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12 février 2025
NOUS VOULONS SERVIR DE LOCOMOTIVE AU BASKET DE LA BANLIEUE
Champion en National 2 chez les dames et vice-champion chez les hommes, Guédiawaye Basket Academy va compter deux clubs dans l’élite du basketball sénégalais.
Champion en National 2 chez les dames et vice-champion chez les hommes, Guédiawaye Basket Academy va compter deux clubs dans l’élite du basketball sénégalais. C’est donc un président comblé qui nous a accueilli à Coté Keur Gorgui où son équipe a pris quartier pour réussir ce double objectif. Dans cet entretien accordé à un groupe de médias dont Emedia.sn, Mamadou Pathé Keita est revenu sur les péripéties de coup double, les ambitions de son club en vue de la saison prochaine mais aussi ce désir de recevoir à Amadou Barry.
Sentiment après la montée des garçons et des filles
« Un sentiment de fierté pour tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette mission, à l’atteinte de ces objectifs. C’est aussi un sentiment de fierté pour la population de Guédiawaye, mes joueuses, entraîneurs, staff technique et administratif. Ce sont des objectifs qu’on s’était fixés. On avait planifié d’évoluer en première division la saison prochaine. C’est pour cela même qu’on avait commencé à investir sur les infrastructures, avec le stadium Amadou Barry pour y recevoir nos matchs. Avec l’aide de Dieu nous avons accompli notre mission. On a travaillé dur pour ça pendant 12 mois. On a commencé à s’entraîner le 10 décembre 2022, avant même le tournoi de montée de l’année dernière, quand les filles sont descendues en deuxième division. On a rapidement recommencé à travailler. Quand les garçons n’avaient pas atteint leur objectif, on a fait pareil. On a donc travaillé pendant 12 mois de manière très acharnée pour parvenir à ces résultats ».
Bilan du parcours des garçons
« C’est un long processus avec les garçons. GBA est une académie et les gens ont tendance à l’oublier. La preuve, l’équipe des filles a été montée il y a trois ans. C’est quand Badiène (la capitaine) devait être surclassée en seniors qu’on l’a fait. Badiène est la plus âgée de cette équipe puisqu’elle en est à sa troisième année, le reste ce sont des juniores et cadettes. On voulait quand même conserver notre formation. On l’a monté et on est automatiquement monté en première division. Cela ne s’est pas bien passé une première fois en première division parce qu’on a un peu dévié sur nos valeurs en allant chercher des joueuses. On va beaucoup apprendre des erreurs qu’on avait faites quand on est monté pour la première fois. Cette année, on a senti qu’il fallait plus investir sur le staff technique. On est allé chercher coach Malick Diop, qui est un entraîneur qu’on ne présente plus. On a aussi motivé les jeunes entraîneurs qui l’ont un peu assisté et qu’il a aussi encadrer pour au moins avoir une équipe très homogène. C’est cette équipe de choc qui a travaillé pour nous ramener toute cette joie. Ils ont atteint les objectifs qu’on leur avait fixés. Il nous manquait un entraîneur de qualité chez les garçons mais aussi un entraîneur réceptif. Souvent les entraîneurs sénégalais pensent détenir le monopole des connaissances. Même le journaliste qui suit le basket peut avoir son mot à dire. L’entraîneur est obligé de l’écouter. Après, c’est à lui de prendre ses décisions. Malick a été très réceptif sur toutes les suggestions que ce soit des dirigeants et même des supporters. Cela lui a beaucoup servi. Il n’a pas eu à faire les mêmes erreurs que ses prédécesseurs. L’organisation a aussi été parfaite. Il y a beaucoup de paramètres qui jouent dans un tournoi de montée. Là (Cité Keur Gorgui) on est à 10 minutes du stade. C’était pour gérer la récupération parce que quand on jouait on rentrait à Guédiawaye et on pouvait perdre deux heures de temps pour rentrer. C’est pour ça qu’il nous fallait être à côté du stade pour au moins rentrer rapidement afin de bien récupérer. Il y a aussi un code alimentaire très strict parce que les athlètes ne devaient pas manger n’importe quoi. Ça pouvait aussi jouer sur leur récupération car sur deux ou trois jours, tu peux augmenter ton poids de performance. J’ai même pris mes congés pour veiller à tout ça. J’ai été très strict, très dur même et rigoureux. Je les ai beaucoup emmerdés mais c’était pour mettre en place les conditions de performance. Si on veut atteindre des performances il faut être exigeant sur tous les plans avec les entraînements, la récupération, la diététique avec même la consommation énergétique… Il faut veiller sur tout cela. C’est ce qui a fait la différence. Malgré l’accumulation des matchs, l’équipe montait en régime. Hier (mercredi) en dépit de la demi-finale difficile, l’équipe féminine est montée en régime. Lors de la finale des garçons, l’équipe a marqué 90 points. Les filles ont marqué pratiquement 70 points lors de chacun de leurs matchs. C’est la récupération et le code alimentaire qui ont fait la différence ».
