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11 février 2025
MACKY SALL PRÉSENTE SES CONDOLÉANCES AUX FAMILLES DES MILITAIRES TUÉS
‘’Au nom de la Nation, j’adresse mes condoléances émues à leurs familles et aux forces de défense et de sécurité et souhaite un prompt rétablissement aux blessés’’, a réagi le chef de l’Etat.
Dakar, 15 déc (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a présenté, dans un post sur son compte X, ses condoléances aux familles des quatre militaires sénégalais morts, jeudi, dans l’explosion d’une mine dans le département de Bignona (sud).
‘’Au nom de la Nation, j’adresse mes condoléances émues à leurs familles et aux forces de défense et de sécurité et souhaite un prompt rétablissement aux blessés’’, a réagi le chef de l’Etat.
"Je m’incline devant la mémoire de quatre de nos Jambars, tombés au champ d’honneur, après l’explosion d’une mine antichar, dans le département de Bignona’’, a déclaré Macky Sall.
La direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé qu’un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona en Zone militaire n°5 .
"Le bilan est de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés", a t-elle précisé sur X.
L’incident s’est produit au cours d’une opération de sécurisation conduite par l’armée dans cette partie du pays.
« L'ÉTAT DU SÉNÉGAL A DÉCIDÉ DE DÉPOUILLER DAKAR »
Barthelemy Dias considère que c'est inconcevable que l'Etat du Sénégal décide de priver la ville de Dakar de son budget. Pour lui, "ce n'est plus une volonté de vouloir asphyxier Dakar. Ça devient un sabotage"
En conférence de presse aujourd'hui, Barthelemy Dias vilipende l'Etat du Sénégal concernant le budget de la mairie de Dakar. Ainsi, le budget passe de 3,1 milliards à 55,3 millions de francs CFA dû à la taxe de contribution économique locale sur la valeur ajoutée.
Barthelemy Dias considère que c'est inconcevable que l'Etat du Sénégal décide de priver la ville de Dakar de son budget. Pour lui, "ce n'est plus une volonté de vouloir asphyxier Dakar. Ça devient un sabotage" avant de dénoncer cet état de fait.
ME MOUSSA DIOP PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT
L'ex-Directeur général de Dakar dem Dik a été inculpé pour Offense au Chef de l'état, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, diffusion de fausses nouvelles...
Me Moussa Diop, qui avait fait l'objet d'un retour de parquet jeudi, a été placé sous mandat de dépôt par le Juge d'instruction du 2e cabinet, ce vendredi.
Entendu par le Juge d'instruction du deuxième cabinet du tribunal de grande instance de Dakar, Me Moussa Diop a été placé sous mandat de dépôt. Il passera donc sa première nuit en détention.
L'ex-Directeur général de Dakar dem Dik a été inculpé pour Offense au Chef de l'état, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, diffusion de fausses nouvelles, diffamation, contrefaçon de sceau de l'état, faux et usages de faux.
Il avait fait des déclarations explosives à propos d’un contrat nébuleux d’exploitation d’une mine de diamant dans le Nord du Sénégal et impliquant le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, notamment.
« JE N'IRAI PAS À LA COUR SUPRÊME LE 22 DÉCEMBRE »
Le 22 décembre, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, est appelé à comparaître devant la Cour Suprême dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, décédé en 2011, lors de l’attaque de la mairie de Mermoz / Sacré-Cœur.
Le 22 décembre, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, est appelé à comparaître devant la Cour Suprême dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, décédé en 2011, lors de l’attaque de la mairie de Mermoz / Sacré-Cœur. Depuis l’annonce de la réouverture du dossier, l’édile de la capitale est demeuré silencieux. Mais aujourd'hui, Dias fils a tenu une conférence de presse pour apporter sa position.
Le maire de Dakar commence d'abord à demander à la presse de dépassionner le débat. "Personne ne m'a amené à la Cour Suprême, c'est moi qui ai pris la décision d'y amener le dossier. Le régime actuel a eu 12 ans pour vider ce dossier mais comme par enchantement ce dossier est réactivé", lance-t-il. Il persiste et signe. lI n’indemnisera jamais la famille de Ndiaga Diouf.
Barthelemy Dias demande ainsi à ses partisans de ne pas se déplacer le 22 Décembre car lui-même ne sera pas présent avant de répondre à ses détracteurs. "Il ya des gens qui n'attendent que je perde la mairie de Dakar, je ne compte pas bouger de la mairie."
CNRI, UNE NOUVELLE CONSTITUTION
Un avant-projet de Constitution renforçant les droits et libertés des Sénégalais, garantissant un meilleur équilibre des pouvoirs et consacrant de nouvelles institutions au service du citoyen comme le juge des libertés ou le conseil consultatif (4/4)
SenePlus publie tout au long de cette semaine, en quatre parties, l'intégralité du rapport général de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) afin de mettre à l'ordre du jour du calendrier électoral l'ensemble des mesures préconiées par ce creuset citoyen de rénovation de l'armature institutionnelle du Sénégal. Ci-dessous, la dernière partie (4/4).
C’est compte tenu des avis exprimés lors des consultations citoyennes et des conclusions ci-dessus que la CNRI a élaboré le texte ci-joint d’une nouvelle Constitution dont elle propose au président de la République l’adoption par voie référendaire.
Brève présentation du texte de constitution proposé par la CNRI
Le texte de Constitution comporte 148 articles non comprises les dispositions transitoires et finales au nombre de 5. Il est structuré en douze titres précédés d’un préambule.
