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28 février 2025
AMADOU GALLO FALL DECLINE LES GRANDS AXES
La saison 4 du Basket-ball africain va bientôt ouvrir ses portes. Hier, en conférence de presse, Amadou Gallo Fall a dévoilé les grands axes de cette compétition qui va regrouper 12 clubs et qui va se jouer désormais sur 4 pays.
La saison 4 du Basket-ball africain va bientôt ouvrir ses portes. Hier, en conférence de presse, Amadou Gallo Fall a dévoilé les grands axes de cette compétition qui va regrouper 12 clubs et qui va se jouer désormais sur 4 pays.
Dans les bureaux de la BAL à Dakar, devant un parterre d’invités dont le président de FIBA Afrique, Anibal Aurelio Manave, le président de la BAL a donné les détails de l’organisation de la saison du Basket-ball africa League. « Pour cette saison, on va jouer dans 4 pays. L'Afrique du Sud rejoint les trois autres, Sénégal, Égypte et Rwanda. Nous avons retenu l'Afrique du Sud parce que c'est un pays que nous connaissons. Donc, c'est l'Afrique du Sud qui va ouvrir cette saison 4 en mars 2024. Après, suivront le Sénégal en avril, l'Egypte en mai. Les finales se joueront toujours au Rwanda à la fin du mois de mai », a déclaré le patron de la BAL.
Pour Amadou Gallo Fall, cette saison, cette compétition sera plus relevée que les précédentes. « Nous entamons cette saison avec beaucoup d’enthousiasme. Nous œuvrons pour que la BAL soit un moteur de développement pour l’Afrique et favorise l’inclusion sociale pour booster l’économie locale, le tourisme. Lors de la saison 3, on avait annoncé une compétition plus compétitive. Nous allons continuer dans ce sens », a annoncé Amadou Gallo Fall. Comme pour les trois prochaines éditions, le Rwanda abritera les play-offs, autrement appelés Final 8. Comme chez les hommes, les responsables du Basket-ball africain sont en train de peaufiner des stratégies pour créer une compétition chez les filles dans les années à venir. « Nous sommes en train de travailler avec FIBA Afrique pour développer le basket féminin qui est très populaire. L’instance africaine a organisé l’année dernière un championnat d’Afrique de clubs à Maputo (Mozambique). Parallèlement, avec le programme BAL4Her, on travaille à recruter les 20 meilleures moins de 23 ans pour les amener à Kigali et les faire participer à la fête. Lors de l’Afrobasket féminin, le Rwanda a fini quatrième. Cela démontre le résultat de l’investissement qui a été fait », a soutenu le président Amadou Gallo Fall.
Pour rappel, les douze équipes qualifiées seront judicieusement réparties en trois groupes composés chacun de quatre équipes. Les deux formations de tête de chaque groupe, en sus des deux équipes ayant obtenu les meilleurs résultats parmi les troisièmes, auront le privilège de se qualifier pour le très attendu Final 8, qui aura lieu à Kigali à la fin du mois de mai et au début du mois de juin.
L’UNESCO EN CROISADE CONTRE LES DERIVES SUR LES MEDIAS SOCIAUX
Désinformation et discours de haine en ligne - Un sondage mondial confirme l’urgence d’agir face à la propagation des messages de haine et de la désinformation sur les médias sociaux.
Les réseaux sociaux sont devenus le lit des messages de haine et de la désinformation avec une propagation rapide et nocive. Face à la multiplication de ces dérives, l’UNESCO a décidé de combattre le fléau en proposant un plan d’action pour réguler les médias sociaux.
Un sondage mondial confirme l’urgence d’agir face à la propagation des messages de haine et de la désinformation sur les médias sociaux. A en croire l’UNESCO, une enquête d’opinion conduite auprès de 8 000 personnes dans 16 pays où se tiennent des élections en 2024 indique que 85% des citoyens sont inquiets de l’impact de la désinformation en ligne, alors que les médias sociaux sont devenus pour une large majorité d’entre eux la première source d’information.
Cette même enquête, rapporte toujours l’agence onusienne, indique que 87% des citoyens pensent que cette désinformation a déjà eu un impact majeur sur la vie politique de leur pays et craignent qu’elle pèse sur les résultats des élections prévues dans leur pays l’an prochain. En conséquence, d’après l’UNESCO, ils sont 88% à demander que les gouvernements et les régulateurs résolvent rapidement ce problème en régulant les médias sociaux. Cela étant, l’UNESCO a travaillé sur un plan d’action qui, dit-elle, est le fruit d’une concertation dans le système des Nations unies, avec plus de 10 000 contributions issues de 134 pays. “Ce plan détaille en quarante pages les Principes à respecter et les mesures concrètes à mettre en œuvre par toutes les parties prenantes – gouvernements, autorités de régulation, société civile et plateformes elles-mêmes”, lit-on dans le communiqué parvenu à la rédaction et signé par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Pour faciliter la mise en œuvre des mesures édictées dans ce plan d’action, l’UNESCO compte organiser mi2024 la première Conférence mondiale des régulateurs. L’Organisation compte également accompagner les Etats membres pour qu’ils transposent ce plan d’action dans leur droit et leur réglementation. Pour ce faire, elle mobilise un financement dédié, déjà soutenu à hauteur d’un million d’euros par la Commission européenne. Il faut noter par ailleurs que ce plan prévoit entre autres que des régulateurs indépendants et publics soient mis en place partout dans le monde, au rôle clairement défini et dotés des moyens suffisants à l’exercice de leur mission. “Ces régulateurs indépendants travaillent en réseau et en étroite coordination, afin d’éviter que les entreprises digitales ne puissent profiter de disparités réglementaires entre les pays”, lit-on dans la note dont “L’AS” détient une copie.
