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9 février 2025
LA CRÉOLISATION, AU-DELÀ DU MÉTISSAGE
La créolisation est un métissage qui jamais ne s’arrête, et qui très vite dépasse la simple synthèse, ou la seule hybridation de deux absolus, pour rapidement évoluer dans les formes et des figures protéiformes, imprédictibles. (…)
« La créolisation est un métissage qui jamais ne s’arrête, et qui très vite dépasse la simple synthèse, ou la seule hybridation de deux absolus, pour rapidement évoluer dans les formes et des figures protéiformes, imprédictibles. (…)
« La « diaspora », par exemple (que l’on peut définir par l’élargissement d’un centre qui reste déterminant) allait s’augmenter des complexités de la « métaspora », surgissement adaptatif humain loin de son origine, au devenir imprévisible. (…)
« Une « créolité » est une de ces figures collectives inattendues qui surgissent d’un processus de créolisation. (…)
« Les créolités sont chaque fois singulières, même si elles proviennent du même processus de créolisation. (…)
« Mais que l’on se situe dans le processus (la créolisation) ou dans les émergences (les créolités), il demeure un principe actif, essentiel pour comprendre le monde d’après la phase violente des colonisations : la Relation. (…)
« Interviennent aussi les « traces » (…) de tout ce qui constituait le « récit d’origine » (des Amérindiens génocidés, des petits engagés blancs, des Africains laminés par l’esclavage). (…)
« (Édouard) Glissant aura, dès les années 1950, l’intuition que le vieux monde compartimenté d’avant la colonisation allait devenir une entité mobile, ouverte, changeante, essentiellement relationnelle. Il l’appellera : Tout-monde. (…)
« Le fait relationnel est désormais incontournable. On peut y être « sous relation » (ce qu’a provoqué la colonisation) ; on peut y vivre « en relation », c’est-à-dire en construisant nos agentivités dans la matière vivante du monde.
Cet autre monde - qui est déjà là mais que nous devons aussi nous efforcer de concevoir - s’appelle : mondialité. Comprendre la mondialité, la vivre et la construire, demande non pas un « grand récit » terrifiant, non pas une simple militance « décoloniale » mais une gerbe d’histoires inextricables que seul peut animer un imaginaire effervescent de la Relation. »
Extraits de Patrick Chamoiseau, "Créolisation, créolité, relation" in Colonisations. Notre histoire, dir. Pierre Singaravélou, Seuil, 2023
LE BILAN DE L’INCENDIE À CONAKRY PASSE À 23 MORTS ET 241 BLESSÉS
Le précédent bilan avait fait état de 18 morts et plus de 212 blessés lors de l’explosion et l’incendie qui ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi dans le centre-ville de Conakry.
Le bilan de l’explosion et de l’incendie du principal dépôt de carburant de Guinée est passé de 18 à 23 morts ce jeudi 21 décembre 2023, a annoncé le gouvernement alors que des heurts ont opposé le même jour à Conakry les forces de sécurité à des groupes de jeunes réclamant de l’essence dans les stations-service.
Le sinistre a provoqué «23 cas de décès» et 241 blessés, a indiqué le gouvernement dans un communiqué lu le jeudi soir à la télévision publique, selon RFI.
Le précédent bilan avait fait état de 18 morts et plus de 212 blessés lors de l’explosion et l’incendie qui ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi dans le centre-ville de Conakry.
6 000 PERSONNES EN DÉTENTION PROVISOIRE AU SÉNÉGAL
Pour Ibrahima Ndiéguène, il est possible de réduire la durée de la détention provisoire, en ne l’ordonnant que quand c’est absolument nécessaire, en abolissant le retour de parquet sans fondement légal...
Au Sénégal, sur 15 000 prisonniers, les 6 000 sont en détention préventive. La révélation a été faite par le secrétaire général de l’Ordre des avocats, Me Ibrahima Ndiéguène.
Il a interpelé le ministre de la Justice Me Aïssata Tall Sall sur cette lancinante question de la détention provisoire: «Vous, en 2023, vous avez eu le courage de vous interroger sur la réduction de la durée de la détention provisoire. Puissent vos assises trouver la solution à ce fléau qui constitue le mal le plus profond de notre système répressif et une des causes de la rupture de la confiance du citoyen envers la justice de notre pays». Ibrahima Ndiéguène d’être optimiste: «Ce pari est possible. Les chefs de parquet et les juges d’instruction s’inscrivent tous dans l’application rigoureuse des règles de notre code de procédure pénale. Ils indiquent que c’est la liberté qui est le principe et non la détention».