Le premier titre, intitulé « Principes généraux » traite en trois sections, respectivement, des attributs et symboles de l’État, des principes d’organisation et de fonctionnement de l’État et de la souveraineté.
Le titre 2 porte sur les libertés fondamentales, droits et devoirs du citoyen.
Les titres 3, 4 et 5 ont trait aux trois Pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Le titre consacré au Pouvoir exécutif comporte deux sections se rapportant respectivement au Président de la République et au Gouvernement. Dans le titre 4 sont traités en trois (3) sections de l’organisation et du fonctionnement de l’Assemblée nationale, du domaine de la loi et de la procédure législative. Le titre 5 consacré au Pouvoir judiciaire est structuré en cinq (5) sections traitant des dispositions générales, de la Cour Constitutionnelle, du Conseil d’État, de la Cour de Cassation et de la Cour des Comptes.
Le titre 6 est consacré aux rapports entre les Pouvoirs, plus précisément aux rapports entre l’Exécutif et le Législatif (section 1), aux rapports entre l’Exécutif et le Judiciaire (section 2) et entre le Législatif et le Judiciaire (section 3).
Le titre 7 concerne la Haute Cour de Justice et le titre 8, les organes consultatifs (Conseil économique, social et environnemental -section 1-, Conseil National des collectivités locales -section 2-, et Conseil Consultatif des Sénégalais de l’Extérieur -section 3-)
Le titre 9 traite, en quatre (4) sections, des Autorités administratives indépendantes. Dans la première il y a des dispositions générales suivies des trois (3) autres relatives respectivement au Médiateur de la République, à l’Autorité de Régulation de la Démocratie et au Conseil National de Régulation de la Communication.
Dans lestitres 10, 11 et 12 sont traités les collectivités locales, les traités internationaux et la révision constitutionnelle.
Tout au long de ses travaux, la CNRI a tenu à s’écarter du débat quelque peu simpliste sur la nature parlementaire ou semi-parlementaire, présidentielle ou semi-présidentielle du régime à instaurer. La conviction largement partagée de ses membres a été d’adopter une démarche pragmatique fondée sur la prise en compte des préoccupations largement partagées par les citoyens à savoir : garantir la séparation et l’équilibre des Pouvoirs, l’exercice démocratique du pouvoir, l'inviolabilité de la dignité humaine et la promotion du bien-être de tous mais aussi le renforcement de la justice sociale et de la solidarité.
Partant du diagnostic qu’elle a établi au démarrage de ses travaux (confirmé par les citoyens et porteurs d’enjeux) et qui a révélé que les Pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, théoriquement indépendants les uns des autres, ne sont en fait ni séparés ni équilibrés, la CNRI a cherché, à travers les dispositions suivantes, un aménagement du Pouvoir d’État qui garantisse un meilleur équilibre et une séparation plus nette des Pouvoirs :
1- Le Président de la République détermine la politique de la Nation mais ne peut exercer certains pouvoirs que sur proposition soit du Premier ministre soit d’autres instances. Parce qu’il incarne l’unité nationale, il ne doit plus être chef de parti dès sa prise de fonction.
2- En ce qui concerne le Parlement, il a été remédié aux risques d’abus de majorité avec la création des conditions de participation effective de l’opposition parlementaire au travail législatif.
En outre, il y a une meilleure maitrise par le Parlement de son ordre du jour. Les députés, bénéficiant de l’apport d’assistants parlementaires sont mieux armés pour faire face aux exigences que leur impose la complexité du travail parlementaire.
3- Sur le plan Judiciaire, les compétences du juge constitutionnel ont été renforcées pour garantir le respect des droits fondamentaux de la personne humaine et régler les conflits de compétence entre l'Exécutif et le Législatif entre autres missions. Il n’y a plus d’autorité directe du Garde des Sceaux sur les magistrats du parquet. Les pouvoirs du Conseil Supérieur de la Magistrature, organe de gestion de la carrière des magistrats sont renforcés.
La CNRI tout en renforçant la panoplie des droits et libertés reconnus aux citoyens a entendu leur accorder une meilleure protection en les plaçant sous la surveillance d’un Juge des libertés. Pour rendre plus effectifs ces droits et libertés, elle estime qu’il y a lieu d’ouvrir au citoyen, un droit de recours auprès du juge constitutionnel lorsqu’il estime qu’une mesure d’ordre législatif porte atteinte à ses droits fondamentaux, de reconnaitre aux organisations de défense des droits humains et environnementaux un intérêt à agir devant les juridictions compétentes dans les affaires qui touchent aux droits, libertés et biens publics. En matière de garde à vue, la CNRI recommande la présence de l’avocat (ou d’une personne de son choix, le cas échéant) à la fin des premières vingt-quatre heures de la garde à vue, et le renforcement des droits de la personne.
Estimant que si les citoyens ont des droits et libertés qu’il convient de garantir et de protéger, ils ont également des devoirs à accomplir, la CNRI réaffirme l’obligation pour tout citoyen sénégalais de respecter scrupuleusement la Constitution et les lois et règlements. Le citoyen a le devoir de défendre la patrie contre toute agression et de contribuer à la lutte contre la corruption et la concussion, de respecter, de faire respecter le bien public et de s’abstenir de tous actes de nature à compromettre l’ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publics mais aussi de préserver les ressources naturelles et l’environnement du pays, d’œuvrer pour le développement durable au profit des générations présentes et futures et enfin, d’inscrire à l’état-civil, les actes le concernant et ceux qui sont relatifs à sa famille dans les conditions déterminées par la loi.
