KEN BUGUL CÉLÉBRÉE PAR L’ASSOCIATION DES ÉCRIVAINS DU SÉNÉGAL
L’Association des écrivains du Sénégal (AES) a fêté la romancière Mariétou Mbaye, connue sous le nom de plume de Ken Bugul, à l’occasion de la 31e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain.
Dakar, 7 nov (APS) – L’Association des écrivains du Sénégal (AES) a fêté la romancière Mariétou Mbaye, connue sous le nom de plume de Ken Bugul, à l’occasion de la 31e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.
La fête s’est déroulée à Kër Biraago, le siège de l’AES, situé dans le quartier du Point E, sous la présidence du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, qui a rendu hommage à ‘’l’immense Ken Bugul’’, ‘’l’icône qui nous vaut tant de satisfaction’’.
‘’Par sa riche production, elle a su aborder les grandes questions qui hantent la nuit des philosophes, et l’actualité brûlante de l’émigration n’échappe pas à son discours’’, a dit M. Sow en rappelant les nombreuses distinctions attribuées à Ken Bugul, la marraine de la célébration, cette année, par l’AES, de la Journée internationale de l’écrivain africain.
Ken Bugul a été récompensée en 1999 du Grand Prix littéraire d’Afrique noire, par l’Association des écrivains de langue française (France), pour le roman ‘’Riwan ou le chemin de sable’’ (Présence africaine, 1999).
Ce roman raconte des destins croisés de femmes africaines. Il est également question de monogamie et de polygamie dans l’ouvrage.
La France a élevé Ken Bugul au rang de commandeur des Arts et des Lettres en 2021.
Dans son pays, la romancière a été honorée lors de l’édition 2015 de la Foire internationale du livre et du matériel didactique, a rappelé Aliou Sow.
Elle ‘’nous vaut tant de satisfaction’’, a ajouté M. Sow, estimant que ‘’la République a le devoir de [la] célébrer’’, de de l’‘’honorer’’.
La Journée internationale de l’écrivain africain, instituée en 1992 par l’Organisation de l’unité africaine – qui est devenue l’Union africaine au début des années 2000 – a ‘’une signification spéciale’’ dans la mesure où elle donne l’occasion de ‘’mettre en lumière la richesse et la diversité de la littérature africaine, un trésor culturel qui a profondément marqué le continent et le monde’’, a souligné le ministre de la Culture et du Patrimoine historique.
‘’C’est une belle occasion de célébrer les talents sénégalais. Les écrivains africains ont été depuis longtemps les gardiens de notre histoire, les vecteurs de nos ambitions […] Leurs œuvres ont contribué à façonner nos identités culturelles, à lutter contre l’injustice et à promouvoir la compréhension interculturelle’’, a-t-il dit.
Ken Bugul est connue dans le monde pour ‘’la qualité de son écriture, la diversité de ses œuvres et, surtout, la profondeur de son inspiration’’, a témoigné le président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye.
L’auteure du roman ‘’Le baobab fou’’ (Les Nouvelles éditions africaines du Sénégal, 1982), ‘’une dame respectueuse’’, a gagné ses titres de noblesse grâce à l’écriture, selon M. Bèye.
Ken Bugul, pour sa part, estime qu’‘’aucune distinction ne saurait égaler le privilège de cette distinction’’, celle d’avoir été choisie par ses pairs de l’AES marraine de la célébration de la Journée internationale de l’écrivain africain.
Elle a longuement commenté le thème de la 31e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain : ‘’Littérature et émigration’’.
Ken Bugul a également rendu hommage à ses aînés. Des écrivains venus du Togo, invités d’honneur de l’événement, y ont pris part, aux côtés de plusieurs personnalités sénégalaises, dont l’homme d’affaires Aimé Sène. Ce dernier été récompensé du Birago d’or – du nom du célèbre écrivain et poète sénégalais Birago Diop (1906-1989) – pour sa proximité avec les milieux artistiques.
