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28 février 2025
LES ÉLÈVES VICTIMES PLUS FRÉQUEMMENT DE VIOLENCES EN MILIEU FAMILIAL QU’À L’ÉCOLE
Les violences envers les élèves surviennent plus fréquemment en milieu familial qu’en milieu scolaire et sur le chemin de l’école, révèle le rapport de l’étude sur la sécurité et le bien-être des élèves au Sénégal.
Dakar, 7 nov (APS) – Les violences envers les élèves surviennent plus fréquemment en milieu familial qu’en milieu scolaire et sur le chemin de l’école, révèle le rapport de l’étude sur la sécurité et le bien-être des élèves au Sénégal.
Selon les résultats de l’étude présentés mardi à Dakar par la responsable de la Cellule genre du ministère de l’Education nationale, Marie Siby Faye, 82% des élèves sont victimes de violence dans le cadre familial, contre 32% à l’école et 16% sur le chemin de l’école.
»Sur 10 élèves interrogés, neuf ont déclaré avoir subi au moins un acte de violence durant l’année scolaire au sein de la famille ou à l’école », relève Mme Faye.
Concernant les violences survenant dans le cadre familial ou à l’école, le milieu urbain est plus touché que le milieu rural, relève l’étude.
‘’Quel que soit le cadre de vie et le type des structures d’éducation, les violences psychologiques sont plus répandues, suivies des violences physiques et des violences sexuelles généralement faiblement reportées’’, indique Marie Siby Faye.
En milieu scolaire, les filles sont plus affectées par les violences avec 34,8% contre 1% pour les garçons. La majorité des victimes ne connaissent pas l’identité des auteurs qui sont en majorité (71,4%) des personnes qui ont accès à l’école mais n’y travaillent ou n’y étudient pas.
Les toilettes restent les ‘’lieux de risque’’ où se passent 35,6% des violences sexuelles, suivis des coins isolés de l’école ou derrière les salles de classes avec 20,2% et le voisinage immédiat de l’école pour 17,7%.
Les résultats de l’étude par région montrent que la région de Tambacounda enregistre le plus de violences physiques envers les élèves, avec un taux de 62%, alors que celle de Kédougou enregistre le moins de violences envers les élèves avec 14,50%.
»Les violences faites aux enfants ont des répercussions sur leur capacité à réussir à l’école avec des conséquences multiformes et variées selon le type de violence », affirme Marie Siby Faye. L’étude a été faite sur un échantillonnage d’élèves, de parents, de membres de la communauté éducative, de partenaires sociaux et partenaires techniques et financiers.
»C’est juste une représentation d’élèves sur tout le territoire national en milieu urbain comme rural qui ont donné leurs avis sur la perception qu’ils ont des violences, les lieux de danger et là où ils sont mieux à l’aise », a t-elle précisé.
Le rapport est assorti de recommandations pour lutter contre toutes formes de violences à l’école ou dans les familles et sur le plan institutionnel avec l’intégration de modules sur la violence en milieu scolaire dans les référentiels de formation. Il préconise aussi de veiller à l’application effective des lois et dispositions disciplinaires dans les établissements scolaires.
Il s’agit également d’améliorer le dispositif sécuritaire de l’accès à l’école, notamment en milieu rural à travers la construction de murs de clôture dans les écoles et la mise en place d’un service de gardiennage.
Sur le plan pédagogique, l’étude recommande de sensibiliser les personnels enseignants à l’utilisation de la discipline positive mais également de mettre en place dans toutes les écoles un mécanisme de dénonciation ‘’anonyme’’ des cas de violences.
Une campagne de communication est également proposée après l’étude pour des actions de sensibilisation des parents et des élèves afin d’encourager les familles à ‘’briser le silence sur les cas de violence à l’école, sur le chemin de l’école ou en famille’’.
L’étude a été réalisée avec l’appui de l’ambassade du Canada, de l’Unicef et de Plan Sénégal.
