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10 février 2025
L'ALERTE DE L'AVOCAT DE SONKO À L'ONU
Me Saïd Larifou a saisi António Guterres sur la situation électorale tendue au Sénégal, regrettant les persécutions visant son client malgré les récentes décisions de justice ordonnant sa réintégration sur les listes électorales
Me Saïd Larifou a écrit le 18 décembre 2023 au Secrétaire général des nations-unies, António Guterres, une note pour l’alerter sur la situation préélectorale au Sénégal. une manière pour les conseils de Ousmane Sonko d’internationaliser le combat.
Dans sa lettre, l’avocat de Ousmane Sonko a rappelé de prime abord que lors de sa visite de juillet dernier pour rencontrer, à sa demande, le Secrétaire général des Nations-Unies, le Président Macky Sall avait déclaré ne pas être candidat pour la troisième fois à l’élection présidentielle du 25 février 2024, respectant ainsi la constitution sénégalaise. A en croire Me Saïd Larifou, le chef de l’Etat sénégalais avait de surcroît indiqué qu’il était respectueux des règles de droit en vigueur et de l’indépendance de la justice, tout en précisant à l’endroit du parti de l’opposition, le Pastef, et de son Président, Ousmane Sonko que les décisions judiciaires devraient elles aussi être respectées .
Toutefois, regrette-t-il, durant ces derniers mois, il est constaté que l’autorité judiciaire est soumise au pouvoir exécutif au travers des différents jugements prononcés à l'encontre de Monsieur Ousmane Sonko, victime en outre de violences d'Etat et des persécutions militaires et administratives. Il a fait savoir à António Guterres qu’en toute indépendance, le tribunal d’instance de Dakar, statuant après cassation, estimant irrégulière la radiation de Sonko des listes électorales, a ordonné sa réinscription sur ces listes comme tout citoyen. Avant de partager son indignation et sa préoccupation sur des conséquences préjudiciables et prévisibles pour son client qui s’est déjà vu refuser sans motif légal, “donc abusivement”, l’exécution par l’administration, agissant sous l’autorité du Président Macky Sall, du jugement rendu le 12 octobre dernier par un autre tribunal du Sénégal qui ordonnait également la réintégration de son client sur les listes électorales.
Selon Me Larifou, son client espère cette fois-ci que les autorités publiques qui s’opposent à l’exécution de la décision de la Commission Électorale Nationale Autonome vont agir dans le respect de la décision du juge de Dakar rendue le 14 décembre dernier par exécution réelle et sans délai de leurs obligations. A l’en croire, tous manquements seraient considérés comme un mépris à l’autorité judiciaire et surtout un déni de justice au regard des déclarations du chef de l’Etat Macky Sall à la communauté internationale et aux engagements internationaux signés par l’Etat du Sénégal. La robe noire fait savoir en définitive au Secrétaire général des Nations Unies que cette situation en cours au Sénégal est source de frustration et pourrait provoquer du trouble à l' ordre public.
1ER TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE D’UN ANÉVRISME CÉRÉBRAL AU SENEGAL
Le Sénégal a réalisé son premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba grâce à la neuroradiologie interventionnelle
Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal a réalisé son premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba grâce à la neuroradiologie interventionnelle, a t-on appris, mercredi, de la direction des établissements de santé.
Dans un communiqué, cette direction précise qu’il »il s’agissait d’un anévrisme géant de la terminaison carotidienne droite associé à une fistule carotido-caverneuse chez un adulte jeune de 30 ans qui habite à Touba et pour qui la chirurgie classique était impossible ».
Le traitement endovasculaire ou embolisation, une technique mini invasive, est une alternative thérapeutique qui ne se fait qu’en Europe ou aux États Unis, rappelle-t-elle.
La même source signale que cette intervention »a été possible grâce à l’accompagnement de l’équipe du service de neurologie interventionnelle du CHU de Caen en France et à la dextérité de l’équipe locale » .
La direction des établissements de santé salue »un pas de plus pour le système de santé du Sénégal vers l’amélioration de l’offre de soins et la disponibilité de soins pointues qui permettent de réduire les évacuations sanitaires » .
L’équipe locale de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba était composée de Papa Ibrahima Ndiaye, chef du service de neurochirurgie, du Pr Ndaraw Ndoye, du cardiologue Moustapha Fall, de l’anesthésiste Mactar Dieng, entre autres.
Cette intervention a coûté »environ 23 millions nonobstant les frais de voyage et de séjour », selon la direction des établissements de santé.
