iGFM - (Dakar) « Le patrimoine de La Poste peut régler ses problèmes », selon le député Demba Diop Sy. S’exprimant pendant l’examen du budget 2024 du ministère des Finances et du Budget, le parlementaire a précisé que « cela doit être encadré par le ministère des Finances pour que ce problème qui touche plusieurs chefs de famille soit derrière nous ».
Allant plus loin, il a souligné qu’il est impossible d’avoir un bon actif si on ne règle pas ses passifs. « Il faut vendre les avoirs non utilisés de La Poste pour régler ses difficultés. C’est la seule solution et le ministère des Finances ne peut pas l’ignorer », dit-il.
Le député-maire de la ville de Tivaouane a aussi abordé la situation qui prévaut au niveau de la CBAO. « Les agents de cette banque sont aujourd’hui en grève et en tant qu’actionnaire, l’État ne doit pas laisser faire », selon lui.
« Les agents de la CBAO ont demandé des augmentations de salaire, mais la direction n'étant pas d'accord avec eux, fait venir des prestataires qui assurent les transactions. Cela pourrait entraîner une chute bancaire mauvaise sur notre économie », conclut-il.
TRANSPLANTATION RÉNALE, LE DISPOSITIF POUR ÉVITER TOUT TRAFIC D’ORGANES
Ces derniers jours, nos médecins ont réussi la prouesse de pratiquer une transplantation rénale sur 3 patients. Une nouvelle extrêmement importante. Mais, certains craignent le fléau de trafic d’organe qui gangrène beaucoup pays.
Ces derniers jours, nos médecins ont réussi la prouesse de pratiquer une transplantation rénale sur 3 patients. Une nouvelle extrêmement importante. Mais, certains craignent le fléau de trafic d’organe qui gangrène beaucoup pays. Mais pour le Pr Fary Ka, président du conseil national du don et de la transplantation, un tel fléau est presque impossible.
«Au Sénégal le don d’organe et la transplantation sont encadrés. N’importe qui ne peut donner à n’importe qui. Il faut un donneur vivant apparenté qui peut faire le don.
On ne peut pas le faire n’importe où parce que si on n’a pas d’agrément on n’a pas le droit de faire la transplantation. Donc il n’y a pas de risque de trafic d’organe.
En plus, le donneur, son consentement est requis auprès du tribunal. C’est le président du Tribunal qui va recueillir le consentement. Il va aller prouver le degré de parenté, amener les papiers d’état civil.
Ensuite, il faut prouver que le don est libre, qu’il n’a subi aucune pression et que le don est gratuit, qu’il n’y a aucune contrepartie et qu’il est éclairé, c’est-à-dire qu’il comprend ce qu’il fait.
Et le président du tribunal est aidé par deux médecins. Un néphrologue et un psychologue. C’est pour dire que c’est quasi impossible de faire du trafic d’organes dans ces conditions.»