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9 février 2025
DE NOUVELLES CONDITIONS TARIFAIRES DE SENELEC ANNONCÉES
La Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), partant d’une « démarche inclusive et participative », compte finaliser, « avant le 31 décembre 2023 », le processus de définition des conditions tarifaires de Senelec
Dakar, 20 déc (APS) – La Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), partant d’une « démarche inclusive et participative », compte finaliser, « avant le 31 décembre 2023 », le processus de définition des conditions tarifaires de Senelec, la société nationale d’électricité, pour la période 2023-2027, a-t-on appris de son président, Ibrahima Niane.
M. Niane a fait cette annonce, mercredi, au cours d’une réunion d’échanges avec des représentants des consommateurs et d’autres acteurs du secteur.
« La CRSE sera particulièrement attentive à vos observations, commentaires et recommandations qui contribueront à la finalisation du processus de définition des conditions tarifaires de Senelec pour la période 2023-2027 avant le 31 décembre 2023 », leur a-t-il lancé.
« Nous nous inscrivons dans une démarche inclusive et de transparence conformément aux principes de base de la régulation. Elle vise à faciliter la participation de l’ensemble des acteurs sur des questions hautement importantes », a dit le président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie.
Selon lui, ces questions concernent les investissements nécessaires au développement des infrastructures de production, le transport et la distribution de l’électricité ainsi que les charges d’exploitation et de maintenance qui fondent le coût de l’électricité.
« La dynamique de réformes devra être maintenue sur la période tarifaire 2023-2027 qui va durer cinq ans au lieu de trois comme précédemment prévu », a dit Ibrahima Niane, rappelant que la période tarifaire 2022 a marqué un tournant vers une nouvelle configuration du secteur avec l’adoption du Code de l’électricité, la loi et le décret sur la Commission de régularisation du secteur.
Elle a aussi coïncidé avec la préparation de l’accès des tiers aux réseaux qui requiert la séparation comptable des activités de Senelec, sa mutation en une holding et trois filiales (production, transport et distribution-vente), mais aussi la mise en œuvre de la stratégie visant l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025.
« Des avancées importantes ont été notées sur ces différents points », a estimé le président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité.
En plus des évolutions institutionnelles et méthodologiques, a-t-il relevé, la période tarifaire 2023-2027 sera marquée par une augmentation de la demande plus forte que par le passé.
« La consommation d’électricité devrait se multiplier par deux en 2027, par rapport à son niveau de 2022, avec une croissance annuelle moyenne de 15%, a-t-il indiqué, en signalant que sur les périodes précédentes, la croissance annuelle de la demande a varié entre huit et dix pour cent.
De plus, les investissements seront également importants dans les activités de transport et de distribution de l’électricité, a-t-il dit, ajoutant que pour la production, le recours à des capacités supplémentaires et aux importations d’électricité serait nécessaire pour satisfaire la demande.
Il a dans le même temps évoqué la nécessité d’accélérer les projets devant faciliter l’utilisation du gaz pour la production de l’électricité.
Selon son président, les premières conclusions de la CRSE concilient les objectifs de préservation de la viabilité de l’entreprise et de garantie des droits des consommateurs, notamment en matière de qualité de service et d’accès à l’électricité.
Elles font de même ressortir des revenus régulés requis de référence de Senelec sur la période tarifaire 2023-2027, lesquels progressent au même titre que l’activité, dit-il, en précisant : « Ils passent de 942,722 milliards de FCFA en 2022 à 1 508,322 milliards de FCFA en 2027, soit un taux de croissance annuel moyen de 11,6% ».
À ce sujet, Ibrahima Niane note que « cette tendance est soutenue par l’augmentation des ventes qui passent de 4 672 Gwh en 2023 à 9 472 GWh en 2027, correspondant à une croissance annuelle de 15,2% ».
Intervenant au nom de ses pairs, Souleymane Ndiaye, président de Eco citoyen, a rappelé la nécessité d’un « accès à une électricité fiable et abordable pour le bien des consommateurs en vue de stimuler l’activité économique et garantir un niveau de vie décent à nos concitoyens ».