Pour Ibrahima Ndiéguène, il est possible de réduire la durée de la détention provisoire, «en ne l’ordonnant que quand c’est absolument nécessaire, en abolissant le retour de parquet sans fondement légal, en bannissant les mandats de dépôt systématiques». Il affirme : «Nous devons nous rappeler que dans un Etat de droit, la justice qui est le dernier rempart contre l’arbitraire, ne doit pas accepter que la recherche d’une vérité soit la cause de la violation de la présomption d’innocence et c’est le cas, si pour une population carcérale de près de 15 000 détenus, presque 6 000 sont en détention provisoire».
MULTIPLE PHOTOS
HALO SUR…ROOM 221
En recueillement face à la mémoire de nos martyrs, nous avons le devoir de nous prémunir, voire d'arracher notre place dans un monde qui semble se perdre dans l'infinie abîme du chaos
Un petit garçon dans une pièce où l'obscurité se dilue dans la lumière Diurne, contemple le monde extérieur. Une perle d'image qui entre dans une parfaite résonance avec le choix de titre Room 221, le premier album du collectif Galsen Jazzpera. À travers son regard pur, tout est plus beau. Cette beauté est amplifiée à l'infinie par la magie combinée des rayons solaires et de la puissance de son imagination. Il ne regarde pas, il observe. Il ne prend pas, il recueille. Il n'obéit pas, il imite.
Cette image est d'autant plus puissante qu'elle est une parfaite illustration de l'insouciance qui frappe bon nombre d'entre nous. L'enfant qui figure sur le cover art de room 221, semble plus observateur, plus alerte, plus imprégné de son environnement que ses aînés que nous sommes. Révoltés nous faisons le parallèle ; tous les maux qui affligent le monde sont une forme d’obscurité, nous dira-t-on. Par contre avant de penser ou d’avancer qu'un lieu est obscur, encore faut-il ouvrir les yeux, ne serait-ce que pour constater la plausible absence de la lumière.
Pour bon nombre d'entre nous, nous sommes tout sauf observateurs. Nos problèmes sont décortiqués par d'autres que nous. Les solutions proposées proviennent très rarement de nous. Trop d’actions sont pensées, agencées et exécutées par d'autres que nous. De grâce, marquons un temps d'arrêt. Trouvons la force de nous extirper du tumulte du quotidien et acceptons qu'il y a un peu plus de soixante ans en arrière, nous avons très mal réagi. Nous avons mal répondu face à de chimériques vents d'indépendance. Sourds aux injonctions de l'histoire, grande férue de la répétition, nous nous étions lancés à corps perdu dans la célébration. Hélas, nous ne venions pas d'être libérés. Non, loin de là. Dans les prisons à ciel ouvert de lors, nous changions juste de geôles. Nous sombrions ensuite dans les profondeurs d'abîmes connues aujourd'hui sous les vocables de néocolonialisme et de néo-impérialisme.
Vous nous voyez venir. Le décor est bien campé pour évoquer la quasi-totalité de Room 221. Avez-vous la tracklist sous les yeux ? Le dernier opus de Galsen Jazzpera administre la nécessaire piqûre de rappel à ceux qui oublient, naturellement ou par amnésie sélective, que ces cancers qui se terminent en “isme” sont toujours d'actualité. Ces fléaux, à combattre à tout prix, ont coûté la vie à Thomas Sankara, à Sylvanius Olympio, à Amilcar Cabral, à Titina Silà (résistante), à M'Balia Camara (résistante) et à tant d'autres. En recueillement face à la mémoire de nos martyrs, nous avons le devoir de nous prémunir, voire d'arracher notre place dans un monde qui semble se perdre dans l'infinie abîme du chaos.