Elle signale que trois patients ont été diagnostiqués à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.
Au-delà du jeune de 30 ans qui a été opéré mardi, une jeune fille de 14 ans sera opérée aujourd’hui, annonce t-elle dans le communiqué, ajoutant que le troisième patient, âgé de 56 ans, est parti se faire prendre en charge en France.
Les deux patients sont pris en charge gratuitement, selon la direction des établissements de santé, signalant que l’intervention a été possible grâce au plateau technique de dernière génération de l’hôpital tandis que l’équipe du CHU de Caen a mis aussi gratuitement à la disposition de l’hôpital des consommables d’une valeur d’environ dix millions.
Elle promet qu’après cette première mission, d’autres suivront pour »renforcer la performance des praticiens ». Il est aussi prévu des formations complémentaires d’autres neurochirurgiens pour augmenter le nombre de spécialistes à Touba et dans les autres hôpitaux du Sénégal pour assurer la prise en charge des patients qui en ont besoin au Sénégal.
L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim ouvert depuis un peu plus d’un an progresse rapidement vers l’ouverture et la fonctionnalité de tous ses services, selon la direction des établissements de santé.
REPRISE DU SERVICE DE COLLECTE DE DÉCHETS À DAKAR ET ENVIRONS
Les concessionnaires du nettoiement ont décidé de reprendre le service de collecte des déchets à Dakar et environs ce mercredi après de multiples concertations avec les autorités
Dakar, 20 déc (APS) – Les concessionnaires du nettoiement ont décidé de reprendre le service de collecte des déchets à Dakar et environs ce mercredi après de multiples concertations avec les autorités, a appris l’APS.
»Tenant compte des engagements pris par le ministre des Finances et du Budget, nous avons décidé d’opérer une reprise de nos activités à compter de ce mercredi à 8 heures », déclarent-ils dans un communiqué.
Ils rappellent toutefois aux autorités leurs »fortes attentes » quant au »respect » des engagements pris concernant les paiements attendus relativement aux arriérés de factures de juillet à décembre 2023.
Démarrée vendredi dernier, cette grève de 72 heures des concessionnaires, est due aux »retards de paiement considérables qui avaient mis certains de nos membres dans l’incapacité de faire face à leurs charges », soulignent les concessionnaires.
Le budget de la commune de Missirah adopté à l’unanimité
La commune de Missirah, dans la région de Tambacounda, a adopté hier à l’unanimité le budget 2024 qui est presque de 700 millions F CFA, dont les 300 en fonctionnement et les 386 en investissement. Et cette année, pour un peu coller aux difficultés auxquelles sont confrontées les populations, le maire Amadou Ba, sensible au bien-être des populations de sa localité, a misé sur l’hydraulique. Ainsi donc, pour pallier le manque d’eau potable dans sa commune, il entend mettre en place des mini forages et autres pour permettre aux populations de disposer de l’eau potable, quand on sait que c’est un problème très sérieux dans le monde rural. Le conseil municipal qui était satisfait de son exposé a voté à l’unanimité le budget. Même les conseillers radicaux de l’opposition, composés du PDS, de l’APR et de Yewwi Askan Wi ont voté le budget à l’unanimité.
N. Fall plante un couteau dans le ventre de son amie
Pour la modique somme de 25 mille francs, la dame, N. Fall s’offre un séjour carcéral. Elle est poursuivie pour tentative de meurtre sur la dame S. Ndiaye. En effet, celle-ci avait déposé une plainte contre la mise en cause qui l’avait poignardée dans le ventre en mars 2021. D’après la victime, de retour de voyage pendant la pandémie de Covid-19, elle avait donné plusieurs paires de chaussures à son amie N. Fall. Le montant s’élevait à 35 000 F CFA. L’accusée lui a donné un acompte de 10 mille francs en promettant de lui remettre le reliquat de 25 mille francs dans un bref délai. Seulement N. Fall n’a pas honoré ses engagements. La date de l’échéance passée, la plaignante est partie rendre visite à son amie pour récupérer son dû. Sur place, les deux protagonistes ont eu une dispute loin d’être cordiale avant d’en venir aux mains. En voulant sortir de la chambre, N. Fall l’a bloquée. Celle-ci lui a asséné un coup de couteau dans le ventre. Elle a eu la vie sauve grâce à l’intervention rapide des voisins. Devant les enquêteurs, l’accusée avait reconnu son forfait. Elle prétendait n’avoir pas honoré ses engagements à cause de la pandémie de Covid19. De l’avis du parquet, les faits sont constants. Il a requis un an de prison ferme contre l’accusée en sollicitant la disqualification des faits en coups et blessures volontaires. Finalement, l’accusée a été condamnée à un an de prison ferme.