Objectif des garçons
« Nous restons une académie. Nous n’allons pas être prétentieux. Nous faisons évoluer de jeunes joueurs. La preuve, le meneur titulaire des garçons est un cadet. Pareil chez les filles. Nous n’allons pas chercher de grands joueurs mais peut-être prendre des joueurs qu’on va développer pour rester dans notre philosophie. On ne va pas refaire les erreurs du passé. Mais l’objectif c’est d’abord rester en première division et consolider nos acquis. Peut-être qu’après les moyens vont suivre parce que cette année, on a évolué sans l’aide de personne. Il n’y a pas un seul franc qui nous a été donné par une autorité de Guédiawaye. On s’est débrouillés. C’est ça d’ailleurs la force de Gba. Ce sont les dirigeants qui mettent la main à la poche. On a aussi nos relations qui nous aident. On a eu un gros budget pour ce tournoi de montée ».
Budget
« On a dépensé minimum 5 millions pour les deux équipes. Certains ont donné 500 mille Fcfa, d’autres 1 million Fcfa. Ce sont des dirigeants très généreux. Le club a aussi beaucoup contribué parce que nous avons une politique de recherche de moyens qui nous permettent d’avoir des sous. Nous avons aussi des sponsors. On a une bonne organisation au niveau de Gba. Je profite de l’occasion pour remercier les dirigeants de leur générosité. Ils donnent facilement des chèques pour participer. Ce ne sont pas des choses qu’on voit souvent dans les clubs. Ailleurs, il y a souvent des tiraillements pour des questions d’argent. Ici c’est le contraire. Les gens sont contents de venir mettre leurs sous. C’est ce qu’on a réussi à faire à Guédiawaye ».
Objectifs chez les filles pour leur retour en N1
« Les filles, je touche du bois, je n’ai aucune inquiétude par rapport à elles en toute modestie. C’est une équipe qui avait une envergure d’une équipe de National 1. On s’est qualifié en demi-finale de Coupe du maire en éliminant des équipes de première division. Ce sont de jeunes joueuses qui développent des qualités techniques très confortables. Je pense qu’avec un petit renforcement, elles peuvent jouer les play-offs ».
Prochain entraîneur des garçons
« J’ai reçu beaucoup de coups de fil. Mais on va faire de la promotion interne. Malick Bachir va continuer avec les filles mais chez les garçons on fera de la promotion interne. On a de jeunes entraîneurs et on va les promouvoir. Ils étaient là quand c’était difficile. Ils ont accepté de souffrir avec le projet. On va les promouvoir au lieu d’aller chercher un entraîneur. Je suis à l’aise avec ce staff technique. Je ne vais pas amener quelqu’un qui va me créer des problèmes. On va faire une promotion interne, encadrer un des jeunes entraîneurs, le soutenir, l’encadrer pour qu’il se fasse un nom ».
Modèle économique de Gba
« Je suis financier de formation. Je suis très rigoureux sur ces questions. On met en place un budget, on planifie. On avait d’ailleurs planifié notre montée. C’est pourquoi, on avait acheté des panneaux, des chronos, un tapis au stadium Amadou Barry parce qu’on prévoyait d’y recevoir. Le bon Dieu a exaucé notre vœu. Mais on planifie. On met en place un budget qui est adopté en Comité directeur. Il y a un vice-président qui est exclusivement chargé de la gestion financière. On a aussi des gestionnaires qui font leur travail au quotidien. Nous allons aller en AG pour un peu rendre compte de la gestion de cette année et adopter un nouveau budget pour l’année prochaine. On prévoit un budget de 60 millions Fcfa pour l’année prochaine. On a déjà des postes de ressources. On ira en chercher d’autres à travers des sponsors, le mécénat, des subventions. Moi-même je n’interviens pas. Pour les questions budgétaires c’est le président Bass qui se charge périodiquement avec le trésorier de faire l’état des lieux et après ils me rendent compte. Tout est organisé à GBA. Chacun sait ce qu’il a à faire. Je suis très rigoureux sur le modèle d’organisation Si les tâches sont dirigées et que chacun fasse ce qu’il doit faire, souvent on atteint les résultats. Mais si quelqu’un empiète dans les prérogatives des autres ou veut tout faire, ce n’est pas possible ».