Le souci de donner plus de crédibilité et de renforcer le système de représentation justifie la constitutionnalisation de l’organe qui a pour mission le contrôle et la supervision de l’ensemble du processus électoral ou référendaire mais aussi la proposition de création d’un Conseil National des Collectivités locales et d’un Conseil consultatif des sénégalais de l’extérieur pour, respectivement, une meilleure prise en compte des affaires locales et de celles des sénégalais de la diaspora dans les politiques et programmes publics.
D’autres innovations et modifications importantes ont été introduites par rapport aux dispositions constitutionnelles actuellement en vigueur. Certaines d’entre elles constituent de véritables innovations en ce sens qu’elles n’ont jamais figuré dans un texte constitutionnel au Sénégal. Il s’agit notamment des dispositions suivantes :
Pour une meilleure protection des droits et libertés et une consécration des devoirs du citoyen :
L’obligation du référendum pour toute modification d’une disposition relative aux libertés fondamentales de la personne humaine : Art.150 al.3.
L’institution d’un juge des libertés : Art.51 al 2.
La reconnaissance de l’intérêt à agir devant les juridictions compétentes des organisations de défense des droits humains et environnementaux, dans les affaires qui touchent aux droits, libertés et biens publics : Art 51 al 3.
La réglementation de la garde à vue : Art.22.
L’élargissement des candidatures indépendantes à tous les types d’élection : Art.14 al 2.
La reconnaissance du droit de pétition aux citoyens : Art26.
L’introduction du référendum d’initiative populaire : Art.13 al 2.
L’introduction en faveur du citoyen du droit initiative législative : Art.94 al 2.
La reconnaissance au citoyen d’un droit de recours auprès du juge constitutionnel : Art.109.
Le principe d’une consultation des citoyens pour les attributions liées au patrimoine foncier et ou aux ressources naturelles : Art 15 et suiv.
La constitutionnalisation du droit d’accès à l’information administrative et de protection des données personnelles : Art.6 et 34.
Le droit à l’information et à la protection des données personnelles qui font l’objet d’un suivi par le médiateur : Art.142.
La constitutionnalisation des devoirs du citoyen : Art.52.
Explicitation du principe de la laïcité : Préambule, Art.30 al2.
Le principe d’une assistance de l’État aux communautés religieuses, de manière transparente et sans discrimination : Art.30 al 3.
L’interdiction des milices privées et groupes paramilitaires et encadrement juridique strict des sociétés privées de sécurité : Art. 28.
La traduction et la large diffusion de la Constitution en langues nationales : Art. 154.
La notion de progrès expressément mentionnée dans le texte du serment du Président élu : Art. 61
L’introduction à l’école publique de l’éducation religieuse à la demande des parents : Art. 43.
Pour un meilleur équilibre et un strict respect de la séparation des Pouvoirs :
La redéfinition des rapports entre l’Exécutif et le Judiciaire : Art.105- 106.
L’interdiction faite au Pouvoir exécutif d’entraver le cours de la justice ou de s’opposer à l’exécution d’une décision de justice : Art.129.
L’institution d’une Cour constitutionnelle Art. 1O7-108
L’interdiction faite au Pouvoir législatif de statuer sur des contentieux juridictionnels, de modifier une décision de justice ou de s’opposer à son exécution : Art. 130.
L’encadrement du droit de dissolution de l’Assemblée nationale : Art.120.
Appréciation par l’Assemblée nationale de la durée de l’exercice des pouvoirs exceptionnels et possibilité d’y mettre fin en cas d’abus dûment constaté par la Cour Constitutionnelle : Art. 123 al 3.
Le renforcement du Parlement (droit d’amendement parlementaire aménagé pour une meilleure effectivité et prérogatives de fixation de son ordre du jour par le Parlement renforcées)
L’autorisation parlementaire avant tout envoi, engagement ou retrait de troupes dans des conflits armés à l’extérieur : Art.92.
La définition de la Haute trahison : Art.131 al 2.
L’élargissement des autorités susceptibles d’être traduites devant la Haute Cour de Justice : Art.132.
Pour le renforcement du système consultatif :
L’institution d’un Conseil national des Collectivités locales : Art.135.
L’institution d’un Conseil Consultatif des Sénégalais de l’Extérieur : Art.137.
Pour le renforcement des instances de régulation au service du citoyen :
La détermination constitutionnelle du régime juridique des Autorités administratives indépendantes : Art 138.
L’institution d’une Autorité de Régulation de la Démocratie : Art.143.
La Constitutionnalisation de l’Organe de Régulation de la communication. Art.141.
La Constitutionnalisation du Médiateur de la République : Art. 139 et 141.
Pour la normalisation de la vie publique et des pratiques administratives :
Les limitations et le non cumul des mandats : Art. 76 al 4.
La fixation du nombre de députés : Art :80.
Les limitations du nombre de ministres : Art.76 al 5.
La Constitution prévoit et réglemente l’hypothèse d’une non-concordance entre les majorités présidentielle et parlementaire : Art.75.
Le certificat attestant l’aptitude physique et mentale du candidat à la présidence intègre le dossier de candidature : Art.59.
Limite supérieure de l’âge d’un candidat à la Présidence de la République : Art 58.
