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1 mars 2025
SUSPENSION DE L’EXPORTATION DE LA FERRAILLE : LES ACTEURS DANS TOUS LEURS ÉTATS
Les acteurs du secteur de la ferraille protestent contre la décision de l’Etat de suspendre l’exportation de cette matière. En conférence de presse, ils ont appelé Abdou Karim Fofana à revoir sa décision.
Les acteurs du secteur de la ferraille protestent contre la décision de l’Etat de suspendre l’exportation de cette matière. En conférence de presse, ils ont appelé Abdou Karim Fofana à revoir sa décision. Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Pme a obtenu l’accord favorable de son collègue des Finances et du Budget la suspension temporaire de l’exportation de la ferraille en attendant l’aboutissement des discussions en cours entre les services de l’Etat et les acteurs du secteur béton et ferraille.
Abdou Karim Fofana, invoquant des difficultés des industries locales à s’approvisionner suffisamment en ferraille, avait sollicité la suspension. C’est chose faite, mais cette mesure ne fait pas l’unanimité au sein des acteurs de la ferraille. «Les ferrailleurs et les exportateurs se sont réunis pour échanger sur le secteur. Il y a beaucoup de personnes qui sont en train de le politiser ; ce qui est la cause de toutes ces difficultés auxquelles nous sommes confrontés», a affirmé Ahmadou Tall, président des ferrailleurs du Sénégal. Tabaski Ndiaye et ses camarades demandent aux autorités d’ouvrir le dialogue avec les acteurs parce que des «lobbies ont infiltré leur secteur pour créer le désordre et mettre la main sur l’économie de la ferraille au Sénégal». Les acteurs sollicitent l’intervention du Premier ministre Amadou Ba pour mettre un terme au «désordre» qui règne dans le secteur de la ferraille.
SUSPENSION DE L’EXPORTATION DE LA FERRAILLE : LES ACTEURS DANS TOUS LEURS ÉTATS
Les acteurs du secteur de la ferraille protestent contre la décision de l’Etat de suspendre l’exportation de cette matière. En conférence de presse, ils ont appelé Abdou Karim Fofana à revoir sa décision.
Les acteurs du secteur de la ferraille protestent contre la décision de l’Etat de suspendre l’exportation de cette matière. En conférence de presse, ils ont appelé Abdou Karim Fofana à revoir sa décision. Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Pme a obtenu l’accord favorable de son collègue des Finances et du Budget la suspension temporaire de l’exportation de la ferraille en attendant l’aboutissement des discussions en cours entre les services de l’Etat et les acteurs du secteur béton et ferraille.
Abdou Karim Fofana, invoquant des difficultés des industries locales à s’approvisionner suffisamment en ferraille, avait sollicité la suspension. C’est chose faite, mais cette mesure ne fait pas l’unanimité au sein des acteurs de la ferraille. «Les ferrailleurs et les exportateurs se sont réunis pour échanger sur le secteur. Il y a beaucoup de personnes qui sont en train de le politiser ; ce qui est la cause de toutes ces difficultés auxquelles nous sommes confrontés», a affirmé Ahmadou Tall, président des ferrailleurs du Sénégal. Tabaski Ndiaye et ses camarades demandent aux autorités d’ouvrir le dialogue avec les acteurs parce que des «lobbies ont infiltré leur secteur pour créer le désordre et mettre la main sur l’économie de la ferraille au Sénégal». Les acteurs sollicitent l’intervention du Premier ministre Amadou Ba pour mettre un terme au «désordre» qui règne dans le secteur de la ferraille.
SUSPENSION DE L’EXPORTATION DE LA FERRAILLE, LES ACTEURS DANS TOUS LEURS ETATS
Les acteurs du secteur de la ferraille protestent contre la décision de l’Etat de suspendre l’exportation de cette matière. En conférence de presse, ils ont appelé Abdou Karim Fofana à revoir sa décision.
Les acteurs du secteur de la ferraille protestent contre la décision de l’Etat de suspendre l’exportation de cette matière. En conférence de presse, ils ont appelé Abdou Karim Fofana à revoir sa décision. Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Pme a obtenu l’accord favorable de son collègue des Finances et du Budget la suspension temporaire de l’exportation de la ferraille en attendant l’aboutissement des discussions en cours entre les services de l’Etat et les acteurs du secteur béton et ferraille.