De nombreux autres prix ont été décernés à des écrivains pour l’ensemble de leur œuvre et à des journalistes pour leur contribution à la promotion du livre.
Voici le palmarès de la célébration de la Journée internationale de l’écrivain africain :
un diplôme de reconnaissance décerné au président de la République, Macky Sall, pour sa contribution à la promotion du livre ;
un diplôme de la fraternité de plume décerné au ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow ;
diplôme de la marraine : Ken Bugul ;
Birago d’or 2023 : Aimé Sène ;
prix Majib-Sène pour le journalisme culturel : Mamadou Oumar Ndiaye, directeur de publication du journal Le Témoin Quotidien ;
prix Alioune-Diop pour la promotion de la littérature : Ibrahima Lô, directeur du livre et de la lecture ;
prix Bernard-Dadié : Zeynab Diallo (Guinée), pour l’ensemble de son œuvre poétique ;
prix Seydou-Badian : Meïssa Maty Ndiaye, pour l’ensemble de son œuvre poétique ;
prix Alioune-Badara-Bèye : Pape Samba Kane, pour l’ensemble de son œuvre littéraire ;
prix Aminata-Sow-Fall : Association des écrivains togolais ;
prix Wole-Soyinka : Djibril H. Ly (Mauritanie) ;
prix Sony-Labou-Tansi de la meilleure pièce théâtrale : Moumar Guèye, pour ‘’La Malédiction de Raabi’’, un roman adapté au théâtre, cette année ;
prix Camara-Laye : Seydou Sow pour l’ensemble de son œuvre romanesque ;
prix Mariama-Ba : Aïssatou Diop.
RIGOBERT SONG RASSURE SON PAYS A DEUX MOIS DE LA CAN
Lors de l’annonce de la liste des Lions Indomptables en perspective des matchs des deux premières journées des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, Rigobert Song, a tenu à rassurer les Camerounais.
iGFM (Dakar) En conférence de presse, ce mardi en marge de l’annonce de la liste des Lions Indomptables en perspective des matchs des deux premières journées des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, Rigobert Song, a tenu à rassurer les Camerounais.
"Pour le moment, le plus important dans un match c'est de gagner. Maintenant si vous pensez que je me qualifie toujours à la dernière minute, c'est peut-être une stratégie. Mais je pense que le meilleur sera de se rassurer en avance. Je suis en train d'apprendre. Il y a eu beaucoup d'erreurs dû au manque de vigilance mais aujourd'hui, je n'ai plus droit à l'erreur. Ces deux matchs déjà, vous verrez une équipe compétitive avec un nouveau visage. Je pense qu'on a plus droit à l'erreur. Que les camerounais ne stressent pas", a-t-til déclaré avant d'affronter l'Île Maurice le 17 novembre à Douala puis la Libye le 21 novembre à Benghazi. Mais aussi à deux mois de la Coupe d'Afrique des Nations "Côte d'Ivoire 2023".
"Je sais ce que je cherche"
Revenant sur les prestations décevantes des Lions Indomptables, Songo soutient : "Depuis 18 mois que je suis à la tête de la sélection, c'est vrai que vous êtes restés sur les défaites mais, j'ai atteint les objectifs qui étaient de me qualifier pour la Coupe d'Afrique et la Coupe du monde. Les matchs amicaux, on ne m'a pas dit de les gagner mais ça fait partie d'une préparation, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Moi, je sais ce que je cherche durant ces matchs amicaux. La victoire n'est pas très importante mais sur le plan moral c'est bien. Je pense que le moment est arrivé pour moi de savoir avec qui je peux aller à la Coupe d'Afrique."
PARRAINAGE : CHEIKH OUMAR ANNE BOUSCULE TOUT LE MONDE
Cheikh Oumar Anne a remis un lot de 92 951 parrains au délégué régional au parrainage de Saint-Louis, Amadou Mansour Faye, ce mardi.