Cette réunion de partage démontre à ses yeux l’engagement de la CRSE à l’égard de la transparence et de la participation citoyenne dans les processus de prise de décision.
En réunissant les associations de consommateurs, Senelec et les autres parties prenantes, l’État du Sénégal, dans le cadre de sa politique d’inclusion, reconnaît selon lui l’importance des opinions et des préoccupations des utilisateurs finaux dans le processus de fixation des tarifs.
« Les associations de consommateurs auront ainsi l’opportunité d’acquérir une compréhension approfondie des enjeux, ce qui facilitera un dialogue informé et constructif. Elles contribuent à équilibrer les intérêts des parties prenantes et à garantir des tarifs justes et accessibles », a dit M. Ndiaye.
Selon lui, les associations de consommateurs « militent activement pour une énergie de qualité, disponible, accessible et financièrement soutenable pour chaque Sénégalais dans un esprit de partenariat citoyen avec tous les acteurs ».
TROIS JOURS DE DEUIL NATIONAL DÉCRÉTÉS EN GUINÉE
Suite à l’incendie du principal dépôt de carburant du pays, à Conakry, qui a causé la mort de 18 personnes dans la nuit de dimanche à lundi, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya a annoncé ce mercredi trois jours de deuil national.
Suite à l’incendie du principal dépôt de carburant du pays, à Conakry, qui a causé la mort de 18 personnes dans la nuit de dimanche à lundi, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya a annoncé ce mercredi trois jours de deuil national.
« Face à cette épreuve douloureuse, je décrète un deuil national de trois jours à compter de jeudi », a-t-il déclaré lors d’un discours à la télévision guinéenne. « Il n’y aura pas de surcoût ».
Et face aux inquiétudes des Guinéens quant à la pénurie de carburant, le gouvernement tente de rassurer sur les stocks. Selon les autorités, le pays peut s’appuyer sur le stock de gasoil disponible, car cinq bacs du grand dépôt de Coronthie n’ont pas été touchés. Il y aurait aussi assez de fuel également, d’après le porte-parole du gouvernement, pour que les transports de marchandises et l’industrie ne soient pas affectés par l’incendie.
Apres cet incendie, l’approvisionnement en essence est devenu difficile. Le pays est en train de négocier avec ses voisins comme la Côte d’Ivoire pour ravitailler la région de Kankan et la Sierra Leone pour la capitale Conakry.
LE RÊVE AMÉRICAIN !
Trump déclaré inéligible au Colorado. Démocratie paaka niaari boor leu. Et les juges motivent leur décision par l’appel à l’insurrection au Capitole. En attendant son recours devant la Cour suprême.
Trump déclaré inéligible au Colorado. Démocratie paaka niaari boor leu. Et les juges motivent leur décision par l’appel à l’insurrection au Capitole. En attendant son recours devant la Cour suprême. Celui-là est suspensif nak. Je connais un pays où ça risque de se passer pour un autre opposant, Sonko. Regardez qui sourient là, espérant que ce rêve américain se réalise. Dieul leen kourouss yi te niaan ! Parce que tchin sou nare neekh sou bakhé kheegne. Et ici, ça sent plus le roussi.
CAN 2023, SEULS LE SÉNÉGAL ET LA GUINÉE BISSAU EXCLUS LES JOUEURS LOCAUX
Le Sénégal et la Guinée Bissau sont les seules des 24 équipes qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire, à ne disposer d’aucun joueur évaluant dans le championnat local dans les listes élargies soumises
Dakar, 20 déc (APS)- Le Sénégal et la Guinée Bissau sont les seules des 24 équipes qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire, à ne disposer d’aucun joueur évaluant dans le championnat local dans les listes élargies soumises à la Confédération africaine de football (CAF).
L’instance du football africain a publié, mardi, les listes provisoires de 55 joueurs pour chacune des 24 équipes devant prendre part à la CAN 2023 en Côte d’Ivoire prévue du 13 janvier au 11 février 2024.
Sur les 24 listes soumises, seuls le Sénégal et la Guinée Bissau ont présenté un effectif ne contenant aucun joueur évoluant dans leurs Championnats respectifs.