La réglementation constitutionnelle des conditions de recrutements d’agents publics et de nomination aux fonctions de direction de services nationaux, d’organismes du secteur parapublic et de nomination des autorités administratives indépendantes : Art.11.
La normalisation des cadeaux, dons et libéralités dans l’Administration publique Art.9 à 11.
La normalisation des titres et fonctions de ministre : Art.76.
La réaffirmation des principes de fonctionnement de l’Administration publique : Art.9.
La déclaration de patrimoine : Art.6 al 2 ; 62 ; 80 al 4 ; 107 al 8.
Pour le renforcement de la rationalité et de l’équité dans les budgets national et locaux.
Le dispositif de renforcement des finances locales (dotation collectivités locales) : Art.135.
L’évaluation par la Cour des Comptes du respect effectif des priorités sectorielles et le degré de réalisation des équilibres géographiques et en fait mention dans son Rapport annuel : Art. 104.
Pour la préservation des ressources naturelles et de l’environnement.
La fixation d’un contenu précis des obligations de l’État en matière environnementale : Art.41.
Les dispositions sur le foncier et les autres ressources naturelles : Art.15 à 18
I-1.RECOMMANDATIONS FINALES
La CNRI ayant fait le constat de l’ampleur des modifications qu’elle propose, recommande l’adoption d’une nouvelle Constitution au lieu d’une simple révision de celle en vigueur. Elle suggère la traduction de l’avant-projet de Constitution dans les langues nationales avant toute soumission au peuple.
Une partie des recommandations qu’elle a faites a trouvé traduction dans l’avant-projet de constitution qui a été élaboré.L’adoption des textes infra constitutionnels s’avère nécessaire pour rendre la loi fondamentale applicable dans son ensemble. La CNRI recommande en particulier et en priorité l’adoption des lois organiques sur le Conseil Supérieur de la Magistrature, la Cour constitutionnelle et l’Autorité de Régulation de la Démocratie. Cette dernière, mise en place, devra organiser des concertations avec la classe politique et les autres acteurs autour du mode de scrutin aux élections législatives pour qu’on ait, comme par le passé, des règles électorales consensuelles. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, la CNRI propose de donner suite à la volonté largement exprimée par les populations de suppression de la liste nationale, et de consacrer la mise en œuvre du scrutin majoritaire à deux tours à l’échelle des circonscriptions électorales (l’échelle du département ayant la préférence des citoyens).
Une deuxième partie des recommandations n’ayant pas vocation à figurer dans une Constitution nécessitera l’institution d’une Commission restreinte de suivi de leur mise en œuvre. Celle-ci sera chargée d’identifier les textes en vigueur qu’il convient de modifier à cette fin.
La CNRI a enfin noté que bon nombre de préoccupations récurrentes exprimées par les citoyens ne découlent pas toujours d’une absence de réglementation mais parfois d’un défaut d’application du cadre juridique qui existe. Elle en veut pour preuve la dilapidation décriée du patrimoine foncier ou les atteintes à la tranquillité publique. Elles découlent parfois d’un défaut de mise en place des mesures d’accompagnement nécessaires en termes de textes d’application ou de structure sans lesquels aucune effectivité n’est garantie.
En effet, la CNRI est partie du constat qu’en dépit du fait que le système foncier sénégalais est légalement dominé par le principe d’inaliénabilité des terres qui caractérise celles du domaine national et du domaine public de l’État, il y a dans la réalité une aliénation souvent illégale d’une partie non négligeable du patrimoine foncier au profit d’intérêts divers, parfois extérieurs au pays au risque de priver à long terme les paysans de terres et le Sénégal, des leviers essentiels de sa liberté et de son développement. L’inaliénabilité constitue une précaution contre les dilapidations éventuelles des patrimoines publics. Le simple respect de la loi qui aménage des techniques (ECUP ou immatriculation) et des garanties (utilité publique, indemnisations ou remboursement des impenses) et soumet à autorisation législative la vente des biens du domaine privé de l’État est de nature à préserver le patrimoine foncier. Il reste évident que les citoyens et collectivités concernés doivent être informés de tout acte ou opérations juridiques envisagées sur ces terres. La CNRI déplore le retard dans l’adoption des décrets d’application de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale en vigueur depuis 2004. Dans le même ordre d’idées la préoccupation liée à l’accès aux documents administratifs ne découle pas d’un vide juridique mais du fait que la Commission d’accès sur l’information administrative et la protection des données personnelles tarde à être fonctionnelle. En effet, aux termes de la loi n° 2006-19 du 30 juin et du décret n°2006-596 du 10 juillet 2006, les documents administratifs sont l’ensemble des documents reçus par les autorités administratives dans l’exercice de leur fonction, qu’ils soient nominatifs ou non nominatif. L’accès aux documents non nominatifs est libre et gratuit sauf quelques restrictions (sécurité de l’État, honneur des familles et des individus, etc.). L’accès aux documents nominatifs est libre et gratuit pour les ayants droits ; il est partiel pour les non ayants droits. Tout citoyen a droit d’accès aux documents nominatifs le concernant. La demande est faite auprès de l’autorité qui détient le document et qui est tenue de répondre dans les deux mois, soit par une réponse positive, soit par une réponse négative écrite et motivée. Si au bout de deux mois, aucune réponse implicite ou explicite n’est parvenue au demandeur, ou si la réponse ne lui paraît pas satisfaisante, il saisit la Commission d’accès sur l’information administrative et la protection des données personnelles tarde à être fonctionnelle.