GBA en locomotive du basket dans la banlieue
« C’était un problème. Je ne vais pas faire dans la fine bouche. Le projet n’était pas trop accepté en banlieue pour des raisons politiques. On a eu quand même beaucoup de crocs-en-jambe. Mais moi je ne me décourage pas. Quand je mets en place quelque chose et j’ai des idées, je fonce. Chaque année ce sont des désillusions mais chaque année l’équipe monte en envergure. Avec les amis, on savait où on allait. On sait ce qu’on veut pour la ville de Guédiawaye et pour la banlieue en général. Il y a beaucoup de basketteurs à Guédiawaye. L’idée n’est pas de fédérer tout dans une seule équipe. A Dakar, au niveau de toutes les communes, il y a une équipe de première division. A Guédiawaye on a cinq communes et on doit pouvoir avoir deux à trois équipes en première division, dès lors qu’on a une salle. Seuls 4 départements en disposent. Dakar avec Marius Ndiaye, Rufisque avec Dakar Arena qui est pratiquement inaccessible, Thies avec Lat-Dior et Guédiawaye avec Amadou Barry. Donc, il y a de la place pour deux à trois équipes de première division et faire jouer un rôle à Guédiawaye. Ce serait même bénéfique pour la Fédération dans l’organisation de ces matchs d’autant plus que parfois Marius Ndiaye est indisponible. Nous voulons servir de locomotive au basket de la banlieue et de Guédiawaye en particulier ».
Match à domicile à Amadou Barry la saison prochaine
« Le stadium Amadou Barry est plus propice pour recevoir les matchs de l’élite que Joseph Gaye, Mbour. Or, Aline Sitoé qui est en chantier. Il faut d’ailleurs que la Fédération anticipe sur ça par rapport aux deux équipes de Ziguinchor parce que le stade Aline Sitoé est en chantier et le Casa reçoit ses matchs de championnat de football à Kolda. Tout est prêt pour qu’on reçoive à Amadou Barry. On a un chrono et des panneaux qui sont meilleurs que ceux qui sont à Marius Ndiaye. On a aussi un tapis. J’ai demandé qu’on me cherche les appareils de 24 secondes en Europe. C’est sûr qu’on va me les trouver cette semaine. Amadou Barry sera prêt avant le début du championnat ».
Par Assane Gueye
LA SYNCOP 28
Quelque 100 000 participants, 195 pays, 4000 journalistes et 2000 lobbyistes ont été témoins du saupoudrage de Dubaï. La 28ème Conférence des Nations Unies pour le climat a de prime abord manqué de sobriété.
Quelque 100 000 participants, 195 pays, 4000 journalistes et 2000 lobbyistes ont été témoins du saupoudrage de Dubaï. La 28ème Conférence des Nations Unies pour le climat a de prime abord manqué de sobriété. Tous ces gens respectables qui l’ont honorée de leur présence ont quasiment tous pris l’avion pour s’y rendre. S’ils étaient si attachés à l’écologie, ils auraient mieux fait de marcher pour prouver leur sincérité. La micromobilité est certainement moins polluante que l’aéroplane qui déverse sa quantité de particules dans l’atmosphère. Les faux amis de la nature, à dire vrai, ne prêchent pas par l’exemple. Il suffit de voir les repas au menu souvent précédés au cours de ces grand-messes de petits fours, canapés et cocktails. Des plats bourrés de produits carnés, donc de protéines, sont ingurgités. Ce qui veut dire que parmi les écolos autoproclamés, les végétariens ne sont pas légion. Une autre absurdité, disons une provocation qui laisse pantois. Le président de cette COP, Sultan Al Jaber, est le PDG de la compagnie pétrolière d’Abu Dhabi. Choix loufoque et symptomatique du manque de sérieux et de respect qui ajoute du discrédit sur le rendez-vous annuel qui finit toujours de toute manière en rendez-vous manqué. Mais le reste du monde qui n’y est pas est incrédule, blasé. Cette majorité silencieuse reste tranquillement à la maison, loin du fatras et du concours du plus beau discours sans lendemain comme cela se passe du reste tous les ans avec l’Assemblée générale de L’Onu.
