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9 février 2025
VIVIANE EXPRIME SA COMPASSION AU PEUPLE GUINÉEN
"Une pensée pieuse pour ce pays qui m’a chaleureusement accueillie à chacun de mes passages. En tant qu’artiste et amie de la Guinée , je tiens à exprimer ma profonde solidarité et mon soutien au peuple de Guinée en ces moments difficiles."
iGFM – (Dakar) Une puissante explosion s’est produite avant hier, lundi 18 décembre 2023 peu après minuit, dans un dépôt de carburants à Conakry, générant un immense incendie au-dessus du dépôt d’hydrocarbures de la Société guinéenne de pétrole situé à Kaloum. On compte au moins 13 morts et 178 blessés selon le gouvernement.
C’est sur sa page Facebook que Viviane Chidid, la reine du Djolof Band a exprimé sa compassion et son soutien au peuple guinéen.
« Chers sœurs, frères et amis de la Guinée,
C’est le cœur lourd que je vois les nouvelles de l’incendie au centre ville de #Kaloum . Une pensée pieuse pour ce pays qui m’a chaleureusement accueillie à chacun de mes passages. En tant qu’artiste et amie de la Guinée , je tiens à exprimer ma profonde solidarité et mon soutien au peuple de Guinée en ces moments difficiles. Que la force et la résilience qui caractérisent votre nation vous guident dans la reconstruction.
Mes prières vous accompagnent. Nous sommes tous unis dans l’espoir d’un avenir meilleur pour #KALOUMKaloum et toute la #Guinée. »
MOHAMED DRAMÉ TUÉ A LA MITRAILLETTE, CINQ POLICIERS ALLEMANDS À LA BARRE
L’affaire fait sensation dans le pays depuis août 2022. Après la mort du jeune sénégalais Mohamed Dramé à Dortmund, abattu par la police Allemande, le procès s’est ouvert mardi au tribunal de district de Dortmund.
L’affaire fait sensation dans le pays depuis août 2022. Après la mort du jeune sénégalais Mohamed Dramé à Dortmund, abattu par la police Allemande, le procès s’est ouvert ce mardi au tribunal de district de Dortmund.
Cinq policiers sont accusés. Parmi eux, le tireur de 30 ans et le responsable des opérations âgé de 55 ans. Le tireur est accusé d'homicide involontaire. Les quatre autres policiers sont accusés d'avoir causé des lésions corporelles.
Tout s’est produit le 8 août 2022, dans l'arrière-cour d'un établissement pour jeunes de Nordstadt, à Dortmund. Ce jour-là, Mouhamed Dramé, sénégalais de 16 ans, était assis contre un mur. Il avait un couteau à la main. Il avait fui le Sénégal vers l'Allemagne et se trouvait ce lundi dans une situation de détresse psychologique. Il lui était prêté l’intention de se suicider. Les gardiens de l'établissement ont vite appelé la police, resneigne "Tagesschau".
Arrivés sur les lieux, les limiers auraient tenté de parler à Mouhamed Dramé, sans aucune réponse. Un spray au poivre sera pulvérisé sur le jeune sénégalais. Mais, l’opération s’intensifiera. En réponse au gaz poivré, le jeune homme de 16 ans se serait levé et aurait bougé dans la seule direction possible : celle des policiers. Dramé a ensuite été touché deux fois de suite avec un Taser.
Mais, presque au même moment où le deuxième coup de Taser l’atteignait, six coups de feu consécutifs ont été tirés. Le principal prévenu aurait tiré six fois sur Dramé avec un MP5, un pistolet-mitrailleur.
Les secouristes déjà présents à proximité ont tenté de sauver la vie du jeune de 16 ans. Sans succès, le jeune Sénégalais a ensuite été confirmé mort à l'hôpital. Une mort qui a provoqué la consternation en Allemagne et la police mise sur la sellette.