S’agissant des atteintes à la tranquillité publique, la CNRI a noté que l’apathie des autorités étatiques n’est pas le résultat d’un défaut de base légale pour agir. Aux termes de l’article 129 du code des collectivités locales, les représentants de l'État exercent les pouvoirs de réprimer les atteintes à la tranquillité, telles que le tumulte excité dans les lieux d'assemblée publique, les attroupements, les bruits et rassemblements nocturnes qui troublent le repos des habitants et tous actes de nature à compromettre la tranquillité publique.
À suivre, l'intégralité du rapport ce samedi 16 décembre 2023.
COLLECTIVITÉS TERRITORIALES, LES MAIRES DONNENT DE LA VOIX
Le collectif des maires pour la défense des intérêts des communes a vu le jour. Ce collectif est constitué de 114maires, répartis dans 30 départements du Sénégal. Devant les journalistes, le collectif a dénoncé sa marginalisation voire sa mise à l’écart.
Le collectif des maires pour la défense des intérêts des communes a vu le jour. Ce collectif est constitué de 114maires, répartis dans 30 départements du Sénégal. Devant les journalistes, le collectif a dénoncé sa marginalisation voire sa mise à l’écart. «En effet, devant le manque de dynamisme de nos structures faitières à défendre les intérêts des maires, et l’absence de décisions annoncées des autorités compétentes surtout lors de leur passage à l’Assemblée nationale, nous avons jugé nécessaire de mettre en place ce nouveau cadre d’échanges et de réflexions interactif afin de porter un plaidoyer fort pour nos collectivités territoriales», ont-ils exposé.
Les membres du collectif ont listé leurs exigences portant sur la non concrétisation de certains engagements pris lors de la dernière journée de décentralisation. «C’est le cas des20 milliards de francs Cfa que le gouvernement du Sénégal devait investir dans le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal(PACASEN) rural, la contribution économique locale, le retard dans la mise en place des fonds de concours, les indemnités de transport avec l’achat de véhicules de fonction des maires, la mise à disposition de passeports diplomatiques, et la prolongation au 31 décembre du délai clôturant les engagements», a relevé le maire de la Commune de Taïf, Mbaye Tine.
NOUS VOULONS SERVIR DE LOCOMOTIVE AU BASKET DE LA BANLIEUE
Champion en National 2 chez les dames et vice-champion chez les hommes, Guédiawaye Basket Academy va compter deux clubs dans l’élite du basketball sénégalais.
Champion en National 2 chez les dames et vice-champion chez les hommes, Guédiawaye Basket Academy va compter deux clubs dans l’élite du basketball sénégalais. C’est donc un président comblé qui nous a accueilli à Coté Keur Gorgui où son équipe a pris quartier pour réussir ce double objectif. Dans cet entretien accordé à un groupe de médias dont Emedia.sn, Mamadou Pathé Keita est revenu sur les péripéties de coup double, les ambitions de son club en vue de la saison prochaine mais aussi ce désir de recevoir à Amadou Barry.
Sentiment après la montée des garçons et des filles
« Un sentiment de fierté pour tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette mission, à l’atteinte de ces objectifs. C’est aussi un sentiment de fierté pour la population de Guédiawaye, mes joueuses, entraîneurs, staff technique et administratif. Ce sont des objectifs qu’on s’était fixés. On avait planifié d’évoluer en première division la saison prochaine. C’est pour cela même qu’on avait commencé à investir sur les infrastructures, avec le stadium Amadou Barry pour y recevoir nos matchs. Avec l’aide de Dieu nous avons accompli notre mission. On a travaillé dur pour ça pendant 12 mois. On a commencé à s’entraîner le 10 décembre 2022, avant même le tournoi de montée de l’année dernière, quand les filles sont descendues en deuxième division. On a rapidement recommencé à travailler. Quand les garçons n’avaient pas atteint leur objectif, on a fait pareil. On a donc travaillé pendant 12 mois de manière très acharnée pour parvenir à ces résultats ».