Les COP écopent camouflet sur camouflet
Villégiature, perte de temps et autodérision. Les COP comportent les germes de leur propre flop. Pas surprenant qu’elles écopent camouflet sur camouflet. Effectivement, tous les prétentieux qui veulent sauver la nature gaspillent leur temps et leur énergie. Dame nature est plus résiliente que tout. Elle sera encore là quand nous aurons fini d’embarquer pour des horizons lointains. Quoiqu’il se passe, elle est sa propre arche de Noé. Les larmes de crocodile des pompiers-pyromanes n’y feront rien. La nature naturante va gagner et va reprendre ses droits. Dans ses gesticulations, l’être humain ne cherche qu’à sauver sa peau. Parce qu’il n’est pas un singleton sur terre, il n’en est même pas le centre de gravité, encore moins «maître et possesseur de la nature». Comment un philosophe émérite comme Descartes peut dire une telle énormité ? C’est la terre et les vers de terre qui entretiennent la terre qui auront le dernier mot. Nous y venons, nous serons ensevelis sous terre. Humanité, humilité et humus sont de la même famille. Jouons balle à terre et finissons-en avec l’arrogance. 80 milliards d’individus ont déjà existé depuis que l’Homme est sur terre. Les 72 milliards ont été emportés par l’ange de la mort. Il en reste 8 qui s’inquiètent avec beaucoup d’égocentrisme du réchauffement et du dérèglement climatique. Les scientifiques onusiens du GIEC sonnent régulièrement l’alarme jusqu’à être anxiogènes. On est au- devant d’une insolation ou d’une hypothermie collective. Sortir du fossile ou entrer dans la fossilisation. C’est notre punition si on ne veut pas être momifiés. Au même moment où se tenait la pâle COPie, un déluge de bombes continue de pulvériser Gaza, à quelques kms de là. C’est dire combien les copistes ont de l’affect.
Les Sénégalais à la COP ont laissé derrière eux un désastre écologique
Dans la débandade générale et la vaste mascarade multilatérale, qu’en est-il précisément du Sénégal ? Le désert y avance inexorablement. La Grande muraille verte signifie qu’on s’emmure dans nos turpitudes. Les Sénégalais n’ont plus la main verte. Ses villes sont en ciment. La capitale en particulier ne ressemble plus à rien. Le maire Barthélemy Dias veut planter 100 000 arbres. Il ne sait pour le moment que poser des pavés après avoir cessé de jeter des pavés dans la mare. Clairement, les Sénégalais qui se sont présentés à la COP ont laissé derrière eux un désastre écologique. «Notre maison brûle et on regarde ailleurs». Qui ne craque pas devant la formule de Chirac. Oui, chez nous, il est un sujet essentiel dont personne ne parle. Il s’agit du droit et bien-être des animaux. Les équidés (cheval et âne), les populations de chats et de chiens sont si malmenés, tellement mal-traités dans ce pays qui a pourtant eu les premiers médecins vétérinaires d’Afrique. Birago Diop et autres. Grandeur et petitesse. Les points d’eau y sont également comblés au profit des sites d’habitation qui explosent en même temps que la démographie. Un pays sahélien qui ensevelit ses zones humides, c’est le comble de l’ironie. Ici donc, comme un peu partout dans ce monde immonde, le loup est dans la bergerie. Un proverbe arménien résume fort bien la situation. «Honteux de ce qu’il voit tous les jours, le soleil se couche en rougissant». Carton rouge à la COP.
CLASSEMENT FIFA, LES LIONNES CONSERVENT LEUR POSITION AU PLAN CONTINENTAL
L’équipe du Sénégal féminine de football, bien que gardant sa 11e place africaine, a perdu deux rangs au niveau mondial dans le nouveau classement FIFA du mois de décembre, passant de la 81e à la 83e place
Dakar, 15 déc (APS) – L’équipe du Sénégal féminine de football, bien que gardant sa 11e place africaine, a perdu deux rangs au niveau mondial dans le nouveau classement FIFA du mois de décembre, passant de la 81e à la 83e place, a appris l’APS de l’instance dirigeante du football mondial.
