LA FORMATION PRÉCONISÉE COMME SOLUTION POUR L’ACCÈS DES FEMMES AU FONCIER
"La solution que nous préconisons est de former les femmes afin qu’elles puissent accéder au foncier. Elles doivent aussi être formées pour qu’elles comprennent le processus lié à l’accès à la terre, comme les demandes d’affectation et les délibérations’’
Matam, 14 déc (APS) – La chargée de projet "Politisons les femmes et les jeunes » au sein de l’Association des juristes sénégalaises (AJS), Seynabou Diouf, a prôné, jeudi, la formation des femmes de la région de Matam (nord-est) afin de leur permettre d’avoir un ‘’accès au foncier ».
»La solution que nous préconisons est de former les femmes afin qu’elles puissent accéder au foncier. Elles doivent aussi être formées pour qu’elles comprennent le processus lié à l’accès à la terre, comme les demandes d’affectation et les délibérations’’, a-t-elle dit.
Seynabou Diouf intervenait lors d’un atelier de formation destiné aux femmes et aux jeunes dans le cadre du projet »Politisons les femmes et les jeunes’’ financé par le Royaume des Pays-Bas.
Selon elle, si les élues sont formées, elles pourront appuyer les autres femmes et les pousser à accéder à la terre, leur faire comprendre également l’intérêt pour elles de posséder des terres.
»Les femmes doivent être aussi capacitées sur le décret lié à l’accès à la terre. Il n’y a pas de discrimination entre l’homme et la femme concernant le foncier. Cependant, certaines pratiques traditionnelles font que les femmes dans certaines localités ont un faible accès à la terre », a-t-elle fait savoir.
D’autres modules ont été au menu de cet atelier comme la prise de parole en public, le media training et le rôle et la responsabilité des élues dans la gestion des collectivités locales.
PLUSIEURS ACTIVITÉS AU PROGRAMME DE L’ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE BATLING SIKI
Plusieurs activités dont un gala de boxe à la Maison de l’île sont prévues pour la commémoration du 98e anniversaire de l’assassinat du champion de boxe sénégalais Battling Siki, né Amadou Mbarick Fall
Plusieurs activités dont un gala de boxe à la Maison de l’île sont prévues pour la commémoration du 98e anniversaire de l’assassinat du champion de boxe sénégalais Battling Siki, né Amadou Mbarick Fall, a appris l’APS auprès du comité d’organisation de cet évènement.
Les activités vont se dérouler les 15 et 16 décembre à Saint-Louis (nord).
Une séance de recueillement et de prières sur la tombe du défunt et une séance de lecture du Coran sont prévues vendredi, selon les organisateurs.
Une cérémonie officielle est également prévue le même jour à 16 heures.
Elle sera suivie de l’ouverture d’une exposition sur la vie et l’œuvre de Amadou Mbarick Fall dit Battling Siki à la Chambre de commerce.
Toujours dans le cadre de cet événement, sont prévus, entre autres, le samedi 16 décembre, des chants traditionnels et une prestation d’artistes mais également un gala de boxe à la Maison de l’île, qui va clôturer les commémorations du 98e anniversaire de l’assassinat du natif de Saint-Louis.
Né en 1897 à Saint-Louis, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française, Battling Siki, premier champion du monde africain de boxe, est mort assassiné le 15 décembre 1925 à New York.
INSTALLATION DU PR IBRAHIMA FAYE, RECTEUR DE L’UNIVERSITÉ ALIOUNE DIOP DE BAMBEY
Le nouveau recteur a annoncé l’apport des solutions structurantes aux problèmes d’infrastructures et d’insertion professionnelle.
L’Université Alioune Diop de Bambey a un nouveau recteur. Professeur Ibrahima Faye a été installé dans ses fonctions. Cérémonie au cours de laquelle, il a annoncé l’apport des solutions structurantes aux problèmes d’infrastructures et d’insertion professionnelle que rencontre l’université.
Le Professeur Titulaire des Universités, Ibrahima Faye mathématicien, Enseignant chercheur à l’Unité de Formation et de Recherches (UFR) Sciences Appliquées Technologies de l’Information et de la communication (SATIC) prend les commandes pour « une nouvelle ère » de cette université.
