«MINE DE DIAMANT», LE MINISTÈRE DES MINES PREND LA PAROLE
Dans l’affaire dite de la «Mine de Diamant» soulevée par Me Moussa Diop, le ministère des Mines aussi s’invite au débat. Le Département a tenu à démentir la délivrance d’une «autorisation d'exploration».
iGFM - (Dakar) Le ministère des Mines et de la Géologie vient de monter au créneau, pour s’exprimer sur les accusations de Me Moussa Diop, liées à la délivrance supposée d'une «autorisation d'exploration» d’une mine de diamant.
Dans l’affaire dite de la «Mine de Diamant» soulevée par Me Moussa Diop, le ministère des Mines aussi s’invite au débat. Le Département a tenu à démentir la délivrance d’une «autorisation d'exploration». Oumar Sarr et ses services indiquent que «le Président de la République ne saurait être concerné par le sujet puisqu'il n'y a jamais eu de permis d'exploitation de diamant délivré au Sénégal».
Le ministère explique qu’en matière de législation minière, le Président de la République n'intervient qu'après la phase de recherche lorsque celle-ci a abouti à la découverte de réserves de ressources minérales prouvées. C'est à ce moment qu'il est envisagé, suite à l'instruction de la demande introduite par le requérant, la délivrance d'un permis d'exploitation, par décret. Tous les autres titres miniers prévus par le Code minier sont signés par le Ministre chargé des Mines ou par l'administration minière concernée, disent-ils.
Le ministère des Mines déclare qu’à ce jour, il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité ainsi qu'une autorisation d'exploitation semi-mécanisée pour lesquels des résultats concluants n'ont pas été encore obtenus. «Aucun autre titre minier portant diamant n'a été délivré à une quelconque entité», dit-il, précisant qu’il «n'existe pas dans la nomenclature des titres miniers prévus par le Code minier, de termes ayant trait à «une autorisation d'exploration».
LE PRÉFET DE DAKAR INTERDIT LA CIRCULATION DES MOTOS
Pour, dit-il, des raisons de sécurité, le préfet de Dakar vient de prendre une mesure interdisant la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs.
Le procès opposant Ousmane SONKO à l’Etat du Sénégal, prévu ce mardi 12 décembre, devant le tribunal de grande instance de Dakar, fait des dégâts collatéraux.
Pour, dit-il, des raisons de sécurité, le préfet de Dakar vient de prendre une mesure interdisant la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs. L’arrêté rendu public, note l’autorité administrative, prend effet, ce mardi 12 décembre 2023, à partir de 06 heures jusqu’à minuit.
LES RIVALITÉS S'EXACERBENT AU SEIN DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE
À quelques mois du scrutin, des révélations font état de manipulations au sein de Benno Bokk Yakaar pour imposer le candidat désigné par Macky Sall. Une lutte sans merci pour les parrainages est engagée
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 12/12/2023
À moins d'un mois du début officiel de la campagne pour l'élection présidentielle prévue le 26 février 2024, les rivalités au sein de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar semblent s'exacerber. Comme le révèle Jeune Afrique (JA) dans un article publié le 11 décembre, le camp présidentiel serait prêt à tout pour contrarier les dissidents qui refusent de soutenir la candidature du Premier ministre Amadou Ba.
Retenues de clés USB contenant des parrainages, ralliements suspects de responsables politiques chargés de collecter les soutiens... D'après le média panafricain, dont les informations sont bien documentées, la majorité utiliserait des méthodes douteuses pour tenter de "torpiller" la campagne de ses opposants internes. Ces accusations de manipulation illustrent les tensions latentes au sein de la coalition au pouvoir autour du choix du candidat et de la succession de Macky Sall.
Plusieurs cadres de Benno Bokk Yakaar qui refusent de soutenir Amadou Ba auraient ainsi vu leurs efforts de collecte de parrainages compliqués par des manœuvres illégales. C'est le cas notamment d'Adama Fall, responsable politique de la région de Dakar, qui avait rallié officiellement le 11 novembre le camp du Premier ministre après avoir collecté des soutiens pour le compte d'un autre candidat, en l'occurence Mame Boye Diao ex-patron de la Caisse de dépôts et de consignation (CDC). Selon JA, cet épisode traduirait une tentative de récupération des signatures déjà obtenues.
Alors que le dépôt officiel des dossiers de candidature devant le Conseil constitutionnel sénégalais a débuté depuis le 10 décembre, ces allégations jettent le trouble sur la transparence du processus électoral au sein même de la majorité. Elles révèlent l'importance cruciale des parrainages dans une compétition où le président sortant Macky Sall, qui a choisi son Premier ministre comme candidat de la majoritéet potentiel successeur, devra s'assurer du soutien de sa propre coalition.
