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9 février 2025
LA NOUVELLE GÉNÉRATION INVITÉE À S’APPROPRIER LA PENSÉE DE CHEIKH ANTA DIOP
Nous sommes appelés à sortir des sentiers battus et à examiner de manière critique l’œuvre de Cheikh Anta Diop et à imaginer la manière dont ses idées peuvent éclairer les défis du 21ᵉ siècle, selon le recteur de l'UCAD
Dakar, 21 déc (APS) – Le recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Ahmadou Aly Mbaye, a appelé, jeudi, la nouvelle génération à s’approprier la pensée de Cheikh Anta Diop pour ‘’faire face aux défis actuels auxquels l’Afrique est confrontée’’.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture du centenaire du savant et historien sénégalais, M. Mbaye estime que ‘’la tâche qui incombe à la nouvelle génération consiste à s’approprier la pensée de Cheikh Anta Diop pour faire face aux défis de notre temps’’.
« À travers les panels, colloques et expositions qui se tiendront tout au long de ce centenaire, nous sommes appelés à sortir des sentiers battus et à examiner de manière critique l’œuvre de Cheikh Anta Diop et à imaginer la manière dont ses idées peuvent éclairer les défis du 21ᵉ siècle », a déclaré le recteur de l’UCAD.
« Cheikh Anta Diop, cent ans après : les défis de la reconstruction d’une pensée audacieuse pour l’Afrique » est le thème choisi pour ce centenaire.
Selon Ahmadou Aly Mbaye, cette commémoration « offre une occasion pour renforcer les liens entre les différentes disciplines pour ainsi favoriser la collaboration entre les différentes branches du savoir ».
« Nous nous trouvons dans une période cruciale de l’histoire où l’éducation, la recherche et l’engagement politique sont plus que jamais nécessaires pour relever les défis auxquels l’Afrique est confrontée », a-t-il souligné.
Il appelle les jeunes élèves et étudiants à « perpétuer » les idées de Cheikh Anta Diop « pour contribuer à l’éducation, à la recherche et à la construction d’une Afrique unie et prospère ».
« Cheikh Anta Diop était un homme d’une polyvalence académique exceptionnelle et nous sommes appelés à émuler son esprit d’ouverture et d’exploration dans nos domaines d’expertise respectifs », a dit Ahmadou Aly Mbaye.
Il ajoute que « les institutions, telles que l’UCAD, doivent dans le contexte actuel s’engager à la formation de leaders africains conscients de leur héritage culturel et engagés dans la résolution des problèmes contemporains ».
« Faisons de ce centenaire un moment mémorable, un catalyseur de changements intellectuels et une étape cruciale dans la construction d’une Afrique forte, audacieuse et résolument tournée vers l’avenir », a lancé le recteur de l’UCAD.
DAKAR ET THIÈS CONCENTRENT 83 % DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS AU SÉNÉGAL
En 2021, le nombre de projets nouveaux bénéficiaires des investissements directs étrangers a augmenté de 27 %, a rappelé le directeur général de l’APIX en se basant encore sur des données publiées en 2022 par la CNUCED
Dakar, 21 déc (APS) – Le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux de l’État (APIX), Abdoulaye Baldé, a relevé, jeudi, à Dakar, l’inégale répartition des investissements directs étrangers (IDE) au Sénégal, dont 83 % vont seulement à deux des 14 régions du pays, Dakar et Thiès (ouest).
S’exprimant lors d’une réunion d’évaluation des préparatifs du prochain conseil présidentiel de l’investissement (CPI) prévu en janvier 2024, M. Baldé, citant un rapport de la CNUCED, a dit que les IDE au Sénégal ont augmenté de 21 % en 2021 en s’élevant à 2,58 milliards de dollars US (environ 1.540,64 milliards de francs CFA, selon le cours actuel du dollar US).
En 2021, le nombre de projets nouveaux bénéficiaires des investissements directs étrangers a augmenté de 27 %, a rappelé le directeur général de l’APIX en se basant encore sur des données publiées en 2022 par la CNUCED, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
Selon lui, ces données font du Sénégal le cinquième pays du continent en termes de destination des investissements étrangers en 2021.
Le hic, selon Abdoulaye Baldé, c’est que ces bonnes performances du Sénégal en matière d’IDE cachent une irrégularité, car 67 % de ces investissements sont réalisés dans la région de Dakar et 16 % dans celle voisine de Thiès, soit 83 % pour les deux.
