SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 février 2025
MACKY SALL DESIGNÉ ‘’PATRON DISTINGUÉ’’ DU RÉSEAU LIBÉRAL AFRICAIN
Le Réseau libéral africain, une organisation réunissant les partis politiques démocratiques libéraux du continent, a attribué le titre de ‘’Patron distingué’’ au président sénégalais, Macky Sall...
Le Réseau libéral africain, une organisation réunissant les partis politiques démocratiques libéraux du continent, a attribué le titre de ‘’Patron distingué’’ au président sénégalais, Macky Sall, en raison de son ‘’engagement’’ en faveur de l’‘’éclosion des valeurs libérales en Afrique et dans le monde’’, a annoncé son président, Gilbert Noël Ouédraogo, lundi, à Dakar.
‘’Monsieur le président, nous avons décidé de faire de vous […] le Patron distingué du Réseau libéral africain’’, a dit M. Ouédraogo lors de la cérémonie d’ouverture d’un sommet des partis démocratiques libéraux d’Afrique et d’Europe.
Il a évoqué ‘’l’engagement commun’’ des partis politiques membres du réseau africain à ‘’relever les défis et les opportunités les plus urgents auxquels nos deux régions (l’Afrique et l’Europe) sont confrontées en ce 21e siècle’’.
‘’Du changement climatique à la réduction de la pauvreté, du commerce et des investissements à la paix et à la sécurité, de la démographie et des droits de l’homme à l’éducation et à la santé, nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et beaucoup à offrir au monde’’, a ajouté Gilbert Noël Ouédraogo.
Il a souhaité voir les partis politiques démocratiques libéraux, dont celui de Macky Sall, l’Alliance pour la République, nouer ‘’un partenariat solide, durable et basé sur des intérêts communs entre l’Afrique et l’Europe’’.
‘’Ce sommet témoigne de la nécessité d’un partenariat solide et durable entre l’Europe et l’Afrique, qui sera basé sur le respect mutuel, des valeurs partagées et des intérêts communs’’, a dit M. Ouédraogo.
‘’C’est ensemble que nous relèverons les défis’’, a-t-il dit aux militants et leaders des partis politiques représentés au sommet de trois jours à Dakar.
Les participants vont discuter des ‘’priorités complexes et interdépendantes auxquelles les deux continents sont confrontés’’, a poursuivi le président du Réseau libéral africain.
LES ARTISANS DE KAFFRINE RÉCLAMENT UN SITE DE RECASEMENT
Les artisans de la région de Kaffrine ont réclamé un site de recasement, dimanche, au cours d’une assemblée générale au cours de laquelle ils ont étalé les maux de leur secteur.
Kaffrine, 4 déc (APS) – Les artisans de la région de Kaffrine ont réclamé un site de recasement, dimanche, au cours d’une assemblée générale au cours de laquelle ils ont étalé les maux de leur secteur.
»Nous voulons un site de recasement comme promis par le maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, et que tous les ouvriers déguerpis soient recasés », a plaidé Babacar Ndiaye, coordonnateur communal du mouvement Force ouvrière de Kaffrine.
Il s’exprimait à la fin d’une assemblée générale présidée par Pape Serigne Diaw, vice-président de la chambre des métiers de Kaffrine.
Les artisans ont sillonné les grandes artères de la ville de Kaffrine pour se faire entendre et défendre leurs intérêts.
LE FONDS DÉDIE AUX DOMMAGES CAUSES PAR LE CLIMAT SERA OPÉRATIONNEL EN 2024
Le fonds dédié aux pertes et dommages causés par le changement climatique, mis en place à Dubaï à l’occasion de la 28e conférence des Nations unies sur le climat (COP28), sera ‘’opérationnel’’ dès 2024.
Dubaï, 4 déc (APS) – Le fonds dédié aux pertes et dommages causés par le changement climatique, mis en place à Dubaï à l’occasion de la 28e conférence des Nations unies sur le climat (COP28), sera ‘’opérationnel’’ dès 2024, a assuré, lundi, la présidente du groupe des pays les moins avancés (PMA) aux négociations sur le climat, Madeleine Diouf Sarr.
‘’Ce fonds mis en place sous l’égide de la Banque mondiale sera opérationnel’’ dès l’année prochaine, a déclaré Mme Sarr à la fin d’une réunion des représentants des PMA et du Fonds spécial pour les changements climatiques.