Le déroulement de l’opération a également été passé au peigne fin. Les experts de la police ont évoqué une escalade de la violence qui n'était pas nécessaire. Entre-temps, une enquête était déjà en cours, engagée par le parquet de Dortmund et la police de Recklinghausen, qui avaient repris l'affaire pour des raisons de neutralité. Il s’est avéré que les caméras corporelles des policiers avaient été éteintes pendant l’opération. Ils auraient probablement pu fournir des informations précieuses au cours de l'enquête.
Le procureur général de Dombert a annoncé assez rapidement que «l'opération telle qu'elle s'est déroulée, dès le début, n'était pas proportionnée». Cela aurait donné lieu à de premiers soupçons contre les policiers qui bénéficient, tout de même, de la présomption d'innocence.
LES POPULATIONS DE THIOUBALEL ET DE SOURAYE MANIFESTENT POUR LEUR SURVIE
Les habitants sont sortis dans les rues pour dénoncer leur isolement. Ils mettent aussi en garde leurs leaders politiques locaux qui ne s’orientent vers eux que pendant les périodes électorales.
Au village de Souraye, dans le département de Podor, les populations sont sorties dans les rues pour dénoncer leur isolement. Elles mettent aussi en garde leurs leaders politiques locaux qui ne s’orientent vers elles que pendant les périodes électorales.
Les populations du village de Souraye, dans la commune de Meri, ont manifesté, avant hier, pour ce qu’elles appellent «l’injustice» à leur égard. Avec des brassards rouges et scandant des propos hostiles à l’endroit des leaders politiques locaux qu’elles ne voient que pendant les périodes de joutes électorales, ces populations affirment qu’elles sont oubliées par les autorités. Le responsable des jeunes, Abdourahmane Mbodji fait savoir qu’ils manquent de tout contrairement aux autres villages voisins. «Nous sommes laissés en rade dans la prise en charge sanitaire. Pour donner naissance, les femmes souffrent, faute d’infrastructures sanitaires dignes de nom. Les malades sont évacués dans des conditions très difficiles dans les hôpitaux situés sur la nationale 2. Au niveau du village, les jeunes qui ont leurs diplômes, n’ont jamais bénéficié du programme d’insertion et de réinsertion», déplore M. Mbodj.
Les manifestants affirment aussi que la non valorisation de leurs terres est aussi une difficulté qui pénalise le développement de leur contrée depuis des décennies. M. Mbodji explique que les personnes qui ont pu cultiver dans le village ne dépassent pas le nombre de dix. Ce, faute d’espaces de terres aménagées, d’intrants de bonne qualité et de matériels agricoles disponibles. «Notre village détient le taux de chômage le plus élevé dans le pays», a fait savoir Oumar Ndiaye, un des sages du village. Ce dernier a déploré ce qu’il qualifie de «discrimination» dans la fourniture d’électricité. «Un village comme Souraye ne peut avoir cinq lampadaires pendant que les villages moins peuplés et moins grands disposent du triple. C’est injuste», soutient-il. Les leaders politiques locaux en ont pris aussi pour leur grade. «Nous mettons en garde les responsables politiques du département. Qu’aucun leader ne vienne ici nous raconter des contrevérités», avertit Abdourahmane Mbodji.
Par ailleurs, les élèves du lycée de Thioubalel à sept kilomètres de Souraye, ont entamé depuis une grève illimitée. Les potaches qui ont abandonné les classes ont dénoncé le déficit de professeurs d’Histoire et de Géographie dans leur établissement. Selon ces derniers qui sont sortis en masse, depuis l’ouverture des classes, ils n’ont toujours pas fait cours dans ces matières. «La situation actuelle de notre lycée est lamentable. Comment les candidats aux examens de fin d’année peuvent rester jusqu’au mois de décembre sans les deux matières essentielles dans les enseignements?», se désole la porte-parole des élèves, Aïssata Ly. Autres problèmes majeurs qui handicapent les enseignements, selon toujours les grévistes, l’établissement n’a toujours pas de bibliothèque et d’eau. «Comment réussir dans ces conditions», pestent ces élèves qui exigent des solutions rapides.