La région de Dakar a une population de 3.896.564 habitants, celle de Thiès 2.467.523, soit un cumul de 6.364.087 habitants représentant 35 % de la démographie du pays, selon le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) du Sénégal. Le RGPH-5 a été mené cette année.
Les deux régions concentrent une superficie d’un peu moins de 4 % du territoire national.
‘’Si on n’a pas des régions fortes, on sera encore à la traîne…’’
Il existe ‘’un gros déséquilibre entre les régions’’ sénégalaises en matière de répartition des IDE, selon le directeur général de l’APIX.
‘’Il y a beaucoup de choses à faire parce que 83 % des investissements directs étrangers sont concentrés dans une petite partie du territoire national’’, a souligné M. Baldé.
La répartition de ces investissements pose la question de l’attractivité des régions, de la mobilité et de la qualité des infrastructures de transport, a-t-il dit.
Il faut que le Sénégal se dote de ‘’territoires beaucoup plus compétitifs’’ et bien ‘’connectés’’ les uns aux autres pour que les 12 autres régions du pays puissent bénéficier davantage des IDE, selon le directeur général de l’APIX.
‘’Si on n’a pas des régions fortes, avec des ressources humaines de qualité, on sera encore à la traîne, concernant le développement de nos régions et de nos communes’’, a-t-il prévenu en proposant une application rigoureuse de l’Acte 3 de la décentralisation, la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014.
Abdoulaye Baldé s’est réjoui de l’évolution des préparatifs du prochain CPI.
DÉPÔT DE CANDIDATURES, UNE PERMANENCE ASSURÉE AU GREFFE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL DURANT LE WEEK-END DE NOËL
Une permanence sera assurée les 23, 24 et 25 décembre 2023, de 8 heures à 17 heures, étant rappelé que le délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature expire le 26 décembre 2023 à minuit.
Les dépôts des dossiers de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 fevrier 2024 seront reçus au greffe du Conseil constitutionnel, même durant le week-end prolongé de Noël. En effet, à travers un communiqué parvenu à lesoleil.sn, les « 7 Sages » tiennent à rappeler qu’à partir du 26 décembre à minuit, aucun dossier ne sera accepté, aux termes de la loi électorale.
« Le Conseil constitutionnel porte à la connaissance des candidats, des mandataires de partis politiques, de coalitions de partis polítiques, d’entités regroupant des personnes indépendantes et des candidats indépendants et de leurs représentants, qu’une permanence sera assurée à son greffe les 23, 24 et 25 décembre 2023, de 8 heures à 17 heures, étant rappelé que le délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature expire le 26 décembre 2023 à minuit », relève la note.
PRÉSIDENTIELLE 2024, IDRISSA SECK DÉPOSE SON DOSSIER CE JEUDI
Il y a une quinzaine de jours, le mandataire de l’ancien Premier ministre, Ass Babacar Guèye, s’est acquitté de sa caution au niveau de la Caisse des dépôts et consignations.
iGFM - (Dakar) Le défilé au Conseil constitutionnel se poursuit pour les candidats à la candidature à la prochaine présidentielle.
Les émissaires de Idrissa Seck, qui porte les couleurs du Rewmi, ont déposé son dossier ce jeudi à 11 heures.
Il y a une quinzaine de jours, le mandataire de l’ancien Premier ministre, Ass Babacar Guèye, s’est acquitté de sa caution au niveau de la Caisse des dépôts et consignations.
PAR Amadou Tidiane Wone
1700 MILLIARDS DE RESPECTS
Nous ne devons plus accepter que les politiciens des pays d’accueil passent leur temps à insulter les immigrés. Nos immigrés travaillent. Ils se privent de tout pour contribuer à 9,8% du PIB de leur pays… Respect
Notre astre national, le quotidien gouvernemental, « Le Soleil » a barré sa Une du Mercredi 20 décembre 2023 par une annonce du Ministre de l’économie et des finances de la République du Sénégal selon laquelle, la Diaspora sénégalaise aurait contribué à la hauteur de 9,8 % du produit intérieur brut (PIB) de notre pays, soit 1700 milliards de francs cfa pour l’année 2022.
Cette performance mériterait que l’on s’y arrête. D’abord pour saluer la résilience et le sens du partage des Sénégalais, de toutes conditions, qui sillonnent le monde et gagnent, à la sueur de leur front, de l’argent qu’ils destinent à leur pays. Rappeler, en passant, que cette performance post Covid 19 est notable, encourageante et méritoire.