L’accident d’un véhicule de la gendarmerie fait huit blessés
Un véhicule de la gendarmerie nationale qui transportait des éléments du centre de formation routière s’est renversé à hauteur de Malem Niani (département de Koumpentoum). Le bilan de l’accident fait état de huit blessés, dont quatre graves. Les accidentés ont été secourus par leurs collègues de la Brigade de Koumpentoum aidés par les sapeurs-pompiers de Tambacounda qui se sont vite déployés sur les lieux. Certains blessés sont acheminés à Dakar.
Le Sénégal dépêche une mission de soutien en Guinée
Le Sénégal a particulièrement marqué sa solidarité à la République de Guinée frappée par une explosion d’un dépôt de carburant. La Dirpa rapporte que notre pays a dépêché une mission d'appui en Guinée, suite à l'incendie qui s'est déclaré à Conakry, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023. Elle est composée de 15 personnes spécialisées du Service de santé des Armées et 8 de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. D’après la même source, ce déploiement vise à prêter main forte aux structures guinéennes compétentes. Le détachement arrivé lundi soir a été accueilli à l'aéroport de Conakry par les autorités sanitaires du pays.
Ayib Daffé promet de revenir à la DGE
Le mandataire d’Ousmane Sonko a repris le chemin de la Direction générale des élections (DGE). Mais la position du directeur général des élections n’a pas varié. Elle a campé sur sa position en refusant l’accès au mandataire, Ayib Daffé qui rentre bredouille. Le député est loin de se décourager. «Nous avons en face de nous de hauts fonctionnaires qui jouent au dilatoire, au jeu de cache-cache avec nous. Nous reviendrons autant de fois qu’il le faudra. Ousmane Sonko sera candidat!» déclare Ayib Daffé.
Vol de bétail et abattage clandestin à Sangalkam
Les habitants de Kounoune peuvent pousser un ouf de soulagement. Et pour cause. Le boucher suspecté d'être l'auteur de plusieurs cas de vols de bétail dans cette localité du département de Rufisque est finalement tombé dans les filets des gendarmes de la brigade de Sangalkam. Le modus operandi du mis en cause consistait à égorger et dépecer des animaux volés dans des bâtiments inachevés avant de vendre la viande. Il agissait en complicité avec son frère qui est actuellement en cavale, selon des sources de Seneweb proches du parquet. Ce malfrat de Kounoune a été arrêté par la gendarmerie de Sangalkam, suite à une plainte déposée par le collectif des éleveurs. Au terme de l'enquête, M. F. a été déféré au parquet de Dakar hier pour vol de bétail et abattage clandestin.
Le candidat du parti Model dépose sa caution
Une forte délégation du parti Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (MODEL) de l'économiste Ibrahima Sall, conduite par Baye Laye Fall, s'est rendue ce jour à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour déposer un chèque certifié représentant la caution de leur candidat Ibrahima Sall à l'élection présidentielle de février 2024. A leur sortie, M. Fall a exprimé la confiance du parti pour la victoire et leur volonté de défendre leur crédo pour la troisième voie, synonyme de paix et de stabilité.
La colère de Me Cheikh Khoureychi Ba
La décision de la Direction générale des élections (DGE) de ne pas remettre de fiches de parrainage au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko a mis l’avocat du maire de Ziguinchor, Me Khoureychi Ba, dans tous ses états. Réagissant sur les réseaux sociaux, la robe noire semble déclarer que l’État de droit est mort au Sénégal, après l’intervention de la police contre Me Ciré Clédor Sy devant la DGE. Sidéré par le traitement infligé par les éléments de la police à ce dernier, Me Khoureychi Ba a indiqué : «Décès de l’État de droit ? La question est pertinente quand on voit une police se déployer pour renforcer le blocus d’une administration qui se barricade pour s’opposer à l’exécution d’une décision de justice».