Bilan du parcours des garçons
« C’est un long processus avec les garçons. GBA est une académie et les gens ont tendance à l’oublier. La preuve, l’équipe des filles a été montée il y a trois ans. C’est quand Badiène (la capitaine) devait être surclassée en seniors qu’on l’a fait. Badiène est la plus âgée de cette équipe puisqu’elle en est à sa troisième année, le reste ce sont des juniores et cadettes. On voulait quand même conserver notre formation. On l’a monté et on est automatiquement monté en première division. Cela ne s’est pas bien passé une première fois en première division parce qu’on a un peu dévié sur nos valeurs en allant chercher des joueuses. On va beaucoup apprendre des erreurs qu’on avait faites quand on est monté pour la première fois. Cette année, on a senti qu’il fallait plus investir sur le staff technique. On est allé chercher coach Malick Diop, qui est un entraîneur qu’on ne présente plus. On a aussi motivé les jeunes entraîneurs qui l’ont un peu assisté et qu’il a aussi encadrer pour au moins avoir une équipe très homogène. C’est cette équipe de choc qui a travaillé pour nous ramener toute cette joie. Ils ont atteint les objectifs qu’on leur avait fixés. Il nous manquait un entraîneur de qualité chez les garçons mais aussi un entraîneur réceptif. Souvent les entraîneurs sénégalais pensent détenir le monopole des connaissances. Même le journaliste qui suit le basket peut avoir son mot à dire. L’entraîneur est obligé de l’écouter. Après, c’est à lui de prendre ses décisions. Malick a été très réceptif sur toutes les suggestions que ce soit des dirigeants et même des supporters. Cela lui a beaucoup servi. Il n’a pas eu à faire les mêmes erreurs que ses prédécesseurs. L’organisation a aussi été parfaite. Il y a beaucoup de paramètres qui jouent dans un tournoi de montée. Là (Cité Keur Gorgui) on est à 10 minutes du stade. C’était pour gérer la récupération parce que quand on jouait on rentrait à Guédiawaye et on pouvait perdre deux heures de temps pour rentrer. C’est pour ça qu’il nous fallait être à côté du stade pour au moins rentrer rapidement afin de bien récupérer. Il y a aussi un code alimentaire très strict parce que les athlètes ne devaient pas manger n’importe quoi. Ça pouvait aussi jouer sur leur récupération car sur deux ou trois jours, tu peux augmenter ton poids de performance. J’ai même pris mes congés pour veiller à tout ça. J’ai été très strict, très dur même et rigoureux. Je les ai beaucoup emmerdés mais c’était pour mettre en place les conditions de performance. Si on veut atteindre des performances il faut être exigeant sur tous les plans avec les entraînements, la récupération, la diététique avec même la consommation énergétique… Il faut veiller sur tout cela. C’est ce qui a fait la différence. Malgré l’accumulation des matchs, l’équipe montait en régime. Hier (mercredi) en dépit de la demi-finale difficile, l’équipe féminine est montée en régime. Lors de la finale des garçons, l’équipe a marqué 90 points. Les filles ont marqué pratiquement 70 points lors de chacun de leurs matchs. C’est la récupération et le code alimentaire qui ont fait la différence ».
Objectif des garçons
« Nous restons une académie. Nous n’allons pas être prétentieux. Nous faisons évoluer de jeunes joueurs. La preuve, le meneur titulaire des garçons est un cadet. Pareil chez les filles. Nous n’allons pas chercher de grands joueurs mais peut-être prendre des joueurs qu’on va développer pour rester dans notre philosophie. On ne va pas refaire les erreurs du passé. Mais l’objectif c’est d’abord rester en première division et consolider nos acquis. Peut-être qu’après les moyens vont suivre parce que cette année, on a évolué sans l’aide de personne. Il n’y a pas un seul franc qui nous a été donné par une autorité de Guédiawaye. On s’est débrouillés. C’est ça d’ailleurs la force de Gba. Ce sont les dirigeants qui mettent la main à la poche. On a aussi nos relations qui nous aident. On a eu un gros budget pour ce tournoi de montée ».
Budget
« On a dépensé minimum 5 millions pour les deux équipes. Certains ont donné 500 mille Fcfa, d’autres 1 million Fcfa. Ce sont des dirigeants très généreux. Le club a aussi beaucoup contribué parce que nous avons une politique de recherche de moyens qui nous permettent d’avoir des sous. Nous avons aussi des sponsors. On a une bonne organisation au niveau de Gba. Je profite de l’occasion pour remercier les dirigeants de leur générosité. Ils donnent facilement des chèques pour participer. Ce ne sont pas des choses qu’on voit souvent dans les clubs. Ailleurs, il y a souvent des tiraillements pour des questions d’argent. Ici c’est le contraire. Les gens sont contents de venir mettre leurs sous. C’est ce qu’on a réussi à faire à Guédiawaye ».
Objectifs chez les filles pour leur retour en N1
« Les filles, je touche du bois, je n’ai aucune inquiétude par rapport à elles en toute modestie. C’est une équipe qui avait une envergure d’une équipe de National 1. On s’est qualifié en demi-finale de Coupe du maire en éliminant des équipes de première division. Ce sont de jeunes joueuses qui développent des qualités techniques très confortables. Je pense qu’avec un petit renforcement, elles peuvent jouer les play-offs ».
Prochain entraîneur des garçons
« J’ai reçu beaucoup de coups de fil. Mais on va faire de la promotion interne. Malick Bachir va continuer avec les filles mais chez les garçons on fera de la promotion interne. On a de jeunes entraîneurs et on va les promouvoir. Ils étaient là quand c’était difficile. Ils ont accepté de souffrir avec le projet. On va les promouvoir au lieu d’aller chercher un entraîneur. Je suis à l’aise avec ce staff technique. Je ne vais pas amener quelqu’un qui va me créer des problèmes. On va faire une promotion interne, encadrer un des jeunes entraîneurs, le soutenir, l’encadrer pour qu’il se fasse un nom ».
Modèle économique de Gba
« Je suis financier de formation. Je suis très rigoureux sur ces questions. On met en place un budget, on planifie. On avait d’ailleurs planifié notre montée. C’est pourquoi, on avait acheté des panneaux, des chronos, un tapis au stadium Amadou Barry parce qu’on prévoyait d’y recevoir. Le bon Dieu a exaucé notre vœu. Mais on planifie. On met en place un budget qui est adopté en Comité directeur. Il y a un vice-président qui est exclusivement chargé de la gestion financière. On a aussi des gestionnaires qui font leur travail au quotidien. Nous allons aller en AG pour un peu rendre compte de la gestion de cette année et adopter un nouveau budget pour l’année prochaine. On prévoit un budget de 60 millions Fcfa pour l’année prochaine. On a déjà des postes de ressources. On ira en chercher d’autres à travers des sponsors, le mécénat, des subventions. Moi-même je n’interviens pas. Pour les questions budgétaires c’est le président Bass qui se charge périodiquement avec le trésorier de faire l’état des lieux et après ils me rendent compte. Tout est organisé à GBA. Chacun sait ce qu’il a à faire. Je suis très rigoureux sur le modèle d’organisation Si les tâches sont dirigées et que chacun fasse ce qu’il doit faire, souvent on atteint les résultats. Mais si quelqu’un empiète dans les prérogatives des autres ou veut tout faire, ce n’est pas possible ».
