Les travailleurs sont appelés aux urnes, ce mardi 12 décembre 2023, pour élire les centrales syndicales devant les représenter à la table de négociations avec le gouvernement. A cet effet, il faudra avoir un score de 10% pour être présente à la table des négociations nationales et internationales. Toutefois, l’un des enjeux, en plus du de participation, reste de détrôner la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) qui occupe, depuis toujours la première place de ces joutes.
Les élections de représentativité des centrales syndicales de travailleurs, 3èmes du genre, se jouent ce mardi sur l’étendue du territoire national. Les travailleurs devront élire les centrales qui vont prendre en charge leurs préoccupations à la table des négociations nationales et internationales. Pour cette édition, douze centrales seront en lice, pour l’obtention des 10% des suffrages qui leur permet d’avoir leur mot à dire à la table des négociations.
Avec un nombre inscrit de 316 mille électeurs syndiqués, les acteurs sont prêts pour ces joutes. Au niveau de l’organisation, les bureaux de vote sont en train d’être équipés, afin de permettre aux électeurs de remplir leur devoir syndical. Le maillage du territoire national est en train de se faire, avec des corrections. Un processus qui permet au ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions de réitérer son engagement à organiser ces élections dans la plus grande transparence.
Quant aux Inspecteurs du Travail et de la Sécurité sociale, ils sont chargés, en vertu des dispositions des arrêtés organisant les élections de représentativité syndicale, d’assurer la supervision de tout le processus, allant de la phase contentieuse des inscriptions sur les listes électorales à la surveillance de la régularité des opérations de vote, le jour du scrutin. La phase de supervision des opérations électorales constitue une dimension importante pour assurer la transparence et la régularité du processus électoral.
L’ENJEU MAJEUR
En plus d’atteindre les 10%, les secrétaires généraux ont travaillé à mobiliser plus d’adhérents, pour remporter la première place qu’occupe la Cnts depuis les premières joutes, jusqu’à maintenant. La détrôner ne sera pas chose facile, mais les autres secrétaires généraux y travaillent et comptent parvenir à leur fin.
Selon l’Union nationale des syndicats autonome du Sénégal (Unsas), classée 2ème lors des précédentes élections, il faut que l’ordre des choses soit inversé. «Voir l’’Unsas être la première force syndicale dans ce pays, est possible, nous en avons les moyens car nous avons travaillé pour y arriver. L’espoir est permis» a soutenu un des responsables.
Même son de cloche chez les autres centrales qui appellent à un changement de paradigme. Pour Cheikh Diop de la Cnts/Force du changement, «nous devons, pour cette fois-ci, concrétiser l’espoir de nos militants et sympathisants. Nous portons le leadership du mouvement syndical sénégalais et il faudrait que ce leadership se traduise par un leadership numérique».
En attendant le verdict des urnes, le taux de participation hante aussi le sommeil de ces représentants des travailleurs qui ont sillonné le territoire national, à la rencontre de leurs mandants, pour minorer les abstentions.
LA BALLE DANS LE CAMP DU TRIBUNAL DE DAKAR
Le dossier sur la radiation du candidat Ousmane Sonko des listes électorales sera jugé à nouveau aujourd’hui, mardi 12 décembre 2023, en audience spéciale, par le Tribunal de Grande Hors Classe de Dakar.
Le dossier sur la radiation du candidat Ousmane Sonko des listes électorales sera jugé à nouveau aujourd’hui, mardi 12 décembre 2023, en audience spéciale, par le Tribunal de Grande Hors Classe de Dakar. Cette instance juridictionnelle va statuer sur cette affaire, après la décision de la Cour Suprême annulant le verdict du Tribunal d’Instance de Ziguinchor demandant la réintégration du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, dans les listes électorales.