L’UNTJ décrète 48 h de grève
L'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) demande à tous ses membres d’observer scrupuleusement une grève totale de 48h couvrant le mercredi 20 et le jeudi 21 décembre 2023, après avoir constaté que, depuis les négociations du 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la justice, aucun des accords n'a été matérialisé. Dans leur plateforme revendicative, les syndicalistes exigent l’intégration de l'UNTJ, en tant qu'entité syndicale représentative des travailleurs de la justice, au comité de gestion du fonds commun des greffes en modifiant l'arrêté interministériel n° 10119 MJ-DSJ en date du 13 novembre 2007, abrogeant l'arrêté n° 1804 du 24 février 1993 fixant sa composition. Reclassement à la Hiérarchie A2 pour tous les Greffiers sans condition du fait de l'existence insoutenable de deux hiérarchies dans un même corps. Ils veulent aussi l’enrôlement des agents autres que les Greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des Assistants des Greffes et Parquets et diminuer la condition d'accès en la ramenant de 10 à 05 ans d'ancienneté effective dans le secteur public de la justice. L’UNTJ demande la pérennisation et le paiement des primes au plus tard le 05 de chaque mois, le virement des Fonds Communs de Greffe au plus tard le 15 du mois suivant le trimestre écoulé. Dans le lot des revendications de l’UNTJ figure l’indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice et l’audit du Fonds Commun du Greffe.
Plus de 1 200 journalistes formés par la CJRS…
Plus de 1 200 journalistes ont été formés et sensibilisés sur la réglementation en période électorale, pendant 30 jours, par la convention des jeunes reporters (CJRS), appuyée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Durant 30 jours, l’équipe de Migui Marame Ndiaye, accompagnée des membres du CNRA et doyens de la presse à l’image de Ibrahima Bakhoum, ont sillonné les 14 régions du Sénégal pour sensibiliser leurs confrères sur les bonnes conduites pour une couverture médiatique responsable et équitable. La cérémonie de clôture de cette large campagne de sensibilisation s’est tenue hier à la maison de la Presse Babacar Touré, en présence du président du CNRA Babacar Diagne et plus de 50 journalistes formés sur les principes d’une couverture responsable en période électorale. En effet, le Sénégal organise, le 25 février 2024, l’élection présidentielle dont la couverture médiatique est supervisée par le CNRA. Ainsi dans le cadre de sa mission de veille, pour le respect des dispositions législatives et réglementaires, le CNRA a jugé nécessaire de rencontrer l’ensemble des professionnels des médias implantés sur le territoire national, d’échanger avec et de les sensibiliser sur la réglementation applicable en période électorale. Avec comme défi majeur de mesurer l’implication responsable de ces acteurs, ces tournées constituent des temps forts dans la régulation des médias en période électorale. Elles permettent un contact direct entre les membres du CNRA, les journalistes et autres professionnels des médias, la société civile entre autres. Pour Babacar Diagne, ces tournées ont pour objectifs de renforcer les capacités des professionnels des médias, notamment les correspondants des entreprises de presse sur le processus électoral et la mission des médias dans ledit processus.
…Migui Maram Ndiaye invite les journalistes à plus de responsabilités
Abondant dans le même sens, le président de la CJRS a invité ses confrères à être beaucoup plus responsables dans le traitement de l’information en perspective de cette présidentielle. D’autant plus qu’elle intervient dans un contexte particulier avec la prolifération du discours haineux dans l'espace public. Pour Migui Marame Ndiaye, cette responsabilité doit être du début à la fin du travail journalistique, de la collecte à la diffusion en passant par le traitement. Pour ce faire, il invite les confrères etles patrons de presse à respecter scrupuleusement les dispositions du code électoral. Car, en voulant être le premier à diffuser l'information, certains médias ne prennent pas le temps de vérifier la véracité des faits. Une faute impardonnable, selon le journaliste qui invite les siens à corriger cela. Poursuivant, il indique que la campagne ne doit pas être une période où les professionnels des médias rangent dans les tiroirs, les fondamentaux de leur métier. Au contraire, ils doivent garder en bandoulière les règles éthiques et déontologiques de la profession. S’adressant aux patrons de presse, le journaliste déclare que la période électorale est à la fois délicate et dangereuse pour le travail journalistique. C’est pourquoi, ajoute-t-il, les entreprises de presse doivent prendre toutes les dispositions pour mettre leurs reporters dans des conditions optimales afin de mener à bien leur mission. Pour lui, c’est une exigence non seulement pour assurer la sécurité des reporters, mais aussi pour leur permettre de travailler de manière efficace. Revenant en outre sur la campagne de sensibilisation, il révèle que cette tournée a permis à 260 reporters de bénéficier d’une formation de qualité et de manière directe. 1 000 autres ont été outillés à travers le bréviaire du Reporter disponible depuis quelques années. Cette année, 1 000 gilets ont été distribués aux reporters pour leur protection durant la campagne électorale
NIOU MOUGNE REK !