GBA en locomotive du basket dans la banlieue
« C’était un problème. Je ne vais pas faire dans la fine bouche. Le projet n’était pas trop accepté en banlieue pour des raisons politiques. On a eu quand même beaucoup de crocs-en-jambe. Mais moi je ne me décourage pas. Quand je mets en place quelque chose et j’ai des idées, je fonce. Chaque année ce sont des désillusions mais chaque année l’équipe monte en envergure. Avec les amis, on savait où on allait. On sait ce qu’on veut pour la ville de Guédiawaye et pour la banlieue en général. Il y a beaucoup de basketteurs à Guédiawaye. L’idée n’est pas de fédérer tout dans une seule équipe. A Dakar, au niveau de toutes les communes, il y a une équipe de première division. A Guédiawaye on a cinq communes et on doit pouvoir avoir deux à trois équipes en première division, dès lors qu’on a une salle. Seuls 4 départements en disposent. Dakar avec Marius Ndiaye, Rufisque avec Dakar Arena qui est pratiquement inaccessible, Thies avec Lat-Dior et Guédiawaye avec Amadou Barry. Donc, il y a de la place pour deux à trois équipes de première division et faire jouer un rôle à Guédiawaye. Ce serait même bénéfique pour la Fédération dans l’organisation de ces matchs d’autant plus que parfois Marius Ndiaye est indisponible. Nous voulons servir de locomotive au basket de la banlieue et de Guédiawaye en particulier ».
Match à domicile à Amadou Barry la saison prochaine
« Le stadium Amadou Barry est plus propice pour recevoir les matchs de l’élite que Joseph Gaye, Mbour. Or, Aline Sitoé qui est en chantier. Il faut d’ailleurs que la Fédération anticipe sur ça par rapport aux deux équipes de Ziguinchor parce que le stade Aline Sitoé est en chantier et le Casa reçoit ses matchs de championnat de football à Kolda. Tout est prêt pour qu’on reçoive à Amadou Barry. On a un chrono et des panneaux qui sont meilleurs que ceux qui sont à Marius Ndiaye. On a aussi un tapis. J’ai demandé qu’on me cherche les appareils de 24 secondes en Europe. C’est sûr qu’on va me les trouver cette semaine. Amadou Barry sera prêt avant le début du championnat ».
Par Assane Gueye
LA SYNCOP 28
Quelque 100 000 participants, 195 pays, 4000 journalistes et 2000 lobbyistes ont été témoins du saupoudrage de Dubaï. La 28ème Conférence des Nations Unies pour le climat a de prime abord manqué de sobriété.
Quelque 100 000 participants, 195 pays, 4000 journalistes et 2000 lobbyistes ont été témoins du saupoudrage de Dubaï. La 28ème Conférence des Nations Unies pour le climat a de prime abord manqué de sobriété. Tous ces gens respectables qui l’ont honorée de leur présence ont quasiment tous pris l’avion pour s’y rendre. S’ils étaient si attachés à l’écologie, ils auraient mieux fait de marcher pour prouver leur sincérité. La micromobilité est certainement moins polluante que l’aéroplane qui déverse sa quantité de particules dans l’atmosphère. Les faux amis de la nature, à dire vrai, ne prêchent pas par l’exemple. Il suffit de voir les repas au menu souvent précédés au cours de ces grand-messes de petits fours, canapés et cocktails. Des plats bourrés de produits carnés, donc de protéines, sont ingurgités. Ce qui veut dire que parmi les écolos autoproclamés, les végétariens ne sont pas légion. Une autre absurdité, disons une provocation qui laisse pantois. Le président de cette COP, Sultan Al Jaber, est le PDG de la compagnie pétrolière d’Abu Dhabi. Choix loufoque et symptomatique du manque de sérieux et de respect qui ajoute du discrédit sur le rendez-vous annuel qui finit toujours de toute manière en rendez-vous manqué. Mais le reste du monde qui n’y est pas est incrédule, blasé. Cette majorité silencieuse reste tranquillement à la maison, loin du fatras et du concours du plus beau discours sans lendemain comme cela se passe du reste tous les ans avec l’Assemblée générale de L’Onu.