Dans la liste d’Aliou Cissé, les joueurs présélectionnés évoluent dans les Championnats de France en majorité, d’Angleterre, de la Belgique, de l’Espagne, de la République démocratique du Congo, de la Turquie, du Maroc, du Soudan, du Chypre, de la Tanzanie, du Qatar et d’Arabie Saoudite.
Les joueurs de la liste du coach bissau-guinéen Baciro Candé évoluent notamment dans les championnats de Turquie, d’Égypte, de Suisse, de France, de Grèce, de Russie, d’Allemagne, d’Angleterre, du Portugal entre autres.
A contrario, des équipes comme l’Angola, l’Afrique du Sud et l’Égypte ont présenté une liste avec une forte majorité de joueurs locaux et moins de 10 joueurs évoluant à l’étranger.
Le Cameroun a sélectionné 10 joueurs locaux, là où le Mali en a huit, le Maroc sept, le Nigeria trois et la Côte d’Ivoire un seul.
Les 24 équipes avaient jusqu’au 14 décembre pour soumettre cette liste, en attendant la date limite d’envoi des listes définitives fixée au 3 janvier 2024, soit à dix jours du démarrage de la compétition.
Pour cette 34e édition, les nations engagées dans la compétition ont la possibilité de convoquer 27 joueurs au lieu des 23 comme lors des précédentes éditions.
Cependant, la CAF précise que ‘’seuls 23 joueurs seront sélectionnables pour chaque match du tournoi. L’inscription des quatre joueurs supplémentaires sur la liste définitive n’est qu’une option et non une obligation’’.
L’instance dirigeante du football africain informe qu’en ‘’cas de blessure contractée 24 heures avant le premier match de l’équipe, le joueur blessé pourra être remplacé, sur présentation du certificat médical et après validation par la Commission médicale de la CAF’’.
La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades du pays. Il s’agit des stades Alassane Ouattara et Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, du stade de la Paix à Bouaké, du stade Amadou Gon Coulibaly dans la ville de Korhogo, du stade Laurent Pokou basé à San-Pedro et du stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro.
Le stade Alassane Ouattara d’Abidjan accueillera le match d’ouverture et la finale.
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre est dans la poule C avec le Cameroun, la Guinée et la Gambie.
Les Lions du Sénégal joueront leur premier match contre les Scorpions de la Gambie, le 15 janvier à 14h GMT.
Le match d’ouverture est prévu à 20h GMT entre le pays hôte la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau.
LE CANAL À CIEL OUVERT DE MÉDINA MBABA INQUIETE
Le canal à ciel ouvert d’évacuation des eaux pluviales et usées de Médina Mbaba, un quartier de la commune de Kaolack, est devenu au fil des années un dépotoir d’ordures, un réceptacle insalubre suscitant une inquiétude permanente des populations
Kaolack, 21 déc (APS) – Le canal à ciel ouvert d’évacuation des eaux pluviales et usées de Médina Mbaba, un quartier de la commune de Kaolack, est devenu au fil des années un dépotoir d’ordures, un réceptacle insalubre suscitant une inquiétude permanente des populations riveraines qui appellent à sa réhabilitation.
Des sachets plastiques et autres types de déchets solides ornent la partie superficielle de ce canal à ciel ouvert point de réceptacle des eaux pluviales et usées qui proviennent de plusieurs quartiers de la commune de Kaolack dont les Hlm Sara, et Passoire Ndorong.
Des enfants insoucieux du danger et des menaces sanitaires de ce canal jouent non loin empruntant, parfois, une passerelle pour les piétons.
L’odeur nauséabonde qui se dégage ne semble pas déranger ces derniers contrairement aux populations riveraines de ce populeux quartier de Kaolack dont le sommeil est hanté depuis des années par ce réceptacle d’assainissement devenu une bombe écologique.
»Si on pouvait déménager, on l’aurait fait depuis longtemps pour s’éloigner de ce cadre envahi par des mouches et des moustiques’’, a confié à l’APS Arame Ndiaye, une vendeuse septuagénaire qui habite non loin du canal.
»La nuit, à cause des moustiques, il est très difficile de recevoir des hôtes dans nos maisons, dans de bonnes conditions, d’avoir une affluence d’acheteurs dans nos lieux de commerces’’, a ajouté la commerçante.