À chacun ses priorités. Certains de nos candidats sont forts. Ils ont l’art de construire de belles formules. Sexy ! D’autres ont aussi l’heur d’être suivi, non pas pour leur talent, mais pour l’argent.
À chacun ses priorités. Certains de nos candidats sont forts. Ils ont l’art de construire de belles formules. Sexy ! D’autres ont aussi l’heur d’être suivi, non pas pour leur talent, mais pour l’argent. En résumé : le leurre. Ils nous promettent monts et merveilles. Il ne manque que la lune. Et il y en a qui ont juré d’accélérer les fins du mois pour les salariés ! Maakhallah on remet les fiches à n’importe qui ! Incapables de faire rêver. Sinon que des cauchemars ! Nattou leu dé. Hana niou mougne rek ! La solution la plus recourue par les Sénégalais. Ah, waa, Yallah baaxna !
MON PLUS GRAND MODÈLE C’EST IDRISSA GUEYE
Dans un entretien accordé à Ligue1.fr, Lamine Camara y raconte son style, son intégration express dans la Tanière mais aussi ses relations avec ses ainés de la Tanière mais aussi qui l’ont précédé à Metz. Morceaux choisis.
Dans un entretien accordé à Ligue1.fr, Lamine Camara y raconte son style, son intégration express dans la Tanière mais aussi ses relations avec ses ainés de la Tanière mais aussi qui l’ont précédé à Metz. Morceaux choisis.
Pour ceux qui ne t’ont jamais vu jouer, comment décrirais-tu ton style ?
Je dirais que je suis un milieu box to box, que j’aime aider mes coéquipiers sur les efforts… Et si je peux, pourquoi pas, aller marquer… J’ai trois modèles : Kevin De Bruyne, Toni Kroos mais, mon plus grand modèle, c’est Idrissa Gueye. Depuis tout petit, je m’inspire beaucoup de lui. Et maintenant que je suis avec lui en sélection, je regarde ce qu’il fait, lors des entraînements, en dehors…
Depuis la rentrée, tu es appelé par le sélectionneur du Sénégal Aliou Cissé à chaque rassemblement. La première fois, c’était en septembre alors que tu n’avais que 3 matchs de Ligue 1 Uber Eats au compteur. Ça t’a surpris ?
Je ne dirais pas que c’était une surprise car ça fait un moment que je travaille pour ça, que c’est mon objectif. Après le CHAN et la CAN U20 en début d’année, l’objectif, c’était d’intégrer l’équipe A. C’est vrai que c’est venu vite mais il faut être prêt à tout moment. Le coach m’a appelé et j’ai répondu présent.
Lors de la dernière trêve internationale, tu as fêté tes deux premières sélections…
Quand j’ai vu mon nom dans le 11 de départ, ça a été une grande émotion. J’étais tout seul puis les Idrissa Gueye, Sadio Mané et Kalidou Koulibaly sont venus me « réconforter », me dire que ce n’était que du football, que je devais juste jouer mon jeu, en étant libre, sans stress. Depuis tout petit, je regarde les matchs de la sélection à la TV, je vois les Sadio Mané, les Gana Gueye… Et aujourd’hui, je me retrouve en face d’eux, dans le même vestiaire… Franchement, ça me fait beaucoup de bien d’être auprès d’eux. Je profite de leur expérience, j’apprends beaucoup et j’espère que ça me servira à l’avenir.
Tu disais plus tôt qu’Idrissa Gueye était ton modèle. Ça a dû être quelque chose de marquer ton premier but en sélection sur une de ses passes…
Oui… L’équipe a de bons cadres, qui mettent les jeunes en confiance. Idrissa nous facilite beaucoup la tâche. Il n’attend pas qu’on aille vers lui, c’est lui qui vient vers les « gosses ». Il nous donne beaucoup de conseils. Et lors de ce match, on menait 2-0 et Idrissa est venu vers moi pour me dire : « C’est l’occasion pour toi d’en profiter Si tu veux marquer, tu vas marquer. Juste, libère-toi et joue au foot. On va t’aider ». Et après ça, il m’a fait la passe et j’ai marqué !
Sadio Mané, Habib Diallo ou Ismaïla Sarr… Et tu as parlé du FC Metz avec les ex-joueurs du club aujourd’hui en équipe du Sénégal ?