Jusque-là vice-recteur en charge des questions pédagogiques, Professeur Ibrahima Faye remplace le professeur Mahy Diaw, en poste depuis 2019.
Pr Ibrahima Faye devient le cinquième recteur de cette université multisites mise en service depuis 2008, avec des campus à Bambey, Diourbel et Ngoundiane.
INAUGURATION DU CENTRE RÉGIONAL DES URGENCES DE L’OMS À DIAMNIADIO
Ce centre, situé à Diamniadio, va améliorer la gestion des urgences sanitaires en Afrique, aussi bien dans la qualité que dans la promptitude des réponses aux épidémies.
Le Premier Ministre Amadou Ba procédé ce jeudi à l’inauguration du Centre régional des urgences de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Diamniadio. Ce centre, situé à Diamniadio, va améliorer la gestion des urgences sanitaires en Afrique, aussi bien dans la qualité que dans la promptitude des réponses aux épidémies.
Amadou Ba a salué la mise en place du Centre régional des urgences de l’OMS à Diamniadio, soulignant son importance cruciale dans la lutte contre les crises sanitaires et humanitaires.
Lors de l’inauguration du hub régional couvrant 27 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, il exprime son souhait de voir le centre devenir le "hub des hubs en Afrique".
Amadou Ba se dit convaincu que ce centre améliorera la gestion des urgences sanitaires en Afrique en termes de qualité et de rapidité des réponses aux épidémies.
Selon le Premier ministre, ce centre va renforcer ainsi les capacités du personnel.
"Fidèle à sa vocation de ville d’avenir, de modernité, d’expansion et d’ouverture, Diamniadio l’industrielle, la commerciale, la studieuse, la scientifique, la technologique, s’érige désormais comme siège de la gestion des urgences sanitaires en Afrique’’, s’est félicité le Premier ministre.
Le Premier ministre souligne les composantes du hub, notamment lepositionnement stratégique des fournitures d’urgence, et précise que le centre soutiendra les États membres touchés par des crises sanitaires ou humanitaires. Il insiste sur l’importance technique du centre, moteur d’un programme de formation et d’information sur les urgences sanitaires, mettant l’accent sur le renforcement des capacités de renseignements, la surveillance épidémiologique, la riposte intégrée aux maladies, et le soutien aux activités de diagnostic.
Amadou Ba sollicite la collaboration continue entre l’OMS et le ministère de la Santé pour concrétiser la vocation logistique du hub et poursuivre les efforts déployés depuis la mise en place de la couverture maladie universelle au Sénégal.
LE RECYCLAGE POUR SAUVER L’AFRIQUE DE LA POLLUTION TEXTILE
L'industrie textile, considérée comme le 2e plus grand pollueur après le secteur pétrolier, est sujet de préoccupation pour la styliste Adama Paris. Elle attire l'attention sur la responsabilité des Européens ainsi que des dirigeants africains.
L’édition 2023 de Dakar Fashion Week (DFW) a été axée sur le recyclage. L'Europe est pointée du doigt par la styliste Adama Paris concernant la pollution de l'industrie textile.
L'industrie textile, considérée comme le deuxième plus grand pollueur après le secteur pétrolier, est sujet de préoccupation pour la styliste Adama Paris. Cette dernière attire l'attention sur la responsabilité des Européens ainsi que des dirigeants africains dans ce domaine. Lors de la soirée de lancement de Dakar Fashion Week (DFK), elle a exprimé ses inquiétudes en déclarant : "Nous subissons les conséquences des déchets que d'autres pays déversent sur notre continent. Nos plages sont jonchées de vêtements abandonnés."
Elle a également souligné que nos gouvernants ne semblent pas prendre conscience des dommages causés par les déchets en provenance d'Europe. Selon elle, il est de notre devoir de prendre conscience de cette réalité. Elle souligne que notre société n’est axée sur une consommation de masse, et qu'il est impératif de remettre en question les influences imposées par les Européens et de travailler avec les ressources dont nous disposons. Adama Paris affirme que le soutien aux artistes engagés dans la préservation de l'environnement est une façon de sauver la planète. "Nous collectons les vêtements, leur donnons une nouvelle vie et les revendons. C'est le meilleur moyen de lutter contre cette pollution. Il faut renvoyer à l’Europe ses déchets textiles’’, a-t-elle dit.