UN VENDREDI DE FEU POUR LA CANDIDATURE D’OUSMANE SONKO
Le 17 novembre 2023, l’opposant sera fixé sur son recours à la CEDEAO, tandis que la Cour suprême se penchera sur l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor.
Le 17 novembre 2023, l’opposant sera fixé sur son recours à la CEDEAO, tandis que la Cour suprême se penchera sur l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor.
Le hasard fait-il bien les choses ? Le candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2025, Ousmane Sonko, en aura une impression, d’ici deux semaines. La Cour suprême va se prononcer sur le recours introduit par l’État du Sénégal, après l’ordonnance du président du tribunal d’instance de Ziguinchor ordonnant sa réintroduction sur le fichier électoral, le 17 novembre 2023. À la même date, la Cour de justice de la CEDEAO va donner son verdict sur sa saisine contre l’État du Sénégal pour la violation présumée de ses droits, après la dissolution de son parti et sa radiation des listes électorales.
Cette décision a été prise hier à Abuja (Nigeria), lors de l’audience de la Cour de justice sous-régionale opposant les avocats de l’État à ceux du président de l’ex-Pastef. Le président de la cour, Gberi-Be Ouattara, et ses assesseurs Dupe Atoki et Ricardo Claudio Monteiro Gonçalves ont d’abord décidé de l’opportunité de tenir la séance du jour. Car un qui n’en voulait pas est l’agent judiciaire de l’État (AJE), Me Yoro Moussa Diallo.
Comme il l’avait introduit mardi dernier, lors de la première audience, l’avocat de l’État devait être fixé sur sa demande de renvoi de l’audience, de même que la récusation de deux avocats étrangers d’Ousmane Sonko, pour ‘’constitution non-conforme’’. Il s'agit du Français Juan Branco et du Comorien Saïd Larifou. Lors de l’audience d’hier, l’AJE a ajouté à ses arguments que la défense n’était pas prête à plaider sur le fond du dossier, rappelant des soucis de connexion Internet à Dakar.
Les demandes de l’État du Sénégal rejetées
Tous ces points ont été balayés par les juges. Le président a indiqué que la cour disposait de toutes les pièces produites pour prendre sa décision. Sur la forme, Juan Branco et Saïd Larifou ont été autorisés à plaider. Sur le renvoi, le juge Gberi-Be Ouattara a rappelé que ‘’cette cour est une cour communautaire et une cour des Droits de l’homme dont il faut respecter les procédures (écrites et orales).’’ Et sur les soucis de connexion, le magistrat retient que rien n’indique qu’à une date ultérieure, il n’y en aura pas de nouveau.
Le cadre ainsi posé et l’affaire retenue, l’on pouvait passer aux plaidoiries, après une suspension de quelques minutes. C’est ainsi que Me Juan Branco a insisté sur le fait que dans quelques semaines, le Conseil constitutionnel du Sénégal va se prononcer sur la liste des candidats à l’élection présidentielle de 2024. ‘’Sans votre décision, Messieurs de la Cour, il sera impossible à M. Sonko de se présenter (…). Lorsqu'un État cesse de respecter ses propres lois, son propre droit, son autorité s’affaisse. Nous vous prions, au nom du peuple sénégalais, de rendre à M. Sonko ses droits, sa liberté’’, a demandé le sulfureux avocat français.
Sur le caractère urgent de la décision demandée à la cour de justice sous-régionale, Me Branco estime que ‘’tous les candidats ont à leur disposition les fiches de parrainage depuis plus d’un mois. Nous sommes à trois semaines du dépôt des parrainages et Ousmane Sonko n’a toujours pas ses fiches’’.
