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28 février 2025
NEUF MORTS DANS L'OPÉRATION COMMANDO À LA PRISON DE CONAKRY
Au moins neuf personnes ont été tuées samedi à Conakry dans l'opération commando au cours de laquelle des hommes lourdement armés ont fait provisoirement sortir de prison Moussa Dadis Camara.
iGFM - (Dakar) Au moins neuf personnes ont été tuées samedi à Conakry dans l'opération commando au cours de laquelle des hommes lourdement armés ont fait provisoirement sortir de prison l'ex-dictateur Moussa Dadis Camara et trois co-détenus, a indiqué le parquet général lundi matin.
Parmi ces morts figurent trois assaillants présumés, quatre membres des forces de sécurité et deux occupants d'une ambulance, apparemment des civils, selon un bilan encore provisoire avancé dans un communiqué par le procureur général Yamoussa Conte.
La presse avait fait état de civils atteints à bord d'une amabulance par les échanges nourris de tirs à l'arme automatique.
Des hommes ont attaqué samedi aux premières heures la prison centrale dans le coeur de la capitale et en ont extrait Moussa Dadis Camara et trois autres prisonniers, tous les quatre actuellement jugés pour un massacre commis en 2009 sous sa présidence.
Trois d'entre eux, dont le capitaine Dadis Camara, ont été repris le jour même, sans qu'apparaisse clairement s'ils s'étaient évadés ou s'ils avaient été emmenés contre leur gré comme le disent leurs avocats.
Un quatrième homme, Claude Pivi, qui figure également parmi les principaux accusés du procès, est toujours en fuite.
Le procureur général a indiqué dans son communiqué lancer des poursuites contre Moussa Dadis Camara et ses trois co-détenus pour assassinat de membres des forces de sécurité et homicide involontaire.
Moussa Dadis Camara et dix responsables militaires et gouvernementaux répondent depuis septembre 2022 devant un tribunal d'une litanie de meurtres, actes de torture, viols et autres enlèvements commis le 28 septembre 2009 et les jours suivants par les forces de sécurité dans un stade de la banlieue de Conakry, où s'étaient réunis des dizaines de milliers de sympathisants de l'opposition, et aux alentours.
Au moins 156 personnes ont été tuées et des centaines blessées, et au moins 109 femmes violées, selon le rapport d'une commission d'enquête mandatée par l'ONU.
La junte qui a pris le pouvoir par la force en septembre 2021 a publié dimanche soir une série de textes prononçant la radiation de dizaines de militaires et d'agents de l'administration pénitentiaire.
LE REVE INACHEVE
Le ministères des Affaires étrangères a annoncé que le rapatriement par la voie terrestre de migrants sénégalais secourus depuis quelques jours par les autorités mauritaniennes a démarré, samedi.
Le ministères des Affaires étrangères a annoncé que le rapatriement par la voie terrestre de migrants sénégalais secourus depuis quelques jours par les autorités mauritaniennes a démarré, samedi.
Sept cent soixante-dix (770) migrants sénégalais dont des enfants et des femmes ont été secourus et pris en charge en territoire mauritanien depuis quelques jours, a-t-on appris du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, soulignant que treize (13) migrants décédés ont été inhumés sur place.
Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ‘’informe que sept cent soixante-dix (770) compatriotes, parmi lesquels des enfants et des femmes, candidats à l’émigration irrégulière ont été secourus et pris en charge en territoire mauritanien depuis quelques jours’’.
Il signale que ‘’douze (12) parmi eux sont hospitalisés et malheureusement treize (13) décès ont été enregistrés et les corps inhumés sur place’’.
Le ministère présente les condoléances du gouvernement aux familles éplorées et assure que ses services compétents, sous la coordination du Ministre en charge des Sénégalais de l’Extérieur, ‘’ont débuté le rapatriement par la voie terrestre de ces compatriotes le samedi 04 novembre ».
Le ministère remercie les Autorités mauritaniennes pour ‘’leur franche collaboration’’.
Il attire l’attention des candidats à l’émigration irrégulière ‘’sur les dangers liés à ce phénomène et invite leurs parents et proches à davantage de sensibilisation dans ce sens’’.
COUR DE LA CEDEAO : LE JUGE REFUSE UN RENVOI A L'ÉTAT DU SÉNÉGAL
Ce lundi, à la Cour de Justice de la Cedeao, l'Agent judiciaire de l'Etat a souhaité un nouveau renvoi. Ce que le Juge n'a pas accepté.