Une subvention de 10 millions répartie aux jeunes créateurs
Pour cette édition, l'initiatrice de la Dakar Fashion Week (DFW) a misé sur le recyclage, qu'elle considère comme l'avenir de l'industrie de la mode. Elle met en avant la responsabilité et l'éducation des populations, soulignant qu'il devrait être source de fierté de donner une nouvelle vie aux vêtements. La présente édition compte la participation de 27 jeunes stylistes, avec pour objectif de promouvoir l'amour du recyclage parmi les passionnés de la mode. Forte de plus de vingt ans d'expérience, Adama Paris souhaite soutenir les jeunes créateurs depuis cinq ans. Grâce à sa solide réputation, elle leur offre l'opportunité de participer à des programmes sponsorisés en marge de la Dakar Fashion Week (DFW). "Certains ont gagné de l'argent, d'autres ont pu voyager. Il ne s'agit pas seulement de défiler, mais aussi de construire une carrière et une marque", a-t-elle souligné. Cette année, l'événement a été organisé en collaboration avec l'Ambassade de Turquie.
"L'ambassadrice a exprimé le désir de me rencontrer. Lors de notre rencontre, elle m'a fait part de son souhait de collaborer avec moi et d'aider des associations. Je lui ai répondu : 'Je ne cherche pas à gagner de l'argent avec vous, mais j'aimerais que vous offriez une plateforme à mes jeunes talents"', a-t-elle expliqué. "Pendant longtemps, nous avons connu des difficultés, et maintenant que nous en avons moins, il est normal de les aider", a-t-elle ajouté. Chaque année, une subvention de 10 millions est accordée aux jeunes en fonction de leurs besoins, selon l'initiatrice de la Dakar Fashion Week (DFW). À l'avenir, elle envisage de créer un fonds d'aide pour les jeunes créateurs. "Les banques ne comprennent pas cette industrie informelle. Seuls nous pouvons la comprendre. J'aimerais, par exemple, investir dans la marque de Lakhad", a-t-elle indiqué. En effet, Lahad Gueye, connu sous le nom d'Al Gueye, est aujourd'hui l'un des stylistes les plus talentueux de notre époque. En parlant de lui, Adama Paris témoigne : "Il excelle dans la haute couture et crée des pièces magnifiques. Il a atteint un niveau où il peut défiler à New York, Hong Kong et partout ailleurs. Il est sans conteste le meilleur.
´´Al Gueye est sans conteste le meilleur’´
Al Gueye fait partie ainsi des créateurs sollicités pour participer à la Dakar Fashion Week (DFW). Il a eu à présenter une collection de sa maison de couture dénommée Al Gueye Dakar. Cette collection de haute couture rend hommage aux petites mains qui travaillent dans l'ombre et a été dévoilée pour la première fois à la Faculté des Sciences et de Gestion (Faseg), où il a obtenu une maîtrise en gestion des entreprises. "Les petites mains réalisent d'excellentes créations. Grâce à elles, les vêtements sont aimés et admirés, jouant un rôle essentiel dans la concrétisation des œuvres des designers et des marques de mode", a expliqué le diplômé de l'Institut de mode, coupe et couture où il est sorti major de sa promotion en 2011. Il a ainsi présenté à nouveau cette collection lors du grand défilé du DFW. Une belle occasion de rendre encore hommage à ces travailleurs qui exécutent des tâches manuelles pour fabriquer des vêtements et accessoires, tels que les couturiers (ères), les tailleurs, les brodeurs, les plisseurs, les teinturiers, les modélistes et les artisans du cuir.
Par ailleurs, Zeyna Diakité, fondatrice de la marque Zeyafrica, figure parmi les cinq créateurs qui ont eu l'honneur d'exposer leur travail. Pour sa collection "Assa", l'ancien mannequin a utilisé des draps de lit, des rideaux, et d'autres matériaux récupérés pour créer des tenues originales. De son côté, Sagart, un designer sénégalais, a présenté des tenues entièrement recyclées, chacune avec un thème différent. L'une d'entre elles s'inspire de la mère de Shaka Zulu, la reine Nandi. Parmi les autres stylistes présents, on trouve Maison Audace, Amazing Révolution et Gringo Custum.