Des débats de fond houleux
Son collègue Me Clédor Ciré Ly abonde dans le même sens, en soutenant que cela est dû à un refus de la Direction générale des Élections (DGE) d’appliquer une décision de justice : l’ordonnance du tribunal d’instance de Ziguinchor du 12 octobre 2023 pour l’annulation de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales et sa réintégration dans lesdites listes. Maitre Ly évoque également le décret portant nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena), ‘’dont certains sont militants du parti au pouvoir’’.
Toutefois, ces irrégularités ont été rejetées par l’AJE qui estime qu’il n’y a pas lieu de se précipiter. En effet, assure-t-il devant la cour, ‘’il est manifeste que vous avez été saisi en mi-septembre. Nous sommes début novembre. Entre ces points, les requérants ont pu saisir la justice sénégalaise qui a rendu justice. La Cour suprême a été saisie d’un recours qu’elle va trancher. De quelle urgence parle-t-on lorsqu’on descend d’une Formule 1 pour prendre une voiture normale ? Les juridictions sénégalaises ne refusent pas de dire ce qu’on veut vous faire dire. Elles sont en train de le dire’’.
Maitre Yoro Moussa Diallo ajoute qu’Ousmane Sonko n’est pas un détenu politique puisqu’il a été arrêté pour des faits ‘’criminels’’. Selon l’AJE, le décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena fait suite à l’expiration du mandat des anciens membres.
Juan Branco demande un contrôle judiciaire pour Sonko
À sa suite, Me Samba Bitèye a assuré que le Sénégal est un État de droit justifié par la convention signée par l’ancien président de la République du Sénégal Abdou Diouf avec la CEDEAO. Aussi, assure-t-il, ‘’je suis venu ici assez de fois pour ne pas douter que vous ne vous substituerez jamais aux juridictions sénégalaises’’.
Dans un second tour de plaidoiries, Juan Branco a demandé aux avocats de l’État ‘’dans quel État de droit on condamne un homme pour un délit pour lequel il n’a pas été poursuivi devant une cour d’assises ? Dans quel État de droit au monde la contumace ne s’applique pas lorsque la personne concernée est arrêtée ? Et pourtant on utilise cette décision pour l’empêcher de se présenter’’.
In fine, l'avocat demande à la cour d’accorder un contrôle judiciaire à Ousmane Sonko, pour lui permettre de ‘’compétir’’ comme tous les autres candidats. Il a été appuyé par Me Ciré Clédor Ly qui a demandé à la cour de constater qu’il est ‘’manifeste que l’État n’est pas prêt à réinscrire Ousmane Sonko sur les listes’’ et ainsi le ‘’rétablir dans ses droits’’.
La décision de la cour sera connue dans deux semaines.
DÉCÈS DE MOUHAMADOUL AKHIBOU NIASS, UN FRÈRE CADET DU KHALIFE DE MÉDINA BAYE
Mouhamadoul Akhibou Niass, guide religieux et frère cadet du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahi Ibrahima Niass, est décédé mardi à Kaolack (centre), à l’âge de 78 ans.
Kaolack, 7 nov (APS) – Mouhamadoul Akhibou Niass, guide religieux et frère cadet du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahi Ibrahima Niass, est décédé mardi à Kaolack (centre), à l’âge de 78 ans, a appris l’APS de sources proches de sa famille.
La date de son enterrement n’a pas été communiquée par les autorités religieuses de Médina Baye, dont le khalife séjourne en Mauritanie depuis plusieurs jours.
Né en 1945 à Kaolack, le défunt guide religieux a été initié aux sciences islamiques par son père et fondateur de Médina Baye, Cheikh Ibrahim Niass (1900-1975).
Il s’est rendu ensuite au Maroc et en Égypte, où il a obtenu une licence d’études arabo-islamiques en 1978, a-t-on appris auprès de sa famille.
Selon des témoignages recueillis auprès de ses proches à Médina Baye, dans la commune de Kaolack, Mouhamadoul Akhibou Niass avait une réputation d’‘’homme serein’’.