Il va fonctionner sur la base de plusieurs ‘’conditions’’, selon cette spécialiste de l’environnement, cheffe de la division changement climatique du ministère sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
Pour les PMA, ‘’ce montant est encore en deçà de nos attentes’’
‘’L’une des conditions, c’est qu’on va vers la création d’un conseil d’administration composé de représentants de plusieurs pays, qui seront désignés [durant] la COP28’’, a-t-elle expliqué.
‘’Il a été également décidé, dans le cadre de la gestion de ce fonds, de rendre compte annuellement de ses activités, lors de chaque conférence des Nations unies sur le climat’’, a ajouté Mme Sarr.
Selon elle, au cours des cinq premiers jours de la COP28, qui a démarré le 30 novembre, à Dubaï, des dons d’un montant d’environ 500 milliards de dollars US ont été réunis pour le fonds dédié aux pertes et dommages causés par le changement climatique.
‘’Pour nous, ce montant est encore en deçà de nos attentes, d’autant plus que l’objectif du ce fonds est d’atteindre, rien que pour les pays en développement, 100 milliards de dollars par an’’, a signalé Madeleine Diouf Sarr.
Les contributeurs se mobilisent depuis la COP27, qui s’est déroulée à Charm El-Cheikh en 2022, a-t-elle rappelé, assurant que ‘’le groupe de négociations des PMA va continuer son plaidoyer’’ en vue de la promotion du fonds.
Selon le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, la création du fonds dédié aux pertes et dommages liés au changement climatique est réclamée par les PMA depuis plusieurs années.
D’ici au 12 décembre, ‘’nous enregistrerons des résultats beaucoup plus ambitieux’’
‘’Les promesses de dons financiers […] des pays pour ce fonds se poursuivent depuis le début de cette COP’’, a ajouté M. Ndoye, déclarant qu’‘’entre 500 et 700 milliards de dollars US ont été annoncés’’ par les donateurs.
‘’C’est bien en deçà des attentes des pays en voie de développement, qui subissent de plein fouet les désastres liés au changement climatique’’, a-t-il signalé.
Les contributions seront beaucoup plus importantes avant la fin de la COP28, espère le ministre sénégalais.
‘’Nous espérons que d’ici à la fin de cette COP, le 12 décembre, nous enregistrerons des résultats beaucoup plus ambitieux’’, a dit Alioune Ndoye, également président de la conférence africaine des ministres de l’Environnement.
LE VERDICT DU PROCÈS CONTRE MOUHAMED OULD ABDEL AZIZ EST CONNU
Le procès de l’ancien chef de l’État mauritanien vient de connaître son verdict. Une peine de 5 ans de prison a été prononcée contre Mohamed Old Abdel Aziz et la confiscation de ses droits civiques.
Le procès de l’ancien chef de l’État mauritanien vient de connaître son verdict. Une peine de 5 ans de prison a été prononcée contre Mohamed Old Abdel Aziz et la confiscation de ses droits civiques.
Il répondait, depuis le 25 janvier, des chefs d’ « enrichissement illicite », « abus de fonctions », « trafic d’influence » ou « blanchiment ». La Cour n’a retenu contre lui que l’enrichissement illicite et le blanchiment.
GANA GUEYE SONGE À CRÉER UN CENTRE DE FORMATION AU SÉNÉGAL
Idrissa Gana Guèye a fait part de son intention de créer un centre de formation au Sénégal, à la fin de sa carrière pour rendre au football tout ce qu’il lui a donné.
Le milieu terrain de l’équipe nationale du Sénégal, Idrissa Gana Guèye, a fait part de son intention de créer un centre de formation au Sénégal, à la fin de sa carrière pour rendre au football tout ce qu’il lui a donné.
‘’Les gens qui sont autour de moi et mes proches le savent. Mon rêve, c’est d’avoir un centre de formation au Sénégal, pour pouvoir rendre au foot ce qu’il m’a donné’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Formé à Diambars (élite sénégalaise), Idrissa Gana Guèye, âgé de 34 ans, est l’un des piliers des Lions avec 104 sélections.
‘’Donner aux enfants la chance de réussir et de grandir. Les voir s’épanouir comme je l’ai vécu avec Diambars, c’est mon rêve’’, a-t-il confié, à l’occasion de la victoire (4-0) du Sénégal sur le Soudan du Sud, le 18 novembre dernier.