Abdou Karim Fofana, invoquant des difficultés des industries locales à s’approvisionner suffisamment en ferraille, avait sollicité la suspension. C’est chose faite, mais cette mesure ne fait pas l’unanimité au sein des acteurs de la ferraille. «Les ferrailleurs et les exportateurs se sont réunis pour échanger sur le secteur. Il y a beaucoup de personnes qui sont en train de le politiser ; ce qui est la cause de toutes ces difficultés auxquelles nous sommes confrontés», a affirmé Ahmadou Tall, président des ferrailleurs du Sénégal. Tabaski Ndiaye et ses camarades demandent aux autorités d’ouvrir le dialogue avec les acteurs parce que des «lobbies ont infiltré leur secteur pour créer le désordre et mettre la main sur l’économie de la ferraille au Sénégal». Les acteurs sollicitent l’intervention du Premier ministre Amadou Ba pour mettre un terme au «désordre» qui règne dans le secteur de la ferraille.
MOUSSA DADIS CAMARA ÉVADÉ DE PRISON
Dans la nuit de vendredi à samedi, un commando a pris d'assaut la plus grande prison de Guinée, faisant évader plusieurs détenus. Il s'agit notamment de l'ancien chef de la junte et de deux de ses co-accusés, jugés pour le massacre du 28 septembre
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 04/11/2023
Dans la nuit de vendredi à samedi, un commando a pris d'assaut la Maison centrale de Conakry, la plus grande prison de Guinée, faisant évader plusieurs détenus de haut vol, selon les informations obtenues par Jeune Afrique.
"Des individus lourdement armés ont fait évader plusieurs des accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, à commencer par l’ancien homme fort du pays, le capitaine Moussa Dadis Camara, mais aussi Claude Pivi et Blaise Goumou", rapporte une source proche du dossier.
Dirigé par le fils de Claude Pivi, ancien membre des Forces spéciales et ex-ministre de la Sécurité présidentielle sous la junte de Dadis Camara, le commando composé de quatre véhicules pick-up a réussi à soustraire les détenus les plus surveillés.
Il s'agit notamment de l'ancien chef de la junte Dadis Camara et de deux de ses co-accusés, jugés depuis septembre 2022 pour le massacre du 28 septembre 2009, lors duquel plus de 150 personnes avaient été tuées au stade de Conakry sur ordre de Camara.
"Les détenus qui sont parvenus à fuir comptaient parmi les plus surveillés du pays. Ils se sont évadés alors que le régisseur de la prison venait de rentrer d'une formation à l'étranger", précise la source.
Des opérations de ratissage ont été lancées dans la capitale mais restent pour l'heure sans résultats, ce qui constitue un coup de théâtre majeur dans ce procès très attendu en Guinée.
ABDOULAYE SYLLA, NOUVEAU PRESIDENT DE LA CENA
Le nouveau président de la Commission nationale électorale autonome (CENA), Abdoulaye Sylla est un inspecteur général d’État de classe exceptionnelle. Il est né en 1956 à Dakar.
Le nouveau président de la Commission nationale électorale autonome (CENA), Abdoulaye Sylla est un inspecteur général d’État de classe exceptionnelle. Il est né en 1956 à Dakar.
Cet ingénieur des travaux d’aménagement du Territoire est diplômé de l’École nationale d’Économie appliquée. M. Sylla est un administrateur civil breveté de l’École Nationale d’Administration (ENA). Dans sa brillante carrière, il a entre autres occupé les fonctions de juge au Conseil constitutionnel, président de l’Autorité de Régulation des Marchés publics, Conseiller technique du Premier Ministre. Abdoulaye Sylla sera aidé dans sa charge par le magistrat Ndary Touré, nommé vice-président de la CENA.
L’inspecteur général d’État Cheikh Awa Balla Fall, Serigne Amadou Ndiaye, professeur des universités, les administrateurs civils Cheikh Tidiane Ndoye et Léopold Wade, et le commissaire de police Mamadou Marème Diallo, également à la retraite sont désormais membres de la Commission électorale nationale autonome.