Il était également connu pour ‘’le respect et la considération’’ qu’il voue à tout être humain.
BASKETBALL AFRICA LEAGUE : LES DATES DE LA SAISON 4 DÉVOILÉES
Les dates officielles de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL) ont été dévoilées, ce mardi, à Dakar, lors d'une conférence de presse animée par le président de la Ligue, Amadou Gallo Fall.
iGFM (Dakar) Les dates officielles de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL) ont été dévoilées, ce mardi, à Dakar, lors d'une conférence de presse animée par le président de la Ligue, Amadou Gallo Fall. La nouveauté est l'arrivée de l'Afrique du Sud dans le cercle des pays hôtes.
"Je suis emballé par la saison 4. Pour cette saison, on va jouer dans 4 pays. L'Afrique du Sud rejoind les trois autres, Sénégal, Égypte et Rwanda. Nous avons retenu l'Afrique du Sud parce que c'est un pays que nous connaissons. Donc, c'est l'Afrique du Sud qui va ouvrir cette saison 4 en mars 2024. Après, suivra le Sénégal en avril, l'Egypte et mai. Les finales se joueront toujours au Rwanda à la fin du mois de mai", a déclaré le patron de la BAL. Et de préciser : "il y aura 12 équipes divisées en trois groupes. 48 matchs se joueront au total. Il y aura 10 matchs de plus."
Les pays hôtes de la saison 4 :
Conference Kalahari (Afrique du Sud) : 24 MARS
Conference Sahara (Sénégal) : 24 AVRIL)
Conference Nil (Egypye) : 24 MAI
Play-offs (Rwanda) : MAI-JUIN 2024
CE QUE LE SG DE LA CENA A DIT AU MANDATAIRE DE SONKO
Le mandataire de Ousmane Sonko est retourné ce mardi à la Commission électorale nationale autonome (Céna). Il n’a pu voir le président de la structure, mais a rencontré le secrétaire général, Ndary Touré.
iGFM - (Dakar) Le mandataire de Ousmane Sonko est retourné ce mardi à la Commission électorale nationale autonome (Céna). Il n’a pu voir le président de la structure, mais a rencontré le secrétaire général, Ndary Touré.
Ce mardi, le mandataire de Ousmane Sonko est retourné à la Commission électorale nationale autonome (Céna). En effet, ils avaient demandé à la structure de se substituer à la Direction générale des élections (Dge) afin de leur remettre les fiches de parrainage de Ousmane Sonko.
N’ayant pas trouvé le président de la Cena sur place hier lundi, ce mardi ils ont été reçus par le secrétaire général, Ndary Touré. Mais, ils sont repartis sans réponse satisfaisante.
«Il nous a fait savoir que le président était absent et qu’il ne pouvait pas, en tant que secrétaire général chargé de l’administration, répondre à notre question», explique Ayib Daffé. «Il a dit qu’il n’y a que le président et les membres de la Cena qui peuvent nous répondre», explique le mandataire du leader des patriotes, rapportant les propos du secrétaire général.
Ayib Daffé, son huissier et ses camarades ont finalement pris rendez-vous pour demain mardi, en espérant pouvoir rencontrer le président de la Cena.
LA GROGNE DES USAGERS POUSSE À LA TRANSPARENCE SUR LES TARIFS DE L'ÉNERGIE
Après des mois de colère populaire contre la flambée des factures de courant, une enquête promet de faire la lumière sur les pratiques de l'opérateur national
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 07/11/2023
La grogne grandit au Sénégal face à la flambée des factures d'électricité. C'est dans ce contexte qu'une enquête sur le système de facturation de la Senelec, l'opérateur national, va être menée, selon RFI.
Depuis plusieurs mois, les plaintes d'usagers dénonçant un doublement voire un décuplement de leur facture se multiplient sur les réseaux sociaux. Une pétition lancée en octobre a déjà recueilli près de 44 000 signatures pour s'opposer à ces "hausses abusives", selon ses termes.