L’UNESCO voudrait également que la modération des contenus soit possible et effective à la bonne échelle, dans toutes les régions et dans toutes les langues. Et que la responsabilité et la transparence soient établies dans les algorithmes, dont la mécanique repose trop souvent sur le fait de provoquer l’emballement au détriment de la fiabilité. Elle invite dans la foulée les plateformes à prendre plus d’initiatives pour éduquer et former les utilisateurs à déployer une pensée critique. Et que les régulateurs et les plateformes prennent des mesures renforcées dans les situations les plus sensibles, notamment en période électorale et de crise. Un accent particulier a été mis sur la liberté d’expression qui doit impérativement être préservée. Il faut noter aussi que des sections de cette stratégie sont aussi dédiées aux mesures nécessaires pour garantir l'intégrité électorale – notamment par le biais d'évaluations des risques électoraux, d'un marquage clair et d'une plus grande transparence de la publicité politique et de son ciblage – et pendant les situations d'urgence telles que les conflits armés et les catastrophes.
Procès de sympathisants de Pastef
Des sympathisants d’Ousmane Sonko sont appelés, aujourd'hui, à la barre de la Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Il s'agit de Mohamadou Lamine Bara Diop alias Diop Taïf, Vito, Yarga Sy, Mame Pathé Mbaye et des gardes du corps du leader de l'ex-parti Pastef, Ousmane Sonko. Ils sont poursuivis pour divers chefs d’inculpation.
Manifestation pour la libération des détenus politiques
Elles ne lâchent toujours pas l'affaire. Les organisations de familles de détenus politiques continuent de maintenir la pression sur l'Etat. En ce sens, le Cadre d'unité d'action pour la libération des détenus politiques a déposé, hier, une lettre d'information à la préfecture de Dakar pour une marche pacifique. Elle est prévue pour le vendredi 10 novembre 2023. La procession devrait partir du rond-point Liberté 05 pour prendre fin au rond-point Jet d'Eau. Cette marche vise à demander la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques. Le cadre qui réunit entre autres organisations l'appel des Linguère de la paix et la justice, le Chemin de la Libération, le Collectif des Familles des détenus et les Femmes en blanc a, à cet effet, lancé un appel pressant à tous les citoyens conscients à se mobiliser et à se joindre massivement à lui.
Un coordonnateur de l’Apr rejoint Boun Dionne Un départ qui n'est certainement pas des moindres des prairies marron-beige. Le coordonnateur de l’Apr de Keur Momar Sarr dans le département de Louga a rompu les amarres avec ses désormais ex-camarades de la mouvance présidentielle. À quelques mois de l'élection présidentielle de 2024, Moussa Sow a déposé son baluchon chez le candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne. Moussa Sow, présenté comme l'un des membres fondateurs de l’Alliance pour la République, est aussi membre du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE). Dans une déclaration, il a tiré à boulets rouges sur le candidat de Benno Bokk Yaakaar. Amadou Ba, dit-il, n'a aucune considération pour lui. Et pour cause, lors de sa tournée dans la région de Louga, le Premier ministre n'a même pas daigné prendre langue avec lui au téléphone. Pour participer à l'effort de guerre, il dit avoir déjà collecté plus de 2 000 parrains en faveur de son candidat Boun Dionne dont il a loué les qualités managériales.
Décès de Cheikh Mouhamadoul Akhibou Ibrahima Niass
Le monde musulman est en deuil, notamment la cité religieuse de Médina Baye. Cheikh Mouhamadoul Akhibou Ibrahima Niass est rappelé à Dieu à l'âge de 78 ans. Connu pour sa discrétion, Cheikh Mouhamadoul Akhibou Ibrahima Niass est un fils de Cheikh Al Islam Baye Niass. Né en 1945, « papa Akhibou » comme l'appelaient affectueusement ses disciples, était l'incarnation de la sagesse et de la discipline avec une sérénité hors du commun. « Papa Akhibou » était peu connu par le grand public. Il vouait un culte de respect et de considération particulière à l'humain. Comme les autres fils de Baye Niass, il a très tôt maîtrisé le Saint Coran avant de se rendre au Maroc puis en Égypte pour poursuivre et approfondir ses connaissances en science islamique. La politesse, le respect des valeurs, la sérénité, la patience et la discrétion étaient les qualificatifs de l'homme qui avait donné sa vie à la cause de l'Islam, comme son père.
Cheikh Omar Hanne remet 92 951 parrains
Le ministre de l'Éducation nationale Cheikh Oumar Hanne, par ailleurs responsable politique de la coalition Benno Bokk Yaakaar à Podor, a remis hier au délégation du coordonnateur régional des parrainages de la région de Saint Louis, Amadou Mansour Faye, un premier lot de 92 951 parrains collectés dans les 22 communes du département de Podor.