L ’audience spéciale prévue pour examiner la «requête aux fins d’annulation» de la mesure de radiation des listes électorales de l’homme politique, Ousmane Sonko, leader des Patriotes et maire de la ville de Ziguinchor, est fixée ce mardi 12 décembre, à la salle 4 du Palais de Justice Lat-Dior de Dakar. Il faut rappeler que, le 17 novembre dernier, la Cour Suprême, statuant après saisine de l’Etat du Sénégal, avait cassé le verdict du Tribunal d’Instance de Ziguinchor, dirigé par le juge Sabassy Faye, autorisant la réintégration de Ousmane Sonko dans les listes électorales. Une requête qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Suite à cette décision du Tribunal, le mandataire du candidat déclaré à la présidentielle de du 25 février prochain, Sonko 2024, dont la formation politique (ex-PASTEF/Les Patriotes) a été dissoute, s’est présenté à trois reprises à la Direction Générale des Élections (DGE) pour le respect de la décision judiciaire. En vain ! Tanor Thiendella Fall, le directeur de la DGE, a toujours opposé un refus catégorique, se fondant sur le fait qu’«Il n’y a pas de décision définitive, l’État du Sénégal ayant décidé d’exercer les voies de recours qui s’offrent à lui».
En novembre dernier, le président de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), Doudou Ndir, avait fait la même demande à la DGE. Non sans lui rappeler la possibilité pour l’organe de contrôle et de supervision du processus électoral de se substituer à la DGE pour transmettre des fiches de parrainage au mandataire de Ousmane Sonko, conformément à la loi. Il s’en est suivi un limogeage de l’équipe de la CENA. Ousmane Sonko a été radié des listes électorales après sa condamnation pour « corruption de la jeunesse » dans l’affaire qui l’a opposé à la masseuse Adji Sarr, suivi de son placement sous mandat de dépôt. Alors qu’il est toujours en détention, ses partisans ont annoncé la candidature de Bassirou Diomaye Faye, à l’élection présidentielle de février 2024.
GUY MARIUS SAGNA MOBLISE LES DÉPUTÉS À PROPOS DU SCANDALE MINIER PRÉSUMÉ
Pour éclaircir les allégations portées contre le président Sall et Jean-Claude Mimran, le député réclame l'ouverture d'une enquête au niveau de l'Assemblée nationale.
Les révélations du leader du mouvement Alternative Générationnelle (AG/Jotna) Moussa Diop, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, sur un scandale présumé de contrat minier impliquant l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, le président de la République Macky Sall et l’homme d’affaires Jean Claude Mimran continuent de susciter des réactions.
Hier, lundi 11 décembre, le député Guy Marius Sagna a annoncé avoir déposé une « proposition pour la mise sur pied d’une enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Moussa Diop ».
…le groupe mMmran dément
Le Groupe Mimran a aussi réagi sur les accusations de Me Moussa Diop. Dans un communiqué rendu public hier, lundi 11 décembre, le groupe réfute les allégations de l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk selon lesquelles il serait impliqué dans un supposé scandale d’exploitation d’une mine de Diamants au Nord du Sénégal.
« Le Groupe Mimran dément fermement ces allégations mensongères qui ne reposent sur aucun fait matériel avéré. Il n’existe aucune mine de diamants au Sénégal, encore moins au Nord où la contexture géomorphologique des terres n’est pas diamantifère. La société qu’il prétend être attributaire de l’autorisation de prospection et dont le propriétaire serait Jean Claude Mimran, n’est même pas connue du Registre minier du Sénégal. Qu’à ce jour, il n’existe que 2 sociétés bénéficiant de permis de recherche de diamants, 2SH et ICT dans lesquelles Jean Claude Mimran n’a aucune forme de participation. Il s’agit là d’informations officielles disponibles auprès du ministère des Mines et accessibles à quiconque aimerait investiguer de bonne foi », lit-on dans le communiqué. Le groupe Mimran de préciser également que « M Jean Claude Mimran n’a jamais échangé de correspondances avec Monsieur Aly Ngouille Ndiaye sur ce sujet ».
Et le communiqué d’ajouter : « Le groupe Mimran prévient qu’il ne saurait avaliser les mensonges à l’endroit de ses dirigeants dans un contexte de compétitions politiques où certains acteurs misent sur la diffusion de fausses nouvelles pour arriver à leurs fins. Par conséquent, il se réserve le droit d’user des procédures légales idoines pour faire face à tout acte attentatoire à son honneur et à sa crédibilité qui sont les fondements de ses missions depuis plus de 50 ans ».