Le classement africain est dominé par le Nigeria, première équipe africaine, mais qui perd deux places dans le classement mondial, en reculant à la 34e.
L’Afrique du Sud, championne d’Afrique en titre, occupe la deuxième place africaine au classement, tout en chutant de sept places au niveau mondial. Les ‘’Banyana Banyana’’ occupent désormais la 52e place.
Le Maroc, troisième africain, a reculé de deux rangs dans le classement mondial
Le classement général est dominé par l’Espagne, championne du monde en titre et terminera l’année civile sur le trône. Elle est la quatrième équipe de l’histoire à connaître cet honneur après les Etats-Unis, l’Allemagne et la Suède.
Les Etats-Unis (2e, +1) et la France (3e, +2) complètent le trio de tête.
La prochaine publication du Classement mondial féminin de la FIFA sera publiée en mars 2024.
La dernière publication du Classement mondial féminin de la FIFA remonte au 25 août dernier.
Plus de 400 rencontres internationales ont été jouées entre août et décembre, un record en cinq mois seulement.
ELECTIONS DE REPRÉSENTATIVITÉ SYNDICALE : LA CNTS EN TÊTE À SAINT-LOUIS
La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) arrive en tête aux élections de représentativité syndicale dans le département de Saint-Louis (nord), suivie de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS)
Saint-Louis, 15 déc (APS) – La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) arrive en tête aux élections de représentativité syndicale dans le département de Saint-Louis (nord), suivie de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), a appris l’APS.
Selon le procès verbal de recensement des votes dont l’APS a pris connaissance, la CNTS a remporté le scrutin organisé, mardi, dans la circonscription électorale de Saint-Louis avec neuf cent six (906) voix, devant les douze listes en compétition.
L’UNSAS occupe la deuxième position avec un total de cinq cent sept (507) voix.
La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS), avec ses quatre cent seize (416) voix, complète le trio de tête.
Au total, douze mille cinq cent deux (12 502) électeurs se sont inscrits sur les listes électorales dont deux-mille six cent quatre vingt dix votants dans l’ensemble du département.
AKON CITY, L’ÉTAT DONNE UN ULTIMATUM AU RAPPEUR
Le Directeur général de la Sapco, Souleymane Ndiaye, déçu de voir le projet toujours à l’état embryonnaire, a lancé un ultimatum à l’artiste. Ci-dessous ses explications.
Entre Akon et la Sapco, l’histoire d’amour risque de prendre fin et vouer aux gémonies le projet «Akon City». Le Directeur général de la Sapco, Souleymane Ndiaye, déçu de voir le projet toujours à l’état embryonnaire, a lancé un ultimatum à l’artiste. Ci-dessous ses explications.
«Nous ce que nous voulons, ce sont des projets concrets, des réceptifs capables d’accueillir nos hôtes. Nous allons vers les JO de 2026 et il y a d’autres investisseurs qui sont prêts à venir, bien vrai qu’à Mbodiène, on est sur 504 hectares et on n'empêche à personne de venir investir sur les autres superficies.
Mais c'est pour taper sur la table afin qu’il puisse faire le nécessaire. Il a fait les terrassements, il a déjà commencé les travaux du ‘‘Welcom center’’, il a même fait un centre pour les jeunes de Mbodiène. Mais nous ce qui nous intéresse c’est des réceptifs hôteliers qui vont contribuer à la relance du tourisme au Sénégal.
S’il n'est pas capable de réaliser le projet, si on ne s’entend pas, on sera obligés de retirer nos terres les donner à d’autres promoteurs. Mais nous lui accordons le bénéfice du doute. Akon a dit qu’il va venir au Sénégal. Nous allons l’écouter pour voir ce qu’il va mettre sur la table. Mais il y a un deadline. Nous lui donnons deux mois pour voir ce qu’il va faire. S’il ne réagit pas la Sapco verra l’attitude à prendre.»
LA DURÉE D'INDISPONIBILITÉ DE NAMPALYS CONNUE
Nampalys Mendy, sorti blessé contre Séville, souffre d’une lésion au niveau de la cuisse et sera absent. L'international sénégalais qui évolue, à Lens, sera absent pour une durée d'un mois au moins.
iGFM (Dakar) Nampalys Mendy, sorti blessé contre Séville, souffre d’une lésion au niveau de la cuisse et sera absent. L'international sénégalais qui évolue, à Lens, sera absent pour une durée d'un mois au moins.