Les étudiants de l’université Assane Seck décrètent 96h de grève
Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor poursuivent leur mouvement d'humeur. Après avoir décrété 48 heures de grève la semaine dernière, ils passent à la vitesse supérieure en annonçant un mot d’ordre de 96 heures renouvelables. Ces étudiants réclament la livraison des 14 amphithéâtres, dont 12 de 150 places et deux de 500 places, en plus du pavillon de 1 000 lits. Ils dénoncent, en outre, la décision des professeurs de combiner en une session les examens du premier et second semestre de l’année universitaire 2022-2023.
Arrestation de 12 éleveurs à Diamaguène
Douze éleveurs établis au foirail des grands ruminants de Diamaguène Sicap Mbao ont été déférés au parquet par la police. Selon nos sources, les mis en cause qui sont à couteaux tirés avec leurs responsables sur un projet de modernisation de l’équipement marchand estimé à 6,700 milliards tentaient de bloquer les travaux. Informés, les limiers sont allés les cueillir. Ils ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet.
M. Sarr menace de mort sa mère
Le pêcheur M. Sarr ne cesse de menacer de mort sa mère. Face au juge des flagrants délits de Dakar, il a contesté les faits. « Notre problème vient des moutons. J'ai sorti mes bêtes et elle en avait fait de même », précise le mis en cause. Interpellé sur la propriétaire de la drogue, il confie qu’elle appartient à d'autres pêcheurs. La plaignante Gnima Dabo était absente à la barre. A l’enquête, elle avait soutenu que son fils le menaçait constamment avec un couteau en l’insultant. « À chaque fois, il revenait à la maison ivre. Parfois, il rentrait à la maison avec ses amis pour fumer du yamba », a-t-elle renseigné. Et pour arrêter cela, elle est allée de son propre chef à la brigade pour le dénoncer. Le parquet a requis 6 mois ferme. Le juge a suivi le réquisitoire en condamnant le prévenu à 6 mois ferme pour détention d'arme et détention de chanvre indien.
Une fille et son amant volent un iPhone et de l’argent
M. Ndiaye a comparu hier devant la barre des flagrants délits de Dakar pour vol de téléphone portable. Âgée de 19 ans, son amant et elle se sont rendus à la plage de Ngor où ils ont trouvé un couple. Pour ne pas louer une natte, ils leur ont demandé de s'asseoir à leurs côtés. Ce qu'ils ont accepté. Mais lorsque le couple est allé se baigner, M. Ndiaye et Mamadou Ndiaye en ont profité pour voler le téléphone iPhone et de l'argent. C'est lorsque le couple est retourné sur la natte qu'il a constaté la disparition du téléphone. Il a fallu acculer la prévenue pour qu'elle avoue que son amant Mamadou Ndiaye l'a subtilisé. Alors qu'elle avait dit en premier lieu qu’il était parti aux toilettes. Devant la barre, la prévenue a nié le vol. « Nous sommes partis à la plage de Ngor. Je ne l'ai pas vu lorsqu'il volait leurs biens. Je ne sais pas là où il est allé après la commission des faits. Mamadou Ndiaye n'est pas mon amant. Je l'ai connu à Ngor », a-t-elle déclaré. La partie civile Khadija Diallo réclame 150 mille francs pour la réparation du préjudice. Le maître des poursuites a requis 2 ans dont 1 mois ferme. Finalement, la prévenue a été déclarée coupable et condamnée à 2 ans avec sursis et doit allouer 150 mille à la victime.
Pillage des contenus des sites Web par des moteurs de recherche
La Fédération des associations des professionnels de la presse et éditeurs en ligne de l'Afrique de l'Ouest (FAPPEL-AO) est préoccupée par le pillage systématique de ses contenus par des moteurs de recherche, des agrégateurs et applications des plates-formes internationales. Dans un communiqué, elle estime que cette cannibalisation éhontée de leurs contenus constitue une sérieuse menace à leur survie, surtout dans un contexte de crise et de morosité économique chronique. Par conséquent, la fédération réclame une revalorisation des coûts par clic et par impression (CPC et CPM) de Google qui sont très dérisoires sous nos tropiques et l'éligibilité de tous les pays de la sous-région aux programmes de monétisation de toutes les plates-formes. Les associations des éditeurs de presse en ligne d'Afrique de l'Ouest interpellent respectivement chacun de nos États sur leur rôle de régulateur du secteur de la communication. Elles sollicitent l'appui de nos gouvernements respectifs, des organisations communautaires au niveau régional ainsi que tout partenaire technique et financier pouvant aider à réunir tous les acteurs des médias et en face des représentants des GAFAM (Google, Amazone, Facebook, Apple et Microsoft) ainsi que les autres moteurs de recherche, agrégateurs et responsables d'applications de multinationales. Elles appellent de tous leurs vœux à la création d'une grande coalition africaine ou des États d'Afrique de l'ouest pour la mise en place de partenariats équitables avec ces géants de l'Internet.
Les armées fêtées à Saint-Louis
A l’instar des autres localités du Sénégal, Saint-Louis a célébré la journée des armées. La place « Baya » ex-Faidherbe a été le lieu de convergence des populations et des autorités. Le gouverneur de la région, Alioune Badara SAMBE qui a présidé la manifestation, se dit satisfait du travail des forces armées. A l’en croire, les armées ont toujours répondu présente face aux différents défis qui ont interpellé le Sénégal, notamment la préservation de l’intégrité territoriale. La cérémonie a été marquée par une prise d’armes. En ce sens, le gouverneur a rappelé l’importance de cette journée consacrée aux forces armées. A l’en croire, cette journée permet aux armées de montrer leurs capacités, leur dextérité. Selon le gouverneur, le Sénégal est le seul pays où l’unité nationale est sacrée. Auparavant, le commandant de la zone militaire n°2, Thiendella Fall, a magnifié le rôle « prépondérant » des forces armées dans cette activité de cohésion nationale qui se traduit, selon lui, par le concept « armée-nation ».Cette année, plusieurs activités ont été déroulées dans le cadre de cette célébration.