L’ancien joueur du Paris Saint-Germain (élite française) dit toutefois encore ignorer s’il va s’associer avec Diambars ou créer son propre centre de formation. ‘’L’avenir nous le dira’’, renchérit-il.
‘’Mais, je ferai tout ce qu’il faut. Je passerai mes diplômes, je me préparerai de la meilleure des façons pour revenir un jour au Sénégal et aider ces jeunes-là à grandir’’, a promis Idrissa Gana Guèye.
LE RÉCIT INÉDIT DE ASTOU QUI A DONNÉ UN REIN POUR SAUVER SA SŒUR
Derrière la prouesse, se cache des histoires touchantes. En effet, durant les derniers jours, le Sénégal a effectué avec succès trois transplantations rénales. Dans l’un des cas, c’est une dame qui a offert u rein à sa sœur.
iGFM - (Dakar) Derrière la prouesse, se cache des histoires touchantes. En effet, durant les derniers jours, le Sénégal a effectué avec succès trois transplantations rénales. Dans l’un des cas, c’est une dame qui a offert u rein à sa sœur. Une histoire touchante que la donneuse a raconté dans les colonnes de l’Observateur.
Voila 11 ans que sa petite sœur est malade. «J'ai versé toutes les larmes de mon corps quand elle m'a parlé de sa maladie, se rappelle Astou. Et je me suis promis d'être son donneur si, un jour, elle devait recevoir une greffe.» Une grave insuffisance rénale l'obligeait à être dialysée toutes les semaines. Des séances qui l'immobilisaient pendant quatre longues heures. Une condition qui pesait lourdement sur son quotidien et son énergie.
Ce n'était pas que des douleurs. C'était aussi une fatigue complète et morale. Astou, vêtue hier d'une robe wax bigarrée, la tête couverte d'une charlotte chirurgicale jetable, se rappelle ces moments-là durant lesquels sa sœur était au bout de sa vie, luttant en permanence contre la pathologie. Elle ne supportait plus de la voir autant souffrir. «J'en perdais le sommeil». Quelques années plus tard, une opportunité se présente. Le consortium Hôpital militaire de Ouakam et de Le Dantec allait procéder à leur coup d'essai.
Dès que Astou a su que sa sœur allait faire partie des receveurs précurseurs, elle s'est portée volontaire, sans y réfléchir à deux fois. Une fois cette décision prise, pour elle, cela a été le début d'un long parcours. Il a fallu se rendre disponible pour faire les nombreux examens médicaux. Elle a dû aussi faire part de son consentement libre auprès du tribunal, voir les psychologues, remplir de nombreux papiers. Des démarches prenantes qui nécessitent plusieurs jours pour les accomplir.
L'urgence d'une greffe de rein pour sa sœur lui a fait franchir un pas supplémentaire, le don d'organe de son vivant. «Je voulais sauver sa vie. J'y tenais», dit-elle. Le couple passe des tests pour vérifier leur compatibilité. Cette étape réalisée, l'équipe médicale doit vérifier la « compatibilité HLA », c'est-à-dire « que le receveur n'a pas d'anticorps dirigés contre le candidat au don ». Par chance, les résultats sont positifs. Une greffe est donc possible.
Astou na jamais connu un jour meilleur que ce lundi-là. Aujourd'hui, elle est fière d'avoir sauvé la vie de sa sœur. «Après son réveil, quand nos yeux se sont croisés, je n'ai pu retenir mes larmes. J'ai ressenti à l'instant un très grand soulagement. Soulagée de savoir qu'elle va se relever. C'est un sentiment de fierté incommensurable. Depuis lors, je dors bien», ajoute-t-elle.
Pour ne pas être dissuadée de faire cette offre, Astou renseigne avoir jalousement gardé le secret. Ni son mari, encore moins ses deux enfants n'étaient au courant de son projet. «Je leur ai juste annoncé un voyage. C'est après l'intervention que je les ai appelés pour les informer. Je n'ai pas eu besoin de l'avis de quelqu'un pour sauver ma sœur. Je considère que cet organe ne m'a jamais appartenu. Je le gardais juste pour elle», confie-t-elle.
L’ANPS EXPLIQUE LES CONDITIONS À REMPLIR POUR LA COUVERTURE DE LA CAN 2024
L’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS) a expliqué, lundi, aux journalistes, les modalités de couverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAF) prévue en janvier en Côte d’Ivoire.