« MOUSSA DIOP DOIT RECONNAÎTRE QU’IL S’EST TROMPÉ »
Le sous-sol de la région nord n’est pas propice à l’existence de diamant, selon Mamadou Lamine Diallo. il déclare qu’il ne peut pas y avoir de diamant au Nord sauf peut-être au fond de la mer.
Le sous-sol de la région nord n’est pas propice à l’existence de diamant, selon Mamadou Lamine Diallo, candidat à l’élection présidentielle. Dans sa question économique hebdomadaire, il déclare qu’il ne peut pas y avoir de diamant au Nord sauf peut-être, disent les géologues, au fond de la mer. Ceci doit être connu de la classe politique de ce pays. C’est un minimum. «Moussa Diop doit reconnaître qu’il s’est trompé», dit-il ajoutant qu’il s’est efforcé dans le Réseau parlementaire pour la bonne gouvernance des ressources minérales (Rgm) de pousser les députés à acquérir la bonne information sur ces ressources naturelles.
D’après lui, les rapports ITIE font le point de la situation des permis de recherche et d’exploitation délivrés par l’Etat. A l’en croire, le dossier concernant le diamant y figure. Sans doute, cela ne suffit pas pour l’information du public et les besoins de transparence. C’est pourquoi l’Assemblée nationale et les populations locales concernées doivent participer à la gestion des ressources naturelles. «Cela aurait évité des situations à la Moussa Diop marquées par la confusion qui portent atteinte à l’honneur de citoyens non concernés. Cela dit, il faut sortir de la judiciarisation excessive du débat politique», poursuit Mamadou Lamine Diallo.
Selon lui, l’ex patron de Dakar Dem Dikk a révélé le désir de diamant au Sénégal. Le diamant est plus puissant que l’or dans la symbolique de la richesse matérielle. Évoquer son exploitation soulève forcément des passions dans un pays où l’aspiration au mieux-être concerne au moins 95 % de la population.
SERIGNE MBOUP DÉCLINE LES TROIS AXES DE SON PROGRAMME
Ce Programme s’articule autour de la fondation (Valeurs, Bonne gouvernance et Etat de droit), la solidarité, l’éducation et l’accélération du développement économique avec une croissance du Pib/habitant de 10 % par an sur cinq ans.
Vingt quatre heures après avoir déposé son dossier de candidature au Conseil constitutionnel, Serigne Mboup a fait face aux journalistes pour décliner les différents axes de son programme s’articulant autour de trois grands piliers. Ce Programme s’articule autour de la fondation (Valeurs, Bonne gouvernance et Etat de droit), la solidarité, l’éducation et l’accélération du développement économique avec une croissance du Pib/habitant de 10 % par an sur cinq ans, pour sortir définitivement de la pauvreté.
«Notre vision englobe un Sénégal où chaque citoyen bénéficie d’une qualité de vie exceptionnelle, où personne n’est laissé pour compte, où l’égalité des chances, quel que soit notre milieu social, est le fondement sur lequel repose notre société. Des valeurs fondamentales telles que l’hospitalité et la solidarité ont toujours défini notre culture sénégalaise», précise Serigne Mboup.
Il ajoute : «Le Sénégal regorge de talents, le Sénégal dispose de ressources naturelles pétrole, gaz, or, phosphates… Néanmoins, le Sénégal n’a pas le niveau de développement qu’il mérite». Avec un Pib par habitant de 1 600$ (1 000 000 Fcfa), le Sénégal fait partie des pays dits «en développement».
«Notre jeunesse, sans emploi ni espoir, tente inlassablement de quitter le pays par la mer et les airs, avec des conséquences dramatiques», regrette le candidat à la présidentielle de 2024.