Petrosen monte en puissance
Les divergences de vues entre l’Opérateur historique BP (60%) et les autres membres de l’association non-opérateurs Petrosen (10%) et Kosmos (30%)) ont pu être solutionnées avec la renonciation totale, par BP, à tous ses droits et obligations sur le bloc Cop. Selon un communiqué de Petrosen, cette renonciation s’accompagne d’un transfert du rôle d’opérateur à Kosmos et du transfert de ses intérêts (60%) aux deux entités restant dans l’association (Petrosen et Kosmos), au prorata de leurs participations respectives, soit 15% pour Petrosen et 45% pour Kosmos. Ainsi il est convenu que les parts dues à Petrosen au titre de cette renonciation seront portées par Kosmos jusqu’à l’entrée en phase d’exploitation, au même titre que les 10% additionnels d’option d’augmentation déjà prévus par le contrat de recherche et de partage de Production (CRPP). Au final, à l’entrée en phase d’exploitation, la Société nationale Petrosen pourra faire passer sa participation de 10% à 35%, sans contrepartie aucune, renseigne la même source. Il est prévu aussi l’entrée dans l’association d’un nouveau partenaire par cession croisée de 32% des parts de Kosmos et 1% des parts de PETROSEN de sorte à obtenir une association composée, à terme, de Petrosen : 34%, Kosmos : 33% et Nouveau partenaire : 33%. Faisant ainsi de Petrosen le partenaire majoritaire de la future association.
REPOS PROLONGE POUR YOUSSOUF SABALY
Absent des pelouses depuis le 12 septembre dernier après sa blessure aux adducteurs lors du match amical face à l’Algérie Youssouf Sabaly ne sera pas de retour de si tôt. Un autre gros coup dur pour son club mais aussi pour l’équipe nationale du Sénégal.
Absent des pelouses depuis le 12 septembre dernier après sa blessure aux adducteurs lors du match amical face à l’Algérie, Youssouf Sabaly avait fait son come-back dans le groupe du Bétis Seville lors de la réception de Majorque samedi en suivant depuis le banc le succès de son équipe (2-0).
S’il espérait retrouver le pré dimanche à l’occasion du derby sévillan contre Séville Fc, l’ancien sociétaire de Bordeaux a été malheureusement rattrapé par une nouvelle tuile. Le club sévillan a en effet annoncé que Youssouf Sabaly s’est blessé à l’entraînement. «Après examens effectués par les services médicaux du Club, il est confirmé qu’il souffre d’une entorse de grade 2 du ligament latéral interne du genou droit. La date de son retour dépend de son évolution», lit-on dans le communiqué publié sur le site du Betis Seville.
Fiable mais fragile, le joueur âgé de 30 ans devrait être sur la touche entre 4 à 6 semaines pour cette entorse de grade 2. Un gros coup dur pour son club mais aussi pour l’équipe nationale du Sénégal. Une nouvelle fois stoppé dans son élan par une nouvelle blessure, Sabaly est d’ores et déjà out pour les matchs contre le Soudan du Sud et le Togo comptant pour les deux premières journées des éliminatoires du Mondial 2026. Si sa présence à la Can n’est pas totalement compromise, à près de deux mois du tournoi continental, l’inquiétude est de mise au vu de la fragilité de Youssouf Sabaly et du risque de rechute.
MAIS OU EST DONC PASSE BAMBA DIENG ?
Ce n’est pas un avis de recherche, mais ce document pourrait servir à élucider le mystère. Car en regardant les derniers matchs du FC Lorient en Ligue 1, cela ne vous a sûrement pas surpris de ne pas retrouver une trace de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Dien
Malgré un retour à l’entraînement depuis plusieurs jours, Bamba Dieng a été laissé de côté lors des deux derniers matchs de Lorient. L’attaquant sénégalais ne semble plus entrer dans les choix de son entraîneur.
Ce n’est pas un avis de recherche, mais ce document pourrait servir à élucider le mystère. Car en regardant les derniers matchs du FC Lorient en Ligue 1, cela ne vous a sûrement pas surpris de ne pas retrouver une trace de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Dieng. Et ça en dit long sur la situation que traverse l’attaquant sénégalais de 23 ans, lui qui n’était pas dans le groupe des Merlus à Reims et face au RC Lens. Comme souvent d’ailleurs depuis de longues semaines maintenant pour un joueur qui n’a plus joué un match de Ligue 1 depuis le 20 août dernier.
Bamba Dieng tarde à lancer son aventure lorientaise
Effectivement, il y a des raisons. La principale, nous la connaissons tous. Victime d’une blessure aux adducteurs face à l’OGC Nice lors de la 2e journée du Championnat français, l’ancien pensionnaire de l’Institut Diambars s’est retrouvé sur la touche pendant plusieurs rencontres. C’est seulement le 26 octobre dernier qu’il a pu faire son retour à l’entraînement collectif, et on pouvait déjà penser le voir réintégrer le groupe lorientais pour défier Reims deux jours plus tard ou, au pire des cas, être convoqué pour la réception du Racing Club de Lens le week-end dernier.