Accompagné des députés et maires de Gamadji Saré et de Madina Ndiathbé, Harouna Gallo Dialalo Ba, Demba Ba, du maire de Guédé Village, Oumar Baba Ba et de Moussa Hamady Sarr de Walaldé, Cheikh Oumar Anne a remis un lot de 92 951 parrains au délégué régional au parrainage de Saint-Louis, Amadou Mansour Faye, ce mardi. Pour rappel, le maire de Ndioum avait lancé, dès l’ouverture de la campagne de parrainage, ses équipes dans les 22 communes du département de Podor. Ainsi, le ministre de l’Education nationale et ses partisans disent faire «focus pour une large victoire de Amadou Ba» au soir du 25 février 2024. Un score à la soviétique comme ils l’ont appelé.
LA PRÉVENTION DOIT ÊTRE MISE EN AVANT DANS LA GESTION DES PANDÉMIES
Docteur Elhadji Mamadou Ndiaye, a invité mardi à un changement de paradigme, recommandant de privilégier une approche préventive pour répondre efficacement à toute éventuelle pandémie.
Dakar, 7 nov (APS) – Le directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale Docteur Elhadji Mamadou Ndiaye, a invité mardi à un changement de paradigme, recommandant de privilégier une approche préventive pour répondre efficacement à toute éventuelle pandémie.
»Ce sont tous les aspects préventifs qu’on doit mettre en avant devant le curatif ». selon Dr Ndiaye qui a présidé mardi l’ouverture du sommet annuel »Africa health Care’’, organisé à Dakar par Zénith Global Health, sur le thème »préparation et réponse à une pandémie ».
Les systèmes de santé, sur le plan préventif, sont légèrement en retard avec un investissement axé plus sur le curatif c’est à dire tout ce qui est soins au détriment de la prévention », a-t-il rappelé.
Il estime que ‘’l’apparition de nouvelles maladies implique d’accélérer le pas, pour qu’on puisse hisser la prévention à un niveau [permettant de] faire face à ces pandémies », a-t-il préconisé.
Lors de la pandémie de Covid-19, une faiblesse a été notée dans la prévention, a t-il dit.
Il indique que dans chacun des 79 districts sanitaires du Sénégal réparties dans les 14 régions, il y a un ou deux médecins de santé publique.
Certes, ‘’le Sénégal a commencé à mailler le système de santé public’’, mais le district ou la région à eux seuls ne suffisent pas.
Il pense que ‘’même s’ils ne sont pas des médecins, les infirmiers par exemple doivent avoir des compétences en santé publique’’ pour, à côté des activités curatives, pouvoir mener aussi ‘’des actions préventives’’.
LES ÉLÈVES VICTIMES PLUS FRÉQUEMMENT DE VIOLENCES EN MILIEU FAMILIAL QU’À L’ÉCOLE
Les violences envers les élèves surviennent plus fréquemment en milieu familial qu’en milieu scolaire et sur le chemin de l’école, révèle le rapport de l’étude sur la sécurité et le bien-être des élèves au Sénégal.
Dakar, 7 nov (APS) – Les violences envers les élèves surviennent plus fréquemment en milieu familial qu’en milieu scolaire et sur le chemin de l’école, révèle le rapport de l’étude sur la sécurité et le bien-être des élèves au Sénégal.
Selon les résultats de l’étude présentés mardi à Dakar par la responsable de la Cellule genre du ministère de l’Education nationale, Marie Siby Faye, 82% des élèves sont victimes de violence dans le cadre familial, contre 32% à l’école et 16% sur le chemin de l’école.
»Sur 10 élèves interrogés, neuf ont déclaré avoir subi au moins un acte de violence durant l’année scolaire au sein de la famille ou à l’école », relève Mme Faye.
Concernant les violences survenant dans le cadre familial ou à l’école, le milieu urbain est plus touché que le milieu rural, relève l’étude.