Nampalys Mendy, sorti blessé contre Séville, souffre d’une lésion au niveau de la cuisse et sera absent jusqu’à la trêve. Il manquera ainsi le déplacement à Nice également. Sa période d’absence devrait être de l’ordre de 3 à 4 semaines, a annoncé l'entraîneur lensois, Franck Haise, lors d'une conférence de presse tenue, ce vendredi. L'international sénégalais devrait donc faire son retour au début de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de football, qui se déroulera en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
S'il est convoqué par le sélectionneur national, Aliou Cissé, Nampalys Mendy devrait manquer le premier match des Lions du Sénégal contre la Gambie prévu le 15 janvier à Yamoussoukro.
UN UNIVERSITAIRE RELÈVE LA PART DE L’ÉDUCATION DANS LA RÉSILIENCE
« Lorsqu’une situation d’urgence se présente, on ne pense pas premièrement à l’éducation. Or, la résilience, c’est d’abord l’éducation »
Dakar, 15 déc (APS) – Le doyen de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF), Moustapha Sokhna, a appelé, vendredi, à Dakar, à davantage prendre en compte l’éducation comme facteur de résilience en situation d’urgence.
« Lorsqu’une situation d’urgence se présente, on ne pense pas premièrement à l’éducation. Or, la résilience, c’est d’abord l’éducation », a-t-il déclaré au cours d’un symposium sur l’éducation en situations d’urgence, tenue à la FASTEF.
Les situations d’urgence liées à la problématique de la résilience « demandent beaucoup de synergie d’actions. Lorsque nous nous penchons sur une crise, la première chose que les pays commencent à faire, c’est de trouver des nourritures pour les populations, de pouvoir les sauver et de trouver des médecins », a dit M. Sokhna.
Or, « il ne faut pas attendre que ces questions surviennent pour disserter », mais plutôt y penser avant leur survenue, « puis espérer ne pas les vivre », a souligné Moustapha Sokhna. Il reconnaît toutefois que « se préparer en conséquence » aux situations d’urgence, « c’est extrêmement important ».
« Les projections sur l’avenir, c’est déjà l’éducation. Le vivre ensemble, c’est l’éducation », soutient le doyen de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation.
Il considère par ailleurs que l’éducation en situations d’urgence, « c’est aussi prendre en compte d’énormes questions de diversité. Ces situations d’urgence peuvent être [en lien] avec des crises énormes qui peuvent se passer entre des pays, des guerres », par exemple, a relevé M. Sokhna.
Il a évoqué « ce qui se passe actuellement à Gaza » et qui « est révélateur d’une situation de crise », en allusion à la difficile situation humanitaire prévalant dans cette bande de terre en territoire palestinien, soumis à d’intenses bombardements depuis plusieurs semaines, en représailles contre une attaque en territoire israélien du Hamas, une organisation palestinienne.
Depuis, la population manque d’eau et de nourriture ainsi que de médicaments. La situation humanitaire s’est tellement dégradée que le commissaire-général de l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens de l’ONU, Philippe Lazzarini, a comparé ce qui se passe à Gaza à un « enfer sur terre ».
« En situation d’urgence, on n’a pas le temps de développer un curriculum, on n’a pas le temps de le repenser, on n’a pas le temps d’organiser des évaluations », a fait valoir le doyen de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation.
Or, en prenant ces questions en amont, l’espoir est selon lui permis si les personnes chargées de la gestion de situations ont la possibilité de trouver et développer « des ressources disponibles qui puissent les accompagner », dans le cadre d’un « travail d’alerte » et d’un « dispositif proactif ».
Cela suppose d' »anticiper sur l’avenir et on doit anticiper sur des situations » de cette nature, a conclu le doyen de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation.
PLUS DE 9300 MIGRANTS SÉNÉGALAIS ARRIVÉS EN ESPAGNE EN 2023
“Nos gouvernements ont mis en place actions concertées menées qui ont permis la mise en place de dispositifs pertinents pour la prévention de la migration irrégulière ainsi que des initiatives pour l’emploi et l’employabilité des jeunes"
Dakar-15 dec (APS) – Neuf mille trois cent dix-neuf migrants (9319) se présentant comme des Sénégalais sont arrivés en Espagne particulièrement aux Îles canaries en 2023, a révélé, vendredi, le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Ismaila Madior Fall.