Aminata Fall Niang, professeure des universités, la journaliste Ndèye Rokhaya Mbodji, Mamadou Bocar Niane, un enseignant, la notaire Aïssatou Sow, et la conseillère en décentralisation Fatou Kiné Diop ont été aussi nommés membres de la CENA, selon un décret du président de la République. Les membres de cette institution chargée de la supervision et du contrôle des élections exercent un mandat de six ans.
POURVOI EN CASSATION DE L’ÉTAT CONTRE SONKO : LA COUR SUPRÊME TRANCHE LE 17 NOVEMBRE
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media.
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media. L’Etat du Sénégal, à travers son agent judiciaire, avait formé un pourvoi en cassation après que le président du Tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné l’annulation de la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales et, par conséquent, sa réintégration.
La Direction générale des élections (Dge), qui s’était basée sur la radiation pour refuser de remettre les fiches de parrainage au mandataire de Sonko, dit attendre la décision de la Cour suprême. Et c’est le même argument que Thiendella Fall a servi à la Cena.
POURVOI EN CASSATION DE L’ÉTAT CONTRE SONKO : LA COUR SUPRÊME TRANCHE LE 17 NOVEMBRE
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media.
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media. L’Etat du Sénégal, à travers son agent judiciaire, avait formé un pourvoi en cassation après que le président du Tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné l’annulation de la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales et, par conséquent, sa réintégration.
La Direction générale des élections (Dge), qui s’était basée sur la radiation pour refuser de remettre les fiches de parrainage au mandataire de Sonko, dit attendre la décision de la Cour suprême. Et c’est le même argument que Thiendella Fall a servi à la Cena.
POURVOI EN CASSATION DE L’ETAT CONTRE SONKO : LA COUR SUPREME TRANCHE LE 17 NOVEMBRE
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media.
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media. L’Etat du Sénégal, à travers son agent judiciaire, avait formé un pourvoi en cassation après que le président du Tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné l’annulation de la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales et, par conséquent, sa réintégration.
La Direction générale des élections (Dge), qui s’était basée sur la radiation pour refuser de remettre les fiches de parrainage au mandataire de Sonko, dit attendre la décision de la Cour suprême. Et c’est le même argument que Thiendella Fall a servi à la Cena.
LA NOMINATION DES 12 NOUVEAUX MEMBRES DE LA CENA A LA UNE DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE SAMEDI
Les livraisons de ce samedi 04 Novembre commentent la nomination des 12 nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA)
Dakar, 4 nov (APS) – La nomination des 12 nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) est largement commentée par les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»L’Inspecteur général d’Etat Abdoulaye Sylla, nouveau président de la CENA’’, affiche à la Une Le Soleil. ‘’C’est le 24 décembre 2009 que Doudou Ndir a été nommé par décret à la présidence de la Cena. (…) il avait épuisé son mandat de six ans, mais était resté à son poste. Un maintien qui avait été dénoncé par l’opposition’’, rappelle le journal.
La publication présente le nouveau président de la CENA comme ‘’un grand commis de l’Etat au parcours riche’’. ‘’Abdoulaye Sylla, qui est né le 29 janvier 1956 à Dakar, est Inspecteur général d’État de classe exceptionnelle. Selon son Cv, il a été reçu à ce concours et nommé dans le corps par décret numéro 2001-1154 du 31 décembre 2001. Il est aussi administrateur civil breveté de l’École nationale d’administration (Ena). (…) En ce qui concerne sa carrière, M. Sylla était juge constitutionnel depuis 2018. Il a été président de l’Autorité de régulation des marchés publics (2011-2013)’’, écrit Le Soleil.
L’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla et le magistrat Ndary Touré, tous les deux à la retraite, ont été respectivement nommés président et vice-président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), a annoncé, vendredi, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Oumar Samba Ba.
L’inspecteur général d’État Cheikh Awa Balla Fall, Serigne Amadou Ndiaye, professeur des universités, les administrateurs civils Cheikh Tidiane Ndoye et Léopold Wade, et le commissaire de police Mamadou Marème Diallo, également à la retraite tous les cinq, sont désormais membres de la Commission électorale nationale autonome.