Des ambassadrices des plusieurs pays ont défilé
Le défilé était également organisé pour soutenir une noble cause, celle de l'association Solidarité pour les enfants de la rue". Invitée par l'ambassadrice de la Turquie, la chanteuse Coumba Gawlo a déclaré que c'était une excellente initiative que la diplomatie s'engage pour soutenir les plus vulnérables et défendre une cause juste. "Si la mode choisit le thème de l'enfance et s'appuie sur la diplomatie et les ambassadrices, c'est une démarche louable", a-t-elle souligné. Engagée auprès de l'UNICEF, elle salue ainsi l'utilisation de la mode pour véhiculer des messages contre le racisme, le VIH, les violences faites aux femmes et le changement climatique.
De plus, la parade qui s'est déroulée dans les jardins de la chancellerie a vu la participation de modèles hors du commun. Il s’agit d’une quinzaine d'ambassadrices de différents pays, notamment la France, l'Afrique du Sud, Cuba, le Canada, le Pakistan, la Finlande et le Royaume-Uni. Ces ambassadrices ont été vêtues par la créatrice fondatrice de DKF et ont défilé en présentant une collection spéciale entièrement confectionnée à partir de tissus turcs. Les matériaux utilisés dans ces créations ont été fournis par l'Association des Exportateurs de textiles et d'habillement d'Istanbul.
LA NOUVELLE PLATEFORME DU COMITÉ NATIONAL DE SUIVI DU CONTENU LOCAL PRÉSENTÉE À THIÈS
Cette plateforme électronique à l’adresse www.cnscl.sn, sera le réceptacle des appels d’offres et appels à manifestation d’intérêt des compagnies minières.
Thiès, 14 déc (APS) – Le secrétariat technique chargé du contenu local dans le secteur des mines a présenté, mercredi à Thiès, la nouvelle plateforme électronique du Comité national de suivi du contenu local (CNSCL), devant servir d’espace de mise en relation entre les compagnies minières et les fournisseurs.
La première version de cette plateforme qui se veut “évolutive“, a été présentée, lors d’un atelier organisé dans la ville de Thiès.
Cette plateforme à l’adresse www.cnscl.sn, sera le réceptacle des appels d’offres et appels à manifestation d’intérêt des compagnies minières.
Elle présente deux profils d’utilisateur, dont l’un est réservé aux “donneurs d’ordre“, à savoir les sociétés titulaires de titres miniers, ceux qui peuvent donner des marchés, les cimenteries, les sous-traitants.
Le second profil est celui des prestataires et fournisseurs, qu’il s’agisse d’entreprises de droit sénégalais ou d’entreprises étrangères.
Au premier semestre de chaque année, les entreprises devront y publier leur plan de passation de marché de l’année suivante, afin que les entreprises prestataires “ne soient pas prises au dépourvu“, a expliqué Virginie Seck, qui présentait l’outil au nom de la société conceptrice.
Des droits d’abonnement à cette plateforme sont prévus, avec un taux arrimé au chiffre d’affaires. Seules les entreprises inscrites peuvent y publier ou répondre à des appels d’offres, a-t-elle expliqué.
Le contenu local vise à optimiser les retombées du secteur minier, a expliqué Ibrahima Guèye, secrétaire général du ministère des Mines et Géologie. Ces dernières années, il a été constaté qu’une bonne partie du contenu local – salaires, approvisionnement de biens et services – était “accaparée“ par les entreprises étrangères, a dit M. Guèye.
La nouvelle politique de contenu local vise à “réduire le gap“, voire inverser la tendance, en permettant aux entreprises locales de gagner des parts de marché plus significatives dans le secteur minier.
Cela permettrait ultérieurement d’arriver à une structuration de l’économie, grâce à une industrialisation, qui devrait être plus porteuse d’emplois, de plus-value et de croissance.
L’objectif est de favoriser un transfert de compétence et de technologie.
Citant le bulletin annuel 2021 du CNSCL, il a noté que le contenu local est chiffré à 1 400 milliards de FCFA, dont 70% avaient été captés par des sociétés étrangères.
Cette configuration concerne surtout les mines industrielles, a-t-il détaillé en relevant que la tendance est inversée, s’agissant des carrières qui emploient davantage de fournisseurs locaux qu’étrangers.
L’objectif fixé par le secrétariat technique est d’ arriver à 50% de contenu local capté par les entreprises sénégalaises , d’ici à 2030, avec la possibilité d’aller au-delà, selon Ibrahima Guèye.