Hélas ! L’entraîneur du club breton Régis Le Bris en a décidé autrement, en écartant Bamba Dieng pour ces deux matchs. Difficile de dire si le champion d’Afrique sénégalais aurait pu éviter une défaite (1-0) et un match nul (0-0) à son équipe. Oui, difficile. D’autant plus que le principal intéressé, tout en étant titulaire, avait livré deux timides prestations contre le Paris Saint-Germain et l’OGC Nice, pour ses deux uniques apparitions cette saison. La souffrance de Dieng perdure. Oui, rien que cela. Ses premiers mois en Bretagne n’ont pas été des franches réussites.
Alors que l’Olympique de Marseille l’avait poussé vers la sortie, l’attaquant avait fait l’objet d’un intérêt de Lorient, qui l’a donc recruté contre 7 millions d’euros pour s’attacher de ses services lors du mercato hivernal de 2023. De la petite sortie à Marseille à l’arrivée en grande pompe à Lorient, notamment après avoir manqué le train menant à Leeds et Nice, on aurait pu croire à un retour au premier plan du Bamba Dieng aux 7 buts et 3 passes décisives en Ligue 1 lors de la campagne 2021-2022. D’autant plus que l’environnement du côté du Moustoir semblait idoine.
Bamba Dieng parti pour ne pas repartir à la CAN
Sauf que l’auteur du plus beau but aux Trophées UNFP 2022 n’a pas retrouver de sa superbe sur le court terme. Il n’est pas parvenu à faire oublier le départ de Terem Moffi et, pour 15 apparitions, il n’aura inscrit que trois buts durant la seconde moitié de la saison dernière. Sixième meilleure attaque de Ligue 1 après 11 journées cette saison, Lorient et Le Bris semblent décidés de s’appuyer sur d’autres attaquants, quitte à placer un jeune sénégalais de la réserve comme Bassirou Ndiaye (21 ans) et Eli Junior Kroupi (17 ans) devant Bamba Dieng, sans citer Siriné Doucouré (21 ans).
Cependant, force est de reconnaître que rien n’est figé et qu’a 23 ans seulement, l’ex-pépite de Marseille a toute une carrière devant lui. Toutefois, il n’est pas anormal de se poser des questions sur son avenir à court terme en sélection. Dans le groupe des champions d’Afrique au Cameroun, l’international aux 18 sélections et 2 buts n’est absolument pas certain d’être parmi ces Lions-là qui tenteront de répéter, en Côte d’Ivoire dans un peu plus de deux mois, l’exploit réalisé en 2022. À ce jour, on peut même légitimement penser qu’il ne sera pas convoqué pour la CAN 2023.
Bien que parfois ronronnant, le secteur offensif d’Aliou Cissé dispose de plusieurs noms. Nicolas Jackson, Habib Diallo, Boulaye Dia pour ne citer que les potentiels concurrents de Bamba Dieng semblent disposer une longueur d’avance. Ce dernier, lui qui n’a plus joué en sélection depuis l’élimination en huitièmes de finale de la Coupe du Monde, peut alors déjà faire une petite croix sur une participation à la prochaine CAN. À moins qu’il n’empile les buts avec le FC Lorient d’ici mi-décembre. Ce qui passe tout d’abord par retrouver du temps de jeu chez les Merlus.
LE SYTJUST DEPOSE UN PREVIS DE GREVE ET MENACE DE PARALYSER LE SYSTEME
Les travailleurs de la justice veulent mettre le ministre de la Fonction publique devant ses responsabilités et accusent des juristes dans son entourage d’avoir dénaturé le projet de décret adopté en Conseil des ministres
Le bureau exécutif national du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a tenu, hier, une conférence de presse. C’était pour annoncer le dépôt d’un préavis de grève pour ce 19 octobre. Les travailleurs de la justice veulent mettre le ministre de la Fonction publique devant ses responsabilités et accusent des juristes dans son entourage d’avoir dénaturé le projet de décret adopté en Conseil des ministres.
Revenant sur les raisons du dépôt du préavis, les conférenciers ont rappelé que le Conseil des ministres avait adopté, le 25 juillet 2018, le projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice qui prenait en charge des points d’accord entre le gouvernement et le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST). « Ce projet de décret portait ainsi une réforme statutaire qui allait offrir un bon plan de carrière aux fonctionnaires de la justice. Après cette adoption, des juristes au ministère de la Fonction publique, de connivence avec certaines personnalités du ministère de la Justice et par jalousie, avaient dissimulé, pendant plus de six mois, le projet de décret pour qu’il ne fut pas soumis à la signature de son Excellence Monsieur le Président de la République », ont soutenu hier les animateurs de la conférence de presse.
En réaction à ce blocage, le SYTJUST avait déclenché, en fin novembre 2018, une grève qui s’était prolongée jusqu’au début de la campagne électorale des présidentielles de février 2019. Face à la pression, ces juristes avaient changé de stratégie et étaient parvenus, selon toujours les travailleurs du ministère de la Justice, à tromper la vigilance du ministre de la Fonction publique d’alors. En effet, ils lui auraient fait soumettre à la signature du chef de l’Etat un projet de décret falsifié dont les dispositions remettaient en cause l’engagement solennel de son Excellence le Président de la République et les points d’accord entre le gouvernement et le SYTJUST. A en croire le bureau exécutif national du syndicat, ces juristes au ministère de la Fonction publique avaient sciemment dénaturé le projet de décret adopté en Conseil des Ministres. Ils avaient ainsi altéré une délibération du gouvernement et abusé de la confiance du chef de l’Etat, d’après toujours Ayé Boun Malick Diop et ses camarades.