Selon elle, »ces conditions d’insalubrité du canal et la présence massive de moustiques dans le secteur ont porté un coup à l’affluence des acheteurs, surtout la nuit ».
Coumba, une commerçante trouvée assise dans les environs du canal près d’une table où elle expose des biscuits et beignets, a avoué que cet ouvrage constitue un ‘’risque permanent’’ pour les enfants du quartier.
»C’est près de ce canal qu’ils jouent au football où fréquemment ils sont obligés de descendre dans les eaux usées pour récupérer leurs ballons’’, a-t-elle déploré.
La vendeuse de biscuits a également souligné que durant la saison des pluies, »les eaux d’évacuation débordent du canal pour inonder les maisons riveraines ».
A quelques mètres d’une des passerelles de franchissement du canal se trouve la demeure familiale de Bilal Diagne qui soutient que la réfection du canal a été une veille doléance de ses parents.
»Nous sommes tous nés devant ce décor, rien n’a presque changé de ce canal à ciel ouvert qui a fini d’isoler le quartier Médina Mbaba des autres quartiers de la commune. Les charretiers même refusent de franchir les passerelles de ce canal pour accéder à l’intérieur du quartier’’, a-t-il renseigné.
M. Diagne a souligné que le rêve des populations riveraines de voir se réaliser des travaux d’aménagement du canal sont toujours relégués au second plan malgré les nombreuses promesses.
‘’Vous voyez bien cette plaque matérialisant la pose de la première pierre des travaux de reconstruction de ce canal, c’était avec l’ex maire de Kaolack, Mariama Sarr qui, pourtant est une là habitante du quartier. Mais, jusqu’à présent rien n’a changé’’, a fait constater Bilal Diagne.
Pour les habitants, a-t-il relevé, le plus inquiétant demeure le processus de salinisation engagé du sol du quartier, favorisé par la remontée à la surface des eaux et le déversement d’eaux usées dans le canal.
Fatou Faye, déléguée de ce quartier, a déploré le non-respect des promesses de réfection du canal faites depuis plusieurs années. ‘’ Toutes les promesses de réfection n’ont jamais été tenues. D’ailleurs, ce sont les jeunes du quartier qui ont même construit ce ponton’’, a-t-elle indiqué, le montrant du bout d’un doigt.
La déléguée de quartier a insisté sur le fait que ce canal à ciel ouvert est un ‘’danger permanent’’ pour les populations du quartier mais particulièrement pour les enfants.
Elle a signalé qu’un enfant est tombé récemment dans les eaux du canal avant d’être secouru par des passants.
»La profondeur du canal est assez importante à des endroits. Donc il constitue un danger pour tout le monde, particulièrement les enfants’’, a-t-elle réitéré.
A Médina Mbaba, la réhabilitation du canal à ciel ouvert demeure l’unique préoccupation des populations riveraines, qui vivent, au quotidien, avec l’odeur nauséabonde des ordures et la peur des cas de noyade et de maladies d’origine hydrique.
TRANSPORTS COLLECTIFS, LE POINT D’ACCORD DES OPÉRATEURS DU RÉSEAU DAKAR EN COMMUN
Les opérateurs de transports collectifs en charge de l’exploitation à terme du réseau ‘’Dakar en commun’ ont signé une Charte d’engagement pour l’interopérabilité des Systèmes d’aide à l'exploitation et à l’information des voyageurs (SAEIV) et billettique
Dakar, 21 déc (APS) – Les opérateurs de transports collectifs en charge de l’exploitation à terme du réseau ‘’Dakar en commun’’ ont signé une Charte d’engagement pour l’interopérabilité des Systèmes d’aide à l’exploitation et à l’information des voyageurs (SAEIV) et billettique, a-t-on appris jeudi auprès du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD).
Un communiqué transmis à l’APS souligne que le CETUD et la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional ‘’ont engagé les opérateurs (Dem Dikk, AFTU, GTS, SETER, Dakar mobilité) à adopter une trajectoire commune d’amélioration des services de transport, portée par une Charte d’engagement évolutive’’ afin de ‘’mettre en cohérence les projets de mobilité et d’assurer une intermodalité essentielle à la performance des transports urbains’’.