Interpellé sur la partition attendue des autorités administratives, l’adjoint du préfet de Thiès Diadji Guèye, a annoncé que le gouverneur prendra un arrêté fixant les biens et services concernés par le contenu local dans la région, en se basant sur une situation qui lui sera faite, et qui sera inspirée de la liste présentée lors de cet atelier.
GUINÉE-BISSAU, L'ARMÉE PRÉSENTE UN ARSENAL SAISI APRÈS LA "TENTATIVE" DE PUTSCH
Le chef d'état-major, le général Biague Na Ntam, a présenté à la presse au siège de l'état-major à Bissau des dizaines de fusils, quelques lance-roquettes et du matériel de communication.
L'armée bissau-guinéenne a exhibé mercredi un arsenal de fusils automatiques, de lance-roquettes et de munitions saisis depuis ce que le pouvoir a présenté comme une tentative de coup d'Etat entre le 30 novembre et le 1er décembre.
Le chef d'état-major, le général Biague Na Ntam, a présenté à la presse au siège de l'état-major à Bissau des dizaines de fusils, quelques lance-roquettes et du matériel de communication. Ils ont été pris essentiellement selon lui sur des membres de la Garde nationale lors des affrontements entre cette dernière et l'armée la semaine passée et lors d'opérations de ratissage les jours suivants.
La Garde nationale, relevant du ministère de l'Intérieur, et l'armée se sont livrés des combats qui ont fait au moins deux morts dans la capitale.
Le président Umaro Sissoco Embalo a parlé de tentative de coup d'Etat. Il a annoncé dans la foulée la dissolution du Parlement, accentuant la crise politique dans ce petit pays pauvre en proie à une instabilité chronique. Il a dit que de nouvelles élections seraient organisées, à une date non-précisée.
Le Parlement et le gouvernement qui en est l'émanation, y compris donc le ministère de l'Intérieur, étaient dominés par les adversaires politiques du président. Domingos Simoes Pereira, président du Parlement et adversaire de longue date de M. Embalo, a réitéré son opposition à la dissolution.
"Malgré la tentative de coup d'Etat, il ne peut être question de dissolution de l'Assemblée (nationale). Notre Constitution est claire. Le Parlement ne peut être dissous dans les douze mois suivant son élection", a déclaré M. Pereira à l'issue d'une réunion de la coalition menée par sa formation, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), majoritaire à l'Assemblée nationale.
Les électeurs ont déjà voté il y a six mois, en juin 2023, après que M. Embalo, président depuis 2020, eut dissous une première fois le Parlement, "espace de guérilla politique et de complot", selon ses mots. "Pour nous, la dissolution n'existe pas", a dit M. Pereira au siège à Bissau du PAIGC, le parti qui a mené la lutte de libération de la Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise.
M. Pereira a rapporté que des forces de sécurité avaient été déployées à l'Assemblée nationale. Il va "convoquer les députés pour qu'ils constatent eux-mêmes qu'ils sont empêchés d'accéder à l'Assemblée nationale, ce qui signifie que c'est un coup d'Etat constitutionnel" qui a eu lieu, a-t-il dit.
En même temps qu'il prononçait la dissolution du Parlement, M. Embalo a maintenu dans ses fonctions le Premier ministre, mais a récupéré les portefeuilles de l'Intérieur et de la Défense. Le chef de l'armée, restée fidèle au président, a indiqué mercredi que la Garde nationale passait désormais sous le contrôle des militaires.
LE CONGRÈS AMÉRICAIN OUVRE UNE ENQUÊTE EN DESTITUTION DE BIDEN
Le Congrès américain a approuvé mercredi l'ouverture formelle d'une enquête en destitution de Joe Biden, motivée par les affaires controversées du fils du président à l'étranger, mais jugée complètement infondée par les démocrates.
Le Congrès américain a approuvé mercredi l'ouverture formelle d'une enquête en destitution de Joe Biden, motivée par les affaires controversées du fils du président à l'étranger, mais jugée complètement infondée par les démocrates.
Cette procédure n'a quasiment aucune chance d'aboutir, mais pourrait se transformer en casse-tête pour la Maison Blanche avant la présidentielle de novembre 2024, à laquelle Joe Biden est candidat.