‘’Quel que soit le cadre de vie et le type des structures d’éducation, les violences psychologiques sont plus répandues, suivies des violences physiques et des violences sexuelles généralement faiblement reportées’’, indique Marie Siby Faye.
En milieu scolaire, les filles sont plus affectées par les violences avec 34,8% contre 1% pour les garçons. La majorité des victimes ne connaissent pas l’identité des auteurs qui sont en majorité (71,4%) des personnes qui ont accès à l’école mais n’y travaillent ou n’y étudient pas.
Les toilettes restent les ‘’lieux de risque’’ où se passent 35,6% des violences sexuelles, suivis des coins isolés de l’école ou derrière les salles de classes avec 20,2% et le voisinage immédiat de l’école pour 17,7%.
Les résultats de l’étude par région montrent que la région de Tambacounda enregistre le plus de violences physiques envers les élèves, avec un taux de 62%, alors que celle de Kédougou enregistre le moins de violences envers les élèves avec 14,50%.
»Les violences faites aux enfants ont des répercussions sur leur capacité à réussir à l’école avec des conséquences multiformes et variées selon le type de violence », affirme Marie Siby Faye. L’étude a été faite sur un échantillonnage d’élèves, de parents, de membres de la communauté éducative, de partenaires sociaux et partenaires techniques et financiers.
»C’est juste une représentation d’élèves sur tout le territoire national en milieu urbain comme rural qui ont donné leurs avis sur la perception qu’ils ont des violences, les lieux de danger et là où ils sont mieux à l’aise », a t-elle précisé.
Le rapport est assorti de recommandations pour lutter contre toutes formes de violences à l’école ou dans les familles et sur le plan institutionnel avec l’intégration de modules sur la violence en milieu scolaire dans les référentiels de formation. Il préconise aussi de veiller à l’application effective des lois et dispositions disciplinaires dans les établissements scolaires.
Il s’agit également d’améliorer le dispositif sécuritaire de l’accès à l’école, notamment en milieu rural à travers la construction de murs de clôture dans les écoles et la mise en place d’un service de gardiennage.
Sur le plan pédagogique, l’étude recommande de sensibiliser les personnels enseignants à l’utilisation de la discipline positive mais également de mettre en place dans toutes les écoles un mécanisme de dénonciation ‘’anonyme’’ des cas de violences.
Une campagne de communication est également proposée après l’étude pour des actions de sensibilisation des parents et des élèves afin d’encourager les familles à ‘’briser le silence sur les cas de violence à l’école, sur le chemin de l’école ou en famille’’.
L’étude a été réalisée avec l’appui de l’ambassade du Canada, de l’Unicef et de Plan Sénégal.
UN VENDREDI DE FEU POUR LA CANDIDATURE D’OUSMANE SONKO
Le 17 novembre 2023, l’opposant sera fixé sur son recours à la CEDEAO, tandis que la Cour suprême se penchera sur l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor.
Le 17 novembre 2023, l’opposant sera fixé sur son recours à la CEDEAO, tandis que la Cour suprême se penchera sur l’ordonnance du tribunal de Ziguinchor.
Le hasard fait-il bien les choses ? Le candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2025, Ousmane Sonko, en aura une impression, d’ici deux semaines. La Cour suprême va se prononcer sur le recours introduit par l’État du Sénégal, après l’ordonnance du président du tribunal d’instance de Ziguinchor ordonnant sa réintroduction sur le fichier électoral, le 17 novembre 2023. À la même date, la Cour de justice de la CEDEAO va donner son verdict sur sa saisine contre l’État du Sénégal pour la violation présumée de ses droits, après la dissolution de son parti et sa radiation des listes électorales.