La cérémonie de signature s’est déroulée sous la présidence du directeur général du CETUD, Thierno Birahim Aw, indique le communiqué, ajoutant que ‘’les signataires adopteront un programme partagé afin de participer collectivement à la mise en place accélérée de systèmes intelligents et interopérables à l’échelle du territoire métropolitain’’.
Il souligne que la Charte définit ‘’les périmètres, rôles et responsabilités des signataires, les modes de gouvernance des instances décisionnelles et opérationnelles, les thématiques concernées par l’engagement des partenaires (billettique, information voyageurs, systèmes d’aide à l’exploitation, structures de gestion de l’interopérabilité, gestion des données, outils communs…), tant au niveau technique que financier’’.
La même source signale que le document n’exclut pas ‘’la possibilité d’édicter des règles propres à chacun des sous-réseaux de transport, notamment en matière de définition de produits monomodaux et/ou d’émission de supports non interopérables, en s’appuyant sur ses recommandations’’.
Elle rappelle que la Charte d’interopérabilité du réseau ‘’Dakar en commun’’ vise aussi ‘’l’accès aux transports en commun pour toutes les populations, un parcours client intermodal fluide et homogène, une facilité d’accès aux transports en commun, une amélioration de la qualité (…)’’.
A cela s’ajoutent ‘’une optimisation de l’utilisation des infrastructures du réseau, de l’offre globale de transport, une meilleure visibilité de l’offre de services, une augmentation de la fréquentation globale et une sécurisation des recettes de même qu’ une gouvernance stable et prospective basée sur l’analyse des données régulièrement collectées’’.
DRAME EN GUINEE, LE SECOURS SENEGALAIS DEJA OPERATIONNEL
Le détachement sénégalais en mission d’appui à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne a débuté ses interventions
Dakar, 21 déc (APS) – Le détachement sénégalais en mission d’appui à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne a débuté ses interventions, a annoncé la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Sur le réseau social X, la DIRPA rapporte qu’après ‘’une réunion de coordination à l’État-major général des Armées guinéennes, les personnels soignants ainsi que les sapeurs-pompiers sont entrés en action, aux côtés des équipes locales’’.
Un détachement de secouristes sénégalais est arrivé lundi soir à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne.
Le détachement, arrivé dans la soirée à l’aéroport de Conakry a été accueilli par les autorités sanitaires du pays. L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
L’explosion survenue dans la nuit de dimanche à lundi a fait au moins 14 morts et 190 blessés, selon le dernier bilan communiqué par le gouvernement.
Par Ibou FALL
SENGHOR, OÙ ÊTES-VOUS ?
Cela fait vingt-deux p’tites années, plus exactement depuis le 20 décembre 2001, que, dans notre fraîche saga, Léopold Sédar Senghor, le premier président de notre jeune République, ne répond plus de rien…
Cela fait vingt-deux p’tites années, plus exactement depuis le 20 décembre 2001, que, dans notre fraîche saga, Léopold Sédar Senghor, le premier président de notre jeune République, ne répond plus de rien…
Paix à son âme
Déjà, le 31 décembre 1980, le président Senghor, qui préfère être «Sédar, fils de Gnilane», ne rate pas son rendez-vous avec l’Histoire en se déchargeant de ses fonctions. Le poète-Président laisse au Sénégal, pour la postérité et l’Universel, la marque des grandes Nations que de simples mortels ont guidées, en s’élevant à la hauteur de son Histoire
Soit dit en passant, faire de Abdou Diouf son successeur n’est pas sa meilleure idée…
La perfection n’est-elle pas inhumaine ?
Lorsque Senghor s’en va, après une vingtaine d’années de magistère que des tempêtes infernales secouent régulièrement, on en retient surtout son sens de la pédagogie, sa culture, sa rigueur, sa méthode, sa ponctualité, sa mesure : le savoir-faire, le savoir-vivre et le savoir-être sont encore des valeurs absolues dans notre imaginaire.