Qu'en est-il des chansons d'amour sur le projet ? Là où l'énergie va, la chose grandit. En plein cœur du tumulte, permettez-nous de voir la sublime lumière lacérer sans répit les ombres scélérates. Dans un contexte international où les pâles copies se suivent “comme du pain chaud”, Room 221 se veut une œuvre authentique magnifiée par les résonances harmonieuses d'une mosaïque habilement pensée et savamment travaillée. Du moment que nous pouvons établir une interconnexion entre tous les sons qui composent le projet et qu'on est alignés avec les idées qui sous-tendent “Room 221” comme choix de titre d'album, nous sommes forcément sur de bons rails.
Sinon, en dehors du premier album du collectif Galsen Jazzpera, l’amour est partout présent en Afrique. Et gardez à l'esprit que dans notre approche, nous nous adressons au Sénégalais, à l’africain, à tout citoyen du monde. Ceci étant dit, nous nous réjouissons que l'obscurité de la misère crasse soit régulièrement mise à mal par les poignants éclats de rires d'enfants dénués de tout, au summum de la pureté, ignorants de leur enfer, se contentant de peu et surtout, point le plus important, nous pouvons les aider, voire les sauver, avec presque rien. Nous le leur devons absolument: le monde leur appartient.
POUPONNIÈRE KEUR YEURMANDÉ, 48 BÉBÉS CONDUITS À L’HÔPITAL
La clameur populaire a poussé la Sûreté Urbaine de mettre la main sur Ndella Madior Diouf afin d’ouvrir une enquête. Une délégation a pu voir les conditions dégradantes dans lesquelles vivent les pensionnaires de la pouponnière.
La clameur populaire a poussé la Sûreté Urbaine de mettre la main sur Ndella Madior Diouf afin d’ouvrir une enquête. Entre temps, les éléments de la police de Dieuppeul, des ministères de la Santé, de la Justice, de l’Intérieur, de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants et du préfet de Dakar ont fait une descente ce 21 décembre vers 22h à la pouponnière pour constater de visu la situation.
Ainsi, informe l’Observateur, la délégation a pu voir les conditions dégradantes dans lesquelles vivent les pensionnaires de la pouponnière. 48 nourrissons ont été transportés à Albert Royer de Fann et Gaspard Camara à bord d’ambulances médicalisées pour des soins.
7 nounous et 2 assistants ont été trouvés sur place par la délégation. Ils sont actuellement au commissariat central. Une des nounous a été conduite à l’hôpital pour des soins.
LOI IMMIGRATION EN FRANCE, LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS DEVRONT PAYER UNE CAUTION DE RETOUR
Adoptée mardi 19 décembre, la loi immigration prévoit une caution pour les étudiants étrangers. Ces derniers devront payer un montant pour étudier sur le sol français, qui leur sera rendu lors de leur départ.
Adoptée mardi 19 décembre, la loi immigration prévoit une caution pour les étudiants étrangers. Ces derniers devront payer un montant pour étudier sur le sol français, qui leur sera rendu lors de leur départ. “Une aberration” pour l’UNEF, qui alerte sur les conséquences d’une telle mesure.
Au lendemain de l’adoption de la loi immigration, l’angoisse se fait sentir au sein de la communauté étudiante. Une partie des textes prévoit un durcissement de l’accès aux études pour les extracommunautaires avec, entre autres, une “caution retour”.
Cette décision, très contestée par le corps universitaire, impose des coûts supplémentaires à des étudiants souvent victimes en amont de problèmes financiers liés à leur statut.
Pour l’antenne strasbourgeoise de l’UNEF, cette décision est “un recul des droits fondamentaux” qui vient “entacher le rayonnement universitaire du pays“, mais pas seulement. Déjà fortement sollicité par la communauté étrangère, le syndicat s’attend à une accentuation de la précarité étudiante avec cette loi.
Alors qu’elle militait depuis 2018 pour l’abrogation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers, l’UNEF vit aujourd’hui une grande désillusion. Cinq ans plus tard, ces frais ont été inscrits dans la loi. Pire encore, une “caution de retour” vient s’ajouter au sinueux parcours universitaire des extracommunautaires.
Interrogée sur les ondes de France Inter, Élisabeth Borne évoquait ce mercredi un montant d’une dizaine d’euros. Le son de cloche est bien différent du côté du syndicat étudiant, qui parle d’une caution de “plusieurs milliers d’euros” imposée aux étudiants non européens.