Les COP écopent camouflet sur camouflet
Villégiature, perte de temps et autodérision. Les COP comportent les germes de leur propre flop. Pas surprenant qu’elles écopent camouflet sur camouflet. Effectivement, tous les prétentieux qui veulent sauver la nature gaspillent leur temps et leur énergie. Dame nature est plus résiliente que tout. Elle sera encore là quand nous aurons fini d’embarquer pour des horizons lointains. Quoiqu’il se passe, elle est sa propre arche de Noé. Les larmes de crocodile des pompiers-pyromanes n’y feront rien. La nature naturante va gagner et va reprendre ses droits. Dans ses gesticulations, l’être humain ne cherche qu’à sauver sa peau. Parce qu’il n’est pas un singleton sur terre, il n’en est même pas le centre de gravité, encore moins «maître et possesseur de la nature». Comment un philosophe émérite comme Descartes peut dire une telle énormité ? C’est la terre et les vers de terre qui entretiennent la terre qui auront le dernier mot. Nous y venons, nous serons ensevelis sous terre. Humanité, humilité et humus sont de la même famille. Jouons balle à terre et finissons-en avec l’arrogance. 80 milliards d’individus ont déjà existé depuis que l’Homme est sur terre. Les 72 milliards ont été emportés par l’ange de la mort. Il en reste 8 qui s’inquiètent avec beaucoup d’égocentrisme du réchauffement et du dérèglement climatique. Les scientifiques onusiens du GIEC sonnent régulièrement l’alarme jusqu’à être anxiogènes. On est au- devant d’une insolation ou d’une hypothermie collective. Sortir du fossile ou entrer dans la fossilisation. C’est notre punition si on ne veut pas être momifiés. Au même moment où se tenait la pâle COPie, un déluge de bombes continue de pulvériser Gaza, à quelques kms de là. C’est dire combien les copistes ont de l’affect.
Les Sénégalais à la COP ont laissé derrière eux un désastre écologique
Dans la débandade générale et la vaste mascarade multilatérale, qu’en est-il précisément du Sénégal ? Le désert y avance inexorablement. La Grande muraille verte signifie qu’on s’emmure dans nos turpitudes. Les Sénégalais n’ont plus la main verte. Ses villes sont en ciment. La capitale en particulier ne ressemble plus à rien. Le maire Barthélemy Dias veut planter 100 000 arbres. Il ne sait pour le moment que poser des pavés après avoir cessé de jeter des pavés dans la mare. Clairement, les Sénégalais qui se sont présentés à la COP ont laissé derrière eux un désastre écologique. «Notre maison brûle et on regarde ailleurs». Qui ne craque pas devant la formule de Chirac. Oui, chez nous, il est un sujet essentiel dont personne ne parle. Il s’agit du droit et bien-être des animaux. Les équidés (cheval et âne), les populations de chats et de chiens sont si malmenés, tellement mal-traités dans ce pays qui a pourtant eu les premiers médecins vétérinaires d’Afrique. Birago Diop et autres. Grandeur et petitesse. Les points d’eau y sont également comblés au profit des sites d’habitation qui explosent en même temps que la démographie. Un pays sahélien qui ensevelit ses zones humides, c’est le comble de l’ironie. Ici donc, comme un peu partout dans ce monde immonde, le loup est dans la bergerie. Un proverbe arménien résume fort bien la situation. «Honteux de ce qu’il voit tous les jours, le soleil se couche en rougissant». Carton rouge à la COP.
CLASSEMENT FIFA, LES LIONNES CONSERVENT LEUR POSITION AU PLAN CONTINENTAL
L’équipe du Sénégal féminine de football, bien que gardant sa 11e place africaine, a perdu deux rangs au niveau mondial dans le nouveau classement FIFA du mois de décembre, passant de la 81e à la 83e place
Dakar, 15 déc (APS) – L’équipe du Sénégal féminine de football, bien que gardant sa 11e place africaine, a perdu deux rangs au niveau mondial dans le nouveau classement FIFA du mois de décembre, passant de la 81e à la 83e place, a appris l’APS de l’instance dirigeante du football mondial.
Le classement africain est dominé par le Nigeria, première équipe africaine, mais qui perd deux places dans le classement mondial, en reculant à la 34e.
L’Afrique du Sud, championne d’Afrique en titre, occupe la deuxième place africaine au classement, tout en chutant de sept places au niveau mondial. Les ‘’Banyana Banyana’’ occupent désormais la 52e place.
Le Maroc, troisième africain, a reculé de deux rangs dans le classement mondial
Le classement général est dominé par l’Espagne, championne du monde en titre et terminera l’année civile sur le trône. Elle est la quatrième équipe de l’histoire à connaître cet honneur après les Etats-Unis, l’Allemagne et la Suède.
Les Etats-Unis (2e, +1) et la France (3e, +2) complètent le trio de tête.
La prochaine publication du Classement mondial féminin de la FIFA sera publiée en mars 2024.
La dernière publication du Classement mondial féminin de la FIFA remonte au 25 août dernier.
Plus de 400 rencontres internationales ont été jouées entre août et décembre, un record en cinq mois seulement.
ELECTIONS DE REPRÉSENTATIVITÉ SYNDICALE : LA CNTS EN TÊTE À SAINT-LOUIS
La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) arrive en tête aux élections de représentativité syndicale dans le département de Saint-Louis (nord), suivie de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS)
Saint-Louis, 15 déc (APS) – La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) arrive en tête aux élections de représentativité syndicale dans le département de Saint-Louis (nord), suivie de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), a appris l’APS.
Selon le procès verbal de recensement des votes dont l’APS a pris connaissance, la CNTS a remporté le scrutin organisé, mardi, dans la circonscription électorale de Saint-Louis avec neuf cent six (906) voix, devant les douze listes en compétition.
L’UNSAS occupe la deuxième position avec un total de cinq cent sept (507) voix.
La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS), avec ses quatre cent seize (416) voix, complète le trio de tête.
Au total, douze mille cinq cent deux (12 502) électeurs se sont inscrits sur les listes électorales dont deux-mille six cent quatre vingt dix votants dans l’ensemble du département.