LE SILENCE DE SIDIKI KABA EST INADMISSIBLE
Alioune Tine déplore le refus de l'administration d'appliquer la décision de justice ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Une attitude qui selon lui, jette le trouble sur la régularité du scrutin et ternit l'image du pays
A l’instar de nombreux Sénégalais, le président d’Afrikajom center indique ne pas comprendre l’attitude de l’administration qui refuse d’appliquer une décision de justice. Selon Alioune Tine, en plus de porter atteinte à la régularité du scrutin, la DGE ternie également l’image du Sénégal.
« À quoi sert la justice en tant qu’organe de régulation en période électorale et de surcroit sur la question importante de l’éligibilité, si sa décision n’est pas appliquée par les institutions concernée, notamment l’administration. Comment qualifier une administration chargée d’organiser les élections qui non seulement refuse d’appliquer la décision de justice, mais se dérobe derrière des pratiques et des comportements qui humilient, méprisent des citoyens, en s’abritant derrière la force et les FDS. Des méthodes peu conformes aux normes, aux textes, aux règlements et à la bienséance, qui choquent et indignent. Ces images de l’avocat de Sonko et de Ayib face aux policiers sont catastrophiques pour l’image du Sénégal », s’insurge Alioune TINE. Qui interpelle le ministre de l’Intérieur. Selon lui, son silence « est inadmissible »
« Il nous doit des explications et doit agir pour faire respecter la décision de justice. Il y va de la crédibilité du processus électoral et de sa crédibilité personnelle au regard de son parcours exceptionnel en tant qu’avocat et de militant des droits de l’homme. Il est désormais un homme d’état, il doit agir avec dignité et responsabilité. C’est pour la première fois que le Sénégal fait l’expérience d’une défaillance aussi caractérisée de son administration face à une question majeure de démocratie et d’état de droit pour une raison simple: l’Administration électorale ne communique pas, ne dialogue pas, ne se concerte pas avec les acteurs concernés. C’est un manque caractérisé de responsabilité et de compétence », assène l’ancien secrétaire exécutif de la RADDHO.
Poursuivant, il estime que « loin de manifester l’Autorité de l’Etat, on montre au contraire les faiblesses des institutions et de leurs animateurs que l’on compense par des ruses maladroites, par les forces de police et par un autoritarisme rampant et toxique pour le climat politique et social ».
Appelant toujours au dialogue, Alioune Tine estime que c’est le moyen de régler ce contentieux. « C’est le dialogue et la concertation qui peuvent permettre de trouver des consensus forts en matière électorale. Le président Macky Sall ne doit pas quitter le pouvoir en laissant derrière une situation confuse et instable. Il doit parler et dialoguer chaque fois que des difficultés se présentent. Nous avons besoin de cette flexibilité qui a toujours porté bonheur au Sénégal. Alors il faut le dialogue de la dernière chance », préconise-t-il.
A noter que le mandataire de Sonko a passé des heures devant la DGE sans avoir la possibilité d’y mettre les pieds à cause du dispositif sécuritaire mis en place.
L’UMS DOIT RAPPELER À L’ORDRE LA DGE, SELON NGOUDA MBOUP
" L’administration est tenue d’exécuter les décisions de justice. Ousmane Sonko fait l’objet d’un attentat à la liberté prévu et puni par l’article 106 du Code pénal. Partout où le Droit sera dit, Ousmane Sonko aura raison et il triomphera."
Constitutionnaliste et professeur de droit à l’UCAD, le président de la Haute Autorité de Régulation du PASTEF déplore l’attitude de la DGE qui selon lui joue au dilatoire en refusant de donner à Ousmane Sonko ses fiches de parrainages. Ce, malgré l’ordonnance du juge du tribunal hors classe de Dakar de rendre nulle la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales. Ngouda Mboup estime que c’est à l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) de rappeler à l’ordre la Direction Générale des Elections (DGE).