“Cette loi est relativement floue, ce qui la rend encore plus angoissante“, explique Manon Moret, responsable du suivi à l’UNEF, qui déplore une “droitisation du discours présidentiel“. “Ce sont des digues qu’on pensait intouchables. Elles ont été enfoncées par un gouvernement élu pour faire barrage à l’extrême droite.“
Déjà privés de bourse d’étude, les étudiants non européens devront, avec la loi immigration, trouver d’autres ressources financières pour réaliser leur parcours universitaire en France. Outre la caution annoncée, ces derniers tirent également une croix sur l’exonération des frais d’inscription.
“Malgré le décret de 2018, beaucoup d’universités exonéraient les extracommunautaires des frais supplémentaires d’inscriptions“, explique Manon Moret. “Avec cette loi, cela deviendra presque impossible.” Concrètement, ces étudiants devront débourser 2770 euros pour s’inscrire en licence, contre 170 euros pour un Européen. Pour les masters, la somme passe de 243 euros à 3770 euros.
Pour l’UNEF, ces mesures sont synonymes de dégradation du niveau de vie pour les étudiants étrangers. “Beaucoup d’entre eux ont peur pour la réussite de leurs études“, relate la syndicaliste. En 2022, l’université de Strasbourg comptait 12 000 étudiants étrangers, soit 20% du nombre total d’étudiants.
L’UNEF a depuis des années l’habitude d’accompagner des extracommunautaires, notamment pour les aider financièrement en leur proposant des bourses alternatives. Mais depuis l’adoption du projet de loi, le travail s’annonce colossal. “Ces pénalités financières s’ajoutent aux problématiques administratives et la barrière de la langue. Une détresse étudiante extrême se prépare“, alerte-t-elle.
Une colère partagée par Michel Deneken
L’annonce du projet de loi immigration a suscité la colère de plusieurs présidents d’université lundi 19 décembre. Dans un communiqué publié quelques heures avant la commission mixte paritaire, France Universités dénonçait des mesures “inacceptables” qui “ne feraient que renforcer la marchandisation de l’enseignement supérieur français et accentuer la précarité financière de nos étudiantes et étudiants internationaux”.
L’entité, dont fait partie Michel Deneken, président de l’université de Strasbourg, s’inquiète des “répercussions importantes sur l’attractivité de notre système universitaire et le rayonnement de la France“.
Adopté, le projet de loi est toujours en attente de validation par le Conseil constitutionnel. Sur France Inter ce mercredi, la Première ministre a laissé entendre que certaines mesures pourraient être modifiées, comme la caution pour les étudiants étrangers.
Emmanuel Macron a annoncé ce 20 décembre lors d’une interview sur France 5, dans l’émission “C à vous, que la caution demandée aux étudiants étrangers “n’est pas une bonne idée“. “Je vous le dis en toute sincérité, parce que je pense qu’on a besoin de continuer à attirer des talents et des étudiants du monde entier“, a poursuivi le chef de l’État.
TER, L’ÉTAT DU SÉNÉGAL DOIT 98 MILLIARDS À EIFFAGE
Le financement du TER commence à causer des problèmes à l’Etat du Sénégal. En effet, selon Les Echos qui cite Africa Intelligence, l’Etat du Sénégal doit la rondelette somme de 98 milliards au maître d’œuvre, l’entreprise de BTP Eiffage.
Le tronçon Dakar-Diamniadio du Train Express Régional (TER) a été fait à coup de milliards. Cependant, le financement commence à causer des problèmes à l’Etat du Sénégal. En effet, selon Les Echos qui cite Africa Intelligence, l’Etat du Sénégal doit la rondelette somme de 98 milliards au maître d’œuvre, l’entreprise de BTP Eiffage.
A l’en croire, le géant français réclame 150 millions d’euros d’arriérés aux autorités sénégalaises pour la construction de la ligne du train express régional Dakar-Diamniadio.
Le Premier ministre Amadou Ba, candidat à la présidentielle, lors de sa dernière visite à Paris, a abordé le sujet avec les autorités françaises.
MACKY SALL NOUS LAISSE UN HÉRITAGE DE DETTE DÉPASSANT 16.000 MILLIARDS, SELON ARONA COUMBA NDOFFÈNE DIOUF
Selon l’ancien conseiller du leader de l’APR, « les programmes du président Macky Sall sont mal orientés avec des infrastructures non prioritaires »
L’ancien ministre-conseiller du président Macky Sall a décidé de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle. Selon lui, le mieux pour le Sénégal est d’avoir quelqu’un qui n’est pas un politicien de profession et qui est prêt à industrialiser le pays.