Ce lundi, à la Cour de Justice de la Cedeao, l'Agent judiciaire de l'Etat a souhaité un nouveau renvoi. Ce que le Juge n'a pas accepté. Il a décidé que seront traitées les mesures provisoires, la procédure accélérée et même le fond.
À la Cour de justice de la Cedeao, l’audience sur le recours de Ousmane Sonko est en cours. En effet, l’Etat du Sénégal a encore souhaité un renvoi, surtout du débat dans le fond. «Aujourd’hui on n’était pas encore préparés pour le fond parce que vous aviez dit la dernière fois qu’on allait prévoir une autre audience pour les autres procédures», a indiqué l’agent judiciaire de l’Etat.
Me Ciré Clédor Ly s’est dit surpris : «S’ils disent aujourd’hui qu’ils ne sont pas prêts pour le fond, nous sommes surpris. 30 jours ce n’était pas pour les mesures provisoires, c’était pour qu’ils soient préparés sur le fond. Je suis vraiment désolé, leur argument ne tient pas», a craché l’avocat de Ousmane Sonko.
La Cour a estimé que l’affaire devrait être traitée. Aussi bien s’agissant des mesures provisoires que la procédure accélérée et même le fond, a décidé le Juge.
«Rien ne nous garantit que demain la connexion sera bonne. Donc la connexion ne peut être considérée comme un motif de renvoi. Donc on a la chance que tout le monde est connecté aujourd’hui on va en profiter. La Cour demande à l’Etat du Sénégal de faire le fort, on les connait ils sont très puissants, de faire le fort, de plaider», ajoute le Juge
FALLA FLEUR RECOUVRE LA LIBERTÉ
Le délibéré a été rendu ce lundi 6 novembre 2023 dans l’affaire du deuxième procès de la militante de Pastef. Cependant Ndèye Fatou Fall, dite Falla Fleur, a déjà purgé sa peine donc elle recouvre la liberté.
Ndèye Fatou Fall, alias « Falla Fleur », a été reconnue coupable par le tribunal qui l’a condamnée à un mois de prison dont 10 jours ferme pour « tentative de sortie irrégulière de correspondance » .
Le délibéré a été rendu ce lundi 6 novembre 2023 dans l’affaire du deuxième procès de la militante de Pastef. Cependant Ndèye Fatou Fall, dite Falla Fleur, a déjà purgé sa peine donc elle recouvre la liberté.
Pour rappel, lors du deuxième procès de Ndèye Fatou Fall alias "Falla Fleur", le procureur avait requis six mois, dont trois mois de prison ferme contre la prévenue.
LE SENEGAL INVITE A SUSPENDRE SES RELATIONS AVEC ISRAËL
Lors de la manifestation de soutien à la cause palestinienne, tenue ce samedi à Dakar, Madièye Mbodj a demandé à l'État du Sénégal de rompre ses relations diplomatiques avec l'israël.
Lors de la manifestation de soutien à la cause palestinienne, tenue ce samedi à Dakar, Madièye Mbodj a demandé à l'État du Sénégal de rompre ses relations diplomatiques avec l'israël.
Ils étaient des centaines à se bousculer, samedi à Dakar, pour protester contre les bombardements de l'armée israélienne à Gaza. Devant l'esplanade de l'Institut islamique au sein de la Grande mosquée de Dakar, il y avait plusieurs nationalités dans la foule, qui ont répondu à l'appel de l'Alliance nationale pour la cause palestinienne au Sénégal. L'association dit soutenir «la résistance islamique dans la bataille de l'inondation d'Al Aqsa face au terrorisme de l'Etat sioniste». Elle a multiplié les prières pour la «victoire finale» de la Palestine sur l'Israël.
