prochain pour avoir l’ordre de vérification des parrainages. « Celui qui a déposé le 11 décembre est dans la même situation que celui qui va déposer le 26 décembre. Tous les dossiers seront mis dans un panier pour tirer l’ordre de passage du contrôle des parrainages. Nous sommes prêts, notre dossier est complet, mais nous attendons pour choisir notre jour et aller déposer », a fait savoir M. Sarr.
Les mandataires patientent
Le mandataire de la Coalition « Abdoul2024 » dirigée par l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, embouche la même trompette. « Nous considérons que nous sommes dans les temps. Nous avons déposé ce matin (Ndlr : lundi 18 décembre) la caution. Nous sommes dans la dynamique et le dépôt de notre dossier se fera très bientôt », a informé Christophe Banko.
Même son de cloche chez Massène Guèye, mandataire de la coalition « Diao 2024 » dont le porte-étendard pour l’élection présidentielle est l’ancien Directeur général de la Cdc et des Domaines, Mame Boye Diao. Il a indiqué qu’ils ont déposé la caution et attendent la disponibilité de l’attestation pour pouvoir aller déposer leur dossier de candidature. « Nous sommes prêts. Nous sommes en train de parachever le remplissage de la clé de parrainage avec format Excel et jeudi prochain, nous allons déposer », a-t-il rassuré.
Dans le même sillage, le mandataire du parti « Awalé » du Dr Abdourahmane Diouf informe qu’ils ont déposé leur caution depuis le vendredi 15 décembre 2023. « Nous attendons l’attestation de confirmation délivrée par le Directeur général de la Cdc. Après, nous allons déposer dans le courant de la semaine », a-t-il informé. Estimant que le parrainage est quelque chose d’aléatoire, il indique qu’ils sont en train de faire les toilettages pour sécuriser les signatures collectées dans les régions.
Les mandataires de Pape Djibril Fall, Penda Dieng, Alioune Camara (candidat indépendant) et de Saliou Sène ont également déclaré que leurs candidats respectifs ont déjà versé la caution et ils vont déposer leur dossier dans les jours à venir. Il faut rappeler que la publication de la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel est prévue le 20 janvier 2024.
LE NIGER SUSPENDU DES INSTANCES DE LA FRANCOPHONIE
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé mercredi la suspension du Niger, où un régime militaire a renversé le 26 juillet dernier le président élu Mohamed Bazoum.
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé mercredi la suspension du Niger, où un régime militaire a renversé le 26 juillet dernier le président élu Mohamed Bazoum.
Le conseil permanent de l'OIF, réuni mardi en session extraordinaire par visioconférence, "a prononcé la suspension de la République du Niger" avec effet immédiat, à l’exception des programmes "bénéficiant directement aux populations civiles, et ceux concourant au rétablissement de la démocratie", selon un communiqué envoyé mercredi à l'AFP.
L'OIF a également appelé à la "libération immédiate et sans conditions du président Mohamed Bazoum" et de sa famille, toujours séquestrés dans sa résidence présidentielle avec sa femme Haziza et leur fils Salem.
La Francophonie a par ailleurs exigé le "rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel et de la démocratie au Niger" et a appelé les autorités de transition à établir "un chronogramme de sortie de transition avec une durée limitée dans le temps".
Basée à Paris, l'organisation internationale de la Francophonie compte 88 États et gouvernements avec pour mission de promouvoir la "langue française et la diversité culturelle et linguistique", "la paix, la démocratie et les droits de l'Homme", ou encore "d'appuyer l'éducation".
Mi-décembre, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont le Niger fait partie, avait ordonné au nouveau pouvoir nigérien "la mise en liberté immédiate et sans condition" de M. Bazoum et de sa famille.
La CEDEAO avait toutefois reconnu quelques jours plus tôt pour la première fois que Mohamed Bazoum a "été effectivement renversé par un coup d'État militaire". Si elle avait annoncé la suspension du Niger de ses "organes de décision" jusqu'au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans le pays, elle avait dans la foulée repris langue avec le pouvoir militaire à Niamey.