À l'origine de cette initiative, la journaliste Oumy Ndour a remis les signatures au directeur général de la Senelec début novembre. Accompagnées d'un mémorandum réclamant une révision du système de facturation.
C'est ce qui a poussé la Commission de régulation du secteur de l'énergie (CRSE) à annoncer le 2 novembre qu'elle allait se saisir du dossier. L'instance entend mener une enquête sur ce sujet sensible avec l'ensemble des parties prenantes : Senelec, ministère et consommateurs.
L'objectif à en croire RFI, est de comprendre l'origine de ces augmentations trop souvent inexpliquées. Si le calendrier reste à définir, Momar Ndao, président de l'association des consommateurs du Sénégal, attend surtout "une baisse du prix de l'énergie" à l'issue de cette procédure.
OUVERTURE OFFICIELLE DU PAVILLON SÉNÉGAL À L’EXPODOHA2023
La cérémonie officielle marquant l’ouverture du pavillon du Sénégal à l’Exposition internationale horticole Doha 2023 s’est tenue ce lundi 6 novembre 2023 sous la présidence effective de M. Abdou Karim Fofana.
La cérémonie officielle marquant l’ouverture du pavillon du Sénégal à l’Exposition internationale horticole Doha 2023 s’est tenue ce lundi 6 novembre 2023 sous la présidence effective de M. Abdou Karim Fofana, ministre en charge du Commerce, Porte-parole du Gouvernement.
Le Sénégal a eu droit à tous les honneurs lors de la cérémonie d’ouverture du pavillon qui lui est réservé à l’expo Doha 2023, venu présider la cérémonie, le ministre en charge du Commerce et porte-parole du Gouvernement a été accueilli par le Commissaire général du Sénégal Mme Zahra Iyane Thiam, en compagnie de son Excellence Habib Diallo, Ambassadeur du Sénégal au Qatar et plus de 15 Ambassadeurs accrédités au Qatar, dont celui du Burundi, de l’Ethiopie, de la Gambie, entre autres. La rencontre a également enregistré la présence du Commissaire Général de l’Expo Doha 2023 Bader Omar Al Dafa, et de plusieurs autres commissaires généraux de section pays.
Le ministre du Commerce, porte-parole du Gouvernement M. Abdou Karim Fofana, après avoir procédé à la coupure du ruban du pavillon du Sénégal, a visité l’exposition horticole, marquée par l’aménagement de l’espace vert, établit sur 1000 m2, sur un sol particulièrement caractérisé par des dunes de sable, reproduisant la zone des Niayes avec ses filaos, ses cuvettes maraîchères et ses espèces maraichères et fruitières. La visite dirigée par le Commissaire général Section Sénégal Mme Zahra Iyane Thiam Diop, s’est poursuivie par la suite aux artisans venus de toutes les régions du Sénégal. À l’instar du pavillon du Qatar, d’autres pavillons comme ceux de l’Arabie Saoudite et du Japon ont été également visités par M. le Ministre et sa délégation, avant la signature du livre d’or de l’ASEPEX et de l’Expo. M. Fofana n’a pas manqué de féliciter la Directrice générale de l’ASEPEX Mme Zahra Iyane THIAM et toute son équipe pour l’excellent travail abattu au Qatar.
BRÛLURE GRAVE : DAKAR, POINT D’ATTRACTION DE LA RECHERCHE MÉDICALE
« La prise en charge des brûlés graves en Afrique : Problématique, Enjeux et Perspectives ». C’est le thème principal qui a été retenu pour les besoins du 10ème congrès de la Société panafricaine en pathologie brulure (PABS).