ME MOUSSA DIOP A LA SURETE URBAINE
Révélations sur un présumé scandale de contrat minier,- La machine s’emballe dans la «prétendue délivrance d’autorisation d’exploration minière» relayée par Me Moussa Diop, ancien DG de DDD et candidat à la présidentielle de 2024.
La machine s’emballe dans la «prétendue délivrance d’autorisation d’exploration minière» relayée par Me Moussa Diop, ancien DG de DDD et candidat à la présidentielle de 2024. L’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye porte plainte, le Procureur de la République s’autosaisit, le député Guy Marius Sagna et Aminata Touré pour une enquête parlementaire
La machine judiciaire s’emballe dans la « prétendue délivrance d’autorisation d’exploration minière » relayée par Me Moussa Diop, ancien directeur général de Dakar Dem Dikk et candidat à l’élection présidentielle de 2024. Quelques heures après les accusations de celui-ci contre l’ancien ministre de l’Energie Aly Ngouille Ndiaye sur cette « supposée délivrance d’autorisation d’exploration minière » au profit d’un industriel étranger basé au Sénégal, des actions judiciaires sont enclenchées. Outre la plainte du candidat Aly Ngouille Ndiaye, le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire. Me Moussa Diop a été convoqué dans la foulée à la Sureté urbaine hier, lundi. Dans le même temps, le député de l’opposition Guy Marius Sagna s’active pour « la mise sur pied d’une enquête parlementaire ». Au même titre que Mimi Touré, candidate à la présidentielle.
L ’affaire du présumé scandale d’exploitation d’une mine de diamants au nord du pays prend une autre tournure. Deux jours après les allégations du leader du mouvement Alternative Générationnelle (AG/Jotna) Me Moussa Diop, par ailleurs candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, impliquant l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, le Chef de l’Etat Macky Sall et l’homme d’affaires Jean Claude Mimran, Me Moussa Diop a été convoqué d’urgence hier, lundi 11 décembre, à la Sureté urbaine de Dakar. « Je viens de recevoir la convocation de la Sûreté urbaine de Dakar pour présentation immédiate. Je me dirige au Commissariat central avec eux », a écrit l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk sur sa page Facebook. En effet, lors d’une conférence de presse organisée le week-end dernier, l’ancien directeur général de la Société Dakar Dem Dikk a cité le Chef de l’Etat, l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye et Jean Claude Mimran dans une affaire d’attribution d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamants au Sénégal. Cette convocation survient quelques heures après la plainte de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye dont la cellule de communication avait aussitôt démenti les dites allégations.
LE MINISTERE DES MINES DEMENT ET PRECISE
«Monsieur le Président de la République ne saurait être concerné par le sujet puisqu’il n’y a jamais eu de permis d’exploitation de diamant délivré au Sénégal». C’est le ministère des Mines et de la Géologie qui dément ainsi les révélations de Me Moussa Diop qui, face à la presse le week-end dernier, avait non seulement informé de l’achat d’armement «non destiné aux Forces de défense et de sécurité» par la présidence de la République, mais aussi et surtout de l’existence de contrats miniers signés dans la plus grande «opacité» par les autorités dont Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye et l’homme d’affaire Jean Claude MIMRAN et Mamadou Diagna Ndiaye.
Dans un communiqué de presse parvenu à notre Rédaction hier, lundi, li ministère dirigé par Oumar Sarr s’est voulu clair. «En matière de législation minière, le président de la République n’intervient qu’après la phase de recherche, lorsque celle-ci a abouti à la découverte de réserves de ressources minérales prouvées. C’est à ce moment qu’il est envisagé suite à l’instruction de la demande introduite par le requérant la délivrance d’un permis d’exploitation, par décret. Tous les autres titres miniers prévus par le Code minier sont signés par le Ministre chargé des Mines ou par l’administration minière concernée.»
Et de révéler qu’«Au plan du contexte géologique, des indices de diamant ont été mis en évidence au Sud-Est du territoire, contrairement à ce qui a été affirmé. A ce jour, il existe deux (02) permis de recherche de diamant en cours de validité ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée pour lesquels des résultats concluants n’ont pas été encore obtenus. Aucun autre titre minier portant diamant n’a été délivré à une quelconque entité», rapporte le document du ministère des Mines.