Ensuite et ayant dit cela, plusieurs questions sont à poser aux pouvoirs publics : Existe-t-il des études approfondies sur les pays d’origine de ces fonds ? Sur le profil des envoyeurs ? Y’aurait-il une bonne compréhension de la destination finale de ces flux financiers : Consommation des ménages ? Immobilier ? Investissement dans des entreprises créatrices d’emploi ? La part la plus importante de ces sommes vient-elle des immigrés sur le Continent africain ? Sinon quelle est la destination la plus lucrative pour l’immigration sénégalaise ? Europe ? Amérique ? Asie ? Dans quelles conditions y vivent ceux qui, en dépit de tout, sont des véritables soldats de notre économie ? Quelle assistance, encadrement et soutien l’État pourrait-il leur apporter autre que le rapatriement des malades et décédés ?
J’espère que ces questions, et celles qui vont jaillir des réponses qui leurs seront apportées, vont aboutir à la définition d’une véritable politique migratoire ! Car, il semble bien que cette manne financière pourrait être démultipliée si nos compatriotes bénéficiaient d’assistances consulaires agressives, pour l’obtention de titres et conditions de séjour qui les mettent à l’abri de la précarité et des vexations inutiles.
Oui ! 1700 milliards d’apport à notre économie forcent le respect ! Et il serait temps d’en faire le levain d’une nouvelle vision de l’émigration. Nous ne devons plus nous contenter d’ergoter sur l’émigration, dite clandestine, alors que ces chiffres sont la preuve que ceux qui parviennent au bout du voyage ne sont pas des tire-aux-flancs. Ils se rendent utiles aux économies de leurs pays d’accueil ainsi qu’à celle de leur pays d’origine. Respect !
Nous ne devons plus accepter que, pour des raisons de politique intérieure, les politiciens des pays d’accueil passent leur temps à insulter les immigrés à l’occasion de leurs débats télévisés, pour titiller les bas instincts des électeurs. Nos immigrés travaillent ! En majorité. Ils occupent, bien souvent, des emplois qu’aucun citoyen du pays d’accueil n’accepterait de faire dans les mêmes conditions. Nos immigrés se privent de tout pour contribuer à 9,8% du PIB de leur pays… Respect !
En vérité, les immigrés font partie des pièces essentielles de la machinerie capitalistique qui maintient plusieurs entreprises du nord en fonction, grâce à une main d’œuvre « taillable et corvéable à merci ! » comme disait l’autre. Ce simple fait devrait être un levier de négociations pour une diplomatie migratoire agressive : Notre jeunesse est un intrant essentiel à l’économie mondiale. Le monde a besoin de bras vigoureux. Mais elle a aussi besoin de têtes bien faites. Le défi que nous devons relever est celui de l’éducation et de la formation d’armées de travailleurs à l’assaut du monde pour irriguer nos économies de revenus certes, mais surtout de retours gagnants au pays, après une expérience professionnelle acquise ailleurs. Une vraie politique de migrations concertées devrait être définie et articulée autour des besoins exprimés par les pays récepteurs d’une part, et de l’autre par les pays pourvoyeurs de main-d’œuvre. Des formations adéquates pour conjuguer les intérêts des uns et des autres seraient à la base d’un nouveau modèle éducatif, adapté aux défis du monde contemporain. Des partenariats gagnants-gagnants sont possibles ! Il faut faire preuve d’imagination, mais surtout de bienveillance et de respect mutuel, pour inventer un nouveau monde plus fraternel. Une coopération plus humaniste. Le vieillissement des populations de plusieurs pays du nord nous y invite. La désespérance de nos jeunesses, ardentes au labeur, nous y oblige ! Car, comment ne pas comprendre que cette manne de 1700 milliards et son potentiel de développement expliqueraient, en partie, la rage de ceux qui affrontent les océans et le désert en quête d’un avenir meilleur ? La vue des retombées de ces flux financiers, sur leurs familles ou celles des voisins, est un appel pressant au large. Qui peut le contenir sans alternative crédible à offrir ?
Alors, faisons les efforts nécessaires d’imagination, de conception et de mise en œuvre d’une véritable politique migratoire. Ne nous contentons pas de subir les politiques restrictives qui se font jour dans les pays d’accueil. Toujours être sur la défensive alors que la raison nous oblige à favoriser les échanges, les rencontres et le partage du travail n’est plus de mise.