Aminata Fall Niang, professeure des universités, la journaliste Ndèye Rokhaya Mbodji, Mamadou Bocar Niane, un enseignant, la notaire Aïssatou Sow, et la conseillère en décentralisation Fatou Kiné Diop ont été nommés aussi membres de la CENA, selon un décret du président de la République.
Les membres de cette institution chargée de la supervision et du contrôle des élections exercent un mandat de six ans
Enquête relève qu’en ‘’pleine controverse sur les listes électorales, Macky Sall sabre la CENA’’. ‘’Le bras de fer judiciaro-administratif autour de la réintégration de Sonko sur les listes fait des dégâts. Abdoulaye Sylla trône désormais à la tête de la CENA ; le départ de Doudou Ndir était prévu, dit-on’’, souligne le journal.
‘’Il ne faut jamais réveiller le lion qui dort. Le président Macky Sall, après avoir longtemps fermé les yeux sur le cas Doudou Ndir qui continuait à diriger la Commission électorale nationale autonome (CENA) malgré l’épuisement de ses mandats, a fini par le dégommer de son poste, à quelques mois de la présidentielle’’ , écrit L’As.
Le journal note que ‘’cette mesure prise par le chef de l’Etat intervient quelques jours après la décision de la Commission électorale de demander au ministère de l’Intérieur de rétablir l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales et de lui délivrer des documents essentiels pour sa candidature à la présidentielle de 2024’’
»Un coup de pied présidentiel dans la fourmilière ! A quelques trois mois de la Présidentielle de 2024, le chef de l’Etat ne s’est pas fait prier pour renouveler tous les membres qui composent la CENA. A commencer par le président de ladite structure, l’ancien magistrat Doudou Ndir. Ce dernier, en poste depuis 2009, cède son fauteuil à Abdoulaye Sylla, Inspecteur général à la retraite’’, écrit Le Quotidien.
»Tous virés !’’, s’exclame à la Une Bës Bi. ‘’Doudou Ndir saute donc dans un contexte de bisbilles entre l’organe et la Direction générale des élections (DGE) à laquelle il a demandé de remettre des fiches de parrainage à Ousmane Sonko’’, souligne la publication.
Le quotidien rappelle que ‘’Doudou Ndir avait été nommé par décret n° 2009- 1431 du 24 décembre 2009, en remplacement de Moustapha Touré, démissionnaire. Ce dernier, décédé en juin 2022, avait refusé de démissionner sur demande du Président Abdoulaye Wade en 2009 parce qu’+il ne peut être mis fin avant l’expiration de son mandat, aux fonctions d’un membre de la Cena…+’’.
Pour WalfQuotidien, ‘’Doudou Ndir paie cash son autonomie’’. ‘’ Le président Macky Sall a tranché. Il s’est penché du côté de la Direction générale des élections (Dge), dirigée par Thiendella Fall, dans sa bataille juridique contre la Commission électorale nationale autonome (Cena), dirigée par Doudou Ndir, dans l’affaire des fiches de parrainages de l’opposant Ousmane Sonko, leader de l’opposition emprisonné’’, relève Walf.
Ce qui fait dire à Sud Quotidien que Doudou Ndir a été ‘’+déraciné+’’ par sa requête’’. ‘’Le président de la République Macky Sall, a limogé Doudou Ndir. Celui qui est désormais l’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), quitte son poste après une longévité, longtemps décriée. Nommé en mai 2011, Doudou Ndir semblait être celui qui présidera l’organisation de la présidentielle du 25 février 2024. Que nenni! Son injonction faite à la Direction générale des élections (Dge) à remettre de fiches de parrainages à Sonko, semble avoir précipité sa chute… inattendue’’, écrit Sud.
LE SANCTUAIRE MARIAL DE POPENGUINE LIVRÉ EN DÉCEMBRE
Les travaux de construction du sanctuaire marial de Popenguine sont “en phase de livraison“ d’ici un mois, a indiqué Djouga Diouf, l’architecte du palais, en charge du programme spécial pour les sites religieux, initié par le président Macky Sall
Popenguine, 3 nov (APS) – Les travaux de construction du sanctuaire marial de Popenguine sont “en phase de livraison“ d’ici un mois, a indiqué Djouga Diouf, l’architecte du palais, en charge du programme spécial pour les sites religieux, initié par le président Macky Sall.