« La prise en charge des brûlés graves en Afrique : Problématique, Enjeux et Perspectives ». C’est le thème principal qui a été retenu pour les besoins du 10ème congrès de la Société panafricaine en pathologie brulure (PABS). Ainsi, en l’espace de 72 heures, du mercredi 8 au vendredi 10 novembre, Dakar sera le point d’attraction pour le monde de la recherche sur la brûlure grave et sa prise en charge. Ainsi, après le premier congrès de la PABS qui a été organisé en pays francophone à Abidjan, en mai 2015, grâce à l’engagement sous régional du Dr Brigitte Wilasco (décédée en janvier 2023), Dakar a pris le relais. Le 9ème congrès de la PABS, initialement prévu à Dakar pour octobre 2021, a été remplacé par un congrès en virtuel (on line) à cause de la pandémie à Covid 19, en octobre 2021. Ce fût, pourtant, l’occasion d’une participation massive, avec des thèmes pertinents et transversales.
Le choix de Dakar est, sans aucun doute, arrivé à point nommé, car une bonbonne de gaz a explosé dans une maison dans la Commune de Derklé, à Dakar, le vendredi 15 septembre 2023, et a fait 11 victimes, toutes membres d’une même famille, avec 8 décès. On a connu aussi l’explosion qui s’est produite, le 24 mars 1992, lors du transvasement d’ammoniaque d’un camion-citerne dans une cuve de l’usine de la SONACOS (Société nationale pour la commercialisation des oléagineux du Sénégal). L’explosion avait projeté les débris du camion à plusieurs dizaines de mètres, tuant sur le coup une quarantaine d’ouvriers qui se trouvaient près des cuves et brulant grièvement ceux qui travaillaient dans les ateliers voisins.
En plus de ces accidents qui se sont soldés par plusieurs brulés graves, les cas isolés dans les domiciles et dans les milieux de travail ne se comptent pas au Sénégal. À l’origine, la cohabitation avec le danger (gaz butane, produits dangereux comme les acides, les produits inflammables comme le super carburant, le kérosène dont les camions vides comme remplis, circulent à longueur de journée sur les route), sans oublier l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole sénégalais qui va faire du Sénégal un pays pétrolier. Et pourtant, malgré la multiplication du risque, la prise en charge des victimes de brûlure laisse à désirer avec la rareté des centres dédiés et le nombre infimes de spécialistes.
L’expérience à l’Hôpital Principal de Dakar, en 12 ans à l’Unité de Traitement des Brûlés (UTB), révèle que la problématique de la réanimation du brûlé grave au Sénégal est secondaire aux lacunes de la prise en charge pré hospitalière rapide, à une offre limitée de lits d’urgence et de réanimation, ou de centre de traitement des brûlés, note un communiqué parvenu à Emedia. Avant de poursuivre pour souligner que les patients arrivent à l’hôpital après des délais prolongés, le plus souvent sans secours médicalisés, provoquant ainsi des complications initiales précoces chez les victimes. Les circonstances accidentelles sont dominées par les accidents domestiques (61,5 %), suivis par les accidents du travail (28,5 %), précise notre source.
Fort de tout cela, le choix de Dakar pour abriter le 10ème Congrès de la Pan African Burn Society (PABS), les 8, 9 et 10 Novembre 2023 est fort justifié. Cerise sur le gâteau, la participation, cette année, de l’International Society for Burn Injury (ISBI) est soulignée. Ce congrès de Dakar aura pour Marraine Feue le Dr Brigitte Wilasco, ancienne chef du service de centre des brûlés d’Abidjan, qui est la pionnière sur l’avènement de la brûlologie en Afrique de l’Ouest.
L’un dans l’autre, le Sénégal, étant une référence en Afrique dans le domaine de la prise en charge des brûlés par certaines de ses ressources humaines et ses actions de réponse régionale sous l’égide de l’OMS, a été choisi pour abriter ces assises, dans un contexte marqué par l’accroissement des risques avec la perspective de l’exploitation pétrolière et gazière.