PARUTION MAJEURE POUR HONORER CHEIKH ANTA DIOP
À l'occasion du centenaire de sa naissance, Khadim Ndiaye rend hommage à Cheikh Anta Diop avec un livre événement. Fruit d'un immense travail de compilation, il regroupe ses confidences éparses au fil des conférences et entretiens
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 12/12/2023
Un nouvel ouvrage vient d'être publié pour rendre hommage à la pensée du célèbre intellectuel et savant africain Cheikh Anta Diop, à l'occasion du centenaire de sa naissance. Intitulé "Cheikh Anta Diop par lui-même : Itinéraire, pensées, confidences, opinions et combats", cet imposant volume de 350 pages rassemble pour la première fois l'essentiel de la production orale du chercheur sénégalais.
Compilé par Khadim Ndiaye, cet ouvrage se présente comme les mémoires biographiques et philosophiques de Cheikh Anta Diop. S'exprimant souvent à la première personne, on y découvre les confidences du savant sur son parcours, ses idées, ses recherches, sa vision de l'Afrique et du monde. Les textes rassemblés proviennent de conférences et d'entretiens accordés en Afrique, en Europe et aux Amériques.
Khadim Ndiaye signe là "un remarquable travail d'investigation", comme le souligne Dialo Diop dans la préface. L'auteur a mené un vastes travaux de recherche et s'est même attelé à traduire des passages exprimés dans d'autres langues que le français. Le grand public pourra ainsi accéder plus simplement à la pensée de Cheikh Anta Diop, dont les ouvrages nécessitent parfois une certaine culture scientifique.
Pour Dialo Diop, il s'agit d'"une compilation thématique exceptionnelle" des écrits mais aussi des propos diffus du chercheur. Les citations sont classées selon une quarantaine de thèmes, offrant une vue d'ensemble de sa réflexion multidisciplinaire. L'écrivain Boubacar Boris Diop qualifie quant à lui ce livre de "travail colossal" permettant d'appréhender l'étendue des domaines explorés par le Maître.
Avec cette publication séminale, Khadim Ndiaye offre un cadeau d'anniversaire mémorable à Cheikh Anta Diop, honorant ainsi la mémoire de ce géant de la pensée africaine contemporaine.
PRÉSIDENTIELLE 2024, DÉMARRAGE DU DÉPÔT DES CANDIDATURES
Le dépôt des dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle démarre aujourd’hui, lundi 11 décembre 2023. Les mandataires des candidats peuvent déposer de même que les dossiers de parrainage entre le 11 décembre et le 26 décembre 2023.
Le dépôt des dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle démarre aujourd’hui, lundi 11 décembre 2023.
Les mandataires des candidats peuvent déposer de même que les dossiers de parrainage entre le 11 décembre et le 26 décembre 2023.
Le Directeur de la Formation et de la Communication (Dfc) de la Direction générale des Élections (Dge), Biram Sène, a renseigné, le 05 décembre dernier lors d’un atelier de partage sur le thème « Constitution et dépôt de dossiers de candidature ».
Avec les mandataires des candidats, qu’aux termes de l’article 29 de la Constitution, les candidatures sont déposées 60 jours francs au moins et 75 jours francs au plus avant le premier tour du scrutin.
Compte tenu de ces dispositions, pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, le dépôt des candidatures va se faire à partir du 11 décembre à 00 heure au mardi 26 décembre 2023 à minuit, aux jours ouvrables de 8 heures à 17 heures.
Au dernier jour du dépôt, une permanence est assurée au greffe du Conseil constitutionnel jusqu’à minuit.
Le guide confectionné par la Dge sur la « constitution et dépôt de dossiers de candidature » explique qu’à l’expiration du délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature, la Commission de Contrôle des parrainages installée au siège du Conseil constitutionnel va procéder à la vérification des listes des parrainages suivant un ordre de passage déterminé par tirage au sort.
Le Dfc Biram Sene avait révélé que le tirage au sort est prévu par la juridiction suprême le jeudi 28 décembre 2023 et le contrôle des parrainages du 29 décembre 2023 au 18 janvier 2024. Toutefois.
M. Sène précise que ces dates peuvent évoluer selon l’agenda retenu par le Conseil.
LE DIAMANT N’EST PAS EXPLOITÉ AU SÉNÉGAL, SELON L’ANCIEN DIRECTEUR DES MINES
Ancien Directeur général des Mines et de la Géologie, de 2011-2019, le Dr Ousmane Cissé a réagi lundi aux accusations de Me Moussa Diop, leader de AG/Jotna qui a évoqué un supposé contrat minier relatif à l’exploitation du diamant.