«J’ai décidé d’apporter mon soutien, mon expérience à un jeune candidat qui est capable de mener le pays vers le développement. Parcourez le Sénégal, vous ne verrez pas une seule industrie qui peut retenir les jeunes qui sont obligés de braver la mer pour trouver une vie meilleure », explique-t-il.
Pourtant, assure l’ancien ministre, ce ne sont pas les moyens qui ont manqué au Sénégal pour s’industrialiser. Selon lui, la fortune que le Sénégal a empruntée auprès de différents bailleurs aurait permis une industrialisation. Car, à l’en croire, « Macky Sall nous laisse un héritage de dette dépassant 16.000 milliards ».
Seulement, se désole l’ancien conseiller du leader de l’APR, «les programmes du président Macky Sall sont mal orientés avec des infrastructures non prioritaires».
KOLDA RÉCLAME LA REPRISE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE SON AÉROPORT
Des citoyens et membres de la société civile de Kolda (sud) ont réclamé la reprise des travaux de construction de l’aéroport de cette ville du sud pays à l’arrêt depuis plus d’une année.
Kolda, 22 déc. (APS) – Des citoyens et membres de la société civile de Kolda (sud) ont réclamé la reprise des travaux de construction de l’aéroport de cette ville du sud pays à l’arrêt depuis plus d’une année, a constaté l’Agence de presse sénégalaise.
‘’Nous sommes réunis avec toutes les forces vives de Kolda pour constater avec amertume l’arrêt des travaux de l’aéroport de Kolda mais aussi réclamer leur reprise’’, a dit jeudi à l’APS, Boubacar Camara, coordinateur du forum civil de Kolda en marge d’une journée de mobilisation.
‘’ Les travaux qui devraient s’achever depuis longtemps sont à l’arrêt depuis 19 mois’’, a-t-il déploré en dénonçant ‘’l’absence d’informations’’ sur les raisons de cet arrêt.
‘’Nous n’avons personne pour nous renseigner sur les raisons de cet arrêt des travaux’’, a-t-il fait observer non sans interpeller les autorités aéroportuaires présentes au lancement du chantier..
M. Camara signale que les impactés du chantier étaient encore dans l’attente d’explications au sujet du paiement des indemnités compensatoires.
Beaucoup parmi les impactés ont perdu des terres cultivables et ne peuvent plus mener d’activités agricoles, a-t-il dit en rappelant que les populations de Kolda, une zone enclavée, nourrissaient beaucoup d’espoirs sur cet aéroport pour désenclaver la région.
Lancés en mai 2022 les travaux de construction de l’aéroport de Kolda devaient prendre fin en décembre 2023.
Le coût de ces travaux est estimé à plus 20 milliards de francs CFA.
LA COUR SUPRÊME REJETTE LE POURVOI INTRODUIT PAR BARTHÉLÉMY DIAS
Rejet de son ultime recours devant la haute juridiction du pays : le maire de Dakar écopera bien de six mois de prison ferme dans l'affaire Ndiaga Diouf, décédé lors de violences préélectorales en 2011. Ses mandats électifs sont fortement compromis
La Cour suprême a rejeté, vendredi, le pourvoi en cassation introduit par les avocats du député-maire de Dakar, Barthélémy Dias, pour obtenir la cassation d’une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, après la mort en 2011 d’un jeune homme, Ndiaga Diouf.
La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dakar avait confirmé un jugement condamnant M. Dias à deux ans de prison, dont six mois ferme.
Cette juridiction le condamnait en même temps à payer à la partie civile, la famille de Ndiaga Diouf, la somme de 25 millions de francs CFA.
‘’Tous les moyens soulevés par les conseils du député-maire ont été déclarés irrecevables’’, affirment plusieurs médias en citant l’un des avocats de M. Dias.
Ce dernier, proche de l’opposant Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, a passé plusieurs mois en détention pour la mort de Ndiaga Diouf. Ce jeune homme a trouvé la mort lors de violences survenues à Dakar en 2011 dans un contexte préélectoral.