Cette décision a été prise hier à Abuja (Nigeria), lors de l’audience de la Cour de justice sous-régionale opposant les avocats de l’État à ceux du président de l’ex-Pastef. Le président de la cour, Gberi-Be Ouattara, et ses assesseurs Dupe Atoki et Ricardo Claudio Monteiro Gonçalves ont d’abord décidé de l’opportunité de tenir la séance du jour. Car un qui n’en voulait pas est l’agent judiciaire de l’État (AJE), Me Yoro Moussa Diallo.
Comme il l’avait introduit mardi dernier, lors de la première audience, l’avocat de l’État devait être fixé sur sa demande de renvoi de l’audience, de même que la récusation de deux avocats étrangers d’Ousmane Sonko, pour ‘’constitution non-conforme’’. Il s'agit du Français Juan Branco et du Comorien Saïd Larifou. Lors de l’audience d’hier, l’AJE a ajouté à ses arguments que la défense n’était pas prête à plaider sur le fond du dossier, rappelant des soucis de connexion Internet à Dakar.
Les demandes de l’État du Sénégal rejetées
Tous ces points ont été balayés par les juges. Le président a indiqué que la cour disposait de toutes les pièces produites pour prendre sa décision. Sur la forme, Juan Branco et Saïd Larifou ont été autorisés à plaider. Sur le renvoi, le juge Gberi-Be Ouattara a rappelé que ‘’cette cour est une cour communautaire et une cour des Droits de l’homme dont il faut respecter les procédures (écrites et orales).’’ Et sur les soucis de connexion, le magistrat retient que rien n’indique qu’à une date ultérieure, il n’y en aura pas de nouveau.
Le cadre ainsi posé et l’affaire retenue, l’on pouvait passer aux plaidoiries, après une suspension de quelques minutes. C’est ainsi que Me Juan Branco a insisté sur le fait que dans quelques semaines, le Conseil constitutionnel du Sénégal va se prononcer sur la liste des candidats à l’élection présidentielle de 2024. ‘’Sans votre décision, Messieurs de la Cour, il sera impossible à M. Sonko de se présenter (…). Lorsqu'un État cesse de respecter ses propres lois, son propre droit, son autorité s’affaisse. Nous vous prions, au nom du peuple sénégalais, de rendre à M. Sonko ses droits, sa liberté’’, a demandé le sulfureux avocat français.
Sur le caractère urgent de la décision demandée à la cour de justice sous-régionale, Me Branco estime que ‘’tous les candidats ont à leur disposition les fiches de parrainage depuis plus d’un mois. Nous sommes à trois semaines du dépôt des parrainages et Ousmane Sonko n’a toujours pas ses fiches’’.
Des débats de fond houleux
Son collègue Me Clédor Ciré Ly abonde dans le même sens, en soutenant que cela est dû à un refus de la Direction générale des Élections (DGE) d’appliquer une décision de justice : l’ordonnance du tribunal d’instance de Ziguinchor du 12 octobre 2023 pour l’annulation de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales et sa réintégration dans lesdites listes. Maitre Ly évoque également le décret portant nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena), ‘’dont certains sont militants du parti au pouvoir’’.
Toutefois, ces irrégularités ont été rejetées par l’AJE qui estime qu’il n’y a pas lieu de se précipiter. En effet, assure-t-il devant la cour, ‘’il est manifeste que vous avez été saisi en mi-septembre. Nous sommes début novembre. Entre ces points, les requérants ont pu saisir la justice sénégalaise qui a rendu justice. La Cour suprême a été saisie d’un recours qu’elle va trancher. De quelle urgence parle-t-on lorsqu’on descend d’une Formule 1 pour prendre une voiture normale ? Les juridictions sénégalaises ne refusent pas de dire ce qu’on veut vous faire dire. Elles sont en train de le dire’’.
Maitre Yoro Moussa Diallo ajoute qu’Ousmane Sonko n’est pas un détenu politique puisqu’il a été arrêté pour des faits ‘’criminels’’. Selon l’AJE, le décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena fait suite à l’expiration du mandat des anciens membres.