C’est eux qui me demandent parfois : « Comment tu te sens là-bas ? Est-ce que tu es bien installé ? », ce type d’informations… Ils veulent juste m’aider, me mettre dans les meilleures conditions. C’est vrai qu’une fois que tu es à Génération Foot, forcément, tu entends parler du FC Metz. Là-bas, c’est ça notre objectif, faire de bonnes performances et aller en Europe, à Metz, car c’est là-bas notre destination.
Comme Sadio Mané, tu es Sénégalais. Comme Sadio Mané, tu es passé par Génération Foot. Comme Sadio Mané, tu débutes ta carrière en Europe au FC Metz. Et maintenant, c’est quoi la suite pour toi ?
J’espère bien que je ferai mieux que lui, j’espère bien (rires). Mais Sadio Mané, c’est une légende du foot. Je m’inspire beaucoup de lui : son style de vie, comment il gère sa carrière… C’est à moi de profiter d’être avec Sadio Mané et les autres cadres de la sélection pour – inch’Allah – faire pareil.
Pour terminer, ce serait quoi une CAN réussie pour le Sénégal ?
Faire de bonnes performances et pourquoi pas un sans-faute ! On va aller là-bas la tête haute parce qu’on est les champions d’Afrique, il faut qu’on montre ça, qu’on aille là-bas comme les champions d’Afrique, pour conserver notre titre et j’espère qu’on va y parvenir…
SABALY ET JAKOBS, SEULS MAITRES A BORD
Si le sélectionneur national a réussi à doubler tous les postes, les couloirs de sa défense n’ont que Youssouf Sabaly et Ismail Jakobs comme seule certitude en l’absence de doublures fiables.
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 20/12/2023
A moins d’un mois de la Can 2023 prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire, le Sénégal est dans la dernière ligne droite vers la mission reconquête du titre de champion d’Afrique. Si le sélectionneur national a réussi à doubler tous les postes, les couloirs de sa défense n’ont que Youssouf Sabaly et Ismail Jakobs comme seule certitude en l’absence de doublures fiables.
Aliou Cissé a presque réussi à doubler tous les postes dans l’optique de la Can 2023. Mais ce n’est pas forcément le cas sur les côtés de sa défense. A droite comme à gauche, il y a certes un joueur crédible et performant qui se dégage mais la grande équation reste les doublures à ces deux hommes clés de Cissé.
A quel Sabaly se fier pour la Can ?
Présent en sélection depuis novembre 2017, Youssouf Sabaly (31 sélections, 1 but) n’a jamais déçu. Taulier de cette Tanière, il a pris part à la Can 2019 et aux Coupes du monde 2018 et 2022. Le latéral du Bétis Séville a toujours répondu aux attentes quand Aliou Cissé a fait appel à ses services. Solide défensivement et tranchant offensivement, il apporte de solides garanties. Mais Sabaly est souvent trahi par son corps comme en témoigne sa blessure aux ischios qui l’a privé de Can 2021. Plombé par une lésion myotendineuse proximale du long adducteur de la jambe gauche à la mi-septembre, puis par une entorse de grade 2 du ligament latéral interne du genou droit début novembre, il n’a jusqu’ici joué que 270 minutes avec le Bétis Séville depuis le début de la saison. Le doute subsiste forcément sur son état de forme et les risques de rechute alors que son retour sur le pré est annoncé après Noël.
Derrière lui, ce n’est pas la grande certitude. Bouna Sarr (31 ans, 13 sélections) avait comblé le vide lors de la Can au Cameroun. Mais ce dernier, victime récemment d’une rupture du ligament d’un genou, est out pour cette Can 2023 et pour le reste de la saison. Krépin Diatta ((37 sélections, 2 buts et 2 passes décisives) semble être le back-up numéro 1 de Sabaly pour avoir occupé ce couloir en son absence. En latéral ou piston droit, le numéro 15 a donné des motifs de satisfaction même si son replacement laisse encore à désirer. Des errements défensifs compréhensibles pour celui qui est un joueur offensif de prédilection.
Formose Mendy (22 ans, 5 sélections) est aussi une alternative mais ce dernier évolue plus dans l’axe dans son club que comme arrière droit. S’il a bien géré le poste lorsque Aliou Cissé a fait appel à lui, il n’est plus un pur latéral. Noah Fadiga, régulièrement convoqué, n’a encore étrenné aucune sélection avec les Lions et semble ne pas encore répondre aux attentes d’un Cissé qui ne l’a toujours pas lancé dans le bain. Le stock n’est pas si fourni à ce poste où Aliou Cissé devra piocher pour trouver la doublure parfaite à Youssouf Sabaly.