Pour rappel, le projet de décret qui avait été adopté par le Conseil des ministres le 25 juillet 2018 avait pour objet l’abrogation et le remplacement du décret n° 2011-509 du 12 avril 2011 portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice. D’après les fonctionnaires de la justice, le projet falsifié et soumis à la signature du chef de l’état avait abouti à des modifications du statut précité. Et à en croire le Ben du Sytjust, « cette grave prévarication bloque depuis cinq ans le passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel du ministère de la Justice dans le corps des assistants des greffes et parquets, retardant gravement la mise en œuvre d’une réforme consensuelle. Elle est la principale source de tensions sociales dans le service public de la justice telles que les 73 jours consécutifs de grève en 2020.
Les travailleurs de la justice ont déposé leur préavis de grève
Dans l’optique de corriger la forfaiture dont ils estiment avoir été l’objet, le ministre de la Justice a élaboré, par les soins des services techniques de son département, un autre projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice qu’il a déjà communiqué au ministre de la Fonction publique pour que ce dernier, dans le cadre de ses attributions, le soumette à la signature du chef de l’Etat. Toutefois, il semblerait que la bonne foi de ce dernier aurait été fortement influencée par les positions de certains membres de son entourage qui se sont toujours montrés rétifs à la réforme positive que le gouvernement avait déjà consenti d’entreprendre sur le statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice.
Les organisateurs de la conférence d’hier déplorent que le ministre de la Fonction publique, ne faisant pas preuve de solidarité gouvernementale, ait refusé d’harmoniser sa position à celle du ministre de la Justice pour ne pas contrarier les pourfendeurs de la réforme qui sont dans sa proximité. Pourtant, le SYTJUST dit avoir fait la même démarche de sensibilisation auprès du ministre de la Fonction publique qui avait accordé, le 31 janvier 2023, une audience à son secrétaire général accompagné de son adjoint. A l’occasion, devant le ministre et en présence du Directeur général de la Fonction publique, les deux plénipotentiaires des travailleurs de la justice avaient amplement exposé à l’autorité ce qui s’était réellement passé depuis le 25 juillet 2018. Par la suite, les syndicalistes avaient déposé un mémoire et des documents à l’appui de leurs explications.
Pour conclure, les travailleurs de la justice regroupés au sein du Sytjust estiment que le ministre de la Fonction publique est l’unique responsable des perturbations qui surviendront dans le service public de la justice à l’expiration du préavis de grève qu’ils ont déposé dès lors que ce ministre « a visiblement pris fait et cause pour les fossoyeurs de la réforme statutaire entreprise par le gouvernement ».
L’ARTP VALIDE DE NOUVEAUX CATALOGUES D’INTERCONNEXION AUX OPERATEURS SONATEL, SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED ET EXPRESSO SENEGAL.
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a approuvé des catalogues d’interconnexion aux opérateurs SONATEL, Saga Africa Holdings Limited et Expresso Sénégal.
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a approuvé des catalogues d’interconnexion aux opérateurs SONATEL, Saga Africa Holdings Limited et Expresso Sénégal. Cette mesure permettra de promouvoir de nouvelles offres voix et SMS dédiées aux fournisseurs SVA.
En outre, l’ARTP a mis en place un cadre permanent d’échanges et de concertation avec les fournisseurs SVA par le truchement du Comité de Développement des SVA, revu et a mis à jour le cadre réglementaire relatif aux SVA en introduisant de nouveaux acteurs sur ce marché, en l’occurrence les agrégateurs et les fournisseurs de services « machine to machine » (M2M) entre autres, informe une note signée du Directeur général de l’Artp, Abdou Karim Sall.
Les mesures susmentionnées contribueront de façon significative à la diversification des offres et à l’accès plus soutenable, en faveur des utilisateurs, aux prestations de communications électroniques.
Par Cheikh Tidiane FALL
DIANTRE, QU’EST CE QUI NOUS ARRIVE !
Images bouleversantes et insoutenables que celles de ces plages mauritaniennes où des secouristes alignent des sacs mortuaires contenant les cadavres de migrants sénégalais dont les pirogues ont échoué en pleine mer après de longues journées d’errance
Images bouleversantes et insoutenables que celles de ces plages mauritaniennes où des secouristes alignent des sacs mortuaires contenant les cadavres de migrants sénégalais dont les pirogues ont échoué en pleine mer après de longues journées d’errance. Une tragédie de plus qui vient s’empiler dans le long chapelet de naufrages de ces dernières semaines avec ces milliers de personnes qui ne verront jamais l’Espagne, les plus chanceuses étant secourues par les marines espagnole, mauritanienne et sénégalaise, ayant ainsi la vie sauve.