Ancien Directeur général des Mines et de la Géologie, de 2011-2019, le Dr Ousmane Cissé a réagi lundi aux accusations de Me Moussa Diop, leader de AG/Jotna qui, au cours d’un point de presse, évoqué un supposé contrat minier relatif à l’exploitation du diamant.
Dans une contribution parcourue par lesoleil.sn, l’actuel Directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen S.A) a apporté des précisions de taille. D’emblée, il rappelle que «le Diamant n’est pas exploité au Sénégal, particulièrement dans la « zone Nord » où malheureusement il n’y a pas de roches diamantifères ».
Dr. Cissé a, par ailleurs, souligné qu’en Droit minier au Sénégal, « il n’existe pas une ‘’autorisation d’exploration’’. Soit on détient une autorisation de prospection soit un permis de recherche. Ces deux titres miniers sont de nature différente en droits et obligations et ne confèrent pas des droits d’exploitation ». Mieux, a-t-il ajouté, « la société citée dans la « lettre » de Maître Diop est inconnue du registre des titres miniers du Sénégal. Seules deux (02) sociétés minières détenaient des permis de recherche de Diamant. Il s’agit de 2SH à Wassangara (2016) et de ICT à Ylimalo (2018) à Kedougou ».
Ce n’est pas tout. Ainsi, d’après l’ancien directeur général des Mines, le 1er décembre 2016, Aly Ngouille Ndiaye était Ministre de l’Industrie et des Mines. Par conséquent, « il ne peut être le Ministre de l’Energie et des Mines qui a signé la lettre lue par Maître Diop. Il faut rappeler que depuis 2013, l’appellation Ministère de L’Energie et des Mines ne figurait plus dans la composition du gouvernement ».
Il rapprote également que « le Président Macky Sall ne délivre pas de titres miniers de reconnaissance ou de recherche. Aussi, il n’en a jamais ordonné l’octroi à quiconque ». Mieux, précise Dr Cissé, «le Président Macky Sall n’a pas signé la « lettre » du 8 février 2018 adressée à son « cher collaborateur « . En effet, il a quitté Dakar le 7 février 2018, pour prendre part au 18ème Sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) qui s’est tenu le même jour à Niamey. Le 8 février, le Chef de l’Etat a quitté Niamey pour se rendre en Mauritanie où il a effectué une visite de travail ».
A l’en croire, « le lundi 26 février 2018, le Président Macky Sall ne pouvait pas être à Paris car il était à Dakar pour la visite officielle au Sénégal du 28 février au 02 mars 2018 de S.E.M Recep Tayyip Erdogan, Président de la République de Turquie ».
MOUSSA DIOP CONVOQUÉ PAR LA SÛRETÉ URBAINE
L’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk est dans les locaux du Commissariat central de Police de Dakar. Le leader de Ag/Jotna a confirmé l’information sur sa page Facebook.
L’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk est dans les locaux du Commissariat central de Police de Dakar. Il a été convoqué par les éléments de la Sûreté urbaine (Su) pour présentation immédiate. Le leader de Ag/Jotna a confirmé l’information sur sa page Facebook.
L’avocat avait fait une sortie, ce week-end, pour dénoncer devant la presse un supposé contrat minier conclu entre Jean-Claude Mimran et le gouvernement, qui serait diligenté par Aly Ngouille Ndiaye, en tant que ministre des Mines et des Énergies d’alors.
D’ailleurs, Aly Ngouille Ndiaye, qui s’estime diffamé par Me Moussa Diop, a déclenché lundi des poursuites judiciaires contre ce dernier. En effet, son avocat, Me Daouda Kâ, a déposé une plainte ce jour au Tribunal de Grande instance de Dakar pour « diffamation ».
Le groupe Mimran a, lui aussi, démenti ces accusations, via un communiqué de presse.
Mais, d’après des informations obtenues, c’est le procureur de Dakar qui s’est auto-saisi de l’affaire en instruisant la Sûreté urbaine d’ouvrir une enquête en vue d’élucider l’affaire.
Auparavant, l’ancien Directeur général des Mines et de la Géologie, de 2011-2019, le Dr Ousmane Cissé a réagi lundi à ces accusations en apportant des précisions de taille. «Le diamant n’est pas exploité au Sénégal, particulièrement dans la « zone Nord » où malheureusement il n’y a pas de roches diamantifères », a notamment fait savoir le directeur de la Société des mines du Sénégal (Somisen), entre autres précisions.