«Cette manifestation, c'est pour montrer à Israël que ce combat interpelle aussi le peuple sénégalais et qu'il est prêt à en découdre avec lui», a déclaré l'un des organisateurs devant le tout nouvel ambassadeur de la Palestine au Sénégal, Dr Nasser Jadallah qui a présenté ses lettre de créances en octobre 2023. Dans son allocution, le représentant de la société civile à la manifestation a appelé le gouvernement sénégalais à renvoyer l'ambassadeur de l'État hébreux à Dakar. «Il sera beaucoup demandé à celui à qui on a beaucoup donné. Depuis 1975, le Sénégal préside le comité des Nations unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. Vu la situation actuelle de la guerre, l'Etat du Sénégal devrait interrompre ses relations diplomatiques avec Israël», a appelé Madièye Mbodj qui rappelle qu'en 2016, Israël avait rappelé son ambassadeur à Dakar pour consultation parce que le Sénégal avait parrainé une résolution des Nations unies contre l'occupation illégale des terres de la Palestine par l'État hébreux.
Pour lui, le Sénégal devait faire de même et renvoyer l'ambassadeur d'Israël à Dakar. «Il symbolise un État criminel. Israël est le champion en crime. L'État sioniste compte, à son actif, crimes de guerre, crimes de génocide, crimes contre l'humanité, crimes d'apartheid etc.», accuse Madièye Mbodj.
Sous ce rapport, dans une déclaration lue devant la presse, l'Alliance nationale pour la cause palestinienne a demandé à l'État du Sénégal de se départir systématiquement de toute position de neutralité ambiguë dans ses réactions face à la tragédie en cours à Gaza et plus généralement en Palestine. «Nous appelons le Sénégal et l'Afrique toute entière à adopter la position correcte qui consiste à condamner les actions des sionistes en Palestine, et à utiliser tous les moyens possibles pour faire pression sur les parties capables de mettre fin à la guerre destructrice à Gaza», a écrit l'association dans sa lettre de protestation. Elle exige, en outre, l'arrêt immédiat et inconditionnel du terrible massacre perpétré contre le peuple palestinien, sans aucune restriction ni condition. «Nous les exhortons à agir rapidement pour mettre fin à ce massacre qui a dépassé toutes les limites en termes de brutalité et de nombre de victimes, y compris parmi les enfants, les femmes et les personnes âgées», a-t-elle appelé, non sans tenir les Etats-Unis et ses alliés responsables de la situation à Gaza.
Enfin, l'Alliance demande à la communauté internationale, y compris les institutions et les organisations régionales et mondiales, de condamner entièrement et sans équivoque la colonisation, l'apartheid, le terrorisme d'Etat et le génocide comme autant des crimes contre l'humanité, en cours en Palestine en général, à Gaza en particulier.
MAX MBARGANE : "L’ERREUR FATALE DE AMA BALDÉ..."
Spécialiste de la lutte, Max Mbargane a décortiqué la défaite de Ama Baldé contre Modou Lô, dimanche à l'Arène Nationale.
iGFM (Dakar) Spécialiste de la lutte, Max Mbargane a décortiqué la défaite de Ama Baldé contre Modou Lô, hier à l'Arène Nationale.
"Ama a commis des erreurs qui lui ont coûté cher et Modou Lô a su en profiter. Ils se sont bagarrés puis Modou Lô est allé le chercher mais a trébucher. À cet instant Ama Baldé avait la meilleure position mais n’a pas su envelopper son adversaire. Il a tenté de faire un "mbott" mais Modou Lô a été plus réactif pour se relever, le ceinturer avant de le rouer de coups. Après consultation de la Var, les arbitres ont décidé d’accorder la victoire à Modou Lô parce que Ama Baldé a fait 4 appuis. L’erreur fatale de Ama Baldé était de tenter un "mbott" alors qu’il n’avait pas une bonne prise", a analysé l'ancien lutteur et manager de lutte à l’écurie Lansar.
Pour rappel, Modou Lo a conservé son titre de Roi des Arènes après victoire sur Ama Baldé en 52 secondes.
LE SÉNÉGAL EST UN ÉTAT D’EXCEPTION, SELON BABACAR DIOP
En tournée politique à Sédhiou, Babacar Diop s'est prononcé sur le limogeage des membres de la Cena
En tournée politique à Sédhiou, le Docteur Babacar Diop, parlant du limogeage des membres de la Cena, a déclaré que «le Sénégal n’est plus un Etat de droit mais dans un Etat d’exception qui obéit à la volonté et au désir du chef».
Selon le maire de Thiès, «la brutalité ou la violence» avec laquelle le Président Macky Sall a limogé Doudou Ndir et Cie «inquiète et constitue une menace de plus pour une élection libre, transparente et inclusive». Le candidat à la Présidentielle estime que le fait que Doudou Ndir et ses collaborateurs aient eu le courage de demander à la Dge de remettre une fiche de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko est à la base de cette décision du Président Sall.