Non sans préciser qu’«Il n’existe pas dans la nomenclature des titres miniers prévus par le Code minier, de termes ayant trait à «une autorisation d’exploration». Ainsi, en matière de recherche minière, deux types de titres miniers peuvent être délivrés: une autorisation de prospection ou un permis de recherche; tandis que pour l’exploitation minière, il existe six (06) types de titres miniers à savoir le permis d’exploitation minière, l’autorisation d’exploitation de mine, l’autorisation d’exploitation minière semi-mécanisée, l’autorisation d’exploitation de carrière publique, l’autorisation d’exploitation de carrière privée permanente, l’autorisation d’exploitation de carrière temporaire.»
KEEMTAAN GI - TUMULTE POLITIQUE
Galsen, terre de scandales ? Pour une gouvernance qui se voulait vertueuse, il faut dire que les « affaires » qui la marquent commencent à faire désordre. Trop de scandales ont jalonné les douze ans d’une présidence prétendument sobre qui se termine dans un peu plus de deux mois. Des esclandres qui sont vite étouffés et rangés aux oubliettes si bien que les gendarmes de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) se tournent les pouces, se prélassant tout en étant grassement payés à ne rien faire. Ou, plutôt, si : de la sensibilisation ! Défense de rire… Vous souvenez – vous avoir vu la Justice s’intéresser à la gestion de nos deniers publics ? Ou du moins aux gens que l’Ofnac a épinglés et dont les dossiers ont été transmis au Procureur ? L’un d’entre eux, dont les gendarmes anti-corruption recommandaient qu’il soit éloigné de la gestion des deniers publics, a été promu… ministre ! Et depuis, il siège chaque mercredi au Conseil des ministres. Tant pis pour la bonne gouvernance. Le Chef a cette délicatesse de tout mettre sous le coude pour la quiétude sociale. Sur les scandales à milliards qui ont jalonné son magistère, aucune enquête sérieuse. Et s’il en existe, elles sont vite classées sans suite. D’ailleurs, même si, par extraordinaire, ces messieurs et dames proches du pouvoir et qui prennent des libertés avec nos deniers venaient à être arrêtés, des artifices juridiques sont vite trouvés pour les rendre à leurs familles après quelques mois en prison, histoire de faire taire le bon peuple. Ce alors que ces voleurs auraient dû mourir en prison. Le dernier scandale en date et qui a valu au lanceur d’alerte une convocation en mode fast-track auprès des enquêteurs de la Sûreté urbaine — qui n’ont apparemment plus de « forces occultes » à traquer, les pauvres ! — pourrait s’empiler sur les nombreux dossiers mis sous le boisseau. Croyez-nous, ça ne donnera rien. Son auteur, lui-même, pensait que son alerte sur les diamants connaitrait le même sort que lorsqu’il interpellait le régime sur une commande d’armes. Dans cette affaire, le Proc avait fait la sourde oreille pour ne rien entendre de ce que disait l’avocat qui n’en est pas à sa première alerte. Celle-là risquant d’être cependant celle qui va l’amener à Rebeuss ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LA CEDEAO REND HOMMAGE AUX PRESIDENTS MACKY SALL ET WEAH
Dansson communiqué final à l’occasion de sa 64e session ordinaire, la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement a tenu à rendre « un vibrant hommage à S.E. Macky Sall, président de la République du Sénégal, et S.E. Georges Manneh Weah, Président de la République du Libéria». Cet hommage vise à mettre en exergue « leur leadership exemplaire dans le processus d’intégration régionale et leur contribution à l’enracinement des valeurs de paix, de démocratie et de solidarité en Afrique de l’Ouest». Le président Macky Sall a décidé le 03 juillet dernier de ne pas briguer un nouveau mandat. Il a préféré quitter le pouvoir au soir du 03 avril prochain. Tandis que le président Georges Weah a reconnu sa défaite lors du scrutin présidentiel que son pays a organisé le 16 novembre dernier avec la victoire au second tour de l’opposant Joseph Boakai, âgé de 78 ans.