DE NOUVELLES OFFRES VOIX ET SMS DEDIÉES AUX FOURNISSEURS SVA
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a approuvé des catalogues d’interconnexion aux opérateurs SONATEL, Saga Africa Holdings Limited et Expresso Sénégal.
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a approuvé des catalogues d’interconnexion aux opérateurs SONATEL, Saga Africa Holdings Limited et Expresso Sénégal. Cette mesure permettra de promouvoir de nouvelles offres voix et SMS dédiées aux fournisseurs SVA.
En outre, l’ARTP a mis en place un cadre permanent d’échanges et de concertation avec les fournisseurs SVA par le truchement du Comité de Développement des SVA, revu et a mis à jour le cadre réglementaire relatif aux SVA en introduisant de nouveaux acteurs sur ce marché, en l’occurrence les agrégateurs et les fournisseurs de services « machine to machine » (M2M) entre autres, informe une note signée du Directeur général de l’Artp, Abdou Karim Sall.
Les mesures susmentionnées contribueront de façon significative à la diversification des offres et à l’accès plus soutenable, en faveur des utilisateurs, aux prestations de communications électroniques.
L’UNESCO DÉVOILE UN PLAN D’ACTIONS POUR PROTÉGER LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
L'UNESCO a annoncé avoir dévoilé lundi un plan d’actions pour ‘’encadrer’’ les médias sociaux, ‘’tout en protégeant la liberté d’expression et les droits humains’’.
Dakar, 7 nov (APS) – L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a annoncé avoir dévoilé lundi un plan d’actions pour ‘’encadrer’’ les médias sociaux, ‘’tout en protégeant la liberté d’expression et les droits humains’’.
‘’ Pour protéger l’accès à l’information, nous devons encadrer sans attendre ces plateformes [les médias sociaux], tout en protégeant la liberté d’expression et les droits humains’’, a dit sa directrice générale, Audrey Azouley, lors d’une conférence de presse publiée sur le site d’informations de cette organisation.
Reconnaissant que ‘’la libération de la parole par le numérique a représenté d’immenses progrès’’, la patronne de l’UNESCO a aussi relevé que ‘’les médias sociaux ont aussi accéléré et amplifié la diffusion de fausses informations et de discours de haine, faisant peser des risques majeurs sur la vie en société, la paix et la stabilité’’.
Elle précise que ‘’le plan d’actions est le fruit d’une concertation d’une ampleur inédite dans le système des Nations unies, avec plus de 10.000 contributions issues de 134 pays recueillies ces dix-huit derniers mois’’.
Selon elle, ce plan d’actions, conçu en collaboration avec ‘’ toutes les parties prenantes, gouvernements, autorités de régulation, sociétés civiles et les plateformes elles-mêmes’’, définit des ‘’principes à respecter’’ et des ‘’mesures concrètes’’.
Parmi eux figurent notamment ‘’le respect des droits de l’homme, la mise en place de régulateurs indépendants, ou la transparence des algorithmes’’, a-t-elle précisé, ajoutant que »l’ exigence cardinale, qui a guidé ces travaux est : celle de préserver toujours la liberté d’expression et tous les autres droits humains’’.
Pour Audrey Azouley, ‘’contraindre ou brider la parole serait une terrible solution.’’
Selon elle; ‘’des médias et des outils d’information libres, de qualité et indépendants, constituent la meilleure réponse sur le long terme à la désinformation ».
Le plan d’actions de l’UNESCO précise également que ‘’les plateformes doivent, notamment, se doter d’équipes de modérateurs qualifiés, en nombre suffisant et parlant toutes les langues principales de leur média social, afin de pouvoir effectuer un contrôle fiable et efficace des contenus mis en ligne’’.
Créée le 16 novembre 1945, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, ‘’l’UNESCO s’efforce de promouvoir la liberté d’expression en ligne à une époque où l’écosystème numérique offre de nouvelles opportunités mais multiplie également les défis pour la liberté d’expression’’.