En partant pour une raison plus que suffisante, la limite d’âge, sans se l’imaginer, le président Senghor abandonne de fait le sort de notre Ecole, et donc de notre futur quasi immédiat, au diktat des obsédés de la finance nichés à Bretton Woods, à l’indolence de Abdou Diouf, que l’on surnomme clandestinement dans les couloirs du Palais, «le roi fainéant» et aux lubies d’un énergumène que les nouvelles générations vénèrent au point d’en faire le parrain d’une université : Iba Der Thiam.
La totale !
C’est ainsi que la presse du pays d’Obèye Diop, usée par le mauvais temps qu’il fait depuis si longtemps par-dessus son parapluie, devient le capharnaüm où se côtoient le pire, le moins mauvais et l’incompréhensible. Elle est, à présent, le royaume invivable du gagne-petit, de la misère intellectuelle, de la faillite morale et du déchet social. Dans les colonnes des journaux, les ondes des radios, les plateaux de télé et les sites web à tous crins, les attentats terroristes se multiplient à l’encontre de l’orthographe et la grammaire, l’exactitude et même la simple vérité. Si ce n’était que ça…
Sur la scène politique, le désastre est complet !
Que laisse donc Senghor derrière lui ?
Quelques partis canalisés par des «courants politiques» : Laye Wade, avocat, professeur agrégé de droit et d’économie, dirige le principal parti concurrent. Surnommé «Ndiombor», face à Senghor, il joue les utilités comme parti de contribution, histoire de camper à l’international la vitrine démocratique du Sénégal ; ça épate la galerie avec pour ultime ambition d’entrer dans un gouvernement, aux Finances de préférence. Il y a aussi sur le podium, Majmouth Diop, exilé de retour, insurgé repenti. La révolution marxiste qui tente le diable à coups de feu, s’assagit après son exil forcé : ça lui vaut une pharmacie pépère financée par une banque nationale qui prend ses instructions au Palais. Et vive la révolution… On compte également dans le lot un avocat, Maître Boubacar Guèye, cousin de Maître Lamine Guèye, qui complète le tableau sous la bannière des conservateurs. Allez savoir ce qu’il tient à conserver !
Bref, la maison Sénégal jusqu’ici semble bien tenue, sauf qu’avec Abdou Diouf, qui obéit au doigt et à l’œil à Jean Collin, n’importe qui peut être chef de parti, présidentiable. Dorénavant, autorisée à décider du sort de la République, la racaille locale se trouve un fonds de commerce inépuisable. Erreur meurtrière…
Certes, dans ce joyeux bordel, le Parti socialiste garde une large majorité à chaque scrutin, même s’il perd de sa superbe au fil des ans. Le bourrage des urnes, qui fait gagner les élections depuis si longtemps, ne fait plus recette, et ses héritiers manquent d’esprit, de classe et de compassion à l’endroit des gens de peu. Ces gens-là s’enrichissent sans scrupule, n’ont singulièrement ni éducation, ni tenue, ni culture…
Pire, encore moins de patriotisme.
A force, la caste des privilégiés si boulimiques d’honneurs et de plaisirs, se met tout le monde à dos. Pendant que la populace crève la dalle, du haut de leur suffisance, Abdou Diouf et sa smala se partagent les quotas de riz, les sites imprenables avec vue sur la mer et siègent au conseil d’administration des sociétés opportunément prospères. Une bamboula de Nègres insatiables… L’arrivée de Tanor aux affaires, après la retraite de Jean Collin, n’arrange rien : pensez-vous, un polygame…
Qui retrouve-t-on en face ? Abdoulaye Wade, que ses appétits et scrupules n’étouffent pas ; Landing Savané qui ne pétille pas de malice ; Abdoulaye Bathily que sa rigidité d’esprit finit par nous ennuyer ; Amath Dansokho dont les déclarations fracassantes cachent difficilement l’oisiveté chronique…
Viennent s’y greffer vers la fin de règne socialiste, Djibo Kâ et Moustapha Niasse, les apparatchiks frustrés du régime qui prend fin en 2000.
Lorsque Macky Sall tombe Wade, le père spirituel, en 2012, son accession au pouvoir est la traduction d’un Peuple agacé qui met un terme au rêve suranné de changement, après douze années d’excès, d’outrances et de désillusions. Le clan Wade, que dis-je, la tribu du «sopi», doit traverser son désert sous les accusations infâmantes de gabegie, détournements de deniers publics, corruption, concussion, et j’en passe.