ME MOUSSA DIOP A LA POLICE UN INTERROGATOIRE JUSQU’AU BOUT DE LA NUIT !
Dès la réception de la convocation, Me Moussa Diop s’est fait conduire par des policiers vers les locaux de la Sûreté Urbaine sis Commissariat central de Dakar. Le leader d’Ag/Jotna fait l’objet d’une plainte « fast-track » de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye accusé dans une affaire d’exploration et d’exploitation minière au nord du Sénégal. Aussitôt débarqué à la Police, renseigne « Le Témoin » quotidien, Me Moussa Diop a remis aux enquêteurs des documents censés être des preuves pour matérialiser voire conforter ses déclarations. Au début de l’interrogatoire, Me Moussa Diop a confirmé ses déclarations filmées tout en niant les faits qui lui sont reprochés c’est-à-dire avoir diffamé Aly Ngouille Ndiaye. Au moment où « Le Témoin » bouclait cette présente édition vers 01 heure ce matin, Me Moussa Diop était toujours dans les locaux de la Sureté Urbaine (Su). Un interrogatoire jusqu’au bout de la nuit !
RADIATION DES LISTES LECTORALES JOUR DE VERITE POUR SONKO
Ce mardi 12 décembre Ousmane Sonko devrait être définitivement édifié sur son avenir politique immédiat. En effet, c’est aujourd’hui que le Tribunal d’instance hors classe de Dakar va se prononcer à nouveau sur la question de sa radiation des listes électorales. De la décision des juges du Tribunal d’instance hors classe de Dakar, dépendra la participation ou non du leader de Pastef à la présidentielle de février prochain. En effet, sa non inscription sur les listes électorales lui enlève sa qualité d’électeur et, donc, de potentiel candidat à la course présidentielle. Il faut rappeler que c’est la Cour Suprême qui a demandé au Tribunal de Dakar de connaitre à nouveau de cette affaire après le recours introduit par l’agent judiciaire de l’Etat qui avait contesté la décision favorable au leader de Pastef rendue le 17 novembre dernier par le tribunal d’instance de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. Il faut aussi ajouter que la Cour Suprême avait rejeté le vendredi 01 décembre le rabat d’arrêt introduit par les conseils de Ousmane Sonko. Elle avait demandé au Tribunal de Dakar d’examiner à nouveau la requête des avocats de l’opposant.
LA CIRCULATION DES MOTOS INTERDITE A DAKAR CE JOUR
S’il y a une catégorie d’usagers de la route qui prie pour que les déboires de Sonko se terminent, c’est bien les conducteurs de motocyclettes et cyclomoteurs. A chaque fois que la justice doit se prononcer sur un dossier du leader de Pastef, on leur interdit de circuler. Et, donc, de gagner leur vie. C’est ainsi que, ce mardi 12 décembre, ils vont encore ranger leurs engins de 06 h du matin à minuit. La décision a été prise par le nouveau préfet de Dakar. À rappeler que ce mardi, le tribunal d’instance hors classe de Dakar va statuer sur la demande en annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales.
AMADOU BA REÇU PAR LE PRESIDENT ABDOU DIOUF
Profitant de son séjour parisien dans le cadre du séminaire intergouvernemental entre le Sénégal et la France, et aussi d’un calendrier politique en sa qualité de candidat de Benno Bokk Yaakar à la prochaine présidentielle, le Premier ministre Amadou Ba s’est rendu à la résidence parisienne du président Abdou Diouf. Ce dernier, entouré de son épouse Elisabeth Diouf et de l’ancien ministre Ousmane Paye, a accueilli chaleureusement le chef du Gouvernement. Des discussions soutenues entre les deux délégations ont été notées à travers les images de la RTS. « J’ai eu le privilège aujourd’hui (Ndrl hier) de rendre une visite de courtoisie au Président Abdou Diouf dans sa résidence parisienne. Une rencontre empreinte d’émotion et de cordialité. Le président Abdou Diouf, illustre homme d’Etat inspirant, a fortement apprécié le geste et nous a fait l’honneur d’un échange direct et hautement instructif » a commenté le Premier ministre-candidat.