Dakar 4 déc (APS) – L’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS) a expliqué, lundi, aux journalistes, les modalités de couverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAF) prévue en janvier en Côte d’Ivoire.
Le président de l’ANPS, Abdoulaye Thiam, a exposé ces règles lors d’une conférence de presse organisée à la Maison de la presse Babacar Touré.
Il a annoncé que l’ANPS a trouvé un hôtel qui peut loger au maximum 90 journalistes à Yamoussoukro, non loin de l’hôtel et du camp d’entrainement de l’équipe du Sénégal.
Abdoulaye Thiam a affirmé que l’ANPS a déjà versé 27 millions de FCFA pour réserver cet hôtel.
Il a rappelé que c’est la Confédération africaine de Football (CAF) qui donne les accréditations et non l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise.
Le résident de l’ANPS a expliqué que chaque journaliste devra envoyer à l’ANPS un engagement écrit de son organe de presse.
Le journaliste doit ensuite verser une somme de 750. 000 FCFA représentant les frais d’hébergement pour les matchs du premier tour. Pour toute la durée de la compétition, ces frais s’élèvent à 1. 600.000 FCFA.
Toujours, pour faciliter le déplacement des journalistes en Côte d’Ivoire, l’Association de la presse sportive a signé un partenariat avec la Compagnie Air Sénégal SA qui s’est engagée à réduire le coût des billets, a annoncé Abdoulaye Thiam.
MACKY SALL SOULIGNE LA NÉCESSITÉ DE REPENSER ET DE REVITALISER LES RELATIONS ENTRE L’AFRIQUE ET L’EUROPE
Macky Sall, a estimé, lundi, à Dakar, qu’il est nécessaire de refonder, de repenser et de revitaliser les relations entre l’Europe et l’Afrique au regard des nombreuses mutations observées de part et d’autre.
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a estimé, lundi, à Dakar, qu’il est nécessaire de refonder, de repenser et de revitaliser les relations entre l’Europe et l’Afrique au regard des nombreuses mutations observées de part et d’autre.
»A mon sens, il faut de part et d’autre prendre conscience de toutes les mutations comme marqueurs du présent et futur, et sur cette base refonder, repenser et revitaliser nos relations », a-t-il- déclaré.
Le président de la République Macky Sall, a présidé, lundi à Dakar, le sommet Renewpac, une réunion des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique, qui se tient du 3 au 5 décembre dans la capitale Sénégalaise sur le thème “Afrique- Europe, comment favoriser le développent durable“ en présence de la vice-présidente du parlement Européen, Nicolas Beer et Gilbert Noel Ouedraogo, président du réseau africain libéral.
»En langage informatique, je dirai plus qu’une mise à jour, nous avons besoin d’un nouveau logiciel pour ajouter à nos vieux paramètres les nouvelles données de notre temps », a-t-il-ajouté.
Ce faisant, Macky Sall indique que l’Europe et l’Afrique resteront “fidèles à nos vielles amitiés en nous adaptant aux exigences d’un monde plus ouvert alors que le cours de l’histoire s’accélère sous nos yeux bousculant les certitudes, les préjugés et les habitudes“.
Le chef de l’Etat a invité les deux continents à collaborer pour face aux défis communs à savoir les défis de la paix, de la sécurité, aux vulnérabilités qui affectent les Etats, aux défis environnementaux, défis du numériques et de la migration irrégulière.
“En plus des valeurs de liberté et démocratie que nous partageons, nous avons bien d’autres raisons de nous unir et de nous concerter dans un monde malmené par la guerre et la violence, un monde agité par les crises économiques profondes et les turbulences géologiques tous azimuts », a-t-il- souligné.
Macky Sall a également rappelé la proximité géographique entre l’Europe et l’Afrique, la coopération ancienne et multiforme mais également le brassage humain qui féconde de multiples affinités culturels et sociolinguistiques.
“Il faut renouer au dialogue, à la concertation et d’une certaine façon à vivre ensemble dans le respect de nos diversités voir de nos différences. Notre accompagnage multi séculaire évolue dans un contexte international en pleine mutations ou les veilles amitiés côtoient les nouvelles toutes d’égales dignité », a-t-il-indiqué.
»A l’image de nouveau monde, l’Afrique a aussi beaucoup changé, plus de 60 après les premières indépendances. Comme partout, les peuples africains voient le monde en instantanéité, ils aspirent légitiment au mieux-être et à la prospérité, l’Europe a aussi évolué, sur les débris de la guerre, elle s’est reconstruite, a reconduit ses valeurs de liberté et démocratie », a-t-il encore rappelé.