Il y en a qui auraient transigé, rendu des biens, euh, mal acquis, avant de transhumer avec armes, bagages et électeurs. On ne s’en doute pas encore, mais le pire est à venir.
C’est un banal fait divers en 2021, qui nous ouvre les yeux sur la dégringolade du débat public, du désastre de l’éducation et de la faillite de la citoyenneté. Le massage peu orthodoxe d’un agent du fisc mal mouché devenu député et présidentiable, nous affranchit.
Là, on découvre des sans-culottes par milliers, enclins aux pillages, allergiques au travail, qui n’ont plus le sens du discernement depuis bien longtemps, à la merci de leurs gourous : des aventuriers politiques, des bonimenteurs religieux et des escrocs affairistes.
Il est bien triste, ce cirque, dont les clowns ont si peu de talent !
L’ACCÈS DES FEMMES À LA TERRE ENCORE FAIBLE
L’accès des femmes à la terre, encore “relativement faible”, se situe autour de 15%, a indiqué mercredi à Saly (Mbour, Ouest), Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR).
Saly, 21 déc (APS)- L’accès des femmes à la terre, encore “relativement faible”, se situe autour de 15%, a indiqué mercredi à Saly (Mbour, Ouest), Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR).
“Les principales difficultés que nous avons identifiées par rapport à l’étude que nous avons faite, c’est que l’accès des femmes à la terre reste relativement faible. On se situe autour de 15%”, a relevé M. Bâ.
Oumar Bâ a souligné le “besoin d’améliorer cet accès” des femmes à la terre, lors d’un atelier d’élaboration d’un plan d’action genre et foncier, initié par la cellule genre du ministère de l’Agriculture en collaboration avec FAO. Il a noté, par exemple, que dans les aménagements où les femmes se voient octroyer des quotas de 10%, “l’accès n’est pas toujours garantie”.
Pour réduire ces inégalités, une circulaire a été prise “pour allouer au moins 15% des aménagements à partir des eaux de surface aux femmes et au moins 20% des aménagements à partir des eaux souterraines”, a renseigné Sokhna Mbaye Diop, coordinatrice de la cellule genre du ministère de l’agriculture de l’équipement rural.
Le directeur exécutif de l’IPAR estime toutefois, que “l’accès des femmes à la terre n’est pas un problème juridique. Mais plutôt un problème socioculturel”.
“Il faut des alliances stratégiques pour que le combat que portent les femmes ne soient pas seulement un combat des femmes mais (celui) de la société”, a-t-il préconisé, tout en estimant qu’un “dialogue concerté” pourrait aussi aider la gent féminine à accéder plus facilement au foncier.
Au terme de cet atelier de trois jours, les acteurs devront élaborer “un plan d’actions global qui intègre les aspects juridiques, économiques et sociaux”, afin de “mieux harmoniser” l’accès à la terre pour les femmes, a dit Sokhna Mbaye Diop.
RETROSPECTIVE DE LA PIERRE PRECIEUSE
Travaux de prospection de diamant au Sénégal, Les révélations de Me Moussa Diop sur une supposée «attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au nord du Sénégal» a fait couler beaucoup de salive
«Le Sénégal pourrait-il se gorger de cette pierre précieuse ?». C’est la problématique qu’a posée le géophysicien, Pape Mapathé Mbaye dans son Mémoire de master de Géosciences, soutenu en 2021 à la Faculté des sciences et techniques de l’Ucad. De 1963 à 1968, les résultats des travaux de prospection de la mission de l’Onu (Pnud) ont permis la découverte de 5 diamants totalisant 0.64 carat dans la région de Kédougou. L’objectif de ses travaux était de conduire une analyse sur les perspectives du potentiel diamantifère du Sénégal oriental, mettant en évidence les lacunes des recherches précédentes. L’auteur recommande la «reprise des travaux de prospections du diamant en commençant par une cartographie détaillée des secteurs cibles».