Alors, 1700 milliards de respects à tous les migrants sénégalais, 1700 milliard de raisons, pour eux, d’être fiers de se lever les jours et les nuits d’hiver pour économiser sou après sou pour le pays, les longues journées l’été debout sur les chantiers routiers et ferroviaires,
Pour tout cela, 1700 milliards de mercis et de prières afin que le pays se montre digne de tant de sacrifices !
PS : Ceux qui souhaitent partager une réflexion sur une véritable politique migratoire, envoyez moi un mail… Nous allons créer un Group WhatsApp. Les réseaux sociaux servent aussi à mutualiser les énergies.
LE DÉTACHEMENT SÉNÉGALAIS EN ACTION À CONAKRY
L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la DIRPA.
Le détachement sénégalais en mission d’appui à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne a débuté ses interventions, a annoncé la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Sur le réseau social X, la DIRPA rapporte qu’après ‘’une réunion de coordination à l’État-major général des Armées guinéennes, les personnels soignants ainsi que les sapeurs-pompiers sont entrés en action, aux côtés des équipes locales’’.
Un détachement de secouristes sénégalais est arrivé lundi soir à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne.
Le détachement, arrivé dans la soirée à l’aéroport de Conakry a été accueilli par les autorités sanitaires du pays. L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
L’explosion survenue dans la nuit de dimanche à lundi a fait au moins 14 morts et 190 blessés, selon le dernier bilan communiqué par le gouvernement.
URBANISME ET CONSTRUCTION, LES DEUX CODES ADOPTÉS PAR LES DÉPUTÉS
‘’C’est ensemble que nous devons veiller à l’application de la loi pour mieux lutter contre les infractions commises dans le secteur’’ de l’urbanisme et de la construction, a expliqué Abdoulaye Saydou Sow.
Les députés ont adopté un projet de loi relatif au code de l’urbanisme et un autre projet de loi portant code de la construction.
‘’C’est ensemble que nous devons veiller à l’application de la loi pour mieux lutter contre les infractions commises dans le secteur’’ de l’urbanisme et de la construction, a expliqué Abdoulaye Saydou Sow, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en répondant aux questions des députés.
‘’On ne légifère pas pour sa propre personne. Nous légiférons […] pour le futur. Aujourd’hui, je porte cette réforme. Dans le futur, d’autres porteront d’autres réformes’’, a ajouté M. Sow.
AFFAIRE DE LA POUPONNIÈRE, NDELLA MADIOR DIOUF ARRÊTÉE PAR LA SÛRETÉ URBAINE
Ndella Madior Diouf a été cueillie cette après midi par la Sûreté urbaine à la suite du tollé provoquée par sa pouponnière dénommée “Keur Yeurmandé” et installée dans son domicile à Sacré coeur 3.
Ndella Madior Diouf a été cueillie cette après midi par la Sûreté urbaine à la suite du tollé provoquée par sa pouponnière dénommée “Keur Yeurmandé” et installée dans son domicile à Sacré coeur 3.
Les vidéos virales sur toile, montrant des bébés dans de mauvaises conditions, ont fini par pousser la police à se saisir de l’affaire pour en savoir un peu plus sur les conditions d’existence de cette pouponnière mais surtout sur la provenance des pensionnaires. Il faut dire que Ndella Madior Diouf est dans de beaux draps puisque des nounous ayant travaillé avec elles, ont fait des témoignages glaçant sur les conditions des bébés en question.
Dans une vidéo en guise réponse aux accusations; la dame accusait les militants de Ousmane Sonko de l’avoir infiltrée pour la salir. S’agit-il d’un business louches pour se faire de l’argent sur le dos des parents de ces bébés? S’agit-il d’un projet de trafic d’enfants? La fin de l’enquête nous le dira. Déjà une pétition circule sur les réseaux sociaux demandant la fermeture de la pouponnière.
Rappelons que Ndella Madior Diouf est promotrice de radios spécialisées dans la voyance et la santé.
MAME MBAYE NIANG PAS CONVAINCU PAR AMADOU BA
Le Premier ministre, candidat désigné est loin de faire l’unanimité dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). En plus des nombreuses dissidences, certains ténors de l’APR rechignent à l’accepter.
Le Premier ministre, candidat désigné est loin de faire l’unanimité dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). En plus des nombreuses dissidences, certains ténors de l’APR rechignent à l’accepter. C’est le cas du ministre du Tourisme et des Loisirs. En effet, dans un entretien à la TFM, Mame Mbaye Niang a été interpellé sur sa non-implication dans la collecte de parrainages et autres activités d’Amadou Ba. Et au ministre de marteler qu’il ne soutient pas Amadou Ba.