Ces derniers jours, en dehors de l’ampleur de ce phénomène migratoire, on est sidéré de constater qu’il se féminise de plus en plus avec même des femmes enceintes ou portant leurs nourrissons. Sur les plages mauritaniennes au sable fin et immaculé, certains des corps en attente d’être évacués pour être enterrés étaient visiblement ceux d’enfants si l’on se fie à la taille des sacs mortuaires. Des innocents qui ne comprendront jamais ce qui leur est arrivé.
On devine le calvaire de toutes ces personnes en haute mer avant qu’elles ne rendent l’âme. Et cela ne manque pas de rappeler celui des occupants du radeau de la Méduse. En juillet 1816, au large de la Mauritanie, un navire français « La Méduse » s’échoue et le peu de canots de sauvetage disponibles ne permet pas de prendre en charge tous les occupants du navire. Environ 150 naufragés se retrouvèrent ainsi sur un radeau de fortune et vécurent une véritable descente aux enfers. Sans provisions, ils finissent par s’entretuer. Après 13 jours de dérive cauchemardesque, lorsque le radeau est enfin secouru, il ne reste plus que 15 survivants à bord.
La France entière fut bouleversée à l’époque par cette tragédie qui inspirera d’ailleurs au peintre Théodore Géricault son célèbre tableau « Le radeau de la Méduse ». Un naufrage, un seul, et c’est comme si la France était frappée au cœur et traumatisée. On n’a pas l’impression que le choc est de la même dimension chez nous alors que des drames similaires à ceux du radeau de « La Méduse » se multiplient et entrent même dans une certaine banalité.
En voyant ces milliers de personnes qui partent de Kafountine, Mbour, Gandiol, etc., pour affronter les incertitudes de l’océan Atlantique, les autres qui se perdent dans le désert et ceux qui ayant plus de moyens rêvent d’Amérique via l’Espagne puis le Maroc maintenant, le Salvador, le Nicaragua, Boubacar Sèye de l’ONG Horizons sans Frontières a bien raison de parler d’une « jeunesse qui déménage ». L’image est terrible et doit nous interpeller tous.
Entre le manque d’emplois, la pression sociale, le coût élevé de la vie, les difficultés du secteur de la pêche traditionnelle quasi sinistrée, la situation politique faite de grandes incertitudes, etc., il existe un cocktail détonnant avec la perte d’espoir et du rêve d’une vie meilleure. Cela ne saurait cependant justifier ce qui prend les allures d’un vrai suicide collectif avec des candidats à l’émigration sourds à tous les conseils. C’est d’ailleurs effarant de constater que, lors d’interviews de jeunes gens rapatriés après des tentatives ratées, beaucoup d’entre eux affirment avec beaucoup d’aplomb qu’à la première occasion ils repartiraient !
Il est vrai aussi que les fanfaronnades et les célébrations déplacées à travers les réseaux sociaux des rares personnes ayant réussi à passer à travers les mailles des filets n’arrangent pas les choses. Et pourtant, non seulement l’Europe est loin d’être l’eldorado rêvé mais encore ils risquent d’être rapatriés et vivre ainsi un véritable traumatisme psychologique de même que leurs familles.
Face à ce tableau sombre, il me semble que c’est un véritable défi qui est posé à tous les segments du pays compte tenu de la dimension économique, sociale et politique de ce phénomène. Avec au premier plan, une responsabilité des autorités sénégalaises qui ne donnent pas l’impression de traiter cette question de l’émigration irrégulière avec toute l’urgence nécessaire et comme une question prioritaire. C’est comme si elles éprouvaient une gêne à l’aborder frontalement, ce qui mettrait en même temps en exergue l’échec évident de la politique censée répondre au besoin pressant d’emploi des jeunes, aussi bien en zone urbaine que rurale. Et cela malgré les nombreuses agences et projets avec une pluie de milliards dont l’utilisation et l’impact réel nécessiteront un audit pointu pour éviter de continuer à remplir un tonneau des Danaïdes.
Le drame de ces desperados de la mer est si poignant qu’il nous fait passer de l’ambition du «Sénégal Emergent» à la réalité cruelle d’un «Senegal Emergency» avec le retentissant appel au secours d’une génération qui n’accorde plus aucun crédit à sa propre vie faite de tous les manques, de toutes les frustrations et de toutes les galères. L’option du tout répressif est loin d’être la bonne réponse car on n’arrête pas ces grandes vagues de migrants avec ses bras.
Cela sonne comme un cruel désaveu pour un pouvoir qui a manqué l’essentiel consistant à entretenir chez les jeunes Sénégalais une petite flamme d’espoir, même pas de rêve, en l’avenir de leur pays. Le cauchemar mortifère qui se joue sous nos yeux est aussi un sérieux coup de semonce à tous les aspirants à la haute fonction présidentielle. Les discours de campagne et les offres politiques doivent se mettre à la hauteur du péril.
Se taire face à ce drame et opter pour l’indifférence équivaut à ne pas assumer une responsabilité historique. Et s’il y a des assises nationales qui s’imposent, après un scrutin présidentiel sincère et représentatif, c’est bien celles qui doivent porter sur cette massification de l’émigration irrégulière. Personne n’est fier de l’image déplorable qu’offre notre pays au monde ces derniers mois avec cette atmosphère de sauve qui peut. Dans ce contexte, la quête effrénée de parrainages, les combats de lutte, les querelles de familles et de ménages entretenus dans les réseaux sociaux par de soi-disant influenceurs, etc. frisent l’indécence. L’essentiel est ailleurs. C’est l’avenir du pays qui se joue car quand la jeunesse perd espoir, rien de durable ne pourra être bâti.