COMMANDANT ISMAÏLA BASSE DU PORT
S’il y a un officier supérieur qui affiche une rigueur sans faille dans son travail en même temps qu’il fait preuve d’une compétence avérée, c’est bien le Haut commandant adjoint du Port autonome de Dakar, le commandant Ismaïla Basse. Cet homme, par ailleurs responsable du Centre d’opérations polyvalentes du Port Autonome Dakar, a « déconné » hier lorsque le commandant du navire de croisière Zuiderdam a refusé qu’il monte à bord de son navire avec les policiers en service au commissariat spécial du Port autonome de Dakar. Pour mesurer la portée de l’incident, il faut comprendre qu’en matière de législation frontalière, les eaux du port sont considérées comme une frontière au même titre que les frontières terrestres. Tout bateau qui entre au Port doit faire l’objet d’une inspection à bord par les policiers du Commissariat spécial du port. Les passeports des membres de l’équipage doivent être vérifiés et annotés par les policiers. Alors lorsque le commandant Basse s’est présenté à lui, le commandant du navire de croisière, sous prétexte qu’il avait déjà laissé passer une première délégation de 10 personnes composée notamment du Dg du Port Mountaga Sy et du DG de l’Agence de promotion touristique, Mahawa Diouf, et ensuite une autre délégation de caméramen s’est opposé catégoriquement à ce que le commandant Basse et son équipe montent à bord. L’officier a d’abord négocié calmement avec le commandant du navire qui n’a voulu rien comprendre. Ce qui a eu le don de mettre le commandant Basse dans une colère noire parce qu’il jugeait inacceptable ce refus du commandant du navire de le laisser monter à bord. « Je ferai respecter par tous les moyens les procédures en vigueur dans notre pays, quitte à bloquer le navire et à amener au poste de police le commandant du navire. Ils n’osent pas faire cela ailleurs, alors pourquoi nous le font-ils ? Parce que c’est le Sénégal ? Je ne vais accepter cela » a tonné le commandant Basse. Cette fermeté a fini par payer puisque le commandant du navire de croisière a cédé le passage au commandant Basse et à son équipe. Bravo à cet officier supérieur du port de Dakar !
GESTION D’AQUATECHPEKESSE OPPOSE «UN REFUS CATEGORIQUE»
Les populations de Pékesse, dans le département de Tivaouane, ne veulent pas entendre parler de la société Aquatech, délégataire de service public de l’eau en milieu rural dans les régions de Thiès et Diourbel, qui a hérité de la gestion de leur forage. Ladite boite, qui avait effectué un repli suite à un premier mouvement de contestation il y a un peu plus d’un an, est, aujourd’hui, revenue à la charge, avec une notification adressée au comité de gestion. C’est ainsi que les populations riveraines, dans une colère noire, se sont de nouveau révoltées contre Aquatech, opposant « un rejet catégorique » à toute idée d’accepter sa gestion. Les habitants de cette collectivité territoriale dans le Cayor des profondeurs supplient l’Etat de « nous laisser, de grâce, gérer nous-mêmes notre forage, qui, depuis sa construction en 1964, est géré par la population ».
SA PROPOSITION DE LOI REJETEE LE MINISTRE DE L’INTERIEUR FRANÇAIS, GERALD DARMANIN, DEMISSIONNE
On a beau se bomber le torse, mais vraiment, la démocratie européenne n’est pas comparable à la notre, c’est-à-dire celle qui prévaut sous nos tropiques. Figurez-vous qu’hier le ministre français de l’Intérieur, Gérard Darmanin, a démissionné de ses fonctions parce que sa loi sur l’immigration devant déboucher sur la création d’un nouveau titre de séjour et aussi permettre des expulsions facilitées a été tout simplement rejetée avant même son examen. Les Ecologistes ont réussi à obtenir le vote de leur motion de rejet. Ils ont été soutenus par les voix des Républicains et du Rassemblement national. La France insoumise et le Rassemblement national ont alors appelé à la démission de Gérald Darmanin. Ce dernier a présenté sa démission à Emmanuel Macron qui l’a refusée. Ce n’est pas au Sénégal qu’on verrait un ministre démissionner !