“Selon les données officielles, près de 12 833 migrants sont arrivés en Espagne en 2023, dont 9 319 se disent être de nationalité sénégalaise”, a-t-il déclaré lors sa rencontre à Dakar avec son homologue espagnol José Manuel Albares Bueno.
Ismaila Madior Fall a rappelé les actions concertées menées par l’Etat du Sénégal et le Royaume d’Espagne pour prévenir la migration irrégulière à partir des côtes sénégalaises.
“Nos gouvernements ont mis en place actions concertées menées qui ont permis la mise en place de dispositifs pertinents pour la prévention de la migration irrégulière ainsi que des initiatives pour l’emploi et l’employabilité des jeunes », a-t-il souligné.
“Dans ce sillage, en plus du renforcement du dispositif de contrôle au niveau des frontières, des solutions innovantes ont été mises en place, dans des localités cibles, à travers des projets de co-développement dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la formation aux métiers du tourisme », a-t-il ajouté.
Il s’est félicité du lancement de projets de migration circulaire à l’instar du partenariat avec l’entreprise Frutalindas.
“Ces initiatives, qu’il nous faut mieux encadrer pour les vulgariser, peuvent contribuer considérablement à allier migration et co-développement dans un processus bénéfique pour toutes les parties prenantes », a-t-il-estimé.
Au regard de la recrudescence des arrivées de migrants sur les côtes espagnoles, particulièrement aux Iles Canaries, M. Fall a souligné que le phénomène de la migration irrégulière reste un enjeu majeur dans les relations bilatérales des deux Etats.
LE HUB DES URGENCES VISE À RÉDUIRE DE 45 À 3 JOURS LE DÉLAI DE RÉPONSE AUX ÉPIDÉMIES
"Ce délai est essentiel pour améliorer de manière significative la situation des personnes touchées par les crises et pour contrôler efficacement les épidémies et y mettre fin", a expliqué Matshidiso Moeti.
L’objectif attendu des centres régionaux des urgences de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de contribuer à réduire considérablement de 45 jours à trois, le temps nécessaire pour apporter une réponse d’urgence sanitaire, a indiqué la directrice régionale de l’institution spécialisée des Nations unies pour la santé, docteur Matshidiso Moeti.
L’objectif des centres régionaux des urgences « est de réduire considérablement de 45 jours auparavant à trois jours, le temps nécessaire pour apporter une réponse d’urgence efficace et vitale aux pays après la déclaration d’un événement de santé publique », a-t-elle déclaré, jeudi, lors de l’inauguration du centre régional de l’OMS pour les urgences basée à Dakar.
»Ce délai est essentiel pour améliorer de manière significative la situation des personnes touchées par les crises et pour contrôler efficacement les épidémies et y mettre fin », a expliqué Matshidiso Moeti.
Le centre régional de l’OMS basé à Dakar est le deuxième du genre, depuis que l’OMS et le gouvernement du Kenya ont lancé le centre des urgences sanitaires de Nairobi en 2022.
La création d’un centre des urgences sanitaires à Pretoria (Afrique du Sud) « est prévue pour 2024 », a annoncé la directrice régionale de l’OMS, rappelant que l’ambition de son institution est d’en implanter trois en Afrique.
»Le centre régional pour la gestion des situations d’urgence sanitaire rentre dans le cadre des efforts qui sont faits pour renforcer la capacité de la région africaine à mettre en place une riposte diligente et efficace aux crises sanitaires et pour sauver des vies », a-t-elle dit.
« Avec les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19, l’OMS en Afrique a, au cours des deux dernières années, travaillé en étroite collaboration avec les pays de la région pour mettre en place des systèmes décentralisés d’intervention d’urgence afin de garantir une réponse efficace aux crises sanitaires », a insisté sa directrice régionale.
Matshidiso Moeti note que chaque année, la région africaine « est confrontée au plus grand nombre de situations d’urgence sanitaire dans le monde », soulignant qu’en novembre 2023, elle « faisait face à plus de 130 épidémies de maladies ».
»Dans le Sahel en Afrique de l’Ouest, plus de 33 millions de personnes réparties dans six pays ont besoin urgemment d’une aide humanitaire d’importance vitale », a-t-elle indiqué.
Les centres des urgences sanitaires « servent également de centres d’excellence, visant à former plus de 3 000 experts africains, en les dotant de compétences techniques essentielles pour une réponse efficace aux urgences sanitaires », a-t-elle fait savoir.