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L’ARMEE PRESENTE L’EVENTAIL DE SES MISSIONS AU PUBLIC
Divers corps de l’Armée ont exposé au public, mardi à la Place Mamadou Dia de Thiès, plusieurs facettes de leurs missions respectives à l’occasion de la Journée des Forces armées.
Thiès, 8 nov (APS) – Divers corps de l’Armée ont exposé au public, mardi à la Place Mamadou Dia de Thiès, plusieurs facettes de leurs missions respectives à l’occasion de la Journée des Forces armées.
L’Armée de l’air, le Bataillon des blindés, les Sapeurs pompiers, les centres et écoles de formation comme l’ENOA, le Centre d’entraînement tactique Capitaine Mbaye Diagne, le centre hospitalier militaire, entre autres, ont reçu les autorités administratives et le grand public dans leurs stands installés à la place Mamadou Dia, pour marquer la journée des Forces armées, axée sur le thème “Forces armées au cœur de la cohésion nationale“.
Près d’une dizaine de stands garnis de matériel, d’écrans, de documents, mais aussi des échantillons d’équipements militaires, et des démonstrations ont suscité beaucoup d’intérêt de la part des visiteurs.
Une prise d’armes, un dépôt de gerbe et un défilé ont été au menu de cette cérémonie, présidée par l’adjointe du gouverneur, Téning Faye Bâ.
“Aujourd’hui plus que jamais la cohésion nationale est un besoin (…) et les forces armées apportent une grande contribution à la consolidation de notre identité nationale à la sauvegarde de nos valeurs et participent à ce que nous souhaitons tous, à savoir être une nation, malgré (notre) diversité“, a-t-elle dit.
»Quand on fait de sorte que le Sérère, le Diola ou quiconque puisse s’identifier à un idéal commun, on est dans la préservation de la paix“, a-t-elle poursuivi.
Saluant le “bon déroulement“ de la cérémonie, permettant aux populations de “pénétrer le monde de l’armée“, elle a noté qu’au regard de tout ce qui a été présenté, “les forces de défense sont à la hauteur de leur mission“.
La cohésion renvoie à l’unité à la solidarité, autant de valeurs incarnées par l’Armée sénégalaise, a souligné le commandant de la Zone militaire N° 7, le colonel Thierno Gning, relevant qu’au sein des unités, le personnel se regroupe autour d’un symbole, que ce soit leur insigne de corps ou leur devise, créant ainsi une cohésion entre leurs membres.
C’est le même cas dans les écoles comme l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA), où le bracelet et la devise “xel, jom, fit“ (raison, détermination et courage) constituent des éléments de ralliement, en zone d’opération intérieure ou extérieure.
»C’est cet esprit d’unité et de corps qui permet aux Armées de surmonter leurs difficultés“, a dit le colonel Thierno Gning.
Selon lui, la récente formation de 150 jeunes issus des régions de Diourbel et Thiès lors d’un camp citoyen, ainsi que la session organisée à l’intention d’une quarantaine d’acteurs des médias, ont été des occasions de leur inculquer ces valeurs cultivées au sein des armées.
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LANCEMENT D’UN PLAN TRIENNAL DE PROTECTION DES ELEVES EN MILIEU SCOLAIRE
Un plan triennal de la protection des élèves en milieu scolaire a été lancé mardi à Dakar, à l’initiative du ministère de l’Education nationale, a indiqué la coordonnatrice de la Cellule genre dudit ministère, Marie Siby Faye.
Dakar, 8 nov (APS) – Un plan triennal de la protection des élèves en milieu scolaire a été lancé mardi à Dakar, à l’initiative du ministère de l’Education nationale, a indiqué la coordonnatrice de la Cellule genre dudit ministère, Marie Siby Faye.
Ce plan vise à développer des aptitudes de résilience chez les élèves en leur apprenant à se défendre devant des auteurs de violences, à dénoncer des cas de violences mais également accompagner leurs camarades victimes de violences, a-t-elle expliqué.
La cérémonie de lancement de ce plan triennal a été combinée à la restitution d’une étude sur la protection et le bien-être des élèves en milieu scolaire.
Elle s’est tenue en présence du secrétaire général du ministère de l’Education nationale, de la représentante résidente de l’Unicef et de l’ambassadeur de l’Unicef pour les droits des enfants, l’entraineur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé.
Il s’agit à travers ce plan de dérouler des actions pour la détection des violences, en vue d’être en mesure de prendre les devants pour un engagement de la communauté permettant d’éradiquer le phénomène en milieu scolaire, a expliqué Mary Siby Faye.
Les propositions et recommandations de l’étude ont permis d’élaborer ce plan pour proposer des réponses pertinentes à la prise en charge des violences en milieu scolaire.
L’idée est de ‘’renforcer les capacités des acteurs de l’éducation, de la communauté, de mener des campagnes de sensibilisation pour une meilleure prise en charge des violences, de mettre en place un dispositif de prise en charge des enfants victimes de violences’’.
La coordonnatrice de la Cellule genre a indiqué le ministère de l’Education nationale est dans cette dynamique avec la plateforme de gestion des cas de violences (incidents.sn) et des actions de mobilisation communautaire, compte non tenu de l’élaboration d’un règlement intérieur qui doit être adapté à chaque établissement et à chaque école.