Ballo-Touré ou Abdou Diallo en back-up ?
La même préoccupation prévaut à gauche où Ismail Jakobs (24 ans, 12 sélections) a fini de faire son trou mais n’a véritablement pas de concurrent. Le sociétaire de l’As Monaco s’est installé lentement mais surement dans ce couloir depuis qu’il a été appelé pour la première fois en septembre 2022 juste avant le Mondial. L’ancien international espoir allemand tient de main de maitre ce côté depuis lors et n’est pas inquiété par la concurrence. Abdallah Ndour (29 ans, 1 sélection) l’a quelque peu titillé en sortant une bonne performance contre le Mozambique est forfait pour la Can. Fodé Ballo-Touré, à la relance à Fulham, est convoqué ces derniers mais ne semble pas faire le poids avec un temps de jeu néant en sélection et famélique en club. Aliou Cissé pourra également compter sur la polyvalence d’Abdou Diallo qui a joué à ce poste contre l’Algérie. Convoqué à la dernière minute au Mondial 2022 pour suppléer le forfait de Sadio Mané, Moussa Ndiaye pourrait aussi être une alternative même s’il ne semble pas pour le moment être dans les petits papiers de Cissé.
GAINDESAT-1 A COUTE PRES DE 600 MILLIONS FCFA
La Gestion automatisé d’informations et de données environnementales par satellite dénommée Gaindesat-1 dont le programme a démarré en 2019 a coûté au Sénégal 1 million de dollars, soit plus 599 millions FCFA, y compris la formation
Le Sénégal s’apprête à lancer son premier satellite en mars 2024. Celui-ci aura coûté près de 600 millions FCFA, selon le coordonnateur du programme Gaindesat-1, Pr Gayane Faye qui l’a révélé sur Lepoint.fr. Il a également annoncé un deuxième satellite prochainement.
La Gestion automatisé d’informations et de données environnementales par satellite dénommée Gaindesat-1 dont le programme a démarré en 2019 a coûté au Sénégal 1 million de dollars, soit plus 599 millions FCFA, y compris la formation des techniciens et ingénieurs sénégalais. Ce chiffre est avancé par le coordinateur du programme, Pr Gayane Faye, sur Lepoint.fr. «Son lancement est prévu le 1er mars 2024 en Floride par l’entremise d’une fusée de SpaceX». D’après Pr Faye, ce premier satellite est voué à la collecte de données environnementales et à l’imagerie spatiale.
En effet, plusieurs structures comme la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (Dgrpe), l’Office des lacs et cours d’eau (Olac), rassemblent des données environnementales à travers des stations de collecte installées à travers le pays. «Pour collecter les données, il faut donc faire le tour de ces stations, ce qui est à la fois fastidieux et coûteux, ou bien utiliser la télétransmission des opérateurs de téléphonie, ce qui constitue une charge financière supplémentaire», a confié Pr Faye au site d’information français.
Un deuxième satellite prévu, selon Pr Gayane Faye
Il ajoute que le projet permettra donc, à chaque fois que le satellite passera au-dessus du Sénégal (soit deux à trois passages par jour) de se connecter à ces stations de mesures, d’aspirer toutes les données et de les renvoyer vers le Centre de contrôle et de réception situé à Diamniadio. «Le satellite qui dispose également d’une caméra va aussi prendre des images du Sénégal pour tester un certain nombre d’applications en agriculture et en gestion forestière, entre autres», poursuit Pr Faye. Avant de révéler qu’un deuxième satellite de la même famille est prévu. «Lui aussi sera réalisé par l’équipe sénégalaise et renforcera la collecte de données ainsi que l’imagerie», a conclu le coordinateur du programme Gaindesat-1.
SENEGAL, PLAQUE TOURNANTE DE FAUX MONNAYAGE ET DE DROGUE
Alors que l'enquête sur les 6 tonnes de cocaïne saisies par la marine se poursuit, une nouvelle affaire de faux-billets vient occuper l'actualité, avec plus de 3 milliards de FCFA interceptés
Le Sénégal serait-il devenu la plaque tournante du trafic international de drogue et du faux monnayage ? En tout cas, les dernières quantités importantes de cocaïne (6 tonnes en 20 jours), ainsi que les sommes faramineuses en faux billets saisies par la Brigade de recherches de Keur Massar, (5 milliards, rien que pour le mois de décembre), le suggèrent.