«L’UMS doit rappeler à l’ordre la DGE. L’administration est tenue d’exécuter les décisions de justice. Ousmane Sonko fait l’objet d’un attentat à la liberté prévu et puni par l’article 106 du Code pénal. Partout où le Droit sera dit, Ousmane Sonko aura raison et il triomphera. Ousmane Sonko est candidat et il participera à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », déclare-t-il.
A noter que la décision rendue par le juge Ousmane Racine Thione confirme celle du juge de Ziguinchor Sabassy FAYE qui va dans le même sens.
PRIX DE L’EXCELLENCE AUX CAF AWARDS, MACKY SALL A REÇU SON TROPHÉE
Cette distinction récompense la “contribution exceptionnelle” du président Sall au rayonnement et à la croissance du Football national.
Le Président de la République Macky Sall a reçu le Prix de l’Excellence que lui a décerné la Confédération Africaine de Football (CAF) lord de la cérémonie des CAF Awards. La distinction lui a été remise, ce mercredi 20 décembre, par le ministre des Sports, Lat Diop.
Cette distinction récompense la “contribution exceptionnelle” du Président Macky Sall au rayonnement et à la croissance du Football national, notamment son soutien affirmé aux différentes catégories et son implication totale dans la construction d’infrastructures et d’installations sportives comme le stade Président Abdoulaye Wade à Diamniadio. “Ses efforts ont permis de consolider la bonne place qu’occupe aujourd’hui le football Sénégalais en Afrique et dans le Monde”, avait indiqué la CAF pour justifier ce choix.
LA COUCHE DE POUSSIÈRE SUR FOND DE FRAÎCHEUR VA PERSISTER JUSQU’A VENDREDI
"La couche de poussière, a-t-il expliqué, provient du désert du Sahara entre le sud de l’Algérie, le nord et le centre de la Mauritanie et le nord du Mali alors que la fraicheur est liée à une descente d’air frais localisée au niveau du Maghreb"
Dakar, 20 dec (APS) – La présence d’une couche de poussière accompagnée d’une vague de fraicheur dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national va persister jusqu’à vendredi avant de connaitre une inversion de tendance à partir de la semaine prochaine, a indique mercredi Mor Kébé, ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et la météorologie (ANACIM).
“Une dissipation progressive de la fraicheur et une augmentation des températures seront réellement notées à partir de la semaine prochaine“ a-t-il dit lors d’un entretien accordé à l’APS.
Il a souligné que le pays vit depuis samedi un phénomène météorologique caractérisé par une couche de poussière dense accompagnée d’une vague de fraîcheur.
»La couche de poussière, a-t-il expliqué, provient du désert du Sahara entre le sud de l’Algérie, le nord et le centre de la Mauritanie et le nord du Mali alors que la fraicheur est liée à une descente d’air frais localisée au niveau du Maghreb, contribuant à adoucir fortement le temps dans les régions concernées“.
“Depuis samedi, a-t-il encore souligné, nous avons remarqué une intensification des vents en provenance du désert vers nos zones. Cela « a entrainé le soulèvement de particules transportés par l’harmattan jusqu’au Sénégal ».
“Le désert, a-t-il rappelé, est connu pour être un endroit froid de la nuit au petit matin ». Il a indiqué que cette fraicheur couplée à la descente d’air frais notée sur le Maghreb, va s’accroitre et des vents forts à l’origine de cette poussière, vont transporter cette fraîcheur, vers le Sénégal.
D’après le prévisionniste, »c’est la combinaison de cette poussière et la forte fraîcheur que nous ressentons jusqu’à présent ».
Mor Kébé a également souligné que la présence d’une couche de poussière dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national est un facteur accentuant des risques d’accidents de la circulation mais également des conséquences sanitaires pour les personnes atteintes de maladies respiratoires.
“La première conséquence de la présence de poussière, c’est la réduction de la visibilité qui peut être dangereuse pour la circulation sur terre, en mer et dans l’air de même que pour les personnes vivant avec des maladies respiratoires comme les asthmatiques », a-t-il déclaré, ajoutant que »la présence d’une couche de poussière peut également provoquer des lésions pulmonaires chez les personnes bien portantes ».