Les révélations de Me Moussa Diop sur une supposée «attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamant au nord du Sénégal» a fait couler beaucoup de salive. Le ministère des Mines Oumar Sarr précise même, dans un communiqué, «qu’il n’y a jamais eu de permis d’exploitation de diamant délivré au Sénégal». Le directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen), Ousmane Cissé a aussi avancé que «des missions qui ont été effectuées sur le terrain pour rechercher du diamant au Sénégal ont conclu que les quelques petites pierres qui ont été retrouvées l’ont été dans le fleuve de la Falémé et que c’était en réalité du diamant alluvionnaire de la Guinée emporté par les courants d’eau». En attendant que cette affaire de «diamant» soit vidée, Bés bi fait une rétrospection du projet de prospection «d’or et de diamant» de l’Etat du Sénégal, de 1963 à 1968 dans la région orientale. En dépit du manque de volonté politique tant dans l’investissement que dans la recherche de cette pierre précieuse, quelques universitaires ont tenté de fouiller les graviers. Dans son Mémoire de master de Géosciences, soutenu en 2021 à la Faculté des sciences et techniques de l’Ucad, et publié dans la bibliothèque numérique de l’Ucad, Pape Mapathé Mbaye met en lumière les lacunes des recherches précédentes du diamant. L’objectif de son mémoire intitulé «Prospection du diamant de 1963 à 1968 sur la rive gauche de la Falémé dans les secteurs de Wanssangara, Toumbingfara et Mahinamine : résultats et perspectives», est de conduire une analyse sur les perspectives du potentiel diamantifère du Sénégal oriental, notamment dans ces 3 secteurs. Pape Mapathé Mbaye a mené ses travaux dans la région de Kédougou, plus précisément à l’est du département de Saraya entre la frontière du Sénégal et du Mali, le long de la rive gauche de la Falémé dans les secteurs de Toumbingfara, Wanssangara et aux alentours du village de Mahina mine.
«TOUS LES RAPPORTS ONT SOULIGNE LE MANQUE D’OUTILS ADEQUATS SPECIFIQUES A LA RECHERCHE DE DIAMANTS»
De 1963 à 1968, les résultats des travaux de la mission de l’Onu ont permis la découverte de 5 diamants totalisant 0.64 carat. «L’objectif majeur de cette étude était de prouver l’existence de diamants et mettre en évidence des concertations industrielles d’or dans les alluvions de la rivière de la Falémé et ses affluents», a-t-il écrit. D’après l’observation des différents travaux de prospection de diamant qui ont été exécutés au Sénégal oriental, l’étude de Pape Mapathé Mbaye ne considère pas le sujet comme clos. Il souligne d’ailleurs que la recherche de ces diamants de la Falémé «implique beaucoup de difficulté aussi bien dans le choix des secteurs à étudier que dans le choix de la méthode de prospection à appliquer». «Tous les rapports de fin de mission ont souligné l’insuffisance des travaux et le manque d’outils adéquats spécifiques à la recherche de diamants», note M. Mbaye, avant de suggérer la prospection du diamant dans les alluvions de la Falémé par la méthode de recherche directe de diamant, c’est-à-dire «par le lavage de gros volume». «Tout ce territoire (plus précisément depuis le village de Bountou jusqu’à Mahinamine) mérite une étude complémentaire en mettant l’accent surtout sur la recherche de ‘’corps kimberlitique’’. Cela nécessite des fonds d’investissement assez exorbitants», note l’auteur du mémoire. Pape Mapathé a conclu que les diamants trouvés entre 1963 et 1968 pourraient provenir d’une «source primaire kimberlitique pouvant se trouver aussi bien en territoire malien qu’en territoire sénégalais». Pour évaluer le potentiel diamantifère du secteur, l’étude recommande la «reprise des travaux de prospection du diamant en commençant d’abord par une cartographie détaillée des secteurs cibles comme celui de Bountou -Wanssangara Mahinamine Garebouréa», dans le «but de rechercher les accompagnateurs du diamant et enfin évaluer le potentiel diamantifère du secteur». Les résultats de Pape Mapathé Mbaye sont une invite à l’Etat à plus d’investissement dans la recherche et dans la prospection du diamant qui pourrait se «cacher» quelque part.