Celui du Sénégal est spécialisé dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement, l’analyse des données, l’innovation et la gestion de l’information.
Le centre du Kenya se concentre sur le développement du personnel médical d’urgence, tandis que celui de l’Afrique du Sud est spécialisé dans la recherche et le développement, ainsi que dans la surveillance génomique.
Le centre régional de Dakar compte un entrepôt dédié au pré-positionnement du matériel et des équipements médicaux, un centre de formation ultramoderne, une unité de lutte contre les maladies infectieuses et d’un centre de simulation des interventions d’urgence.
Il est aussi doté d’un camp de formation destiné aux intervenants de première ligne déployés en cas de situation d’urgence sanitaire.
par Lamine Niang
APRÈS SABASSY FAYE, NOUS DÉCOUVRONS OUSMANE RACINE THIONE
Dans un Sénégal où les décisions judiciaires sont très souvent politisées ou influencées par des intérêts puissants venant de tous les bords, le juge courageux se distingue par sa ténacité à rester impartial et à suivre la voie de la vérité
Dans un contexte politique marqué ces dernières années par une succession de décisions de justice arbitraires et iniques pour écarter de la course présidentielle, le chef de l’opposition politique, le verdict du juge Ousmane Racine Thione, rendu ce jeudi 14 décembre au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, redonne espoir. Le magistrat demande la réintégration du candidat Ousmane Sonko sur les listes électorales, confirmant ainsi le jugement rendu par Sabassy Faye en octobre au tribunal de Ziguinchor avant d’être cassé par la Cour suprême mi-novembre.
C’est une autre véritable éclaircie dans le ciel ténébreux de la justice sénégalaise qu’il faut apprécier à sa juste valeur, tant le niveau de dépit collectif envers le troisième pouvoir avait atteint tous les sommets. Les nombreuses réactions euphoriques des Sénégalais, exprimées allègrement aussi bien dans les foyers qu’à travers les réseaux sociaux à l’annonce du verdict, illustrent bien l’inattendu de cette décision, célébrée comme une victoire. Signe d’un soulagement populaire et reflet de l’immense espoir qu’incarne Ousmane Sonko.
Le juge Thione, à la suite de Sabassy Faye, est venu donc nous rappeler qu’il y a encore des magistrats honorables, fidèles à leur serment professionnel de rendre des décisions impartiales basées uniquement sur le droit.
Cette décision si importante dans un contexte extrêmement polarisé nous rappelle également qu’il y a toujours des juges courageux au Sénégal, dans la lignée de Kéba Mbaye, qui se dressent comme un phare dans la nuit sombre de la justice sénégalaise. Ils sont guidés par une conviction inébranlable envers la loi et l’équité, même au milieu des tempêtes de l’intimidation et des menaces étatiques. L’honneur qui les habite en toutes circonstances est élevé au-dessus des calculs circonstanciels pour satisfaire les lubies déraisonnées et fantaisistes d’un chef de l’État hanté par la perte prochaine du pouvoir.
Dans un Sénégal où les décisions judiciaires sont très souvent politisées ou influencées par des intérêts puissants venant de tous les bords, le juge courageux se distingue par sa ténacité à rester impartial et à suivre la voie de la vérité. Il ne se plie pas aux pressions extérieures, résistant aux vents de la popularité momentanée pour rester fidèle à son serment de défendre la loi.
Il sait que ses décisions peuvent avoir un impact durable sur la société et sur l’évolution du droit. Il agit avec la fermeté de caractère nécessaire pour remettre en question le statu quo lorsque la justice l’exige, même si cela signifie affronter de réelles menaces sur sa vie professionnelle ou familiale.
L’héritage d’un juge courageux va bien au-delà de sa carrière. Il incarne l’idéal de la magistrature en inspirant les générations futures à poursuivre la quête infatigable de la vérité et de la justice, faisant ainsi progresser la société vers un avenir plus équitable et éclairé.
Nous espérons que les fonctionnaires de la CENA et de la DGE retrouveront enfin toute la lucidité nécessaire et comprendront toute la responsabilité historique qui pèse sur leurs épaules en évitant toute forme de dilatoire dans la remise des fiches de parrainage au chef de l’opposition sénégalaise. La justice a tranché, Ousmane Sonko est remis légalement dans la course à l’élection présidentielle 2024.