»Nous sommes aujourd‘hui en phase de livraison, d’ici un mois de ce sanctuaire qui a pu vivre ses premières lors de la messes mariale qui s’est tenue cette année“, a dit Mme Diouf, en recevant le Premier ministre Amadou Bâ, qui faisait un tour jeudi au deuxième jour de son séjour dans le département de Mbour, dans le cadre de sa tournée économique.
Les deux premières tranches sur les quatre qui composent le projet ont déjà été livrées.
Erigée sur une superficie de 20 800 mètres-carrés, l’infrastructure d’un coût de 2,926 milliards de FCFA aura à terme une capacité de 30 500 places assises selon un document.
Aujourd’hui, les deux premières tranches qui représentent 67% du budget total, soit 1,979 milliard de FCFA sont terminées..
Le clocher culminant à près de 50 mètres va devenir »un signal pour le village de Popenguine“, a commenté l’architecte, non sans ajouter : “je pense qu’il va devenir le phare de Popenguine qui surplombe la baie“.
Inspirée de la symbolique chrétienne, l’édifice est constitué d’un chœur en forme concentrique, de 12 poutres qui viennent couvrir le chœur, au milieu duquel s’élève le clocher.
“Il est important de dire que ce projet est un projet d’envergure réalisé par des entreprises sénégalaises qui ont pu mettre leur savoir-faire en exergue ici“, a poursuivi Mme Diouf, pour qui cet édifice “magnifie la dimension du Sénégal en ce qui concerne la cohésion des communautés et des religions“.
Une douzaine d’entreprises sénégalaises sont intervenues sur les différents aspects de la première phase du projet.
Se félicitant de l’avancement du chantier, le Premier ministre a insisté à ce que les travaux soient réceptionnés “assez rapidement pour que la communauté chrétienne puisse célébrer les messes, les prières dont le Sénégal a besoin“.
»Le Sénégal a besoin d’unité, de paix “, a-t-il dit estimant que “c’est heureux que le président de la République ait eu cette perspective d’aider et soutenir“ la communauté chrétienne, “partie intégrante de la société sénégalaise“ dans le cadre d’un vaste programme de rénovation des cités religieuses, dont ont déjà bénéficié des communautés musulmanes.
»C’est un travail qui va être poursuivi, avec l’aide de Dieu. Les deux phases sont financées aujourd’hui, la finition est en cours et avec l’aide de Dieu, nous poursuivront les autres phases“, a-t-il assuré, tout en félicitant l’architecte du Palais qui suit les travaux pour le gouvernement, tout comme les entreprises sénégalaises qui ont exécuté cette première phase.
Remerciant le Premier ministre d’être venu visiter le chantier de cette infrastructure “extrêmement importante“ pour la communauté chrétienne, l’abbé Gérard, vicaire de l’Archevêque de Dakar, a relevé que les premiers “travaux d’envergure“ réalisés à Popenguine datent de 1988, lors du centenaire du pèlerinage marial de cette localité, le premier ayant eu lieu en 1888.
“Il a été ensuite question de faire une extension de l’ancien sanctuaire et l’archevêque a souhaité, vu que la communauté grandit, de venir ici“, a-t-il expliqué.
Il a indiqué qu’en plus du sanctuaire, la communauté chrétienne, grâce à la contribution de fidèles et de Sénégalais de bonne volonté, est en train de terminer la grotte mariale, après avoir finalisé la basilique, il y a deux ans, sur contribution de fidèles.
»Le 9 décembre prochain, ce sanctuaire va être consacré par le cardinal Pietro Paroline, secrétaire d’Etat du Vatican qui sera à Dakar », a-t-il annoncé.
Saluant l’ “engagement“ du bureau d’architecture du Palais, ainsi que des entreprises, tout comme l’ “amour du travail“ dont ont fait montre les musulmans et chrétiens qui sont intervenus sur le chantier, il a ajouté : “nous souhaitons que ce sanctuaire soit un lieu de prière pour le monde entier, mais aussi pour notre pays le Sénégal, afin (qu’il continue d’être) un pays de paix, où il fait agréable à vivre, un pays où nous cheminons ensemble“.