BENOIT SAMBOU SERMONNE SES CAMARADES DE BBY
Aphone et absent depuis plusieurs mois sur la scène politique, le Ministre Benoît Sambou est sorti hier de sa réserve pour se prononcer sur la situation politique.
Le président de la commission du dialogue de territoires, benoît Sambou, a procédé hier au lancement de la Plateforme des Acteurs pour la Citoyenneté, le travail et l'Émergence (PACTE) / mbollo ngïr Ëllëk Sénégal. il a profité de cette rencontre pour fustiger l'insouciance des acteurs politiques, notamment de ses camarades de bby par rapport aux préoccupations des Sénégalais. il invite ses camarades, particulièrement le candidat de la coalition benno bokk yaakaar, à aller à la rencontre des Sénégalais et de proposer des solutions pour éviter une déception à la coalition à l’élection présidentielle 2024.
Aphone et absent depuis plusieurs mois sur la scène politique, le Ministre Benoît Sambou est sorti hier de sa réserve pour se prononcer sur la situation politique. C’était en présence de ses militants et sympathisants. Devant une foule acquise à sa cause, le ministre d'État s'est offusqué du niveau du débat et du manque de respect dans l'espace politique. «Nous avons un Sénégal où les politiciens, pouvoir comme opposition, n'ont plus d’idée. Ils passent tout leur temps à s'insulter au lieu de discuter de programme. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis retiré de l'espace médiatique", fulmine Benoît Sambou. Pour lui, il urge à ses yeux d'orienter le débat sur les préoccupations des Sénégalais. D'autant que, poursuit-il, aujourd'hui les Sénégalais vivent un calvaire lié à la cherté de la vie. "Malheureusement, nos camarades de Benno Bokk Yaakaar sont dans leurs véhicules pour faire leur propre promotion dans les médias et ils pensent que c'est en prononçant seulement des mots extraordinaires qu'on peut devenir quelqu’un», peste le ministre. Il est d'avis que cela pourrait être critique pour la coalition. «C’est pourquoi j'appelle les camarades, particulièrement notre candidat, à aller à la rencontre des Sénégalais et à poser les problèmes afin d'apporter des solutions aux questions sociales pour éviter une déception à notre coalition», affirme Benoît Sambou. iL denOnCe LA SuSPenSiOn deS rOtAtiOnS deS bAteAux entre dAkAr et ZiguinCHOr Il a par ailleurs déploré la suspension de rotation du bateau Dakar-Ziguinchor. «Les populations ne doivent pas être des otages politiques. On demande une solution pour que le bateau puisse recommencer la rotation. S’il y a un problème de sécurité, nous faisons confiance à nos forces de défense et de sécurité. J’invite donc le Président Macky Sall et son gouvernement à régler définitivement cette situation», affirme Benoît Sambou. Il demande en outre des solutions pour l’ouverture des universités. «On a des problèmes dans nos universités et personne n’en parle», peste le ministre d’Etat. Il invite toutefois les étudiants de faire en sorte de ne pas être manipulés par les hommes politiques. «Nous demandons aussi aux politiciens de ne pas politiser nos universités. Il est temps qu’ils cessent d’utiliser nos enfants comme des chairs à canon », affirme le ministre. Revenant sur la Plateforme des Acteurs pour la Citoyenneté, le Travail et l’Émergence (PACTE), le ministre souligne que celle-ci n'est une structure politique dont l’objectif est de créer un espace où les préoccupations, les idées et les aspirations de tous les Sénégalais trouvent leur place. «A cet effet, notre plateforme est ouverte à toutes celles et à tous ceux qui partagent notre engagement en faveur de la démocratie, de la justice, de la prospérité et de la paix. Le chemin à parcourir sera exigeant pour nous tous, mais ensemble et unis nous pourrons surmonter les obstacles et réaliser notre vision commune d'un Sénégal émergent», affirme le ministre d’Etat, Benoît Sambou. Il invite toutes les parties à s’engager activement dans la PACTE et à apporter leurs idées, leurs ressources et leur expertise pour que cette initiative soit couronnée de succès.