«Je suis avec Macky Sall et personne d’autre. J’ai toujours combattu pour lui et l’ai soutenu. Pour la présidentielle, je ne soutiens pas Amadou Ba. Si Macky Sall décide de tout laisser je vais en faire de même. Cela ne signifie pas que je ne soutiens pas sa candidature sinon je ne serais pas dans le gouvernement mais pour mon engagement et mon implication pour son élection à la tête du pays, je ne vais pas m’investir car il n’est pas capable de réunir l’électorat de Macky Sall. Souleymane jules DIOP l’a dit une fois. On s’est disputé durant trois ans parce que je soutenais la candidature d’Amadou Ba. Aujourd’hui ceux qui le théorisent ont laissé tomber car il y a un problème de confiance, de présence et d’engagement et vous voulez aujourd’hui que je continue à le soutenir ? Il n’est pas capable », déclare-t-il.
Concernant son procès pour diffamation contre Ousmane Sonko à la Cour Suprême, Mame Mbaye Niang se dit déterminé à aller jusqu’au bout afin que justice soit faite et que le droit soit dit.
LES REVENUS DU SECTEUR EXTRACTIF ÉVALUÉS À 275,33 MILLIARDS FCFA EN 2022
Le rapport de l'ITIE indique que le total des revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2022 a évolué de 42,50 milliards de FCFA par rapport à l’exercice 2021, enregistrant ainsi une hausse de 17,9%.
Dakar, 21 (APS) – Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal s’élève à 275 milliards 33 millions de FCFA pour l’année 2022, dont 242 milliards 30 millions ont été affectés au budget de l’État, a-t-on appris du comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) dont le nouveau rapport a été rendu public jeudi, à Dakar.
Le document indique que le total des revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2022 a évolué de 42,50 milliards de FCFA par rapport à l’exercice 2021, enregistrant ainsi une hausse de 17,9%.
Le rapport met également en exergue la contribution du secteur extractif dans l’économie, avec une contribution aux exportations et au PIB de l’ordre de 32,16% et 4,50% respectivement, sans compter une part de 6,85% dans les recettes de l’État et de 0,17% dans l’emploi.
Les revenus du secteur minier sont de 235,71 millions en 2022, alors que ceux de 2021 s’élevaient à 203,01 milliards de FCFA, soit un pourcentage de 85, indique le même rapport, qui évalue à 24,70 milliards FCFA les revenus du secteur des hydrocarbures.
« Le reste des revenus a été réparti entre le compte d’exploitation de la société nationale Petrosen, les fonds propres des organismes collecteurs, les fonds revenant à l’UEMOA et à la CEDEAO, les dépenses sociales et environnementales et le fonds de réhabilitation des sites miniers », a expliqué Eva Marie Coll Seck, présidente du comité national de l’ITIE.
La publication de ce rapport coïncide avec le dixième anniversaire de la mise en œuvre de l’ITIE au Sénégal.
Selon Eva Marie Coll Seck, ce document officiel constitue « un pas supplémentaire vers une gestion transparente de nos ressources naturelles et un catalyseur de progrès pour notre nation ».
Elle a souligné aussi que les 26 entreprises pétrolières et minières prises en compte dans le périmètre de réconciliation ont employé 8 977 personnes en 2022, précisant que la majorité de ces effectifs, soit 95,2%, était des nationaux.
Eva Marie Coll Seck a aussi révélé que la masse salariale globale déclarée des entreprises du secteur extractif était de 120,005 milliards de FCFA, dont 100,884 milliards de FCFA pour le secteur minier et 19,120 milliards de FCFA pour le secteur des hydrocarbures.
« Le Rapport ITIE 2022 relève également que les entreprises pétrolières et minières incluses ont déclaré un montant global de plus de 2034 milliards de FCFA payé aux fournisseurs en 2022, dont 728 milliards aux entreprises nationales », a-t-elle fait savoir, ajoutant que cette proportion, bien qu’étant en progression, doit être améliorée.
« Pour cette raison, et pour une meilleure prise en compte des politiques relatives au contenu local, l’administrateur indépendant recommande que le comité national de suivi du contenu local soit intégré dans le périmètre de réconciliation ITIE », a déclaré Eva Marie Coll Seck, selon qui il s’agira, par ce biais, de « soutenir activement le renforcement des capacités de production locales ».