Les conservateurs, majoritaires à la Chambre des représentants depuis janvier, accusent le dirigeant démocrate d'avoir usé de son influence lorsqu'il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils de faire des affaires douteuses en Chine et en Ukraine.
"Joe Biden a menti de façon répétée au peuple américain", a accusé le chef de la commission d'enquête de la Chambre, James Comer, depuis l'hémicycle.
Le président, les démocrates, et son fils nient ces accusations en bloc.
"Erreurs"
"Mon père n'a jamais été impliqué financièrement dans mes affaires", a balayé Hunter Biden, devenu une cible privilégiée de la droite, lors d'une rare conférence de presse mercredi.
Présent devant le Congrès américain, le quinquagénaire, au passé marqué par les addictions et inculpé dans deux dossiers par la justice, a reconnu avoir fait "des erreurs" dans sa vie.
Mais il a accusé "les trumpistes" d'avoir tenté de le "déshumaniser", pour "nuire" à son père. Il a refusé pour cette raison de participer à une audition à huis clos organisée par les républicains, qui l'avaient assigné à comparaître au Capitole mercredi.
Le président de 81 ans a toujours soutenu publiquement Hunter Biden, répétant souvent être "fier" de lui.
"Réponses au peuple américain"
Une enquête en destitution, réclamée de longue date par les élus proches de Donald Trump, avait déjà été ouverte contre Joe Biden à l'été.
Une première audition parlementaire avait même été organisée sur le sujet fin septembre, lors de laquelle les experts interrogés s'étaient accordés à dire que rien ne permettait pour l'heure de justifier une mise en accusation du président Biden.
"Il n'y a aucune preuve que le président Biden ait commis un quelconque acte répréhensible", a renchéri mercredi le chef démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries.
Les républicains estiment toutefois que l'ouverture formelle de l'enquête, adoptée par leurs seules voix, leur offrira des pouvoirs supplémentaires, et donc de nouvelles possibilités d'incriminer le dirigeant démocrate.
"Le moment est venu d'apporter des réponses au peuple américain", a lancé mercredi le président de la Chambre, le républicain Mike Johnson.
Trump mis en accusation deux fois
La Constitution américaine prévoit que le Congrès puisse destituer le président en cas de "trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs".
La procédure se déroule en deux étapes.
Après avoir mené son enquête, la Chambre des représentants vote, à une majorité simple, des articles de mise en accusation détaillant les faits reprochés au président: c'est ce qui s'appelle "impeachment" en anglais.
Si la mise en accusation venait à être votée, le Sénat, chambre haute du Congrès, ferait alors le procès du président. Il serait toutefois très probablement acquitté, le parti de Joe Biden étant majoritaire dans cette chambre.
Jamais un président n'a été destitué dans l'histoire américaine. Trois ont été mis en accusation: Andrew Johnson en 1868, Bill Clinton en 1998 et Donald Trump en 2019 et en 2021. Mais tous ont été finalement acquittés.
Richard Nixon a préféré démissionner en 1974 pour éviter une destitution certaine par le Congrès en raison du scandale du Watergate.
L'OM SONGERAIT À SE SÉPARER D’ISMAÏLA SARR
D'après L'Equipe, la direction marseillaise a réfléchi un temps à un prêt de l'ancien Rennais pour la seconde partie de la saison.
iGFM - Ismaila Sarr joue de moins en moins à l'Olympique de Marseille. Son club aurait même ouvert les portes à un prêt selon les médias français.
Ismaïla Sarr est le grand perdant du 3-5-2 mis en place par Gennaro Gattuso depuis deux matchs à l'Olympique de Marseille. Dans ce système sans ailier, l'international sénégalais n'a pas sa place et va sans doute devoir se contenter d'un rôle de remplaçant au poste d'attaquant axial ou de piston si son entraîneur persiste avec cette tactique.
Conscient de la situation de son joueur, l'OM a songé à le faire partir cet hiver. En effet, d'après L'Equipe, la direction marseillaise a réfléchi un temps à un prêt de l'ancien Rennais pour la seconde partie de la saison. Mais, pour le moment, cette option a été mise de côté. Peut-être en raison du départ du joueur à la CAN (13 janvier au 11 février) qui ne facilitera pas une opération en janvier.