DJIDAH THIAROYE KAW, 52 QUARTIERS, DEUX POSTES DE SANTE
Des infrastructures sanitaires dont un centre de santé et un poste avancé de Police, c’est ce que réclament les populations de Djidah Thiaroye Kaw, via leurs autorités municipales.
Des infrastructures sanitaires dont un centre de santé et un poste avancé de Police, c’est ce que réclament les populations de Djidah Thiaroye Kaw, via leurs autorités municipales. Elles ont fait le plaidoyer, ce samedi, lors d’une cérémonie de remise de subventions aux structures sanitaires d’un coût de 10 millions, d’équipements pour un complexe sportif au quartier Nietty Mbar et de 1 000 lampadaires au niveau du quartier Djidah 02 Saliou Ndir.
Dans cette localité de plus de 90 mille habitants, répartis sur une superficie de 237 hectares, il n’y a que deux postes de santé. Ce qui est en deçà des normes de l’Oms dont le ratio est d’un poste de santé pour cinq mille habitants.
Adjointe au maire, chargée de la santé, Oulimata Guèye Ndiaye lance : «Notre commune ne dispose que de deux postes de santé pour couvrir l’ensemble des 52 quartiers». Le maire Mamadou Guèye de renchérir : «Nous voulons que le poste de santé Ousmane Kaïré soit transformé en centre de santé. Nous allons porter le plaidoyer pour que notre vœu soit réalisé».
Un poste avancé de Police couvrant les quartiers Bagdad est également sollicité par l’édile.
Au moment où le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle déroule tranquillement ses tournées économiques et des manifestations d’inauguration, les candidats de l’opposition qui veulent communier avec leurs militants sont harcelés.
Le régime de Macky s’est une fois de plus prêté à son jeu favori. Celui de barrer la route et bloquer les tournées des adversaires du candidat Amadou Bâ. Khalifa Sall en a fait les frais, le week-end dernier, à Matam.
Au moment où le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle déroule tranquillement ses tournées économiques et des manifestations d’inauguration, les candidats de l’opposition qui veulent communier avec leurs militants sont harcelés. Hier seulement, le Pm a procédé à l’inauguration de la maison des Associations et de la maison de famille de Guédiawaye transformée en meeting politique. Au même moment, les candidats de l’opposition sont harcelés et interdits de communier avec les populations. Après Ousmane Sonko, Malick Gakou et Bougane Guèye Dany, le candidat Khalifa Sall en a fait les frais. Sa tournée Mottali Yéené à Matam a été purement et simplement interdite par la police. «La liesse populaire qui accompagne notre tournée dans le Fouta en perturbe plus d’un. Surprises par l’intensité de l’élan victorieux du Mottali Yéené, les autorités ont tenté de ralentir notre dynamique. C’est peine perdue. La détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des Sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir», a dénoncé Khalifa Sall sur sa page Facebook. Bloqué par les forces de l’ordre, Khalifa Sall a poursuivi sa tournée à pied. Ce n’est pas la première fois que la tournée d’un opposant est bloquée par les forces de l’ordre.
Sonko, Malick Gakou et Bougane des victimes
Les candidats Bougane Guèye Dany comme Malick Gakou du Grand Parti ont subi ces méthodes du régime en place dans leur déplacement à l’intérieur du pays. Après avoir été bloqués par la gendarmerie à hauteur de Ndande dans le département de Kébémer, le président du Grand Parti et sa coalition Gackou2024 qui avaient entamé leur tournée «Yonu Pass Pass» dans le département de Linguère, avaient également été sommés d’arrêter leur tournée pour «troubles à l’ordre public». «En raison des risques de troubles à l’ordre public, les manifestations, rassemblements, attroupements et cortèges sur la voie publique sont interdits sur toute l’étendue du territoire du Département de Linguère à compter du vendredi 15 au mardi 19 septembre 2023», avait signifié le préfet du département. Le cortège du candidat Bougane Guèye Dany avait été bloqué par les gendarmes à Koussanar (région de Tambacounda) sans justification. L’immobilisation du cortège du candidat de Geum Sa Bop intervenait au moment où le candidat du pouvoir, Amadou Bâ était en pleine «tournée économique déguisée en campagne électorale» dans la cité du rail.