Il a appelé les populations à se mettre au maximum à l’abri en évitant de trop s’exposer à cette poussière.
L’ETAT VEUT INCLURE L’EDUCATION A LA SECURITE ROUTIERE DANS LES CURRICULA
Pour mieux asseoir une meilleure sécurité routière, l’Etat prévoit d’inclure un curriculum dédié afin de limiter les accidents de la circulation. Car les enfants représentent 25% des cas de décès au niveau des routes sénégalaises.
Pour mieux asseoir une meilleure sécurité routière, l’Etat prévoit d’inclure un curriculum dédié afin de limiter les accidents de la circulation. Car les enfants représentent 25% des cas de décès au niveau des routes sénégalaises.
Le guide de la sécurité routière destiné aux enfants a été présenté aux concernés. Ce document, élaboré par les acteurs, vise à répondre à l’une des problématiques liées à la sécurité routière. Selon l’Organisation mondiale de la santé, il y a 86 mille 300 enfants qui sont tués par des accidents de la circulation. En moyenne, 500 mômes décèdent dans les accidents de la circulation par jour dans le monde, et 10 millions de traumatisme mortel. Chez nous, 25% des cas de décès accidentels sont des enfants, alors qu’il y aurait entre 500 et 600 morts par année. «Ces enfants qui ne sont pas morts s’en sortent handicapés à vie. D’où l’intérêt de mettre un garrot à cette hémorragie», explique Mactar Faye, Directeur exécutif de l’Association des assureurs du Sénégal en charge de la prévention routière, mais également président du comité de pilotage. Et pour matérialiser la mise en œuvre de ce plan mondial, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère des Transports publics et du désenclavement, en relation avec le ministère de l’Education nationale, a décidé de mettre dans le curriculum de l’éducation, l’éducation à la sécurité routière. «C’est une opération-pilote qui va permettre au ministère des Infrastructures, à l’Etat du Sénégal, de généraliser cela en mettant en œuvre le curriculum de l’éducation», ajoute Dr Mactar Faye. Une démarche qui rencontre ainsi la volonté de l’Anaser qui représente le ministère des Transports, la directrice exécutive et des partenaires de ne plus voir les enfants mourir d’accidents de la circulation en traversant la route pour aller à l’école ou pour rentrer chez eux. «Ces enfants il faut qu’on les protège», a fait savoir Dr Faye.
Il ajoute : «C’est tout l’intérêt de ce document qui a été élaboré pour qu’il soit introduit dans les daaras ou dans les écoles pour que l’enfant puisse développer des réflexes de courtoisie, avoir un comportement responsable et citoyen lorsqu’il va évoluer sur la route. Ce document vient à son heure. Et maintenant, nous allons faire un plaidoyer pour que le ministère de l’Education puisse l’introduire dans les programmes scolaires pour que ces enfants puissent grandir sans danger. En fait, c’est pour que dans la vie civile, sur la route, ils puissent acquérir tôt les bons comportements. C’est ça que nous voulons faire.» Mais avant la mise en œuvre de ce document, les enseignants seront d’abord formés. Ces documents sont introduits dans des programmes scolaires avec des enseignants avertis, qui suivront une formation dans ce sens. Ce sont des éléments de l’Anaser qui vont assurer ces enseignements. On a vu que les inspecteurs d’Académie, les inspecteurs de l’enseignement ont beaucoup contribué à la rédaction de ce document.
Cheikh Oumar Guèye, Dg de l’Anaser, renchérit : «Le ministère des Transports publics et du désenclavement, en relation avec le ministère de l’Education nationale, mettrons dans le curriculum, l’éducation à la sécurité routière, qui sera une matière obligatoire qui fera l’objet d’une évaluation. Ainsi pour cette éducation qui va apporter d’abord un changement de comportement, les enfants pourront grandir avec un réflexe de sécurité routière.»