Juan Branco demande un contrôle judiciaire pour Sonko
À sa suite, Me Samba Bitèye a assuré que le Sénégal est un État de droit justifié par la convention signée par l’ancien président de la République du Sénégal Abdou Diouf avec la CEDEAO. Aussi, assure-t-il, ‘’je suis venu ici assez de fois pour ne pas douter que vous ne vous substituerez jamais aux juridictions sénégalaises’’.
Dans un second tour de plaidoiries, Juan Branco a demandé aux avocats de l’État ‘’dans quel État de droit on condamne un homme pour un délit pour lequel il n’a pas été poursuivi devant une cour d’assises ? Dans quel État de droit au monde la contumace ne s’applique pas lorsque la personne concernée est arrêtée ? Et pourtant on utilise cette décision pour l’empêcher de se présenter’’.
In fine, l'avocat demande à la cour d’accorder un contrôle judiciaire à Ousmane Sonko, pour lui permettre de ‘’compétir’’ comme tous les autres candidats. Il a été appuyé par Me Ciré Clédor Ly qui a demandé à la cour de constater qu’il est ‘’manifeste que l’État n’est pas prêt à réinscrire Ousmane Sonko sur les listes’’ et ainsi le ‘’rétablir dans ses droits’’.
La décision de la cour sera connue dans deux semaines.
DÉCÈS DE MOUHAMADOUL AKHIBOU NIASS, UN FRÈRE CADET DU KHALIFE DE MÉDINA BAYE
Mouhamadoul Akhibou Niass, guide religieux et frère cadet du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahi Ibrahima Niass, est décédé mardi à Kaolack (centre), à l’âge de 78 ans.
Kaolack, 7 nov (APS) – Mouhamadoul Akhibou Niass, guide religieux et frère cadet du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahi Ibrahima Niass, est décédé mardi à Kaolack (centre), à l’âge de 78 ans, a appris l’APS de sources proches de sa famille.
La date de son enterrement n’a pas été communiquée par les autorités religieuses de Médina Baye, dont le khalife séjourne en Mauritanie depuis plusieurs jours.
Né en 1945 à Kaolack, le défunt guide religieux a été initié aux sciences islamiques par son père et fondateur de Médina Baye, Cheikh Ibrahim Niass (1900-1975).
Il s’est rendu ensuite au Maroc et en Égypte, où il a obtenu une licence d’études arabo-islamiques en 1978, a-t-on appris auprès de sa famille.
Selon des témoignages recueillis auprès de ses proches à Médina Baye, dans la commune de Kaolack, Mouhamadoul Akhibou Niass avait une réputation d’‘’homme serein’’.
Il était également connu pour ‘’le respect et la considération’’ qu’il voue à tout être humain.
BASKETBALL AFRICA LEAGUE : LES DATES DE LA SAISON 4 DÉVOILÉES
Les dates officielles de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL) ont été dévoilées, ce mardi, à Dakar, lors d'une conférence de presse animée par le président de la Ligue, Amadou Gallo Fall.
iGFM (Dakar) Les dates officielles de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL) ont été dévoilées, ce mardi, à Dakar, lors d'une conférence de presse animée par le président de la Ligue, Amadou Gallo Fall. La nouveauté est l'arrivée de l'Afrique du Sud dans le cercle des pays hôtes.
"Je suis emballé par la saison 4. Pour cette saison, on va jouer dans 4 pays. L'Afrique du Sud rejoind les trois autres, Sénégal, Égypte et Rwanda. Nous avons retenu l'Afrique du Sud parce que c'est un pays que nous connaissons. Donc, c'est l'Afrique du Sud qui va ouvrir cette saison 4 en mars 2024. Après, suivra le Sénégal en avril, l'Egypte et mai. Les finales se joueront toujours au Rwanda à la fin du mois de mai", a déclaré le patron de la BAL. Et de préciser : "il y aura 12 équipes divisées en trois groupes. 48 matchs se joueront au total. Il y aura 10 matchs de plus."