Benoît Sambou dans le clair-obscur
La sortie tardive du ministre Benoît Sambou, après le choix porté sur Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, suscite bien des interrogations. Le responsable politique de Benno Bokk Yaakaar à Ziguinchor est-il dans une dynamique de soutenir Amadou Ba ? Tout porte à croire le contraire. Car en procédant, ce samedi, au lancement de la Plateforme des Acteurs pour la Citoyenneté, le Travail et l’Émergence (PACTE), il n'a pas une seule fois prononcé le nom d’Amadou Ba. Et mieux, il a fait savoir qu’il avait décidé de quitter la politique après le coup de fil du chef de l’Etat qui lui a appris qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. «Je n’ai qu’un seul leader et c’est Macky Sall. J’étais au Jëf jël, mais c’était juste pour soutenir un ami. Mais Macky Sall, c’est moi qui l’ai choisi. Et c’est depuis 2007 que nous avons commencé à cheminer ensemble. J’avais dit aux gens de préparer un changement générationnel et l’histoire m’a donné raison», a-t-il rappelé en indiquant qu’il avait décidé d’arrêter la politique après cette volonté du chef de l'Etat de renoncer à un 3e mandat. «Lorsque le Président Macky Sall a fait sa déclaration pour renoncer à sa candidature, j’avais décidé de me retirer du terrain politique parce qu’il est mon seul leader», a fait savoir le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt). Mais s’il est revenu, dit-il, c’est pour aider le chef de l’Etat qui a choisi un candidat pour la coalition Benno Bokk Yaakaar. N’aurait-il pas posé cet acte malgré lui ? Si l’on sait que le Premier ministre Amadou Ba est beaucoup plus proche de Doudou Ka, ministre de l’Economie et du Plan, Victorine Anquediche Ndèye, ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et Solidaire et Abdoulaye Baldé, Directeur général de l’Apix, tous responsables politiques dans la région de Ziguinchor. Tout en réitérant son ancrage à l’Alliance pour la République en tant que membre fondateur, Benoît Sambou n’a pas du tout affiché de façon claire son soutien à l’endroit du candidat de la majorité présidentielle. Cependant, ils invitent les acteurs politiques à aller vers le bas peuple et leur parler. Mais si Benoît Sambou trouve à travers ces gens le Sénégal, il pense qu’eux seuls peuvent élire le président de la République. Et s’adresser à cette catégorie de personnes, c’est leur accorder une considération
COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO : JOURNEE SPECIALE SUR LE NIGER
Deux audiences à la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) concernent le Niger, ce lundi 6 novembre.
Deux audiences à la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) concernent le Niger, ce lundi 6 novembre. La première sera en ligne suite à la requête déposée devant la juridiction sous-régionale le 18 septembre dernier, invoquant « l’arrestation arbitraire » et « la violation de la liberté d’aller et venir » du président Mohamed Bazoum, de sa femme Haziza et de son fils Salem, détenus avec lui au palais présidentiel depuis le coup d’État, le 26 juillet dernier.
Le collectif qui défend le président déchu et sa femme s’est regroupé à Dakar pour mieux coordonner sa défense, a appris Emedia. Leurs avocats vont plaider en ligne depuis Dakar.
Pour la seconde audience, la Cour de justice de la Cédéao devra trancher entre l’État du Niger et les chefs d’État de l’organisation sous-régionale, concernant les sanctions contre le Niger. Les avocats de l’État du Niger sont déjà sur place à Abuja, selon notre source.
JUAN BRANCO : « LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO A ADMIS NOTRE CONSTITUTION »
Le bras de fer se poursuit. La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se penche, ce lundi 6 novembre, sur le recours de l’opposant Ousmane Sonko concernant sa radiation des listes électorales.
Le bras de fer se poursuit. La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se penche, ce lundi 6 novembre, sur le recours de l’opposant Ousmane Sonko concernant sa radiation des listes électorales et la dissolution de son parti, Pastef.
Les débats ouverts le 31 octobre dernier avant leur renvoi à ce jour, l’Agent judiciaire de l’État (AJE) a contesté, lors de l’audience, la constitution des avocats étrangers du leader des patriotes dont le Franco-Espagnol Juan Branco. Celui-ci vient d’annoncer qu’il a obtenu gain de cause quant à la requête concernant sa constitution.
« La Cour de justice de la CEDEAO a admis notre constitution », a publié l’avocat sur X, ex-twitter.