La fin de l’année 2023 semble être très mouvementée pour les forces de sécurité et de défense. Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer, ni même de boucler l’enquête sur les deux grosses saisies de cocaïne, réalisée par la Marine nationale, (six tonnes en 20 jours), une autre affaire de saisie de faux billets occupe l’actualité. En effet, après avoir intercepté deux milliards de francs CFA en billets noirs le 3 décembre dernier, la Brigade de recherches de Keur Massar, qui est très engagée dans la lutte contre le faux monnayage, a réalisé un nouvel exploit. Les gendarmes de la compagnie du 46e département du Sénégal ont démantelé ce lundi 18 décembre, un vaste réseau de faux-monnayeurs entre les régions de Dakar et de Thiès. Et lors de cette dernière opération rondement menée par les hommes du Major Abdou Aziz Kandji, des billets noirs en devise dollars d’une contrevaleur de 3 milliards F CFA ont été saisis. Il faut à ce propos rappeler que six faux-monnayeurs dont un enseignant et un chauffeur ont été arrêtés entre Keur Massar et Thiès pour contrefaçon de billets de banque ayant cours légal. Cet exploit est le fruit d’intenses investigations menées jour et nuit par les gendarmes de cette unité de la légion de Dakar.
5 milliards de faux billets saisis rien qu’en décembre
Il faut également souligner qu’au courant de l’année 2023, plusieurs autres saisies de faux billets ont été réalisées par les forces de défense et de sécurité. Le 16 octobre dernier, 500 millions de FCFA en faux billets, ont été saisis et plusieurs personnes ont été arrêtées. Quelques mois auparavant, soit en avril 2023, la même Brigade de recherchés de Keur Massar avait opéré une saisie de billets noirs d’une contrevaleur de plus d’un milliard FCFA dans le département. Entre le 27 et le 28 juin 2023, la gendarmerie a mené une série d’opérations dans le cadre de la lutte contre le faux monnayage. Ce qui a permis de démanteler un double réseau de faux monnayeurs.
Par Kaccoor Bi
CI GÎT L’ÉTAT DE DROIT
Nous ne devons pas rester les bras croisés et assister à l’œuvre destructrice de personnes qui s’amusent avec les lois de la République. Si hier la République était couchée, l’Etat de droit se trouve complètement enseveli à présent
Allez, vous autres démocrates, régulateurs sociaux, gens de bonne volonté et vigies, vous tous qui aviez posé les fondements d’un Etat de droit, indignez-vous !
Vous n’avez pas le droit de vous taire ou de regarder ailleurs pendant que des gens s’amusent à mettre à terre ce que des hommes et femmes de qualité et aussi grande vertu ont construit inlassablement des décennies durant pour faire de ce pays une véritable Nation. Et un Etat de droit. Indignez-vous, messieurs les magistrats.
Vous n’avez pas le droit de garder le silence pendant que vos décisions sont bafouées, piétinées et que des gens de peu de relief viennent s’y essuyer les pieds pour pérenniser leur règne ou régler des comptes politiques.
Indignez-vous, votre silence serait signe de flagrante et outrageante complicité devant une forfaiture tout aussi flagrante. C’est votre profession, elle-même, qui est en sursis. Il faut s’indigner et nous devons tous nous indigner où que nous nous trouvions et qui que nous soyons.
Nous ne devons pas rester les bras croisés et assister à l’œuvre destructrice de personnes qui s’amusent avec les lois de la République ou qui les appliquent selon leurs intérêts égoïstes. Sur des décisions de justice, des citoyens sont privés de liberté, des vies sont déchirées, des familles détruites.
De même que nous acceptons malgré nous que ces décisions judiciaires implacables s’appliquent sur de pauvres citoyens sans défense, de même, l’Etat, et particulièrement son administration, doit appliquer les décisions de justice qui s’imposent à lui. Autrement, cela relèverait du banditisme. Le même qu’ils reprochent au brigand de grand chemin du nom de Boy Djinné. Au vu de cette défiance de l’administration vis-à-vis de la justice, force est de constater que l’on marche à reculons pour nous retrouver aux premières années de nos indépendances. C’est-à-dire à l’époque peu glorieuse du parti-Etat et de son administration servile.
Entre 2012 et maintenant, des fondements se sont affaissés jusqu’à faire sortir des amphis des professeurs et intellectuels qui ont viré au banditisme d’Etat. Si hier la République était couchée, l’Etat de droit se trouve complètement enseveli à présent !